Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
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Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
J'ai l'impression que nous ne parlons pas de la même chose tous et c'est ce qui peut faire que nous avons des visions différentes je crois.
Ceux qui s'interrogent sur la validité des termes de folie et de raison, remettent en cause les étiquettes et c'est bien, sain de le faire, j'ai l'impression qu'ils envisagent la folie comme un Erasme ou un Diogène pour qui l'acte déraisonnable révèle la folie du monde que les éléments d'une société acceptent, ne remettent plus trop en cause, suivent aveuglément. Il ne s'agit plus là selon moi de folie clinique mais de sagesse qui emprunte souvent ses armes à la provocation dans le but de contester, faire avancer les choses et la réflexion. Là, mille fois oui, nous en avons tous besoin.
En revanche, quand on envisage les cas lourds de pathologies mentales avérées, il y a tout de même des outils pour l'évaluer et pas seulement par les praticiens; un proche voit tout de suite quand une personne déraille, se met en danger, phagocyte les vies alentour par sa maladie justement. Là, ce n'est plus sain et profitable du tout selon moi car c'est un enfer à vivre pour les proches au quotidien. Cela tue aussi, il suffit de voir les faits divers. Ce qui me choque pour cette catégorie de population, c'est que j'ai le sentiment que la psychiatrie est le parent pauvre de la fonction hospitalière pour le tout venant. Les structures ne sont pas nombreuses, le personnel débordé, abandonné faute de moyens avec des personnes en grandes difficultés et souffrances. Souvent, il ne peut pas être fait grand-chose, faute de place, de rdv, dans la continuité,etc. Les familles sont aussi abandonnées et un grand malade psy c'est une attaque contre l'ensemble de la cellule familiale. Imaginez un schizophrène, un parnaoïaque parent pour deviner le calvaire des enfants et du conjoint. Plus cela qui me choque, le manque de moyens pour traiter, accompagner dans la dignité malades et familles de malades. Il n'est pas honteux d'être malade psy mais je trouve honteux que notre société investisse si peu de moyens pour ces cas qui ont une action négative, douloureuse bien au-delà de leur seule personne et touchent in fine beaucoup de monde.
Ceux qui s'interrogent sur la validité des termes de folie et de raison, remettent en cause les étiquettes et c'est bien, sain de le faire, j'ai l'impression qu'ils envisagent la folie comme un Erasme ou un Diogène pour qui l'acte déraisonnable révèle la folie du monde que les éléments d'une société acceptent, ne remettent plus trop en cause, suivent aveuglément. Il ne s'agit plus là selon moi de folie clinique mais de sagesse qui emprunte souvent ses armes à la provocation dans le but de contester, faire avancer les choses et la réflexion. Là, mille fois oui, nous en avons tous besoin.
En revanche, quand on envisage les cas lourds de pathologies mentales avérées, il y a tout de même des outils pour l'évaluer et pas seulement par les praticiens; un proche voit tout de suite quand une personne déraille, se met en danger, phagocyte les vies alentour par sa maladie justement. Là, ce n'est plus sain et profitable du tout selon moi car c'est un enfer à vivre pour les proches au quotidien. Cela tue aussi, il suffit de voir les faits divers. Ce qui me choque pour cette catégorie de population, c'est que j'ai le sentiment que la psychiatrie est le parent pauvre de la fonction hospitalière pour le tout venant. Les structures ne sont pas nombreuses, le personnel débordé, abandonné faute de moyens avec des personnes en grandes difficultés et souffrances. Souvent, il ne peut pas être fait grand-chose, faute de place, de rdv, dans la continuité,etc. Les familles sont aussi abandonnées et un grand malade psy c'est une attaque contre l'ensemble de la cellule familiale. Imaginez un schizophrène, un parnaoïaque parent pour deviner le calvaire des enfants et du conjoint. Plus cela qui me choque, le manque de moyens pour traiter, accompagner dans la dignité malades et familles de malades. Il n'est pas honteux d'être malade psy mais je trouve honteux que notre société investisse si peu de moyens pour ces cas qui ont une action négative, douloureuse bien au-delà de leur seule personne et touchent in fine beaucoup de monde.
