Re: Francs-maçons célèbres, quoique...

par Luciole Mar 5 Mar - 14:48

Ce n'est pas parce que l'on cherche que l'on trouvera et,injustice suprême,il y a ceux qui sans chercher et sans le mériter découvrent ce qui vaut la peine d'être connu.

par **patos** Mar 5 Mar - 19:29

Damned 450.fm nous copie en lançant une liste de maçons connus, enfin, traduite d'un site ricain : voici les noms en A et B

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par danielsan Mer 6 Mar - 9:39

Suite à une émission de radio sur "les sociétés discrètes", j'ai appris que cette homme que je ne connaissais pas était franc-maçon.
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Jacques CAZOTTE, né le 7 octobre 1719 à Dijon et mort guillotiné le 25 septembre 1792 à Paris sur la place du Carrousel, est conseiller du roi en ses conseils, commissaire général de la marine (1760), membre de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon (1763), maire de Pierry (1790), littérateur français, propriétaire du château de la Marquetterie de 1760 à 1789. En 1763, il publie L'Aventure du pèlerin, un court apologue dénonçant l'hypocrisie de la cour, puis en 1772 Le Diable amoureux, qui lui vaut d’être considéré comme l’un des pionniers de la littérature fantastique française. En 1781, Jacques Cazotte devient membre de l’ordre des Martinistes, adeptes d’un courant de pensée qui remonte à Martinez de Pasqually, fondateur, vingt ans plus tôt, de l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers. Ésotérique, illuministe, cette branche chrétienne de la franc-maçonnerie vise à rapprocher de Dieu l’homme perdu depuis la faute d’Adam.
Il est arrêté le 10 août 1792 et faillit être égorgé lors des journées de Septembre, lorsque sa fille Elisabeth, qui était enfermée avec lui dans la prison de l'Abbaye, le sauva en le couvrant de son corps. Cazotte sortit alors de prison, mais, repris quelques jours après, il périt sur l'échafaud le 25 septembre 1792 vers 19 heures à Paris Place du Carrousel. Ses derniers mots furent⁵ :
« Je meurs comme j'ai vécu, fidèle à mon Dieu et à mon Roi.

La prédiction de Cazotte
L'écrivain et critique français d'origine suisse, Jean-François de La Harpe, rapporte dans un de ses ouvrages dénommé Prédiction de Cazotte, écrit en 1788 (mais édité en 1816), l'intégralité d'une étrange prophétie faite par Jacques Cazotte, un an avant la Révolution française et qui décrit pour chaque personnage présent dans un salon où ils devisent, ce qu'il va advenir de lui durant la future révolution. Ces propos furent tenus en présence du mathématicien Nicolas de Condorcet, du poète et moraliste Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort et de la salonnière Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Grammont, auxquels il prédit une mort violente liée à la terreur révolutionnaire.Ainsi d’ailleurs que sa propre mort sur la guilotine.

par **patos** Mer 6 Mar - 9:53

quelle tendre époque !

par danielsan Ven 8 Mar - 8:22

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GÉMIER, Firmin Tonnerre, dit Gémier (1869-1933) :Directeur du Théâtre Antoine puis de l'Odéon. Créateur du Théâtre National Populaire (TNP). Franc-Maçon, il appartint aux Loges "La Clémente Amitié" et "Ernest Renan", à PARIS. Il découvre avec Antoine la volonté de proposer un théâtre de qualité et bon marché. Il débute sur scène et se fait connaître par la première interprétation d'Ubu dans Ubu roi d'Alfred Jarry, au Nouveau-Théâtre de Lugné-Poe. Il quitte Antoine avec quelques membres de la troupe, et joue au Théâtre du Gymnase pendant une saison, puis dirige le Théâtre de la Renaissance où il s'essaye une première fois au théâtre populaire avec la mise en scène de Quatorze Juillet de Romain Rolland en 1902. À la tête du théâtre Antoine entre 1906 et 1919, il alterne pièces à succès et nouveaux auteurs pour équilibrer les recettes. Influencé par Romain Rolland et son « théâtre pour le peuple » et par le Théâtre du Peuple de Bussang, il crée, avec l'appui de Joseph Paul-Boncour, le Théâtre national ambulant (1911-1912) : à la tête de la troupe du Théâtre Antoine, avec plusieurs camions puis wagons pour le transport d'une salle démontable de 1 650 places, il parcourt la France pour présenter les pièces montées à Paris, tel qu'Anna Karénine, la Rabouilleuse et les Gaîtés de l'escadron. Faute de recettes suffisantes, malgré le gros succès populaire, l'expérience est rapidement abandonnée. Pour le critique Régis Messac, Firmin Gémier a trouvé « la formule exacte du Théâtre Populaire. […] Gémier, écrit-il, a donc songé à offrir au peuple des spectacles beaux, émouvants, artistiques – et aristocratiques.

