Francs-maçons célèbres, quoique...
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Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Discussions entre profanes et franc-maçons :: la Franc-Maçonnerie : les généralités
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patos- Admin
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Un jeu très semblable au Basket était pratiqué par des Amérindiens (je ne me souviens pas lesquels) .
Par groupe,il s'agissait de faire passer une balle à travers un trou vertical placé en hauteur.Ily avait des luttes acharnées.
Particularité:le vainqueur avait l'honneur d'être sacrifié aux dieux!
Par groupe,il s'agissait de faire passer une balle à travers un trou vertical placé en hauteur.Ily avait des luttes acharnées.
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"Parmi les sons qui peuplent la Nature,court une mélodie secrète....pour celui qui écoute." (Schlegel)
Luciole- Grand Maitre Suprême
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Particularité qui donne très envie de gagner le match !
patos- Admin
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Jacques Etienne De MONTGOLFIER …
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Sa vie profane
– Né le 7 janvier 1745 à VILADON
– Décédé le 2 août 1799 à SERRIERES
• Industriel, Créateur d’aérostats
Il est difficile de dissocier la vie de Jacques Etienne De MONTGOLFIER de celle de son frère Joseph.
Joseph de Montgolfier né à Vidalon-les-Annonay en Ardèche en 1740, mort à Balaruc-les-Bains dans l’Hérault en 1810 et Etienne de Montgolfier né à Vidalon-les-Annonay en 1745, mort à Serrières en 1799, sont issus d’une famille de papetiers installée depuis quatre siècles dans la région ardéchoise.
Etienne étudie d’abord l’architecture à Paris, puis revient à Vidalon en 1773, où, en collaboration avec Joseph, il développe la manufacture familiale et transforme l’industrie papetière d’alors en introduisant des techniques nouvelles, telle la fabrication du papier vélin.
Leur entreprise prospère reçoit le titre de « manufacture royale » : cette distinction leur vaut un revenu supplémentaire qui leur permet de consacrer une partie de leur temps à des expériences personnelles.
C’est à partir de novembre 1782, à Avignon que Joseph commence à étudier la question du plus léger que l’air. C’est en jetant un papier dans la cheminée qu’il s’aperçoit que ce dernier est aspiré. Il pense tout d’abord que c’est la fumée qui est responsable de cet effet, mais, il va très vite se rendre compte que c’est le fait de la dilatation de l’air sous l’effet de la chaleur.
Joseph de Montgolfier se livre à un nouvel essai en brûlant un mélange de paille humide et de laine cardée hachée : avec l’âcre fumée qui s’en dégage, il remplit un globe de papier et le regarde s’envoler. C’est la première « montgolfière ». Immédiatement il en parle à Etienne et les deux frères conçoivent et lancent un ballon
plus gros, puis, fascinés, s’emploient à le perfectionner.
Le 14 décembre 1782, dans leur usine d’Annonay, ils gonflent avec de l’air chaud une sphère de trois mètres cubes.
Le 5 juin 1783, une démonstration est effectuée à Annonay, devant les membres des états du Vivarais. Le ballon fait 11,70 m de diamètre pour un poids de 245 kg. Il se compose de pièces de toile doublées de papier, assemblées par 1 800 boutons et cousues sur un réseau de ficelles.
L’ensemble est fixé, à la base, autour d’un châssis circulaire. L’enveloppe, contenant 800 mètres cubes d’air chaud, est gonflée au-dessus d’un feu de paille et de laine, tandis que huit hommes la maintiennent par des cordes. La machine s’élèvera jusqu’à 2 000 mètres, évoluant une dizaine de minutes, et se posera, parmi les vignes, à 2,5 km d’Annonay.
Pour les persévérants inventeurs, c’est la consécration. Les spectateurs sont ébahis, et la nouvelle de cet exploit se répand comme une traînée de poudre jusqu’à Paris. L’Académie des Sciences est vivement intéressée, et Louis XVI demande à voir un ballon s’envoler.
La présentation au roi a lieu le 19 septembre 1783 à Versailles. Devant une foule de curieux, Etienne prépare un ballon de toile bleu et jaune, orné du chiffre de Sa Majesté et grand comme une maison de six étages. La forme est très étrange, la partie moyenne est prismatique ; son sommet est une pyramide et la partie inférieure en forme de cône tronqué.
Pendant que la famille royale visite cette sorte de tente à la Turque, Louis XVI se fait expliquer le dispositif : un immense réchaud alimenté par un feu de paille produit l’air chaud destiné à propulser le ballon.
Sous l’enveloppe de toile est arrimé un panier d’osier, où ont été installés un mouton, un coq et un canard ! En quatre minutes, la machine est remplie, tout le monde lâche prise en même temps et la machine s’élève majestueusement.
