Qu'est-ce qu'une vie bonne ?

J'en déduis que les rêves, c'est Dieu.
Puisque tu dis qu'on s'évade avec Dieu, ce que tu dis faire grâce aux rêves.

C'est une idée intéressante.

Mis à part le fait qu'on appelle les rêves "des rêves" et dieu "dieu".

Le rêve est une manière comme une autre d'approcher la spiritualité intime, SA spiritualité, celle à laquelle on adhère, parce qu'une partie de nous en a probablement besoin. Pour autant, il n'est pas nécessaire de le relier à un quelconque dieu.

Je suis d'accord avec ça.

C'est une forme de philosophie, suivre ses rêves, ses repères spirituels propres sans être obligé de les mettre en corrélation avec une idée transcendante, fusse t-elle divine. C'est bien là que se situe notre liberté psychique, enfin, en principe. Car des gens "jouent" avec cela pour racoler et convertir des personnes perdues car en détresse psychologique. Que l'on soit croyant ou pas nous sommes tous potentiellement admissibles à de telles dérives, il suffit que les "prédateurs" aient repéré la faille. D'où l'importance d'être bien clair dans sa tête en ce qui concerne la spiritualité. Il faut un équilibre psychique assez performant pour avoir la foi sans tomber dans des pièges pareils, car les aléas de la vie peuvent conduire à des situations douloureuses, et c'est là que la vigilance est de mise. Si cela arrive, la vie "bonne" en aura vraiment pris un coup ! Aucun bonheur là-dedans, seulement des chimères qui coûteront très cher à ceux qui ne les verront pas.

Mais nous pouvons revenir un peu dans le coeur du sujet ?
Ce qui est intéressant c'est de constater à quel point ce concept de "vie bonne" devient vraiment subjectif quand on voyage...

Je n'ai pas voyagé pour ma part et je n'arrive pas à m'inspirer de la vie à l'étranger (pour certains ce qui serait le rêve ce serait de vivre de poisson et d'eau fraîche). Je me contente d'essayer de fuir les soucis dans mon milieu naturel. Où que l'on soit je pense que c'est cela, bien vivre : le moins de tracas possible, ayant trait au présent, au passé et à l'avenir.

Il n'est pas nécéssaire de voyager pour mener une vie bonne, que je sache.
Même si c'est quand même enrichissant et instructif, et aide à comprendre les différences (et qui comprend a moins de mal à aimer)

C'est ce que j'ai dit : vivre avec le moins de soucis possible peu importe le milieu et les paramètres.

Avec l'âge, j'ai tendance à tout simplifier.
C'est mon auto-défense devant la complexité du monde.
Mais qui peut encore distinguer le nécéssaire du superflu ?

C'est vite vu quand tu regardes des documentaires sur des personnes vivant dans les coins reculés de l'Alaska ou au coeur de ce qui reste de forêt vierge, non ? Le mode survie.

edit : Ah ok, j'ai compris, ici chez nous. Ben je ne sais pas si ce n'est vivre un mode de vie par procuration devant la télévision.

C'est un choix de vie, une philosophie. Mais la télévision peut susciter des envies, stimuler l'imaginaire, et parfois donner envie d'aller voir par soi même... Alors bien sûr c'est loin d'être systématique mais c'est comme le fait de lire un magazine géographique qui traite de pays lointains, on admire les paysages on lit les articles mais ira t-on vivre ainsi, même pour un mois ? Pour ma part la vie "bonne" se définit avec des paramètres très simples, sincèrement, en ce qui me concerne je me contenterais de peu de choses, du moment que c'est quelque part dans ma belle Provence...
D'ailleurs je tends vers cela, une vie simple mais suffisamment paisible pour me permettre de considérer que j'ai ce qu'il me faut. Mais loin de moi l'idée d'imiter Diogène...