par danielsan Dim 10 Mar - 11:40

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DOUMERGUE, Gaston (1863-1937) Président de la République en 1924. Franc-maçon depuis 1901, il a été initié au sein de la loge L'Écho du Grand Orient à l'Orient de Nîmes, Grand Orient de Franc. Rien ne le destine à la politique et son grand-père avait même refusé en 1836 sa nomination comme maire du village en raison de la modestie de sa fortune dans un régime censitaire. Ses convictions laïques et républicaines lui font prendre parti pour Dreyfus. Ses mandats successifs sont aussi l'occasion pour lui de défendre les petits producteurs agricoles. Son influence au sein de la gauche grandit. Il est élu député pour une première fois le 17 décembre 1893 il est réélu ensuite trois. Très impliqué dans la politique coloniale de la France et, lors de ses interventions à la tribune, bien accueillies sur les bancs de gauche, il reproche aux gouvernements successifs leur interventionnisme militaire et en particulier l'occupation de Madagascar. Dès 1894, il dénonce d'ailleurs la « bienveillante indifférence et non la sympathie prononcée » de l'opinion publique vis-à-vis de la politique coloniale, qui masque les pillages des territoires conquis et la violence de l'administration. Il est élu à la présidence de la république en le 13 juin 1924.

Au sein d'un monde politique aussi instable, Doumergue s'évertue à soutenir la gestion des affaires publiques dans des valeurs de gauche et une ligne directrice conservatrice. Homme affable et courtois, il séduit depuis le début de sa carrière politique par sa bonhomie et son accent Après son élection à la présidence de la République, sa simplicité continue de lui valoir dans l'opinion publique une popularité qui se traduit notamment par le surnom familier de « Gastounet ». Gaston Doumergue à la présidence de la République fait de lui le seul chef de l'État protestant qu'ait connu la France depuis l'abjuration d'Henri IV, le 25 juillet 1593. Sa politique néo-libérale engendre aussi une période de prospérité économique et financière. Les progrès de l'industrie technique, en particulier dans la sidérurgie et l'automobile, participent à la croissance du pays. La capacité de production augmente ainsi de 45 % sur la décennie 1920. Pour accompagner ce développement, Doumergue renforce une politique centriste et institue les assurances sociales ouvrières.

par danielsan Lun 11 Mar - 18:38

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CHAPTAL, Jean-Antoine, (1756-1832) : Initié Franc-Maçon, avant 1789, à la Loge "La Parfaite Union" à Montpellier. Chimiste et homme politique français qui mit au point la "chaptalisation" des vins, et fut ministre de l'Intérieur sous Napoléon Ier. Né à Nojaret, dans la Lozère, Jean-Antoine Chaptal, comte de Chanteloup, étudia la médecine à Montpellier jusqu'en 1777, puis la chimie à Paris. De retour à Montpellier, en 1780, il ne tarda pas à occuper la chaire de chimie de l'université. Ses applications de la chimie dans le domaine industriel, telles que l'amélioration de la production de l'acide chlorhydrique, firent sa renommée. Chaptal inventa également un procédé intervenant dans la production des vins, baptisé "chaptalisation" (ou sucrage en première cuvée) : cette méthode consiste en l'ajout de sucre dans les moûts avant le début de la fermentation, afin d'augmenter la teneur en alcool du vin. Ce procédé est aujourd'hui interdit dans les régions productrices de vins destinés à la vente. À partir de 1795, les activités industrielles de Chaptal se développèrent avec la production de poudres et de salpêtres (ou nitrates). Après le coup d'État du 18 brumaire, Bonaparte le nomma ministre de l'Intérieur (1800-1804). Par la suite, il occupa successivement les fonctions de trésorier du Sénat, et de ministre d'État pendant les Cent-Jours. Mais le politicien préserva cependant des activités dans le secteur de l'industrie chimique, en développant la teinture du coton en rouge d'Andrinople, la culture du pastel, les méthodes de blanchiment. Il travailla également à la santé publique, et créa la première école des arts et métiers.