A peine a-t-elle quitté le sol qu’une bourrasque la couche sur le côté, mais le ballon se redresse et vole pendant huit minutes, avant de se poser en douceur trois kilomètres plus loin, dans le bois de Vaucresson.
Le roi et la Cour sont enchantés, les animaux sont retrouvés sains et saufs. En souvenir de ce premier vol « habité », Louis XVI décide d’honorer les trois valeureux « pionniers » de l’aérostation en les accueillant à la Ménagerie royale.
Après la démonstration de septembre 1783 à Versailles, Joseph de Montgolfier fabrique le Flesselles, un ballon géant de quarante-¬deux mètres de hauteur et trente-quatre mètres de diamètre, équipé d’une galerie pour accueillir des passagers.
C’est à bord de cet engin, piloté par Pilâtre de Rozier, qu’il embarque avec cinq autres personnes le 19 janvier 1784 à Lyon, et expérimente lui-même son invention au cours de ce qui restera son seul vol.
Les deux frères, qui partagent les idées réformatrices de 1789, tout en restant modérés, traversent la Révolution sans être inquiétés.
Joseph Montgolfier n’obtient pas des différents gouvernements les moyens nécessaires à la poursuite de ses travaux.
Napoléon Bonaparte lui confère cependant la Légion d’honneur et le nomme administrateur du Conservatoire national des arts et métiers.
Il est reçu à l’Académie des sciences en 1796 (son frère Joseph le sera en 1807).
Etienne Montgolfier meurt le 2 août 1799 à Serrières, dans l’Ardèche ; son frère Joseph, le 26 juin 1810 à Balaruc-les-Bains, dans l’Hérault. ty
Sa vie maçonnique
• Initié en 1784 à la Loge « Les neuf soeurs », PARIS
• Frère de la Loge « La vraie vertu », ANNONAY
Sachez que cette dernière loge existe toujours et qu'un certain Patos la fréquente !
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Sa vie profane
– Né le 7 janvier 1745 à VILADON
– Décédé le 2 août 1799 à SERRIERES
• Industriel, Créateur d’aérostats
Il est difficile de dissocier la vie de Jacques Etienne De MONTGOLFIER de celle de son frère Joseph.
Joseph de Montgolfier né à Vidalon-les-Annonay en Ardèche en 1740, mort à Balaruc-les-Bains dans l’Hérault en 1810 et Etienne de Montgolfier né à Vidalon-les-Annonay en 1745, mort à Serrières en 1799, sont issus d’une famille de papetiers installée depuis quatre siècles dans la région ardéchoise.
Etienne étudie d’abord l’architecture à Paris, puis revient à Vidalon en 1773, où, en collaboration avec Joseph, il développe la manufacture familiale et transforme l’industrie papetière d’alors en introduisant des techniques nouvelles, telle la fabrication du papier vélin.
Leur entreprise prospère reçoit le titre de « manufacture royale » : cette distinction leur vaut un revenu supplémentaire qui leur permet de consacrer une partie de leur temps à des expériences personnelles.
C’est à partir de novembre 1782, à Avignon que Joseph commence à étudier la question du plus léger que l’air. C’est en jetant un papier dans la cheminée qu’il s’aperçoit que ce dernier est aspiré. Il pense tout d’abord que c’est la fumée qui est responsable de cet effet, mais, il va très vite se rendre compte que c’est le fait de la dilatation de l’air sous l’effet de la chaleur.
Joseph de Montgolfier se livre à un nouvel essai en brûlant un mélange de paille humide et de laine cardée hachée : avec l’âcre fumée qui s’en dégage, il remplit un globe de papier et le regarde s’envoler. C’est la première « montgolfière ». Immédiatement il en parle à Etienne et les deux frères conçoivent et lancent un ballon
plus gros, puis, fascinés, s’emploient à le perfectionner.
Le 14 décembre 1782, dans leur usine d’Annonay, ils gonflent avec de l’air chaud une sphère de trois mètres cubes.
Le 5 juin 1783, une démonstration est effectuée à Annonay, devant les membres des états du Vivarais. Le ballon fait 11,70 m de diamètre pour un poids de 245 kg. Il se compose de pièces de toile doublées de papier, assemblées par 1 800 boutons et cousues sur un réseau de ficelles.
L’ensemble est fixé, à la base, autour d’un châssis circulaire. L’enveloppe, contenant 800 mètres cubes d’air chaud, est gonflée au-dessus d’un feu de paille et de laine, tandis que huit hommes la maintiennent par des cordes. La machine s’élèvera jusqu’à 2 000 mètres, évoluant une dizaine de minutes, et se posera, parmi les vignes, à 2,5 km d’Annonay.
