Quel est le sens de votre vie ?

Jeune Enfant, je me suis posé cette question sans la comprendre.
Enfant, je me suis posé cette question.
Adolescent, je me suis posé cette question sans parvenir à y répondre.
Jeune Homme, je crois que je balbutie à peine une réponse.

Est-ce que vous autres, adultes que vous êtes, avez trouvé et énoncé une réponse claire à cette question ?
Peut-être cette réponse a-t-elle évolué au fil des années...

Chacune de vos réponses sera unique et vous sera propre, elle résonnera en vous et pour vous. Chacune des ces réponses seront toutes vues au travers du filtre de votre système de croyance personnel, et chacune de ces réponses contiendra sa propre part de vérité.

Alors ?

Hum, pas simple de répondre !

Bien, j’interviens tout de même. Voilà….

Quand je suis arrivé dans ce pays, sans bien sûr connaître la langue, ni la lire, ni l’écrire, je n’avais qu’une seule amie,une petite voisine handicapée physique.

Pas d’amis garçons…ben j’étais une « saloperie d’étranger qui venait manger le pain des français en France".

Le papa de Monique était un des instits de l’école où « on m’a mis ».

C’est lui le soir, avec ma copine qui faisait comme moi, qui m’a appris à parler, lire et écrire (avec les aventures de Télémaque)le Français.

Son mot d’ordre ? Apprends garçon, apprends !

Plus tard, j’ai lu un « Monsieur ». Il avait dit…Il y a longtemps :

- Plante un arbre
- Construit ta maison
- Bâtis un foyer….

Et tu seras un homme !

Alors j’ai fait, et en plus j’ai découvert, bien plus tard,  que l’équerre et le compas, placés d’une drôle de façon sur le bureau de M. B…. était le symbole de la FM.

Je me suis « renseigné", et pour suivre son exemple, je me suis « engagé »…Pour tenter de donner.

Hum, je crois que j’ai fait, et honnêtement !

D’où certainement « ma grande gueule »….face à « certains »

Oui, tu as raison  et comme tu dis :
« Chacune de vos réponses sera unique et vous sera propre, elle résonnera en vous et pour vous. Chacune des ces réponses seront toutes vues au travers du filtre de votre système de croyance personnel, et chacune de ces réponses contiendra sa propre part de vérité. »

Moi je dis....... VITRIOL

Et, MdR, en cadeau, une de mes poésies.....et ma musique

DIGOYO (çà c'est mon pseudo...ailleurs)

le sens de ma vie :

Contribuer à faire une société avec davavantage d'amour, de solidarité - de bien-être, de santé - de lucidité : par la recherche et l'instruction.

Et rendre les molécules qui me constituent à la vie, qui les utilisera si cela lui est nécessaire

Vaste question en effet, qui n'appelle peut être pas de réponse...aujourd'hui je pense que le sens de notre vie, c'est celui que l'on veut bien essayer de lui donner au quotidien, avec cœur et volonté.

Waouh, quelle question....
Je ne suis pas beaucoup plus âgée que toi, mais bon... je me lance !
Je ne crois pas avoir de "sens à ma vie", au sens d'un parcours décidé en amont, tracé selon une certaine logique, et que je m'efforcerais, jour après jour, de parcourir pour atteindre un "but".
Il s'agit plutôt d'un cheminement "en aveugle" d'une certaine manière, guidée par des principes (être quelqu'un de bon et de secourable pour les autres ; demeurer quelqu'un de droit et d'honnête ; etc...). ce cheminement prend la forme d'une route plus visible quand je me suis fixé un but dans un domaine particulier (professionnel, personnel...). Dans ce cas, je mets en oeuvre mon énergie pour parvenir à ce but, mais qui n'est qu'une halte sur le chemin.
Ce qui me guide, dans le chemin que je parcours, c'est un peu mon absence de foi. J'entends par là qu'étant non croyante, j'estime qu'il n'existe pas d'au-delà, de vie après... et que donc je me dois de vivre ma vie en pleine conscience. Ce qui a pour conséquence que je ne peux pas me permettre de remettre à après (une autre vie ?) ce que je souhaite faire. J'essaie, même si cela peut être difficile au quotidien, de me donner les moyens de réaliser mes rêves et mes aspirations. Tel est le sens de ma vie...