par Nowak Mar 12 Mar - 0:31

patos a écrit:Damned 450.fm nous copie en lançant une liste de maçons connus, enfin, traduite d'un site ricain : voici les noms en A et B

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C'est apparemment une reprise d'un site anglo-saxon, en traduction automatique.
On peut passer outre les maladresses inhérentes à une "intelligence" artificielle, mais on peut déplorer que ceux qui ont mis en place ce copiage ne se soient pas relus. Par exemple :

“Lâche, Charles Joseph (1905-1976) – Ce membre de la Camberwell Old Comrades Lodge n°4077, UGLE, a été surnommé « Le Comte d’Auschwitz » pour avoir sauvé la vie d’un nombre indéterminé de détenus juifs du tristement célèbre camp de concentration. Charles Coward (etc.)”

Certes, “coward” en tant que nom commun signifie “lâche”.

Mais c’est un nom propre ici, et compte-tenu de sa biographie, Charles J. Coward était loin d’être… un lâche.

On peut se demander quelle bouillie une "intelligence artificielle" pourrait tirer de cette référence de 450fm : c'est un peu comme une erreur de donnée au début d'un problème mathématique, comme si on "prenait" 3.514 comme valeur de π (Pi) pour construire un théorème expliquant comment l'orientation de la pyramide de Tenochtitlan est bien l'oeuvre d'extra-terrestres, ou de tel gourou, ou de tel "dieu". La transmission d'une erreur qui devient vérité, puissance n+infini... Shocked

Vigilance. Mais...

La vigilance peut-elle être artificielle ?
A combien de bits évaluer l'esprit critique, quelle valeur accorder à la foi par rapport à la science dans les données qui construisent l'"intelligence artificielle" ?

Je n'ai pas d'appareil qui me permette de répondre à cette question de façon algorithmique.
Je vous laisse le plaisir de donner pour tous la réponse moulinée dans les extensions mentales faites de fils et de métal. Cool

1980, il y a 44 ans :

Et puis, en 1956, l'essentiel de la problématique était déjà exposée :

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par danielsan Mar 12 Mar - 10:19

Moi qui était un amateur de SF quand j'étais gamin, films et littérature, je me souviens trés bien de ce film. J'avais aussi une impressionnante bibliothèque de SF dans la collection fleuve noire avec les couverture dessinées par René Brantonne qui faisait preuve d'une imagination extraordinaire dans ses illustrations.
Ton bonhomme a l'écran il a vraiment une tête de clone Razz

par **patos** Mar 12 Mar - 14:33

pour rebondir sur le choix de pi à 3.5 :

la première fois qu'on donnera ça à manger à une IA en cours d'apprentissage, certaines réponses données par le logiciel seront acceptables, celles qui ne demandent que peu de précision, et plein d'autres donneront des réponses peu fiables...espérons que l'on ne demande pas les plans d'un pont à l'AI à ce moment.
Mais à mesure que d'autres valeurs de pi seront absorbées, la valeur "probable" retenue par la machine migrera gentiment vers 3.14159...

ça veut dire que si on veut prendre la valeur telle qu'elle vient du logiciel, faut des tests d'exactitude.

Nous les utilisateurs devons faire des batteries de tests de validation avant d'accorder notre confiance...pour des matières scientifiques comme pour d'autres

par danielsan Mer 13 Mar - 9:57

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BOURGEOIS, Léon (1851-1925) : Homme politique, ministre et président du Conseil, un des promoteurs de la Société des Nations. Prix Nobel de la Paix. Initié Franc-Maçon, en 1882, à la Loge "La Sincérité", Reims. Législateur aguerri, il est l'un des rares hommes politiques à avoir présidé les deux chambres du Parlement français. Il est considéré comme l'inspirateur et le théoricien du solidarisme.