Pour les persévérants inventeurs, c’est la consécration. Les spectateurs sont ébahis, et la nouvelle de cet exploit se répand comme une traînée de poudre jusqu’à Paris. L’Académie des Sciences est vivement intéressée, et Louis XVI demande à voir un ballon s’envoler.
La présentation au roi a lieu le 19 septembre 1783 à Versailles. Devant une foule de curieux, Etienne prépare un ballon de toile bleu et jaune, orné du chiffre de Sa Majesté et grand comme une maison de six étages. La forme est très étrange, la partie moyenne est prismatique ; son sommet est une pyramide et la partie inférieure en forme de cône tronqué.
Pendant que la famille royale visite cette sorte de tente à la Turque, Louis XVI se fait expliquer le dispositif : un immense réchaud alimenté par un feu de paille produit l’air chaud destiné à propulser le ballon.
Sous l’enveloppe de toile est arrimé un panier d’osier, où ont été installés un mouton, un coq et un canard ! En quatre minutes, la machine est remplie, tout le monde lâche prise en même temps et la machine s’élève majestueusement.
A peine a-t-elle quitté le sol qu’une bourrasque la couche sur le côté, mais le ballon se redresse et vole pendant huit minutes, avant de se poser en douceur trois kilomètres plus loin, dans le bois de Vaucresson.
Le roi et la Cour sont enchantés, les animaux sont retrouvés sains et saufs. En souvenir de ce premier vol « habité », Louis XVI décide d’honorer les trois valeureux « pionniers » de l’aérostation en les accueillant à la Ménagerie royale.
Après la démonstration de septembre 1783 à Versailles, Joseph de Montgolfier fabrique le Flesselles, un ballon géant de quarante-¬deux mètres de hauteur et trente-quatre mètres de diamètre, équipé d’une galerie pour accueillir des passagers.
C’est à bord de cet engin, piloté par Pilâtre de Rozier, qu’il embarque avec cinq autres personnes le 19 janvier 1784 à Lyon, et expérimente lui-même son invention au cours de ce qui restera son seul vol.
Les deux frères, qui partagent les idées réformatrices de 1789, tout en restant modérés, traversent la Révolution sans être inquiétés.
Joseph Montgolfier n’obtient pas des différents gouvernements les moyens nécessaires à la poursuite de ses travaux.
Napoléon Bonaparte lui confère cependant la Légion d’honneur et le nomme administrateur du Conservatoire national des arts et métiers.
Il est reçu à l’Académie des sciences en 1796 (son frère Joseph le sera en 1807).
Etienne Montgolfier meurt le 2 août 1799 à Serrières, dans l’Ardèche ; son frère Joseph, le 26 juin 1810 à Balaruc-les-Bains, dans l’Hérault. ty
Sa vie maçonnique
• Initié en 1784 à la Loge « Les neuf soeurs », PARIS
• Frère de la Loge « La vraie vertu », ANNONAY
Sachez que cette dernière loge existe toujours et qu'un certain Patos la fréquente !
patos- Admin
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
L'histoire de la franc-maçonnerie et de la Grande Loge de France est ponctuée de francs-maçons qui ont marqué de leur passage notre loge. Personnages illustres, ils ont plus largement marqué l'Histoire au sens large. Découvrez l'histoire de ces francs-maçons célèbres de la Grande Loge de France.
La Fayette (1757-1834)
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Héros de l'indépendance américaine, ami de George Washington, également franc-maçon, comme la plupart des acteurs de l'indépendance des Etats-Unis, immensément populaire, il fut initié très jeune dans une loge militaire. Plus tard vénérable de la loge " les Amis de la Vérité ", la Grande Loge de France dispose de sa signature sur le tableau de la loge éphémère " Les Trois Jours " qui groupait les anciens combattants des trois glorieuses de juillet 1830. La Grande Loge de France a donné le nom de " Marquis de La Fayette " à sa nouvelle Loge de recherche.
danielsan- Grand Initié
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Luciole a écrit:Un jeu très semblable au Basket était pratiqué par des Amérindiens (je ne me souviens pas lesquels) .
Par groupe,il s'agissait de faire passer une balle à travers un trou vertical placé en hauteur.Ily avait des luttes acharnées.
Particularité:le vainqueur avait l'honneur d'être sacrifié aux dieux!
Les mayas :
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Nowak- Petit Sage
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Pour les FM de Rite écossais le personnage le plus important est Alexandre de Grasse-Tilly qui apporta le Reaa en France.
