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Masculinisme, problème du passé... ou du futur ?

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Masculinisme, problème du passé... ou du futur ?  Empty Masculinisme, problème du passé... ou du futur ?

Message par patos Jeu 4 Avr - 18:52

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Les différences entre le sexisme historique de nos sociétés avec le masculinisme des jeunes est détaillé, ainsi que nos moyens d’action.


Ah, le patriarcat ? Oui on connaît. Cela fait partie des archétypes sur lesquels sont construites toutes les légendes fondatrices des religions autour du globe. Cela imprègne les modes de vie jusqu’à aujourd’hui :  faute d’être basées sur l’égalité, les organisations offrent tout de même une certaine complémentarité des rôles, permettant au clans ou familles de se procurer les ressources pour vivre, et d’assurer une protection et éducation des petits. 
Maintenant que la science a permis de réduire la souffrance et procuré de la liberté pour les loisirs ou l’épanouissement de tous les individus, plein de rôles stéréotypés n’ont plus lieu d’être. Les psys ont beau indiquer que le mérite cela n’existe pas, c’est bien la motivation qui est le moteur principal des changements de situation sociale d’un individu dans nos démocraties. 
Le patriarcat, Olivia Gazalé le rebaptisait viriarcat dans son «  le mythe de la virilité », car même sans être père l’homme bénéficiait de privilèges . On peut admettre ne pas être loin d’une égalité des droits. Mais l’opposition conservatrice à un jeu plus ouvert reste présente, ralentissant l’évolution sociétale vers une égalité dans les pratiques réelles sur le terrain. Le socle de la résistance c’est : «  l’égalité est déjà acquise , pourquoi donc continue-t-on à nous emm.. avec le féminisme ? »

Comme Olivia Gazalé le montrait, le système viriarcal est générateur de souffrance chez les femmes mais aussi chez les hommes. On peut citer les homosexuels, ou tous ceux qui sont contre la compétition dure permanente en démocratie, ou simplement tout style autoritariste. Les divulgations toujours en cours de harcèlements divers à l’égard des subordonnés, dont les femmes, mais pas uniquement, vont encore faire évoluer les mentalités. Laissons la société digérer cela . 
Il reste des violences et des inégalités à réduire. L’indignation, si souvent titillée par les algorithmes des réseaux sociaux, peut dans ce cas se révéler utile. Espérons que les bulles cognitives créées par ces mêmes algorithmes ne feront pas rater le consensus sociétal qu’il faut viser sur ces questions. 



Mais un nouveau phénomène se fait jour, et il touche surtout la jeunesse.



Une étude s’étendant sur plusieurs années et continents a permis à Pauline Ferrari la rédaction de son livre « Formés à la haine des femmes » . Comme souvent, la tendance nous parvient depuis les USA. Les adolescents, on le sait, sont très influencés par leurs pairs. Ils cherchent en permanence l’approbation de leur cercle et pour cela doivent justifier leur « statut » auprès du groupe. Une des injonctions fréquentes du groupe c’est «  tu dois avoir plein de conquêtes et être sexuellement actif ». La tension générée par l’injonction réduit les chances de réussite des tentatives de séduction. 

Les adolescents frustrés se désignent comme « incels », ou célibataires involontaires . Pour se consoler, quoi de mieux que se regrouper, et rejeter la faute de l’échec sur l’autre, la fille ? On a donc vu fleurir sur internet, il y a une dizaine d’années, des forums dédiés aux incels. On y obtient de l’écoute, mais celle-ci n’est pas toujours bienveillante. On y voit du dénigrement, quand ce n’est pas de l’incitation au suicide. 

L’effet bouc émissaire se concrétisera par l’adoption d’un vocabulaire masculiniste et d’un ensemble de croyances basé sur les stéréotypes de genre. Les hommes sont des victimes, les femmes (toutes) des manipulatrices vénales, qui finalement aspirent à être dominées, voire violentées. Les hommes se classent en alphas, dominateurs aux multiples succès, bêtas ( les gentils qui se font exploiter et paient ), et d’autres encore. La période des forums et blogs présentait l’ avantage d’un comptage assez facile des membres  de chaque tendance. On pouvait aussi évaluer jusqu’à quel point le mouvement masculiniste ( ou « manosphère » ) s’entrecoupait avec les groupes d’extrême-droite, à fond dans les stéréotypes de genre et amateurs de hiérarchies marquées, avec les dominations qui les accompagnent.