Le sens de ma vie est....giratoire
Je tourne souvent en rond, et parfois entre plusieurs chemins de sortie, j'en choisis un, qui m'amène sur un nouveau rond point, qui me permet soit de continuer ma route, soit de revenir sur mes pas.

Les routes toutes tracées, avec murets et sur lesquelles on roule vite ne sont pas bonnes pour moi.

Saluton al vi, Gefratoj !

Lévogyre en ce qui me concerne. Toujours.

Spirite,

"aujourd'hui je pense que le sens de notre vie, c'est celui que l'on veut bien essayer de lui donner au quotidien, avec cœur et volonté"... C'est exactement ce que je vous demande, en fait.

Quel sens êtes vous en train d'essayer de donner à votre vie, Odyseus ?

Pour simplifier, notre quotidien est rempli de tâches, qui complètent des projets, qui participent à des objectifs, qui sont fixés par :
1- nos besoins (physiques, émotionnels...)
2- notre but : ce qui nous intéresse !

Quel est le but que vous avez fixés à votre vie, celui qui vous anime avec passion ? Celui qui fait que vous avez des objectifs (être quelqu'un de droit et de bon pour streubleu par exemple), celui qui vous fait vibrer !

J'ai essayé de répondre. Mais je suis moi-même un auto-modérateur . Ca a sauté..

Mon but, c'est que mes enfants soient des gens biens.

Guizmo a écrit:Mon but, c'est que mes enfants soient des gens biens.

tu m'as devancé, j'allais écrire que pour moi c'est simple, je donne du sens à ma vie, quand mes fils me regardent , et de leur toute petite voix me disent ..."Papa"

odyseus a écrit:tu m'as devancé,

C'est parce que je tape vite. Merinos pourra confirmer.

Guizmo a écrit:

odyseus a écrit:tu m'as devancé,

C'est parce que je tape vite. Merinos pourra confirmer.

 

La vie n'a pas d'autre justification que de se perpétuer.
La nôtre n'échappe pas à cette loi.
les quelques péripéties qui émaillent notre existence sont quelque peu dérisoires.
Et l'univers s'en fout royalement, et continue son expansion.

Nelson :

La vie n'a pas d'autre justification que de se perpétuer.
La nôtre n'échappe pas à cette loi.

Il y a donc une loi !

Même si l'univers n'a pas de conscience, au sens humain du terme, il suit une loi, des lois, qui s'ajoutent au fur et à mesure de la construction.

Et peut-être même que la conscience des hommes, arrivée à un moment du cheminement de l'univers, lui fait devoir de perpétuer la vie, au delà même de cette planète .

Si oui , la science et le développement technique aideront l'univers et la vie : la loi sera suivie.

Ou la science et le developpement technique tueront la vie et la loi enfreinte débouchera sur la catastrophe, par la faute des humains.

Peut-on être indifférent,selon la morale, aux lois de la vie ?

Je suis d'accord avec tes deux premières phrases.
Mais c'est justement parce que nous sommes des composants même de la vie que je trouve ta troisième phrase absurde : nos "péripéties" sont partie intégrante de l'univers, nous sommes chacun un morceau de vie, et conscient de l'être !
Si nous étions des animaux, des végétaux, des minéraux, que sais-je encore, alors nous laisserions les lois du monde (et le temps) faire son ouvrage : ceux qui sont adaptés survivent et se perpétuent, le reste disparait ou se transforme.
MAIS ! nous disposons d'une conscience, nous avons conscience de notre propre existence, et de ce fait nous disposons d'une grande liberté : nous choisissons notre quotidien ! Les plus paresseux automatisent leur vie et font le minimum pour "se perpétuer" comme tu dis. Les plus éveillés ont conscience de leur part de responsabilité ici-bas et donnent du sens à chacun de leur actes !

Donc rien n'est dérisoire à mon avis, le sens que tu donnes à ta vie a son poids. Négligeable peut-être, c'est ce que tu laisses entendre par "l'univers s'en fout royalement", mais certainement pas nul ! Il nous appartient de survivre de la meilleure des façons, comme de mourir par oisivieté.
Cela me fait penser à une citation "Il faut choisir entre le Bien et la Facilité".