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Luciole- Grand Maitre Suprême
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Félix Eboué (1884-1944)
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Petit-fils d'esclave, né à Cayenne, il devient administrateur des colonies, puis gouverneur à la Martinique et au Soudan français (l'actuel Mali) et ensuite gouverneur de la Guadeloupe et du Tchad. En 1940, il répond à l'appel du 18 juin et rallie la colonie tout entière à la France Libre. Il devient l'un des tout premiers compagnons de la Libération. Initié le 13 juillet 1922 à " La France Equinoxiale " à la Grande Loge de France, son corps repose au Panthéon en face de celui de Victor Schoelcher.
danielsan- Grand Initié
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
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Frère Scottie Pippen
Même les fans non-basket-ball peuvent se souvenir de la série historique des Chicago Bulls de six titres de championnat national entre 1991 et 1998. Bien que beaucoup de maçons pensent à cette époque et se souviennent de Michael Jordan, il serait négligent de ne pas reconnaître la contribution du frère Scottie Pippen à l'une des grandes dynasties de la NBA.
Frère Pippen est né le 25 septembre 1965 à Hambourg, Arkansas. En tant qu'un des 11 frères et sœurs, la carrière de basket-ball de Scottie a commencé humblement comparée à beaucoup d'autres joueurs renommés. Il a gagné ses débuts en tant que recrue sans rendez-vous à l'Université du Centre de l'Arkansas, une université en dehors de la prestigieuse division NCAA - ce qui rend son choix de draft NBA encore plus impressionnant.
Au cours de sa carrière professionnelle, Brother Pippen a joué 17 saisons en NBA où il a remporté six championnats nationaux avec les Chicago Bulls ainsi qu'une série d'autres félicitations, dont : 7 fois joueur NBA All Star, nommé l'un des 50 plus grands joueurs de l'histoire de la NBA, l'un des quatre joueurs à avoir son maillot des Chicago Bulls a pris sa retraite (ironiquement mais sans rapport, #33), et est l'un des deux seuls joueurs à avoir remporté un titre NBA et une médaille d'or olympique la même année.
Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des plus grands petits attaquants de tous les temps et il est attribué, aux côtés du reste de l'équipe des Chicago Bulls des années 1990, la popularisation du basketball
Frère Pippen est un maçon Prince Hall de l'Unity Lodge n°454 en Arkansas.
Les francs-maçons sont maîtres de leur art, souvent à plus d'un égards. Les exploits de nos Frères passés et présents, comme les athlètes maçonniques mentionnés ci-dessus, continuent d'inspirer notre fraternité et de laisser un héritage aux hommes partout dans le monde auquel aspirer.
Note d'accompagnement pour tous les complotistes. Son numéro n'a rien à voir avec la franc-maçonnerie.
Frère Scottie Pippen
Même les fans non-basket-ball peuvent se souvenir de la série historique des Chicago Bulls de six titres de championnat national entre 1991 et 1998. Bien que beaucoup de maçons pensent à cette époque et se souviennent de Michael Jordan, il serait négligent de ne pas reconnaître la contribution du frère Scottie Pippen à l'une des grandes dynasties de la NBA.
Frère Pippen est né le 25 septembre 1965 à Hambourg, Arkansas. En tant qu'un des 11 frères et sœurs, la carrière de basket-ball de Scottie a commencé humblement comparée à beaucoup d'autres joueurs renommés. Il a gagné ses débuts en tant que recrue sans rendez-vous à l'Université du Centre de l'Arkansas, une université en dehors de la prestigieuse division NCAA - ce qui rend son choix de draft NBA encore plus impressionnant.
Au cours de sa carrière professionnelle, Brother Pippen a joué 17 saisons en NBA où il a remporté six championnats nationaux avec les Chicago Bulls ainsi qu'une série d'autres félicitations, dont : 7 fois joueur NBA All Star, nommé l'un des 50 plus grands joueurs de l'histoire de la NBA, l'un des quatre joueurs à avoir son maillot des Chicago Bulls a pris sa retraite (ironiquement mais sans rapport, #33), et est l'un des deux seuls joueurs à avoir remporté un titre NBA et une médaille d'or olympique la même année.
Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des plus grands petits attaquants de tous les temps et il est attribué, aux côtés du reste de l'équipe des Chicago Bulls des années 1990, la popularisation du basketball
Frère Pippen est un maçon Prince Hall de l'Unity Lodge n°454 en Arkansas.
Les francs-maçons sont maîtres de leur art, souvent à plus d'un égards. Les exploits de nos Frères passés et présents, comme les athlètes maçonniques mentionnés ci-dessus, continuent d'inspirer notre fraternité et de laisser un héritage aux hommes partout dans le monde auquel aspirer.