Puis les réseaux sociaux ont pris leur essor.


Et c’est cet élément qui fait la différence du phénomène avec le sexisme ordinaire, que l’on peut espérer en voie de résorption. D’ailleurs Pauline Ferrari sous-titre son ouvrage « Comment les masculinistes infiltrent les réseaux sociaux ». Le passage des forums vers les réseaux sociaux, avec leurs effets de caisses de résonance, et les filtres cognitifs induits par les algorithmes ont permis une massification des pensées et vocabulaires masculinistes. Les taux de jeunes ayant adopté ces croyances et pratiques dépassent largement ce qui était observé précédemment. 

Les intervenants en milieu scolaire sont unanimes sur la question. Le pire des réseaux sociaux sur ces aspects est TikTok, que les adultes mûrs évitent, mais que les ados adorent.. Les plateformes reçoivent de nombreuses injonctions en faveur d’une modération plus efficace, mais traînent les pieds car cela entraînerait une perte de revenus . Les jeunes, bombardés quotidiennement par des points de vue virilistes, sont très tentés d’adopter les points de vue manichéens proposés. Le sexiste moyen peut se disculper en montrant tant d’exemples plus radicaux que lui, sur lesquels personne ne semble réagir. Nous sommes devant une idéologie dangereusement en cours de banalisation. Elle influence nos comportements et décisions, à tous.  Ce qui devait arriver l’est déjà : le masculinisme tue. En 1989, Marc Lépine tire et tue 14 femmes à l’école Polytechnique de Montréal. Depuis, son nom est vénéré dans la manosphère, comme d’autres, responsables de tueries de masse perpétrées aux USA ou en Europe. L’antiféminisme est pointé par Europol comme risque terroriste depuis 2021.

Et nous les francs-maçons, que faire ?



Commençons par appeler un chat un chat. Notre respect des textes anciens, entre autres, nous prédispose au conservatisme, ou tout au moins à la prudence dans la promotion des évolutions sociétales. Cela est vrai dans les obédiences tradi mais aussi dans la sphère adogmatique ! Il suffit de voir que le taux de sœurs au Grand Orient de France n’a toujours pas dépassé les 20%. Bon préférer rester en mono-genre ne signifie pas sexisme. L’argument le plus crédible est le « trouble », même léger, en présence de l’autre sexe, qui pourrait gêner le libre exposé de choses intimes devant nos pairs, que notre méthode préconise. Espérons que ce n’est pas là un signe de stéréotypes de genre comme «  les femmes utilisent toute info pour garder leur pouvoir ».

Le reste se compose de comportements recommandables également aux profanes, mais notre exemplarité devrait meilleure que dans la population générale, n’est-il pas ? 
D’abord, nous devons éviter de passer pour de vieux c… en critiquant sans relâche les réseaux sociaux favoris des jeunes. Favorisons une éducation au numérique, dont les réseaux sociaux, avec la connaissance de leurs avantages et inconvénients. 

Promouvons la prise de recul par rapport à nos envies, dont les algorithmes cherchent à profiter lâchement. Repérons les idéologies et leur socle de croyances, n’y adhérons qu’en pleine conscience. Auprès des garçons, expliquons que le sexisme est un fallacieux bouclier, qu’il n’y a pas de honte à douter ou exprimer une demande d’aide. Faisons leur comprendre l’importance de ne pas rompre les dialogues , que tous les points de vue ont des aspects respectables. Enfin, qu’abrutir ses émotions à l’aide de produits addictifs n’est pas une solution, et le suicide non plus.

Allez, zou galinette !
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Message par Nowak Ven 5 Avr - 0:48

Patos tapota :

"Il suffit de voir que le taux de sœurs au Grand Orient de France n’a toujours pas dépassé les 20%. Bon préférer rester en mono-genre ne signifie pas sexisme."

Certes, et on peut le déplorer, ou pas.

Mais, ici en tout cas, les visites entre loges et obédiences sont monnaie courante. Si on prend en compte le DH, la GLFF et la majorité des loges mixtes du GODF, le pourcentage de femmes en FM est nettement supérieur.

Que quelques loges ou obédiences soient non-mixtes, cela ne signifie pas être dans une forme de "communautarisme de genre" qui serait bien étranger à la FM, en tout cas de la conception que j'en ai.
Ce soir, une tenue dans une loge du "non-mixte", deux F d'une loge "déiste et masculine", et deux soeurs du DH en tant qu'invité(e)s.