Mais, Nelson, malgré ton message un peu dogmatique sur "comment fonctionne le monde", tu as sûrement ta propre idée sur le sens de ta vie ? Quel est-il ?

Ah ! abac m'a devancé ! Mais nous nous rejoignons.

abac a écrit:Peut-on être indifférent,selon la morale, aux lois de la vie ?

--> Oui, mais il ne faut pas se croire tout-puissant, une action entraîne une réaction, et qu'importe la morale : être différent aux lois de la vie ne dure qu'un temps, puis c'est la mort.

Le probleme avec cette formule, c'est que dans ce cas, quelqu'un qui n'aurait pas d'enfants n'aurai pas donne de sens a sa vie ?
C'est comme ca que je le comprends, et je ne suis pas d'accord.

Guizmo a écrit:

odyseus a écrit:tu m'as devancé,

C'est parce que je tape vite. Merinos pourra confirmer.

Je confirme. Il a un quota d'un clavier usé par mois en moyenne.

Pour ce qui est de la question initiale, je ne me la suis jamais trop posé. J'ai très longtemps vécu au jour le jour, et c'est aussi depuis que j'ai des enfants que j'essaie de donner un sens à certaines choses, mais avant tout plus pour elles que pour moi. Mais je dois avouer que le mariage et la paternité ont ouverts des horizons de réflexion précédemment insoupçonnés et qui m'ont forcé à grandir un peu, voire beaucoup, et à me remettre en question sur pas mal de choses.

C'est donc principalement sur ça que je pense vouloir avancer si je devais donner un sens à ma vie : non tant pas sur ma place propre que sur la place que j'occupe vis à vis des autres, et de ce que je peux échanger dans mes rapports et mes relations avec autrui.

Bon. c'est peut être très obscur ce que j'écris là mais je n'arrive pas à le formuler autrement. Vous aurez donc l'obligeance de bien vouloir faire avec ça.  

Guizmo, j'ignore si tu t'adresses à Nelson ou à moi.

Dans le deuxième cas, je te réponds ici :
abac a pour sens de la vie "Contribuer à faire une société avec davavantage d'amour, de solidarité - de bien-être, de santé - de lucidité : par la recherche et l'instruction."
Il n'a pas parlé d'enfant.

Personnellement, le sens que j'ai donné à ma vie c'est de vivre une vie sereine, sans peur, donc libre et pleine de joie.
Je n'ai pas d'enfant.

Etc.

Si tu t'adressais à Nelson, alors je dis simplement ceci : perpétuer la vie implique de la perpétuer dans son intégralité : le matériel et l'abstrait. On peut se contenter d'enfanter et de nourrir, alors on perpétue la vie. On peut se contenter d'instruire, de transmettre, alors on perpétue la vie.
C'est comme cela que je le comprends.

Je m'adressais a Nelson au sujet effectivement de "perpetrer la vie".
Si je reste pragmatique, instruire n'est pas perpetrer la vie. C'est transmettre des choses bien sur, que ce soit des valeurs, un savoir, une experience, une pratique, tout ce que tu veux. Mais a moins d'instruire un homme et une femme sur la facon de se reproduire, je ne vois pas en quoi cela se rapporte au fait de perpetrer la vie.

On ne parle pas de but, en l'occurence, mais de sens.
Eh bien perso, je n'en voit pas.
Notre libre-arbitre pèse si peu, en regard de la chaîne ininterrompue de causes à effets qui dirige notre existence, que je me demande si ça vaut vraiment la peine de se poser la question.
Une vision un peu bouddhiste, ou fataliste, certes.

Je comprends la question en la reformulant comme ceci: "Qu'est-ce qu'on fiche ici ?" "A quoi ca sert qu'on soit la ?" "Quel est le sens de tout ceci ?"

Ben... j'ai pas de réponse et je doute qu'on en trouve une. Je rejoints Nelson.

Saluton al vi, Gefratoj !

Pour moi la question est réglée : il n'y a pas d'autre sens que ce qu'on voudra bien en donner... (et pour moi, il est lévogyre, comme je l'ai dit plus haut.)

Spirite,

Le sens ? C'est ce qui indique la direction, non ?
Pour moi le sens de la vie est tout simple.
Il va de la naissance à la mort.