Note d'accompagnement pour tous les complotistes. Son numéro n'a rien à voir avec la franc-maçonnerie.
patos- Admin
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
patos a écrit:
Sachez que cette dernière loge existe toujours et qu'un certain Patos la fréquente !
C'est génial ça ! une bel exemple de chaine d'union à travers l'histoire !
Hermès- Nouveau né
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
...avec toutefois quelques interruptions
patos- Admin
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Adolphe Crémieux (1796-1880)
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Avocat, il prononce l'éloge funèbre de l'Abbé Grégoire. Auteur du décret qui porte son nom et qui donne la nationalité française aux juifs d'Algérie. Titulaire du 33e degré du Rite Écossais Ancien et Accepté au sein du Suprême Conseil de France, dont il sera le Très Puissant Souverain Grand Commandeur Grand Maître en 1869. Sa participation au Convent historique de Lausanne fut considérable, il s'opposa vigoureusement à ceux qui voulaient supprimer l'invocation " à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers "
danielsan- Grand Initié
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Nowak- Petit Sage
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
honneur aux dames
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Marie Adélaïde Deraismes, dite Maria Deraismes, est une féministe, oratrice et femme de lettres française née le 17 août 1828 à Paris et morte le 6 février 1894 dans le 17e arrondissement de Paris. Première femme initiée à la franc-maçonnerie en France, à la fin du xixe siècle, elle est à l'origine de la création de l'ordre maçonnique mixte international « le Droit humain ».
Maria Deraismes naît le 17 août 1828 à Paris1. Issue d’une famille bourgeoise libérale2, son père, commissaire en marchandise1, est un voltairien anticlérical3 et sa mère, Anne Soleil, est l'héritière d'un oncle opticien développeur des phares lenticulaires1. Autodidacte, elle apprend à lire avec sa sœur ainée Anna, et se familiarise avec les écrivains de l’Antiquité grecque et latine, des Lumières, les Pères de l'Église, les religions orientales, les livres sacrés de l'Inde1 ou encore les philosophes allemands2. À 12 ans déjà, elle prononce des discours dans le kiosque du jardin familial4 puis rédige plusieurs pamphlets et pièces de théâtre qui sont présentées dans les salons bourgeois1.
Sa culture et son éloquence lui donnent l'occasion de mettre en valeur ses talents d'oratrice, en 1866, lorsqu’elle accepte l’invitation de Léon Richer à la loge du Grand Orient de France (GODF) pour réagir à l’article misogyne « Les bas-bleus » de Barbey d'Aurevilly en donnant une conférence sur la morale qui rencontre un certain succès3. Elle donne ensuite d’autres conférences sur des thèmes féministes3.
En 1869, elle est la cofondatrice avec Paule Minck, Louise Michel et Léon Richer de la Société pour la revendication des droits civils des femmes puis, en 1870, toujours avec Léon Richer, de l'Association pour le droit des femmes, qu'elle préside. Elle participe au journal Le Droit des femmes, fondé par Léon Richer, qui deviendra en 1870 L'Avenir des femmes. Avec lui, tout en fréquentant les milieux francs-maçons, elle entreprend de défendre la cause des femmes, qu'elle associe à son combat pour la laïcité. En 1874, avec Virginie Griess-Traut, militante fouriériste, pacifiste et féministe, Aline Valette, socialiste et féministe, Hubertine Auclert, elle crée la Société pour l'amélioration du sort de la femme.
En 1869 et 1870, elle soutient activement le groupe de Louise Michel, André Léo, Élisée Reclus visant à l'instauration d'une éducation pour les filles. Après la guerre de 1870, propagandiste de la jeune République, elle défend les idées démocratiques. Elle entreprend alors une nouvelle série de conférences sur les droits de l'enfant, le suffrage universel, etc. En 1878, elle coorganise avec Léon Richer le Congrès international du droit des femmes, qui aborde cinq principaux thèmes : histoire, éducation, économie, morale et législation7. En 1881, elle organise, avec Victor Poupin, le 1er Congrès anticlérical au GODF ; elle devient dirigeante du journal Le Républicain de Seine et Oise la même année où ce droit est accordé aux femmes8,3.
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Marie Adélaïde Deraismes, dite Maria Deraismes, est une féministe, oratrice et femme de lettres française née le 17 août 1828 à Paris et morte le 6 février 1894 dans le 17e arrondissement de Paris. Première femme initiée à la franc-maçonnerie en France, à la fin du xixe siècle, elle est à l'origine de la création de l'ordre maçonnique mixte international « le Droit humain ».