Simple constatation, pas de conclusion, si ce n'est que la FM n'est pas qu'une juxtaposition de chapelles, en tout cas en France, enfin je l'espère...
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Message par patos Ven 5 Avr - 9:07

mouais, mettons qu'il y ait 35000 sœurs sur un total de 175000 maçons en France . Si l'envie d'en être était la même que chez les hommes, j'en attendrais plus de 80000...
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Message par Luciole Ven 5 Avr - 10:44

Il y a moins de femmes en FM comme en sport,en Art,en cadre dans les Religions et en tas d'autres choses car nombre de pratiques leur étaient inaccessibles.Elles mettrons des siècles à rattraper ce retard mais l'évolution est en marche.
Évoquer le sexisme,la discrimination ou la domination dans le monogenre FM est ridicule car les personnes sont forcément semblables sur ce sujet.
(Je prends soin de ne pas tapoter,"les membres" car une  Grande Maitresse avait écrit qu'elle "prendrait des mesures"!)

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Message par danielsan Ven 5 Avr - 13:21

Bien que la  franc-maçonnerie soit à l’origine traditionnellement du domaine masculin, en raison de la tradition émanant de la constitution d’Anderson, je cite : « Les personnes admises membres d'une loge doivent être hommes de bien et loyaux, nés libres et d'âge mûr et discrets, ni esclaves, ni femmes, ni hommes immoraux, ni scandaleux, mais de bonne réputation », l’évolution s’est tout de même fait ressentir il y a environ 150 ans où après les « Loges d’adoption » exclusivement fréquentées par les femmes de la noblesse sous l’égide des Loges masculines, Georges Martin et Maria Deraisme créent la première Loge mixte (je note que le grand maitre à l’origine reste soit masculin). Nos sœurs accèdent au vénéralat après G.Martin. Suivie je crois  par la GLFF héritière de l’UMFF (union maçonnique féminine de France) en 1956.
Au fil des décennies l’évolution s’est faite et aujourd’hui de nombreuses Loges que j’appellerais plus progressistes, incluent les femmes et privilégient l’égalité au sein des Loges.
L’attitude des francs-maçons envers leurs sœurs ne varie pas en fonction du sexe (au sens genre je précise) mais dépend de la culture et des pratiques propres à chaque obédience selon qu’elle reste traditionnelle ou évolutive. Personnellement je suis membre d’une Loge exclusivement masculine (GLDF) et je ne souhaite pas la mixité ; non pas que je sois contre la franc-maçonnerie féminine , au contraire, j’ai beaucoup d’amour et de respect pour nos sœurs mais je fais miennes les sensations d’une sœur avec qui j’échange souvent, hors tenue, à savoir qu’elle trouve que dans la mixité il est plus difficile d’être soi même et de s’affirmer et, qu’être entre femmes permet de se ressourcer dans une dimension  extérieure  au milieu professionnel et familial, plus décontractée, plus sincère. Je ressens la même chose en Loge masculine, je suis parfois je l’avoue, désorienté en Loge mixte.
Mais ce n’est que personnel je présume que d’autres frères s’y sentent bien. Alors masculinisme, sexisme, mixité ou non ça se discute. Le masculinisme maçonnique n’empêche pas le respect de l’égalité avec nos sœurs.
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Message par patos Ven 5 Avr - 13:51

sommes nous d'accord que le papier sur le masculinisme des jeunes ci-dessus n'a pas pour objet d'être le milliardième débat pour ou contre la mixité en loge ? Avez vous observé aussi cette montée du masculinisme des jeunes dans votre entourage ? Est ce une tantième maladie des villes alors que les campagnes sont moins touchées ?
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Message par patos Ven 5 Avr - 13:51

patos a écrit:Sommes nous d'accord que le papier sur le masculinisme des jeunes ci-dessus n'a pas pour objet d'être le milliardième débat pour ou contre la mixité en loge ? Avez vous observé aussi cette montée du masculinisme des jeunes dans votre entourage ? Est ce une tantième maladie des villes alors que les campagnes sont moins touchées ?
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Message par Nowak Sam 6 Avr - 0:08