En 1920, il devient président du premier Conseil de la Société des Nations, ainsi que lauréat du prix Nobel de la paix. On tient Léon Bourgeois pour l'un des théoriciens du radicalisme, et notamment de sa doctrine sociale. Son programme politique, le « solidarisme », se voulait une « synthèse » entre le libéralisme et le socialisme, mais qui leur serait « supérieure ». Sa doctrine s'opposait à la fois au laisser-faire prôné par les libéraux et au collectivisme des socialistes³⁹, dont la montée dans l'opinion, et surtout chez les ouvriers, inquiétait les radicaux.
Dans son ouvrage Solidarité, publié pour la première fois en 1896, il présente la solidarité comme le principe central de sa doctrine ; une solidarité aussi bien entre les hommes qu'entre les générations. La philosophie de la solidarité, selon Bourgeois, peut seule favoriser la construction d’une République de la main tendue contre le poing fermé, de la mutualité « règle suprême de la vie commune » contre la charité réduite à une « pitié agissante ». Le solidarisme se montre ainsi favorable au mutualisme et à la prévoyance sociale³⁹, que l’État doit encourager. C’est au nom de la solidarité que Léon Bourgeois défendit le principe de l’impôt sur les successions, sur les revenus et la mise en place d'une retraite pour les travailleurs. Il fut par ailleurs un membre influent du Grand Orient de France. Initié le 15 juillet 1882 au sein de la loge maçonnique « La Sincérité » sise à Reims, il s'affilie en juillet 1894 à « La Bienfaisance chalonnaise »

par danielsan Jeu 14 Mar - 15:24

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SACRE PERSONNAGE.

POUCHKINE, Alexandre, Sergueïevitch (1799-1837) : Poète russe, considéré comme le fondateur de la littérature russe. Meurt en duel. Initié Franc-Maçon, en 1821, à la Loge "Ovide", Kischinev. Alexandre Pouchkine est né à Moscou dans une famille de la noblesse russe relativement aisée, férue d'art et de littérature, où l'on parle le français. À dix ans, il lit Voltaire et La Fontaine dans le texte.

Par sa mère, Nadejda Ossipovna Pouchkina (1775-1836), une des beautés de Saint-Pétersbourg, il descend d'une des plus brillantes familles de la noblesse de service instituée par l'empereur Pierre I^er, remontant à Abraham Hannibal, son arrière-grand-père africain esclave affranchi et anobli par Pierre le Grand dont il fut le filleul^d et l'ami fidèle ; Abraham Hannibal mène une carrière d'ingénieur militaire qu'il termine comme général en chef.

Pouchkine n'a pas eu une enfance des plus heureuses. Sa propre mère, de laquelle il tire ses origines africaines, rejette tout d'abord l'enfant à cause de son apparence, notamment de sa peau mate. L'enfant souffrit longtemps de son apparence, parfois jusqu'à détester l'image que lui rendent les miroirs. En 1820, ses poèmes étant jugés séditieux (Gavriliade), Pouchkine est condamné à l'exil par l'empereur Alexandre I^er. Échappant de peu au bagne de Sibérie, il est d'abord envoyé à Iekaterinoslav (l'actuelle Dnipro, en Ukraine), où il contracte une fièvre violente. Affaibli, il obtient la permission de voyager dans le Caucase et en Crimée, en compagnie de la famille Raïevski ; un séjour qui le marque profondément. Pouchkine est ensuite expédié à Kichinev en Bessarabie (actuelle Moldavie), avant de partir pour Odessa. Pendant cette première partie de son exil, passée dans le sud de l'empire, Pouchkine continue à mener une vie très déréglée, toute consacrée à l'amusement : conquêtes amoureuses, fêtes et jeu. Celle-ci, ainsi que son caractère enthousiaste, colérique et moqueur, le pousse à plusieurs reprises à des duels, dont il sort indemne. À Odessa, Pouchkine est initié en franc-maçonnerie dans la Loge Ovide⁸ et il sera ensuite secrétaire de la loge Les Chercheurs de la Manne, fondée à Moscou en 1817 par Sergueï Stepanovitch Lanskoï.

Le soir du 8 février 1837 (ou le 27 janvier 1837 selon le calendrier julien en usage alors en Russie), il se bat en duel près du lieu-dit de la Rivière noire, non loin de Saint-Pétersbourg, avec son beau-frère le baron Georges-Charles de Heeckeren d'Anthès, ce dernier courtisant son épouse Natalia, D’Anthès tira le premier et atteignit Pouchkine à la cuisse, faisant chuter le poète, qui en perdit son pistolet. À sa demande, son témoin Danzas lui procura le sien, avec lequel Pouchkine, quoique

très souffrant, tira néanmoins deux balles en direction de son adversaire, la première ricochant sur un bouton d'uniforme et la seconde l'atteignant au bras droit. D'Anthès riposta et toucha le poète au ventre, blessure mortelle, et le duel cessa. Pouchkine fut ramené blessé chez lui dans la voiture du baron Heeckeren, à l'effroi de son épouse qui s'évanouit en le voyant. Il mourut deux jours plus tard des suites de sa blessure.

