L'importance de se montrer optimiste en toute circonstance.

Sujet Libre.

Parce que c'est une absolue nécessité si l'on veut vivre d'une manière constructive. Dès que l'on déconstruit quoi que ce soit en envisageant le pire, d'une part on n'évite rien, mais en plus on s'encombre d'une souffrance inutile. Il ne faut pas confondre avec la capacité à évaluer une situation, c'est différent. On peut très bien évaluer une situation d'une manière négative et se montrer optimiste, l'évaluation s'inscrit dans le présent, l'optimisme est une démarche d'avenir. Bien sûr l'inverse est possible, mais dans ce cas, mieux vaut demeurer objectif sans perdre de vue l'issue positive. Pour moi rien ne sert de considérer négativement tout ce qui se présente. Au contraire, même si une situation est idéale mais qu'elle est vouée à se dégrader à cause de je ne sais qu'elle raison, il faut quand même percevoir des issues optimistes, car rien n'est écrit selon moi.

Si l'on considère qu'une situation ne peut pas s'améliorer, à quoi bon persister dans une vision pessimiste ? Puisque cela ne changera strictement rien. Et si l'on considère qu'une situation peut s'améliorer, il est souhaitable d'envisager le meilleur. Mon père est un pessimiste par nature, et ma mère est une optimiste née ! Alors j'ai du chosir mon camp ! Mais ce ne fut pas un choix "oedipien" non, ce fut un choix raisonnable. Et pour moi le seul choix raisonnable, c'est l'optimisme. Quoi qu'il arrive. Je n'ai pas toujours été ainsi, mais j'ai évolué, pour mon plus grand bonheur.

Se montrer optimiste peut aussi donner une part d'optimisme aux autres, même si ce jour là nous ne le sommes point.
Mais dans certains cas nous sommes regardés en exemple et il est bon de efforcer à donner le bon coté de nous et de notre optimisme, même si ce n'est pas celui que l'on ressens à ce moment précis.
Même si tout est perdu il faut optimiser une reconstruction, en se servant de ses erreurs et défaites.
Parfois se déconstruire amène à une meilleure reconstruction avec des bases plus solides.

Je ne peux pas répondre, étant un pessimiste gai, à l'inverse de l'optimiste triste. Désolé.

Le problème est que toutes les circonstances ne se prêtent pas à l'optimisme.

Cela dit, je pars du principe que tout problème ayant forcément une solution - le tout étant de trouver la bonne - conserver en dépit de tout un état d'esprit positif et donc optimiste, permet d'être plus "efficace" dans la résolution des problèmes.

Cartésienne invétérée !

Je trouve vos raisonnements parfaits ! Chère Amédée et cher Steph ! Et je les partage entièrement...

D'ailleurs, pour revenir aux tiens Steph, figures-toi que je me reconnais parfaitement dans tes propos ! Ils sont le reflet exact de ce que j'ai en moi actuellement. En effet, je pense que l'on peut se reconstruire à partir de bien des situations. Moi même, et ce durant une bonne partie de ma vie, j'ai du avancer avec optimisme, et désormais je peux vérifier ce principe. D'ailleurs, j'ai décidé de ne penser qu'ainsi, car rien ne me sera plus utile et profitable...

Comme toi Amédée je pense que tout problème connait sa solution, et dans divers domaines d'ailleurs, comme la médecine ou la société... Il faut toujours optimiser, sinon plus rien n'aura de sens, c'est mon avis. Et je pense que c'est un avis raisonnable, car j'ai traversé des périodes difficiles, et j'ai vu l'évolution de mes points de vue. A chaque fois que j'ai décidé d'adopter une approche optimiste, je me sentais mieux. Et je ne pense pas que ce soit simplement une question de modifications endocriniennes, je pense qu'il y a réellement un effet direct sur la pensée, et la philosophie.

Je pense, sans vanterie, que je représente le paradigme de l'optimiste invétéré, insouciant, qui va dans la vie une fleur au coin de la bouche, et qui n'est que rarement troublé par les soucis de l'avenir.

Vous avez bien raison.

Moi, je suis un pessimiste qui a l'optimisme d'espérer de bonnes choses et qui se réjouit quand il lui arrive une bonne surprise.

Je professe que le Bonheur c'est l'absence de maheur. Alors j'essaie de me fabriquer un peu de bonheur quand même...

Carpe diem, et aussi :

Gratior et pulchro veniens in corpore virtus

"Il n'y a qu'un plaisir, c'est de vivre; le reste est misère"

Là, je vous insuffle tout mon optimisme foncier...

Pour moi l'optimisme n'est pas une vérité absolue. Je l'ai dans nombre de situations comme je n'en ai pas dans certaines. Je suis une balance au milieu de ces états d'esprit que sont le pessimisme et l'optimisme, cherchant continuellement un équilibre parfait entre les deux. Car l'optimisme peut parfois mener à l'aveuglement et au refus de la vérité. C'est pour cela que j'essayerai sans cesse de rééquilibrer ces deux composantes très complexes.

LordToms a écrit:Pour moi l'optimisme n'est pas une vérité absolue. Je l'ai dans nombre de situations comme je n'en ai pas dans certaines. Je suis une balance au milieu de ces états d'esprit que sont le pessimisme et l'optimisme, cherchant continuellement un équilibre parfait entre les deux. Car l'optimisme peut parfois mener à l'aveuglement et au refus de la vérité. C'est pour cela que j'essayerai sans cesse de rééquilibrer ces deux composantes très complexes.