danielsan a écrit:(...)Personnellement je suis membre d’une Loge exclusivement masculine (GLDF) et je ne souhaite pas la mixité ; non pas que je sois contre la franc-maçonnerie féminine , au contraire, j’ai beaucoup d’amour et de respect pour nos sœurs mais je fais miennes les sensations d’une sœur avec qui j’échange souvent, hors tenue, à savoir qu’elle trouve que dans la mixité il est plus difficile d’être soi même et de s’affirmer et, qu’être entre femmes permet de se ressourcer dans une dimension  extérieure  au milieu professionnel et familial, plus décontractée, plus sincère. Je ressens la même chose en Loge masculine, je suis parfois je l’avoue, désorienté en Loge mixte.
Mais ce n’est que personnel je présume que d’autres frères s’y sentent bien. Alors masculinisme, sexisme, mixité ou non ça se discute. Le masculinisme maçonnique n’empêche pas le respect de l’égalité avec nos sœurs.

Personnellement moi aussi  je suis membre d’une Loge exclusivement masculine, une des rares loges du GODF non-mixte du coin, ça s'est trouvé comme ça.


Je comprend bien ton point de vue, et celui de la Soeur que tu mentionnes. Mais si tu parles d'une soeur, c'est que des échanges ont lieu : nous recevons des F.: et des S.: de toutes obédiences, GLDF et autres (y compris, parfois, de la GLTSO !)



"se ressourcer dans une dimension  extérieure  au milieu professionnel et familial, plus décontractée, plus sincère."


Comme disait Vivekananda, autant d'individus, autant de conceptions différentes : il se trouve que mes meilleures amies sont des femmes (pas des "maçonnes"), et c'est avec elles que je suis le plus "décontracté", le plus sincère en tout cas. 


Une "ex" avec qui nous nous connaissons depuis 50 ans, et une amie que j'ai tenté de draguer mais qui en aime un autre, et pourtant, nous sommes quelque part des "âmes soeurs". Pas, ou plus de "sexe" entre nous, juste une amitié profonde.



Je pense que je resterai toujours fidèle à ma Loge Mère, aux Frères qui m'ont accueillis et m'ont soutenu dans des moments difficiles. Mais sans les Soeurs des autres loges, je crois que je me renfermerais dans mon nombril.


Le "masculinisme", c'est évident qu'aucun FM digne de ce nom ne peut s'y reconnaître.


Le "machisme" ? Faut voir... Laughing   Cool
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Message par Luciole Sam 6 Avr - 0:37

Bien sur que des échanges sur la politique ou la religion peuvent avoir lieu mais pas dans une Tenue. Je ne vais pas discuter religion avec un curé dans son église pendant la messe.


Dernière édition par Luciole le Sam 6 Avr - 11:14, édité 1 fois

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Message par patos Sam 6 Avr - 10:29

Ben au GODF tu aurais le droit de discuter de la religion avec le curé, moi en l’occurrence ( néanmoins ça me fait tout bizarre de me désigner comme curé ! )

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Message par Luciole Sam 6 Avr - 11:16

Vocation refoulée? Shocked

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Message par Nowak Mer 10 Avr - 11:42

Maculinisme, machisme, politique,... la polémique à la mode :

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Message par patos Mer 10 Avr - 13:38

♫ ♪  Femme des années 80,
pilote d'avion et franc-maçon  ♫ ♪
ayant réussi l'amalgame
de l'autorité et du charme  ♫ ♪

...ayant chanté ça il ne peut être entièrement mauvais...
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Message par Nowak Mer 10 Avr - 22:17

Bonsoir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],

ayant chanté ça :

♫ ♪  Femme des années 80,
pilote d'avion et franc-maçon  ♫ ♪
ayant réussi l'amalgame
de l'autorité et du charme  ♫ ♪

MTCF, très drôle, mais ça c'est du fantasme - ou de l'infox, si c'est relayé au premier degré.

J"ai relu l'intégralité des paroles de cette chanson :

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J'en prend quelques lignes, vraiment au hasard :

"Femme pilote de long-courriers, mais femme à la tour contrôlée (être une femme)"

Etre une femme, youpi ! mais contrôlée ?...
"A la tour controlée" ? Une Femme n'a pas de tour (symbole phallique), mais elle la contrôle, par définition (c'est moins souvent le cas pour les Hommes, avouons-le Smile ). 
Autre interprétation, elle est, doit être contrôlée si d'aventure elle se hisse à la hauteur de l'Homme.
Quelle interprétation était prioritaire pour le parolier ?