par Hermès Jeu 14 Mar - 17:48

C'est surtout le plus grand des poètes, écrivains et dramaturges russe, ou, au moins, celui qui a eu la plus grande influence sur les autres, un des grands génies romantiques à l'instar de Byron ou Hugo. Les plus grands opéras russes ont puisé leur sujets dans son œuvre (Tchaikovski pour La Dame de Pique et Eugène Onéguine, Rachmaninoff pour Aleko, Le Chevalier avare, Mussorgski pour Boris Godunov, Rimski-Korsakov pour Le Conte du Tsar Saltan et surtout Rouslan et Loudmila, Mozart et Salieri et Le Coq d'or, Dargomyjski pour L'invité de pierre et Roussalka, dont le sujet inspirera un autre opéra au compositeur tchèque Dvorak, etc. Pareil pour les ballets, il y en a pléthore qui y sont inspirés. Pareil pour des peintres russes qui y ont trouvé des sujets...
Culturellement, c'est peut-être "Mozart et Salieri" qui a eu encore plus d'impact, car c'est d'après cette pièce que Shaeffer écrit "Amadeus", d'après lequel Forman fait son film. Et cela a influencé la façon dont on regarde Mozart aujourd'hui. C'est de la pure fiction, cette haine que Salieri vouait à Mozart, mais c'est tellement convaincant et bien ficelé qu'aujourd'hui plein de gens la croient encore vraie...

par danielsan Ven 15 Mar - 9:10

Je connaissais Pouchkine de nom et sa réputation de poète, mais sans plus; alors, grâce à Hermès, je me suis penché un peu plus sur l'homme et je dois admettre que Pouchkine est une véritable personnage de roman d'aventure, tant son existence a été riches d'évènements, d'actions, de voyages et de rencontres dans l'Histoire de la Russie .

par **patos** Ven 15 Mar - 13:36

Bécaud chantait " le chocolat de chez Poutine"... mais je me goure peut-être

par Hermès Ven 15 Mar - 13:53

danielsan a écrit:Je connaissais Pouchkine de nom et sa réputation de poète, mais sans plus; alors, grâce à Hermès, je me suis penché un peu plus sur l'homme et je dois admettre que Pouchkine est une véritable personnage de roman d'aventure, tant son existence a été riches d'évènements, d'actions, de voyages et de rencontres dans l'Histoire de la Russie .

D'où la comparaison avec Byron... avec lequel ils ont en commun une vie sulfureuse (de parfaits héros romantiques, comme s'il n'y avait pas de séparation entre leurs vies et leurs œuvres) outre leurs génies. Même leurs morts prématurées ont contribué à nimber encore plus leurs personnages de traits presque légendaires...

par **patos** Ven 15 Mar - 14:38

Jose Roig Armengote

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par Luciole Ven 15 Mar - 21:45

On peut ajouter son fils qui portait les mêmes nom et prénom que lui.Officier de l'Armée de l'Air française et FM à la GLdF.
Une loge de la GLdF à Paris porte leur nom et le fils en fut le Vénérable Maitre.
Il porta fièrement le nom de son père et son prestige en même temps que la difficulté de n'être que le 2e.Etre le fils d'un héros et confondu avec lui .Frère attachant, il laissa le souvenir d'un maçon estimé et apprécié.

par danielsan Dim 17 Mar - 11:18

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une soeur à l'honneur.

Alexandra David Neel. Initiée au DH 9 décembre 1905 La volonté (Tunis). Louise, Eugénie, Alexandrine, Marie DAVID est née à St Mandé près de Paris le 24 octobre 1868.

Son père, Louis Pierre David, instituteur, est un intellectuel, franc-maçon, républicain, idéaliste; il s'opppose au Coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851 et, expulsé de France par jugement, il s'exile en Belgique où il épouse Alexandrine Borghmans.

Enfant, Alexandra se passionne pour les voyages évoqués dans les livres de Jules Verne et plus tard elle rêve de l'Asie au Musée Guimet.

Lors des revers de fortune de sa famille, souhaitant rester indépendante, elle commence une carrière artistique comme cantatrice.

Un contrat l'amène en août 19OO à Tunis où Ie hasard Ia met en relation avec Philippe Néel qui deviendra son mari en 1904.