Maria Deraismes naît le 17 août 1828 à Paris1. Issue d’une famille bourgeoise libérale2, son père, commissaire en marchandise1, est un voltairien anticlérical3 et sa mère, Anne Soleil, est l'héritière d'un oncle opticien développeur des phares lenticulaires1. Autodidacte, elle apprend à lire avec sa sœur ainée Anna, et se familiarise avec les écrivains de l’Antiquité grecque et latine, des Lumières, les Pères de l'Église, les religions orientales, les livres sacrés de l'Inde1 ou encore les philosophes allemands2. À 12 ans déjà, elle prononce des discours dans le kiosque du jardin familial4 puis rédige plusieurs pamphlets et pièces de théâtre qui sont présentées dans les salons bourgeois1.
Sa culture et son éloquence lui donnent l'occasion de mettre en valeur ses talents d'oratrice, en 1866, lorsqu’elle accepte l’invitation de Léon Richer à la loge du Grand Orient de France (GODF) pour réagir à l’article misogyne « Les bas-bleus » de Barbey d'Aurevilly en donnant une conférence sur la morale qui rencontre un certain succès3. Elle donne ensuite d’autres conférences sur des thèmes féministes3.
En 1869, elle est la cofondatrice avec Paule Minck, Louise Michel et Léon Richer de la Société pour la revendication des droits civils des femmes puis, en 1870, toujours avec Léon Richer, de l'Association pour le droit des femmes, qu'elle préside. Elle participe au journal Le Droit des femmes, fondé par Léon Richer, qui deviendra en 1870 L'Avenir des femmes. Avec lui, tout en fréquentant les milieux francs-maçons, elle entreprend de défendre la cause des femmes, qu'elle associe à son combat pour la laïcité. En 1874, avec Virginie Griess-Traut, militante fouriériste, pacifiste et féministe, Aline Valette, socialiste et féministe, Hubertine Auclert, elle crée la Société pour l'amélioration du sort de la femme.
En 1869 et 1870, elle soutient activement le groupe de Louise Michel, André Léo, Élisée Reclus visant à l'instauration d'une éducation pour les filles. Après la guerre de 1870, propagandiste de la jeune République, elle défend les idées démocratiques. Elle entreprend alors une nouvelle série de conférences sur les droits de l'enfant, le suffrage universel, etc. En 1878, elle coorganise avec Léon Richer le Congrès international du droit des femmes, qui aborde cinq principaux thèmes : histoire, éducation, économie, morale et législation7. En 1881, elle organise, avec Victor Poupin, le 1er Congrès anticlérical au GODF ; elle devient dirigeante du journal Le Républicain de Seine et Oise la même année où ce droit est accordé aux femmes8,3.
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
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Mark Twain, de son vrai nom Samuel Langhorne Clemens, né le 30 novembre 1835 à Florida dans le Missouri (États-Unis) et mort le 21 avril 1910 à Redding, Connecticut (États-Unis), est un écrivain, essayiste et humoriste américain.
Après avoir fait une carrière de militaire, été imprimeur et journaliste chez les mineurs du Nevada, il se fait connaître par son roman Les Aventures de Tom Sawyer (1876) et sa suite, Les Aventures de Huckleberry Finn (1885).(Source)
Mark Twain est également connu pour son irrévérence envers Dieu et les religions, notamment chrétienne.
Franc-maçonnerie
Twain était un franc-maçon. Il appartenait au Polar Star Lodge n°79 A.F. & A.M., Basé à St. Louis. Il a été initié comme apprenti inscrit le 22 mai 1861, est passé au degré de compagnon (2° Fellow Craft) le 12 juin et a été élevé au 3° dégré (maître maçon) le 10 juillet. (Source)
Confirmé par de nombreux sites maçonniques, dont voici quelques exemples :
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Mark Twain
Mark Twain, de son vrai nom Samuel Langhorne Clemens, né le 30 novembre 1835 à Florida dans le Missouri (États-Unis) et mort le 21 avril 1910 à Redding, Connecticut (États-Unis), est un écrivain, essayiste et humoriste américain.
Après avoir fait une carrière de militaire, été imprimeur et journaliste chez les mineurs du Nevada, il se fait connaître par son roman Les Aventures de Tom Sawyer (1876) et sa suite, Les Aventures de Huckleberry Finn (1885).(Source)
Mark Twain est également connu pour son irrévérence envers Dieu et les religions, notamment chrétienne.
