Les médias ont ils trop d'influence ?

Nous nageons en France en pleine période électorale, et nous sommes matraqués de sondages, d'interviews, de débats, de respect du temps de parole de chaque candidats et nombre de mots dans les journaux (presque).
Nous vivons une époque ou la peur d'une pandémie, d'un nuage radioactif, de sel d'aluminium ou autre maladie incurable plane dans chaque journal télévisée, nous poussant toujours plus nombreux dans les pharmacie à la quête du précieux vaccin préventif ou autre médecine faisant la gloire des laboratoires.
Nous voyons ce qu'on nous donne à voir, et nous apprenons plus tard que ces images, témoins d'une soit disant vérité étaient en fait truquées, ou n'avaient rien à voir avec le sujet traité.

Les journaux, qu'ils soient papiers, télévisés ou sur internet font désormais la pluie et le beau temps. Ils dirigent nos gouts, nos peurs, nos centre d’intérêts, nos envies.

Aussi je vous pose la question : Les médias ont ils trop d'influence ?

Absolument!
Ici ,il est même question d'interdire les sondages pour empêcher l'effet''moutons''..
Sans compter les ''parti pris '' de plus en plus flagrant,les ''directions d'opinions, les préjugés manipulés etc..
Tout cela pour nous faire réaliser que les médias s'éloignent de plus en plus de leur mission première:Renseigner et informer!

Et cette aberration s'internationalise en plus!
Dans La presse chez nous...tu verra pas trop de discours anti Sarkosy parce que le proprio de LaPresse est chum avec Sarko!

Interdire les sondages ? tu veux dires en France ? Je n'ai pas entendu parler de cela ? Je ne suis pas sur cela dit que ce soit une mauvaise chose au final...

C'est peut être un bon moyen pour qu'effectivement chacun décide un peu plus librement.

Ce ne sont pas les médias qui ont trop d'influence, mais les hommes qui ne sont pas libres. De même qu'il leur faut un gourou pour croire en quelque chose, de même ils ont besoin d'un sceptre tutélaire pour les diriger et leur annoncer que demain il fera beau ou soleil. Qu'il est aisé de manipuler les masses, elles boivent tout comme du petit lait, ce sont des esclaves égarés au milieu d'une horde de malfaiteurs.
La pire chose qui puisse échoir à un homme, c'est de perdre sa liberté : liberté de parole, de conscience, d'action, liberté de goût, liberté de dire à un malfrat politique qu'il est un bandit et de le démontrer.
Quant aux médias, ils exécutent le mot d'ordre : pas une tête qui dépasse, pas un mot plus haut que l'autre, rien qui soit de nature à bouleverser le meilleur des mondes possibles dans lequel nous avons la chance de vivre. Pour outil un jargon qu'ils appellent le français et qui fait dire à l'illustre idiote Chazal "dépenses somptuaires" sans que cette bonne dame ait jamais eu la moindre notion de ce que signifie cet épithète - voir les lois somptuaire d'Octave-Auguste, qui visaient à restreindre la dépense de l'Etat - Au-dessus de ce margouillis, le mensonge, délibéré ou par omission, le trucage de l'information par litote ou par hyperbole, la désinformation endémique, l'embargo sur ce qui pourrait déranger les intérêts de quelques illustres crapules, et bon an mal an, toujours les mêmes litanies resservies en veux-tu en voilà, les vacances et leur lot de bouchons, l'hiver et sa neige, le ramadan, les incendies de forêt, le ceci, le cela, soupe indigeste que ces pauvres hères chargés d'informer la nation débitent comme de creuses antiennes aux bons peuples hébétés.
Voilà ce que je pense des médias, et voilà pourquoi j'ai voté pour ce sujet.

Je crois que les journalistes travaillent avec leur esprit en vue de remplir leur estomac.

Tous girouettent face au vent qui sent la bonne soupe. Enfin, la plupart !

Faut faire avec !