Ijja- Maitre Philosophe
- Messages : 1365
Date d'inscription : 04/05/2011
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
entre les extrêmes, "gentil foldingue" et "pathologie indiscutable", tout un tas de cas limites dont le destin variera beaucoup selon l'humanité et la compétence du medecin chef concerné, la methode de soins imposés et le cadre thérapeutique?
le murmu- Eternel chien fou
- Messages : 903
Date d'inscription : 13/06/2011
Localisation : pays des pictons
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Le problème est qu'on n'est pas "fou" tout le temps.
On peut être fou par intermitence...
On peut être fou par intermitence...
Clio- Maitre Philosophe
- Messages : 1985
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 76
Localisation : Languedoc
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Bof, chez moi, ce n'est jamais que 23 h sur 24...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
je n'ai personnellement encore jamais rencontré de "fous" qui ne souffrent pas à un moment ou a un autre, même à minima.....de la différence....et ou de l'indifférence, quand ce n'est pas de la discrimination et des railleries.
n'oublions pas que la souffrance se manifeste de bien des manières....
mais bon....reste à savoir ce que "fou" signifie...
Clio, tu as parfaitement exprimé , ce que j'aurais pu dire....
la question de départ je l'avoue est assez incomprehensible pour moi...
n'oublions pas que la souffrance se manifeste de bien des manières....
mais bon....reste à savoir ce que "fou" signifie...
Clio, tu as parfaitement exprimé , ce que j'aurais pu dire....
la question de départ je l'avoue est assez incomprehensible pour moi...
chrysalide- Sage Confirmé
- Messages : 893
Date d'inscription : 16/02/2012
Age : 50
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Ton intervention, Ijja, où tu observes en même temps la folie avec les yeux de l'esprit et en lâchant, en deuxième partie, un cri du coeur, on ne peut que l'approuver. Et ceux qui se sont laissé aller à quelques facéties et autres pirouettes verbales - j'en fais partie -, je pense, sans avoir l'outrecuidance de parler en leur nom, cherchaient, avec un humour certes discutable surtout en ce qui me concerne, à débrayer le débat. Ou du moins à faire en sorte qu'on ne dise pas tous la même chose. Tu le sais bien, sans confrontation - même surjouée - on tourne vite en rond et on s'agglutine comme des mouches dans ce qu'il y a de plus terrible : l'entre-soi.
Ceci étant dit, entre la folie dure et la douce, je ne suis pas sûr qu'il y ait tant d'imperméabilité que ça. Je ne sais plus qui a dit qu'il faisait une grande différence entre un dépressif et un schizo. Ben, dans mon entourage, j'ai eu un dépressif qui - si j'ose dire - a passé le cap. Je ne savais plus comment faire pour le raisonner. Il était en pleine crise de mysticisme. Il me parlait sans arrêt de porte, la porte, voulait savoir si je connaissais où se trouve la porte qui donne sur la connaissance et l'univers (je cite ce cas de figure, 100 % vrai par ailleurs, en sachant que ça parlera aux franc-maçons). Et c'était continu. A 3-4 heures du mat, il venait sonner chez moi en me posant les mêmes questions irrationnelles. Un soir c'était la porte. Un autre il m'avouait que la nuit précédente les voisins, au-dessus de chez lui, avaient pénétré son appartement et lui avaient changé le sang - j'en passe. Alors, un beau jour, impuissant et totalement démuni face à ça, j'ai dû le faire hospitaliser de force en urgence. Il y est resté 6 mois. Le professeur, en plus des attentions et de son haut professionnalisme, lui donnait comme traitement un médicament appelé Abilify. Aujourd'hui, il se porte comme un charme. Au début de sa convalescence, quand j'essayais à tâtons de lui reparler de tout ça, il tombait des nues, il n'en avait aucun souvenir. Du coup, j'ai pas poussé plus loin le jeu des souvenirs. Alors, schizophrénie, folie dure, folie douce ? Le type dont je vous parle, et je vous promets de croire que ce n'est pas moi, hein , avait commencé par une dépression à la suite d'une faillite professionnelle puis (ça va de paire généralement) sentimentale. Il a fallu deux petits mois pour que ça dégénère en schizo. Je précise que le gars pendant cette période de crise était livré à lui-même, sans famille, sans ami ; j'étais le dernier avec qui il avait encore un lien.