Franc-maçonnerie
Twain était un franc-maçon. Il appartenait au Polar Star Lodge n°79 A.F. & A.M., Basé à St. Louis. Il a été initié comme apprenti inscrit le 22 mai 1861, est passé au degré de compagnon (2° Fellow Craft) le 12 juin et a été élevé au 3° dégré (maître maçon) le 10 juillet. (Source)
Confirmé par de nombreux sites maçonniques, dont voici quelques exemples :
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patos- Admin
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Bonsoir,
Le lien 3) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] conduit (sur Firefox) à :
"Hum, nous ne parvenons pas à trouver ce site."
Digression :
"In Mark Twain’s historically fictional novel,The Adventures of Huckleberry Finn, two major characters, The Duke and The King, will stop at nothing to line their pockets with whatever they can steal" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
L'un de ces pseudo-aristocrates a été inspiré de Norton I, Emperor of the United States, Protector of Mexico :
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"Dans l'album L'Empereur Smith de la série Lucky Luke, le personnage-titre est inspiré Joshua Norton ; à la différence de son modèle, il possède une fortune personnelle qui lui permet d'entretenir une véritable armée. L'album inclut par ailleurs une page racontant l'histoire de l'« empereur » Norton."
Rien à voir avec la FM, mais j'ai toujours aimé Mark Twain.
Fin de la digression.
Le lien 3) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] conduit (sur Firefox) à :
"Hum, nous ne parvenons pas à trouver ce site."
Digression :
"In Mark Twain’s historically fictional novel,The Adventures of Huckleberry Finn, two major characters, The Duke and The King, will stop at nothing to line their pockets with whatever they can steal" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
L'un de ces pseudo-aristocrates a été inspiré de Norton I, Emperor of the United States, Protector of Mexico :
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"Dans l'album L'Empereur Smith de la série Lucky Luke, le personnage-titre est inspiré Joshua Norton ; à la différence de son modèle, il possède une fortune personnelle qui lui permet d'entretenir une véritable armée. L'album inclut par ailleurs une page racontant l'histoire de l'« empereur » Norton."
Rien à voir avec la FM, mais j'ai toujours aimé Mark Twain.
Fin de la digression.
Nowak- Petit Sage
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Nowak- Petit Sage
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Pinochet avait été initié lui aussi parait-il.
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Luciole- Grand Maitre Suprême
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
A ma connaissance, il n'est pas resté très longtemps, il n'a pas été plus loin que le grade de compagnon. Il est vrai, de la même loge qu'Allende. Grrr !Luciole a écrit:Pinochet avait été initié lui aussi parait-il.
Nastassia- Petit Sage
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Gaston Monnerville (1897-1991)
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Petit-fils d'esclave, né à Cayenne, comme Félix Eboué, avocat, résistant, initié à " La France Equinoxiale ", une des plus anciennes Loges de la Grande Loge de France, homme politique français, Président du Sénat pendant 21 ans.
danielsan- Grand Initié
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
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Houdon Jean-Antoine
Sculpteur français (né à Versailles le 20 mars 1741, décédé à Paris le 15 juillet 1828), Houdon se forme très tôt, à l’ancienne Ecole académique.
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Diane chasseresse. Musée du Louvre. |
Il suit l’enseignement de Michel Ange Slodtz, de Jean Baptiste Pigalle, de Lemoyne et remporte à vingt ans, en 1761, le Prix de Rome. De 1764 à 1768, il séjourne à Rome, à l’Académie de France, et exécute durant cette période de nombreux ouvrages qui confirment son talent : l’Ecorché (œuvre célèbre et reproduite en différentes matière et différentes formats ; œuvre diffusée dans les écoles du monde entier) ; Saint Bruno pour l’église Sainte Marie des Anges (œuvre fortement appréciée par le pape Clément XIV).
En 1769, il est agréé à l’Académie royale.
Sa première apparition au Salon se situe en 1771, avec plusieurs œuvres dont Diderot, Morphée, Tête d’Alexandre.
Il fait deux séjours en Saxe, à la Cour de Gotha, en 1771 et en 1773. Au cours de ces séjours, il exécute des portraits en marbre de plusieurs membres de la famille : Frédéric III, duc de Saxe Gotha ; Emest Louis, duc régnant de Saxe Gotha ; Marie Charlotte de Saxe Gotha. Il est aussi l’auteur d’une figure mythologique pour le prince de Saxe-Gotha, Diane chasseresse (œuvre reproduite en plusieurs tailles).
Il est demandé par la cour de Russie et produit le buste de Catherine II, le monument au prince Michel Michailowitsch Gallitzin.
Il devient membre de l’Académie en 1777, avec le marbre de Morphée, réduction en marbre de l’œuvre présentée au Salon de 1771 (Musée du Louvre).