Certes. Mais sans les médias, que saurions-nous de la marche du monde ?
Ceci dit, pour voter en son âme et conscience, nul besoin d'eux;
Un peu de bon sens suffit.
Ce qui ne nous empêchera pas de nous gourrer; comme à chaque fois.
Avez-vous déjà vécu une élection sans campagne, donc à fortiori sans medias ?

Ceci dit, pour voter en son âme et conscience, nul besoin d'eux;
Un peu de bon sens suffit.

Tu crois ? Cela voudrait dire que tu connais par toi meme les programmes et les details de chaque candidats, que tu est capable de faire la part des choses, et d'avoir ton opinion propre sur ces propositions.

Sans les medias, point de synthese, de comparaison, de face a face, de debats, de clarification.
Je trouverais cela au contraire tres difficile moi.

Les programmes ne varient que peu au fil du temps.
Mais tu n'as pas tort.
En fait, on est tellement habitués aux medias, qu'on ne se rend plus compte de leur influence. Hélas, dirais-je.

L'ange blanc et l'ange noir, Nelson : quand on exerce un tel métier, la probité la plus stricte est une vertu inaltérable. On ne ment ni délibérément, ni par omission. On ne trafique pas de la vérité, on la dit, tout simplement. La tiédeur des compromissions de l'homme de la rue avec ces animaux-là est un des gages les plus sûrs de la duperie dont il est lui-même la victime.
Vois un peu comme on dirige les masses ! Avec quelle facilité une foule obéit aux injonctions d'une seule personne ! Les médias détiennent ce pouvoir, et ils en abusent.

A nous d'avoir la réflexion nécéssaire, et d'esayer de penser par soi-même.
Mais est-ce possible ?
Sans un minimum de références, impossible de se faire une opinion...
C'est donc un cercle vicieux...


(Prenez un cercle; caressez-le assez longtemps; il deviendra vicieux.
Eugène Ionesco)

Il y'a plusieurs choses sur les médias.... Quand ils sont utilisé pour de l'information neutre, ou une prise de position assumée sur un sujet, une analyse qui se dit telle qu'elle, il n'y a aucun problème. Le soucis avec les médias c'est la perversion ( au sens étymologique du terme, per vertere, ce qui sort de la voie juste) intrinsèque à leur nature, ce qui est média ( qui fait la liaison, au milieu de..) c'est toujours aussi ce qui déforme, donne le monde par image, ou à travers les yeux d'un autre. Ce qui veut dire qu'irrémédiablement on est contraint à vivre par procuration, ce qui n'est pas nécessairement mauvais mais nécessite une distance critique.

Distance qui n'est pas prise car, et c'est aussi les médias qui sont en cause, il y'a un flux incessant, une obésité de l'information, un surflux, qui conduit à une acceptation passive d'informations ( sans même parfois qu'on en soit conscient, comme avec la publicité). Dès lors les médias ne se disent pas, ils se laissent dire, et ceux qui reçoivent l'information là croient faussement neutre, hors, par nature elle est toujours marquée par le sceaux de l'engagement. Il suffirait pour s'en convaincre de lire, uniquement, les noms des patrons de chaînes, ou d'institut de sondage, ça marche aussi ( faites l'expérience vous serez surpris ...).

Là ou je ne suis pas d'accord avec Pimbi ( j'avais écrit Glob...) c'est sur le point suivant : certes, si on prend la situation actuelle il est vrai de dire qu'il y'a pas mal de mouton, seulement si tu t’interroges sur le pourquoi tu verras que c'est un cercle... vicieux. Pourquoi y'a-t-il une absence de recul ? Parce qu'il n'y a plus aucune éducation et qu'il y'a une habitude qui se développe depuis l'enfance, les gens ont vécu toute leur vie avec les médias désormais, et c'est un ensemble solidaire dont on ne peut isoler un élément pour en parler et l'analyser comme s'il n'y avait rien à côté. Les masses sont ce qu'on a fait d'elle, d'ailleurs si tu demandes bien : personne ne se croit de la masse, tout le monde se croit différent, tu interroges n'importe qui dans la rue je ne pense pas qu'il se sentira de la masse, comment existe-t-elle alors? C'est une évidence, ce n'est pas conscient chez ceux qui le sont.