Ceci étant dit, entre la folie dure et la douce, je ne suis pas sûr qu'il y ait tant d'imperméabilité que ça. Je ne sais plus qui a dit qu'il faisait une grande différence entre un dépressif et un schizo. Ben, dans mon entourage, j'ai eu un dépressif qui - si j'ose dire - a passé le cap. Je ne savais plus comment faire pour le raisonner. Il était en pleine crise de mysticisme. Il me parlait sans arrêt de porte, la porte, voulait savoir si je connaissais où se trouve la porte qui donne sur la connaissance et l'univers (je cite ce cas de figure, 100 % vrai par ailleurs, en sachant que ça parlera aux franc-maçons). Et c'était continu. A 3-4 heures du mat, il venait sonner chez moi en me posant les mêmes questions irrationnelles. Un soir c'était la porte. Un autre il m'avouait que la nuit précédente les voisins, au-dessus de chez lui, avaient pénétré son appartement et lui avaient changé le sang - j'en passe. Alors, un beau jour, impuissant et totalement démuni face à ça, j'ai dû le faire hospitaliser de force en urgence. Il y est resté 6 mois. Le professeur, en plus des attentions et de son haut professionnalisme, lui donnait comme traitement un médicament appelé Abilify. Aujourd'hui, il se porte comme un charme. Au début de sa convalescence, quand j'essayais à tâtons de lui reparler de tout ça, il tombait des nues, il n'en avait aucun souvenir. Du coup, j'ai pas poussé plus loin le jeu des souvenirs. Alors, schizophrénie, folie dure, folie douce ? Le type dont je vous parle, et je vous promets de croire que ce n'est pas moi, hein , avait commencé par une dépression à la suite d'une faillite professionnelle puis (ça va de paire généralement) sentimentale. Il a fallu deux petits mois pour que ça dégénère en schizo. Je précise que le gars pendant cette période de crise était livré à lui-même, sans famille, sans ami ; j'étais le dernier avec qui il avait encore un lien.
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Ah, mais je ne l'ai pas mal pris du tout Guthrie: je me faisais cette observation très sincérement. Aucun souci.
Oui la dépression est un cas à part, avec de multiples degrés. Pour la personne dépressive qui a fait des crises de mysticisme, je ne suis pas spécialiste du tout mais je crois que lorsqu'on quitte la rationalité communément admise, on commence à glisser méchamment vers la psychose et justement ne plus pouvoir entendre un discours rationnel car un autre univers se contruit, délirant, chez la personne malade. Ce qui fait qu'il devient imperméable à tout discours pour le ramener à un comportement sain: les professionnels doivent entrer en piste. Et c'est là que s'épuisent les proches, en vain, comme tu l'as constaté, car ton discours raisonnable est perçu comme faux, pire parfois agressif, etc. par le malade.
Je crois que les facteurs environnementaux, les chocs par exemple, jouent un rôle non négligeable dans le développement de certaines pathologies mentales sévères.
Oui la dépression est un cas à part, avec de multiples degrés. Pour la personne dépressive qui a fait des crises de mysticisme, je ne suis pas spécialiste du tout mais je crois que lorsqu'on quitte la rationalité communément admise, on commence à glisser méchamment vers la psychose et justement ne plus pouvoir entendre un discours rationnel car un autre univers se contruit, délirant, chez la personne malade. Ce qui fait qu'il devient imperméable à tout discours pour le ramener à un comportement sain: les professionnels doivent entrer en piste. Et c'est là que s'épuisent les proches, en vain, comme tu l'as constaté, car ton discours raisonnable est perçu comme faux, pire parfois agressif, etc. par le malade.
Je crois que les facteurs environnementaux, les chocs par exemple, jouent un rôle non négligeable dans le développement de certaines pathologies mentales sévères.
Ijja- Maitre Philosophe
- Messages : 1365
Date d'inscription : 04/05/2011
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
pour faire simple disons que les dépréssifs ( Névrose) sont dans la réalité.
le schizophrène ( Psychose) ne sont pas dans notre réalité.
c'est très très simpliste et il existe des passerelles....
le schizophrène ( Psychose) ne sont pas dans notre réalité.
c'est très très simpliste et il existe des passerelles....
chrysalide- Sage Confirmé
- Messages : 893
Date d'inscription : 16/02/2012
Age : 50
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Non, t'inquiète, Ijja, je sais que tu ne l'as pas mal pris.