Ses premières années d'épouse la désespèrent et lorsque Philippe lui propose de voyager, elle part en 1911.

Après un intermède en France de 1925 à 1937, où eIIe multiplie les conférences en Europe et publie de nombreux Iivres, elle repart avec son flls adoptif, Ie lama Aphur
Yongden, pour un périple en Chine.

De retour en France en 1946, elle demeure à Digne jusqu'à sa mort le 8 septembre 1969. Considérée comme l'une des plus grandes exploratrices du XX" siècle, féministe, orientaliste, philosophe, franc-maçonne, Alexandra est Ia première femme occidentale à entrer en 1924 à Lhassa, alors interdite aux étrangers.

L’Historienne Christine Roux, une sœur, apporte la preuve de l’appartenance d’Alexandra à la franc-maçonnerie, initiée à l’âge de 25 ans au DH (Droit Humain) mais pas à la date de création de l’obédience le 4 avril 1893 par Maria Deraismes et Georges Martin comme on le croyait, elle règle pour son initiation 10 francs le 9 décembre 1905 le jour de la création de la Loge « La volonté » à Tunis où elle résidait alors. Elle visite la Loge londonienne « Human Duty » du DH en 1910.

par danielsan Dim 17 Mar - 18:36

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Nelly Roussel,

née le 5 janvier 1878 à Paris 12^e et morte le 18 décembre 1922 à Rueil-Malmaison, est une libre penseuse, franc-maçonne, féministe, antinataliste, néomalthusienne et femme de lettres libertaire française.

En 1902, elle est une des premières femmes à se déclarer en faveur de la contraception. Avec Madeleine Pelletier, elle souligne l'importance de l'éducation sexuelle des filles.

elle est l'une des premières femmes en Europe à revendiquer publiquement le droit des femmes à disposer de leurs corps et à prôner une politique de contrôle des naissances. Néomalthusienne, elle milite pour le droit à la contraception et à l’avortement, « position extrêmement révolutionnaire et minoritaire, y compris dans le cadre du mouvement féministe », selon l'historienne Christelle Taraud. Elle s'insurge, use de ses talents oratoires et appel à la grève des ventres. Elle lutte pour modifier l'image traditionnelle de la femme. C'est ainsi que l'action, la vie et la pensée de Nelly Roussel s’insurgent contre ce modèle, développant au contraire celui de la « nouvelle femme », bien représenté aux États-Unis. Au travers d'une femme sportive, active, investie dans une profession valorisante. Elle oppose à « l’éternel féminin » ce qu’elle nomme « l’éternelle sacrifiée » (c’est le titre de l’un de ses livres). La femme, écrit-elle : « est en effet sacrifiée non seulement par Dieu et par la Nature mais aussi par la société républicaine elle-même. »⁹. Elle présente le mariage sans amour comme de la prostitution, milite pour supprimer les dispositions du Code civil qui font de la femme mariée une mineure au regard du droit et de la société, ainsi que pour l'obtention du droit de vote.

par Charlemagne Dim 17 Mar - 19:25

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La mention des informations de Christine Roux ne manquent pas de me susciter quelques interrogations. Tout d’abord Il semblerait qu’il y ait un problème de date. Alexandra David Néel initiée à 25 ans, pour quelqu’un qui nait en 1868 donne 1893. Il est aussi indiqué qu’elle n’a pas fait parie de la création du Droit Humain en 1893. Alors quid d’une initiation à 25 ans ? et dans quelle structure aurait-elle alors initiée ? En revanche il est mentionné qu’elle paie 10 francs de frais d’initiation en 1905 à Tunis, ce qui lui ferait alors 37 ans et non 25 ans à la date de son initiation. Il est aussi mentionné « ... Christine Roux apporte la preuve de l’appartenance à la Franc-maçonnerie d’Alexandra Davis Neel ». Quelle preuve ? Quel document ? Danielsan si tu as possibilité de te procurer ces preuves, à titre personnel, l’historien qui réside en moi serait preneur des preuves de cette allégation.
Pour info,la Grande Loge Féminine de Belgique reprend : « A l’âge de 25 ans, elle entre en franc-maçonnerie à la Grande Loge symbolique Ecossaise – le Droit Humain, Loge créée en 1893 par Maria Deraismes. ». D’après d’autres sources il paraitrait même que son appartenance maçonnique soit difficilement vérifiable. J’ai lu aussi qu’elle aurait été reçue au 30^e degré et qu’à Digne dans sa villa il y avait aussi un cordon de 33^e. Serait-ce le sien ? Pourquoi pas après tout . Comme dans beaucoup de recherches historiques actuelles, certains auteurs ont trop tendances à se copier les uns sur les autres sans prendre soin de re vérifier les sources voire même les croiser avec d’autres et de les publier. En revanche une initiation en 1905 serait cohérente avec une visite en 1910 à une loge londonienne.
Détails qui ne changent rien sur l’incroyable destin et personnalité d’ Alexandra David Née, qu’elle fut maçonne ou pas.