C'est bien pour ça que j'insiste sur la nécessité de la liberté individuelle. Et cette liberté ne se conquiert que par la réflexion et la distance que l'on prend avec la conjoncture.
Le cercle vicieux dont tu parles, d'ailleurs fort justement, n'est pas une fatalité. Il est tout à fait possible de briser le nœud gordien, il suffit d'abord de le vouloir, puis d'agir. Comme disait l'autre, qui affirmera que le soleil n'existe pas ? Le soleil, Little, c'est la Vérité, c'est l'intelligence, c'est la conscience et c'est le courage de dire : non ! Or, qu'on le veuille ou non, les masses déposent de l'apathie. Une foule se résume aisément en une entité globale que l'on modèle à sa guise. Et les médias, comme les politiques, le savent pertinemment.

Oui en effet, je pense que les médias ont trop d'influence sur nous.

Nous vivons à une époque où l'homme s'est rendu quasi-dépendant des médias : la télé, la radio, les journaux... Internet ! Du fait, il a quelquefois des difficultés à dissocier "sa" réalité de celle du monde; ce que je dis n'est ni péjoratif ni égoïste, je veux dire que son esprit est saturé d'un certain nombre de données qui, en fin de compte, finissent par en devenir presque "irrationnelles"; ce qui est normal. Lorsque l'on vous abreuve quotidiennement d'éléments qui viennent s'ajouter à ceux qui constituent le quotidien, il faut bien devenir sélectif, sinon c'est insupportable. Pour moi, l'idéal serait de sélectionner une heure de la journée où l'on pourrait s'informer, de la manière qui nous convient. Le trop médiatique est envahissant, presque obsédant selon moi.

Le second point c'est la "perversion" des médias ! Encore une fois ce n'est pas péjoratif, et je ne suis pas persuadé que les médias eux même en soient conscients. L'art de la manipulation est quelque chose qui est bien maîtrisé par les médias, et lorsque l'on a fait quatre ans d'histoire de l'art comme moi, et qu'en parallèle on a suivi des cours sur le sens et les messages véhiculés par la communication, on sait très bien de quoi il s'agit. C'est quelque chose d'assez facile à repérer. Nos cerveaux doivent gérer notre quotidien : famille, maison, travail, loisirs... Et l'influence des médias : infos anxiogènes, politique, sport, météo, faits divers...
Certaines personnes dénoncent la déshumanisation de notre société, mais les médias qui martèlent les esprits en assénant leurs faits divers quotidiens provoquent cette "déconnexion" naturelle du cerveau, et heureusement !

Un autre point c'est le jeu que pratique les médias, et notamment en matière de politique. Je pense qu'ils outrepassent bien souvent les limites de ce qui est permis. Ce n'est plus de l'information mais de la désinformation. Tout cela combiné à une époque par trop matérialiste, basée sur le profit et la confusion générale, et vous obtenez un cocktail explosif ! Les médias n'informent pas le citoyen, il le pilonnent !

Toutefois certains médias "intelligents", savent informer sans manipuler ni trop contraindre, ils existent, heureusement ! C'est à nous, individuellement, de mesurer tout cela avec beaucoup de circonspection.

Pimbi a écrit:L'ange blanc et l'ange noir, Nelson : quand on exerce un tel métier, la probité la plus stricte est une vertu inaltérable. On ne ment ni délibérément, ni par omission. On ne trafique pas de la vérité, on la dit, tout simplement. La tiédeur des compromissions de l'homme de la rue avec ces animaux-là est un des gages les plus sûrs de la duperie dont il est lui-même la victime.
Vois un peu comme on dirige les masses ! Avec quelle facilité une foule obéit aux injonctions d'une seule personne ! Les médias détiennent ce pouvoir, et ils en abusent.

C'est quoi "la vérité" ?