Oui, comme tu dis, c'est un choc qui déclenche ce genre de délires.
Et personne n'est à l'abri de ça.
Oui, comme tu dis, c'est un choc qui déclenche ce genre de délires.
Et personne n'est à l'abri de ça.
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
C'est très pertinent Guthrie ! Merci pour cette anecdote qui m'éclaire un peu sur le sujet. Je me suis peut-être effectivement emballé voir fourvoyé un peu... Cependant mon image du rhume et de la pneumonie n'est pas si loin... Si on laisse dégénérer un rhume sans soigner ça peut facilement empirer et aller à la bronchite... Donc ma comparaison n'était pas si mauvaise...
Mais tu as bien fait.
Mais tu as bien fait.
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 35
Localisation : Haute-Garonne
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
J'ai retenu quatre mots dans ta question Ishto : "fou", "souffrance" et "structure psychique".
A eux seuls ces quatre mots constituent un mystère ! Quelles sont les limites de la folie ? Qu'est-ce que la structure psychique ? Pour la souffrance c'est moins difficile à définir mais plus compliqué à utiliser dès qu'il s'agit de l'état mental d'un individu...
Il y a également un point important que personne n'a évoqué il me semble : c'est le fait de "classer" les deux types de "pathologies" mentales : celles qui sont dues à des lésions neurologiques identifiées, et celles qui ne sont pas dues à des lésions. Un paranoïaque obsessionnel n'a pas forcément le cerveau lésé, mais c'est son esprit qui est déficient, sa "structure psychique" ? C'est là que l'on peut admirer le large paysage de l'esprit qui comprend aussi bien les éléments sociaux qu'humains, les comportements et les idées... Je ne suis pas un spécialiste, aussi je ne m'avancerai pas à tenter de répondre à la question posée. Toutefois je pense que les quatre mots que j'ai évoqué plus haut sont les clefs de la question elle même.
A eux seuls ces quatre mots constituent un mystère ! Quelles sont les limites de la folie ? Qu'est-ce que la structure psychique ? Pour la souffrance c'est moins difficile à définir mais plus compliqué à utiliser dès qu'il s'agit de l'état mental d'un individu...
Il y a également un point important que personne n'a évoqué il me semble : c'est le fait de "classer" les deux types de "pathologies" mentales : celles qui sont dues à des lésions neurologiques identifiées, et celles qui ne sont pas dues à des lésions. Un paranoïaque obsessionnel n'a pas forcément le cerveau lésé, mais c'est son esprit qui est déficient, sa "structure psychique" ? C'est là que l'on peut admirer le large paysage de l'esprit qui comprend aussi bien les éléments sociaux qu'humains, les comportements et les idées... Je ne suis pas un spécialiste, aussi je ne m'avancerai pas à tenter de répondre à la question posée. Toutefois je pense que les quatre mots que j'ai évoqué plus haut sont les clefs de la question elle même.
Invité- Invité
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Ah, c'était toi, Lord ?
C'est moi qui ai mal lu, je crois.
Je pensais que tu compartimentais les deux de façon étanche.
Oui, tu as raison, si on ne soigne pas une dépression, elle peut dégénérer, surtout que la personne concernée se trouve dans un état d'extrême sensibilité et qu'elle ne peut plus surmonter les événements qui la frappent.
Le caractère aussi doit un peu jouer dans l'histoire.
Mais le plus, l'environnement.
Si t'es tout seul, ça part mal...
Je vais lire ce que dit Olive, j'ai trop parlé pour ce soir.
C'est moi qui ai mal lu, je crois.
Je pensais que tu compartimentais les deux de façon étanche.
Oui, tu as raison, si on ne soigne pas une dépression, elle peut dégénérer, surtout que la personne concernée se trouve dans un état d'extrême sensibilité et qu'elle ne peut plus surmonter les événements qui la frappent.
Le caractère aussi doit un peu jouer dans l'histoire.