Je suis assez d'accord, l'optimisme peut être aussi qu'une apparence de surface..Je me méfies toujours de ceux qui rient tout le temps et qui ont toujours la blague au coin des lèvres...ça cache souvent un profond désespoir.
Le véritable optimiste n'a pas besoin de le montrer, il l'est.

Oui Loli, tous les clowns sont terriblement tristes, c'est ce qu'on dit...

J'ai remarqué aussi que les pessimistes étaient souvent des gens dans la rancoeur, ressassant toujours leur passé...ne pouvant que rarement se projeter dans le futur, s'accrochant désespérement à leurs sécurités, n'aimant ni le risque, ni la nouveauté de l'inconnu..

Faux. Je suis l'exception.
Un pessimiste joyeux. (le contraire de l'optimiste triste)

Je rectifie, car je pense que moi je suis un optimiste triste ! Ce que Nelson a dit m'a fait réfléchir... Enfin, il faudrait que je creuse davantage la question, mais me connaissant, je trouve que cela me correspond assez !

Olive, compare mes deux propositions apparemment farfelues, et réfléchis.

Moi, je te perçois comme quelqu'un de joyeux..( optimiste ,joyeux) mais bon derrière un écran, c'est pas forcément ce qui est, je sais pas.....en tout cas c'est juste mon ressenti..
( Je m'adressais à Olive)

Bon, je ne voudrais pas focaliser le topic sur ma personne, mais si je devais me définir, je dirais que j'ai de grandes capacités à l'optimisme, mais que celui-ci est souvent un peu assombri par une partie de moi, qui semble envisager les choses avec recul, et parfois méfiance... Trop ! Du coup je peux passer à côté de certains bons moments.

Oui je suis joyeux Loli, à condition d'être dans les conditions pour. Attends Nelson, je réfléchis...

Réfléchir Nelson ? Moi je veux bien, mais je vais pondre 3000 lignes là-dessus ! Donc je préfère essayer de me percevoir ainsi. Cela dit je ne considère pas que c'est un état dans lequel je suis et qui est définitif, car à mon avis je penche parfois vers l'optimisme joyeux ! Légèrement, pas trop...

De toute façon on ne peux pas être tout le temps joyeux, c'est sûr...mais il y a un fond qui fait que l'on rebondit vite ( l'optimiste)...même si on passe par des phases plus difficiles.....alors que le pessimiste va se complaire dans un marasme permanent de victime...à mon avis

Se plaindre , il aime ça.. ( j'ai un ami comme ça) et son pessimisme fait qu'il se plaint sans arrêt...c'est toujours la victime, la faute des autres etc...c'est chiant

De là la nécéssité d'être un pessimiste joyeux.
Pour ne pas être trop...Chiant.
Question d'équilibre.

Tu peux faire l'inverse, Olive; ça revient au même.
Yin/Yang.

Je pense que nous sommes influencés différemment par tout ce qui nous environne. L'impact n'est pas le même selon la perception que l'on en a. Certains spéculent sur d'éventuelles conséquences, d'autres ne le font pas du tout. Ainsi, si l'on s'en tient à une ligne de conduite, par exemple en diagnostiquant systématiquement la catastrophe, on finit pas l'anticiper à tort ! Puisqu'elle n'est le fruit que d'expériences sélectives. Et si l'on estime que tout ira bien, on se base également sur des expériences sélectives, mais tout de même plus bénéfiques pour l'esprit, il me semble. L'idéal, à mon avis, serait de se situer dans une position d'équilibre, en estimant les choses à leur juste valeur. Si je vais me promener à deux heures du matin dans un lieu de campagne isolée, je vais me dire : qu'est-ce qu'il va m'arriver ? C'est terrible, les risques sont grands ! ... Mais rien ne le prouve ! Je risque autant sinon plus en traversant une rue d'une ville bondée à une heure de grande affluence. Si je me dis : je n'irai pas dans ce pays car je sais qu'il m'arrivera des bricoles ! Je fais une prévision peut être raisonnable, mais pas vraiment fondée. En fait je pense que l'on se fabrique des projections mentales qui sont issues d'expériences, vécues ou non, et qui nous influencent différemment. Parfois on se rend compte qu'un comportement optimiste était approprié, et d'autres fois on constate l'inverse, mais peut-on anticiper avec précision ? Je ne crois pas.

Donc, je dirais que je ne suis ni un optimiste béat, ni un pessimiste sombre, j'essaie de voir la vie avec objectivité, et Dieu sait si parfois c'est difficile. Si j'avais un conseil à donner ? Etre optimiste en toutes circonstances, car il y a au moins le bénéfice que procure le plaisir de l'être...

Oui Nelson, et vice-versa ! (et lycée de Versailles ! Mais je n'ai pas osé la faire celle là ! )

En fait je dirais que je n'en sais rien ! Après tout, c'est à chacun de considérer dans quel état il est le mieux. Optimiste, pessimiste, chacun peut choisir sa vision du monde. J'essayais juste d'exprimer un avis, une sorte de réflexion sur un sujet important pour moi...