Houdon s’est imposé comme le portraitiste le plus brillant du XVIIIe siècle français
Infatigable et créatif, il est l’auteur de plus de cent cinquante de bustes de personnalités de son temps. Il est le portraitiste recherché par les princes et les princesses, les artistes, les actrices, les philosophes et hommes de lettres, les magistrats, les hommes politiques. Parmi les grands noms français qui ont posé devant lui, on trouve Napoléon 1er, L’Impératrice Joséphine, Louis XVI, La Fayette, Diderot, Molière, Laplace, Rousseau, La Fontaine, Mme de Sérilly, Buffon, les enfants Brongniart, le comte de Tourville …
Il est l’auteur de plusieurs statues de Voltaire : Voltaire, buste tête nue ; Voltaire, buste en habit ; Voltaire assis (destiné à l’Académie et placé à la Comédie Française) ; Voltaire représenté debout (Panthéon). Ces œuvres ont été reproduites en terre cuite, en plâtre et bronze dans différents formats. On les trouve dans les musées de France mais aussi dans les musées des Etats-Unis, d’Australie, de Russie, des Pays-Bas.
Franc maçon, Houdon affiche sa sympathie pour les idéaux des Etats-Unis et fréquente les hommes politiques américains vivant à Paris. Il rencontre Franklin, représentant des Etats-Unis à Paris et il exécute son buste, en 1779. Lorsque l’Etat de Virginie décide d’ériger une statue de George Washington, Houdon est sollicité par Franklin et Jefferson (nouvel envoyé de l’Etat de Virginie), pour réaliser ce portrait.
En 1785, après des problèmes de santé qui retardèrent son départ, Houdon traverse l’atlantique (quarante huit jours de traversée), et en deux semaines, modèle le buste de Washington d’après nature, à Mount Vernon. En plus de ce buste, Houdon souhaitait réaliser une statue équestre de Washington mais finalement ce projet ne se réalisera pas (une maquette de ce monument est présenté au Salon de 1793).
Il est l’auteur de plusieurs portraits d'hommes et de femmes américains : Jefferson, John Paul Jones, Benjamin Franklin, l’inventeur Robert Fulton, John Barlow
Il faut noter que Houdon est, à cette époque, l’un des rares artistes français à travailler ainsi pour les Etats-Unis. De nombreuses œuvres de Houdon se trouvent dans différents musées américains.
Sous la Révolution, Houdon exécuta une statue de la Philosophie, qui fut placée dans la salle de la Convention. Et sous l’empire, il exécute une colossale statue de Napoléon 1er, œuvre qui devait être érigée au sommet de la Colonne de Boulogne sur Mer et qui a été détruite.
Il est nommé à l’Institut en 1796.
Il est professeur à l’Ecole des Beaux-arts de1792 à 1823.
Houdon reçoit la Légion d’Honneur en 1804.
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Pierre Brossolette (1903-1944)
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Héros de la Résistance, agrégé d'histoire, journaliste, chroniqueur radio, il rejoint l'Angleterre et devient speaker de la " France libre ". Il assure la coordination entre le gouvernement provisoire et les mouvements de résistance en métropole. Arrêté par la Gestapo, il se suicide le 22 mars 1944 en respectant jusqu'à la mort, la " loi du silence ". Initié le 23 avril 1927 à la loge " Emile Zola " de la Grande Loge de France, il a donné son nom à son prestigieux cycle de conférences publiques " Condorcet-Brossolette " le 25 juin 2014 au Grand Temple de l'Hôtel de la GLDF, rue Puteaux.
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Pierre Dac (1983-1975)
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Célèbre chansonnier, surnommé le " Roi des Loufoques ", il est initié dans la loge " Les Inséparables d'Osiris " à la Grande Loge de France en 1926. Exilé à Londres pendant l'Occupation, il devient humoriste pour la radio de la France Libre sur la BBC, en 1943. Il est par ailleurs l'auteur du célèbre slogan : " Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand ". Franc-maçon actif et assidu, Pierre Dac a laissé à ses frères le souvenir d'un excellent compagnon de loge.
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Re: Francs-maçons célèbres, quoique...
Pierre Simon (1925-2008)
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Grand Maître de la Grande Loge de France de 1969 à 1971 et de 1973 à 1975. Gynécologue, il a travaillé auprès de Simone Veil et de Lucien Neuwirth afin de faire évoluer notre pays dans les domaines essentiels de la contraception, de l'accouchement sans douleur et du planning familial. Son œuvre est emblématique de l'engagement maçonnique pour qui la science doit éclairer la société. Il a su animer le travail législatif de notre République pour faire progresser les hommes et les femmes sur les chemins de la responsabilité. Il a fait comprendre que cette œuvre exige science et esprit, et que la fraternité doit toujours être le moteur de la vie.
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