Mais le plus, l'environnement.
Si t'es tout seul, ça part mal...
Je vais lire ce que dit Olive, j'ai trop parlé pour ce soir.
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
chrysalide a écrit:pour faire simple disons que les dépréssifs ( Névrose) sont dans la réalité.
le schizophrène ( Psychose) ne sont pas dans notre réalité.
c'est très très simpliste et il existe des passerelles....
C'est cette définition que je retiens pour ma part pour la folie qui est du côté de la psychose avec moults nuances et variations, je n'y connais rien. Le psychotique a quitté le monde réel, il est dans son univers délirant, imperméable au discours rationnel pour l'aider. Va raisonner un paranoïaque en pleine crise : exercice succulent en pure perte. Donc le professionnel seul peut intervenir pour aider et guérir.
Ijja- Maitre Philosophe
- Messages : 1365
Date d'inscription : 04/05/2011
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Nelson a écrit:Bof, chez moi, ce n'est jamais que 23 h sur 24...
Faut te finir pour traiter le sujet Nelson...sinon panpan cucul...
Alors: TU SOUFFRES OU PAS?
le murmu- Eternel chien fou
- Messages : 903
Date d'inscription : 13/06/2011
Localisation : pays des pictons
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Que nenni !
Je m'y complais, dans ma folie.
Elle me permet de fuir les vicissitudes d'un monde plus fou que moi.
Allez Louïa !
Je m'y complais, dans ma folie.
Elle me permet de fuir les vicissitudes d'un monde plus fou que moi.
Allez Louïa !
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
"La seule différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou !" Salvador Dali.
Pour essayer de répondre plus directement à la question posée par ishto, il me semble que l'on peut s'apercevoir soi même d'une dégradation de la qualité de l'esprit, notamment dans le cas d'une dépression ou d'un autre état considéré comme "anormal". Mais peut-on pour autant se considérer comme fou ? Certainement pas. Donc, on conserve une "structure psychique" pour reprendre ses mots. J'avoue que j'ai du mal à définir précisément la folie, tant il existe de cas se situant, ou plutôt oscillant entre une certaine "normalité" et une certaine "pathologie"... Mais il me semble qu'une chose est sûre, c'est que dès que la souffrance s'installe, la folie n'est pas si loin, puisque pour moi la folie c'est avant tout la souffrance, même si elle n'est pas consciente chez le "sujet". Mais je ne suis pas psychologue...
Pour essayer de répondre plus directement à la question posée par ishto, il me semble que l'on peut s'apercevoir soi même d'une dégradation de la qualité de l'esprit, notamment dans le cas d'une dépression ou d'un autre état considéré comme "anormal". Mais peut-on pour autant se considérer comme fou ? Certainement pas. Donc, on conserve une "structure psychique" pour reprendre ses mots. J'avoue que j'ai du mal à définir précisément la folie, tant il existe de cas se situant, ou plutôt oscillant entre une certaine "normalité" et une certaine "pathologie"... Mais il me semble qu'une chose est sûre, c'est que dès que la souffrance s'installe, la folie n'est pas si loin, puisque pour moi la folie c'est avant tout la souffrance, même si elle n'est pas consciente chez le "sujet". Mais je ne suis pas psychologue...
Invité- Invité
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
qui c'est cuilà, Louïa? un nouveau?
23 h sur 24 certes...et qu'est ce que tu fais de ta 24ème heure (bien sûr si c'est pas indiscret Nelson!)
23 h sur 24 certes...et qu'est ce que tu fais de ta 24ème heure (bien sûr si c'est pas indiscret Nelson!)
le murmu- Eternel chien fou
- Messages : 903
Date d'inscription : 13/06/2011
Localisation : pays des pictons
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
Hé Nelson et le murmu, votre échange est très bien adapté à ce topic !
Invité- Invité
Re: Que peut-on dire sur la santé mentale d'un fou qui ne souffre pas de sa structure psychique?
le murmu a écrit:qui c'est cuilà, Louïa? un nouveau?
23 h sur 24 certes...et qu'est ce que tu fais de ta 24ème heure (bien sûr si c'est pas indiscret Nelson!)
Je dors, pardi. Et je rêve en couleur et en 3D.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
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