"Sachant pianoter sur la gamme qui va du grand sourire aux larmes"

Une femme est forcément émotive, voire hystérique. "Sachant" : c'est une injonction, une définition de la "femme" d'après Michel Sardou, mêlant une image de la mère (le grand sourire), et celle d'une femme dominée, faible, coupable : les larmes. Une représentation de femme vulnérable, adaptable aux fantasmes de "l'Homme".

"Être un PDG en bas noir, sexy comme autrefois"

La femme peut être un(e) PDG mais son essence, sa raison d'être, ou plutôt de paraître est d'être "sexy". Comme autrefois dixit Michel Sardou.

Etc. 
Je ne travestis pas ce qu'il a dit (chanté), je ne le parodie pas, mais je pense que je pourrais trouver bien d'autres exemples dans ce même texte pour montrer qu'il est un machiste qui a une conception de la femme qui date du siècle dernier.

***

Qu'il soit de droite ou de droite-extrême (le sait-il lui même du jour au lendemain ?), n'est pas le fond du problème : qu'est-ce que "le Mérite" ?

Pour moi, il ne mérite pas particulièrement ni honneur, ni mérite. 
De la popularité, donc de la reconnaissance, oui, sans aucun doute. 
Alors une autre médaille en chocolat, franchement, je m'en fous.

Ce qui me démange, me dérange, c'est de prétendre qu'il aurait découvert le premier je ne sais quel "malaise de l'homme", avec citations de Houelbeck, un écrivain plutôt médiocre mais "reconnu", comme Céline, cette ordure qui lui au moins avait du talent, pour valider cette interprétation pour le moins surprenante.

En faire un parangon de la cause des femmes me semble ubuesque.

J'aimerais lire ce qu'en pensent les Soeurs, ou simplement les femmes de ce forum.

Les autres aussi, étant FM, je ne suis pas sectaire. pirat

Une autre chanson sortie la même année, 1981. Une autre "mise en scène", mais j'avoue m'y reconnaître mieux, bien que ce soit dans la langue d'Eric Clapton :





Et puis on ne parle pas des sous-textes homophobes qu'il a pu chanter. A quinze ans, ça pouvait me faire rigoler, j'étais un jeune loup dans la meute.

Ayant un fils, et des Frères et des Soeurs pour qui ces textes sont des moqueries, des insultes, des agressions, je pense qu'il ne mérite pas plus que d'avoir vendu beaucoup de disques, faire de l'argent et -le plus important- payer ses impôts en France.

J'ai tapoté Razz

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Message par patos Jeu 11 Avr - 9:31

Je pense que personne ne songe à faire de Sardou  le chantre du féminisme, mais dans les années 80, avec l'apologie de la pédophilie entre autres, les hommes féministes étaient espèce rarissime . Et beaucoup de blagues homophobes circulaient. Le virilisme dominait, et actuellement il est en train de remonter.

Cet écart avec l'époque contemporaine nous permet de mesurer la distance parcourue dans les mentalités, mais doit aussi nous rappeler d'éviter de juger le passé avec nos points de vue actuels ( alors que c'est le fondement du wokisme et autres désirs de vengeance ) .

sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

on trouve Maîtriser à  fond le système,
Accéder au pouvoir suprême :
S'installer à  la Présidence
Et de là  faire bander la France.

Femme et gardienne de prison,
Chanteuse d'orchestre et franc-maçon,

je suis bien d'accord que la chanson mélange de l'admiration pour les femmes dynamiques de l'époque et des relents machistes, mais il faut instruire en tenant compte du contexte. 

Je suis féministe mais Sandrine Rousseau n'est pas ma référence, justement parce qu'elle véhicule trop d'infox.
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Message par patos Jeu 11 Avr - 16:11

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On sait depuis longtemps que les Américaines sont généralement plus libérales que les Américains. Mais chez les jeunes, le fossé est devenu un abîme. Selon un récent sondage de l'institut Gallup, entre le nombre de femmes et d'hommes âgés de 18 à 30 ans qui se définissent comme libérales et libéraux, l'écart est de 30 points.
Cela s'explique en grande partie par le fait que les jeunes femmes sont devenues beaucoup plus libérales, tandis que les jeunes hommes ont moins évolué sur le plan idéologique –ou, selon d'autres analyses, sont devenus plus conservateurs et antiféministes.


la menace se confirme !
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