par danielsan Lun 18 Mar - 11:39

Mon cher Charlemagne, je suis infiniment heureux de voir que tu t’intéresse à ce modeste post et d’autant plus heureux d’apprendre de mes erreurs éventuelles dans mes recherches sur les maçons célèbres.

En ce moment je recherche surtout sur nos sœurs, peu présentes sur le site des maçons célèbres, car elles méritent aussi d’être mises à l’honneur. Il est vrai que jusqu’à une certaine date, la franc-maçonnerie n’était que masculine.

Christine Roux, elle ne parle pas de l’âge de 25 ans, c’est une erreur de ma part d’avoir glissé cet âge dans son évocation qui est tirée du N° 97 de Franc Maçonnerie magazine Mars/Avril 2024, page 48 : « L’Historienne Christine Roux, apporte la preuve de l’appartenance d’Alexandra à la franc-maçonnerie, au DH (Droit Humain) mais pas à la date de création de l’obédience le 4 avril 1893 par Maria Deraismes et Georges Martin comme on le croyait, elle règle pour son initiation 10 francs le 9 décembre 1905 le jour de la création de la Loge « La volonté » à Tunis où elle résidait alors. Elle visite la Loge londonienne « Human Duty » du DH en 1910 ».

Quant à l’âge de l’initiation d’Alexandra à 25 ans c’est une phrase d’un site maçonnique : A l’âge de 25 ans, elle entre en franc-maçonnerie à la Grande Loge symbolique Ecossaise – le Droit Humain, Loge créée en 1893 par Maria Deraismes.

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Quant à la réalité de l’appartenance d’Alexandra à la franc-maçonnerie, il est vrai que des zones d’ombres existent, aussi je te mets le site d’une vidéo conférence à laquelle participait Christine Roux concernant Alexandra David Neel et la franc-maçonnerie. C’est un peu longuet mais si cela t’intéresse.

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Bien entendu je sollicite ton indulgence sur mes modestes recherches parfois entachées d’erreurs, j’ai tendance à ne pas approfondir suffisamment mes sources aussi je vais tenter de me soigner.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

par Charlemagne Lun 18 Mar - 12:20

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Tu bénéficies de toute mon indulgence Laughing

De mon côté, très soucieux d’histoire et notamment maçonnique, je m’efforce autant que faire se peut de toujours chercher les preuves d’affirmations. Saches qu’il n’y a rien contre toi, je pratique de même avec d’autres interlocuteurs. C’est mon côté ch… mais j’assume. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Pour revenir à ADN, elle ne pouvait pas appartenir à la Grande Loge Symbolique Ecossaise, cette dernière étant exclusivement masculine. Je pense que la confusion émanant du site de la GLDB dont tu donnes le lien est due au fait que parmi les membres fondateurs du Droit Humain il y avait des frères appartenant à cette obédience. Comme quoi même les sites officiels peuvent véhiculer des erreurs.
Quand aux informations concernant sont appartenance aux Hauts Grades, là aussi aucune preuve directe. Pour parvenir aux 30^e voire 33^e comme j’ai pu le lire par ailleurs (il y aurait un cordon de ce degré dans son musée) cela nécessite un minimum d’assiduité et d’implications dans l’ordre. Eu égard ces activités d’exploratrices je doute fort qu’elle ait pu avoir une telle assiduité.

Merci pour le lien que je ne manquerai pas de regarder.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

par danielsan Lun 18 Mar - 12:46

J'aime bien les ch...surtout quand il m'apprennent des choses intéressantes Laughing

par **patos** Lun 18 Mar - 13:59

ADN, à part Alexandra David Neel, et la brique de notre génétique, c'est aussi une loge : Anderson Desaguliers Newton..

par Luciole Mar 19 Mar - 0:04

Cela vaut ce que cela vaut mais j'ai vu une photo d' Al D N avec un cordon de 33e.

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