Clio a écrit:

Pimbi a écrit:L'ange blanc et l'ange noir, Nelson : quand on exerce un tel métier, la probité la plus stricte est une vertu inaltérable. On ne ment ni délibérément, ni par omission. On ne trafique pas de la vérité, on la dit, tout simplement. La tiédeur des compromissions de l'homme de la rue avec ces animaux-là est un des gages les plus sûrs de la duperie dont il est lui-même la victime.
Vois un peu comme on dirige les masses ! Avec quelle facilité une foule obéit aux injonctions d'une seule personne ! Les médias détiennent ce pouvoir, et ils en abusent.

C'est quoi "la vérité" ?

C'est ce que je dis...

La vérité ? Est-ce donc si difficile ? C'est le contraire du mensonge, tout simplement. Or, au pays des intérêts, le mensonge est roi.

Les vérités sont si multiples qu'elles en arrivent souvent à se contredire...

Quand un candidat à l'élection te fait des belles promesses qu'il sait parfaitement ne pas pouvoir tenir, j'appelle ça du mensonge. Voilà où je veux en venir : le mensonge est si répandu dans notre monde qu'il passe presque pour une vertu.

C'est l'étonnante symbiose (Parfois involontaire) entre les médias et les politiques : la démagogie !

Les médias influencent beaucoup ce qui les consultent, car ils induisent en eux un certain nombre de sentiments. Le problème c'est le degré d'indépendance que nous devons avoir vis-à-vis d'eux. Il est évident que la gent politique se sert des médias à des fins douteuses; ce qui est anormal ce n'est pas qu'elle s'en serve, c'est le message maquillé (Parfois trop) qu'elle veut y véhiculer.

Pour revenir à ce que disait Nelson, la "vérité" de médias n'est pas vraiment la même que la votre, la mienne, ou celle de n'importe qui; c'est une vérité quelque peu "modifiée". Les médias partent de faits qu'ils déforment selon leurs idéaux, leurs partis pris, etc. Par conséquent, l'information ne nous parvient pas comme un produit brut, mais elle nous parvient comme un produit nouveau, dont la teneur en "vérité" peut-être parfois assez faible. Un évènement x va être présenté sous des angles tellement différents que nous serons obligés de nous en faire notre propre représentation !

On revient à cette notion de vérité. Pour ma part, la vérité est nue, ou elle n'est pas. Il n'y a pas de vérité "modifiée" ou "maquillée", c'est déjà le début d'un marchandage qui aboutit au mensonge.
Le jour où tous les êtres sur cette planète auront horreur de l'ombre même du mensonge, ce jour-là l'humanité aura fait un pas de géant, bien plus que celui de l'imprimerie, bien plus que celui de l'homme sur la lune ; car cette conquête aura été faite sur nous-même, sur notre âme.

Oui mais Pimbi il y a ma vérité, et celles des autres. Tout est question de point de vue. Sans parler de mensonge, ne dire qu'une partie de la vérité c'est déjà une déformation et pourtant c'est la vérité, une vérité.

Je la cherche depuis un moment la vérité, et je ne l'ai pas encore trouvée.

Ca me rappelle l'histoire de l'éléphant, mais il faut que je la recherche pour l'écrire correctement.

Un exemple: hier l'émission "des paroles et des actes"
J'ai déjà lu tout et son contraire à propos des prestations des différents intervenants; je suppose que chacun l'a vue à travers on propre filtre; eh bien ça donne des histoires complètement différentes; laquelle est la vérité?

celle là?
"quatre hommes aveugles se heurtent contre un éléphant.
Le premier le prend par la trompe et s'exclame: «C'est un serpent!»
Le deuxième le prend par la jambe, et répond: «Mais non, c'est un arbre!»
Le troisième le prend par le flanc: «C'est un mur!»
Le dernier le saisit par la queue et crie: «C'est une corde!»

euh...plus complète:

UN ÉLÉPHANT ET LES AVEUGLES

Une fois, six aveugles vivaient dans un village. Un jour, ses habitants leur dirent " Hé ! il y a un éléphant dans le village, aujourd’hui "
Ils n’avaient aucune idée de ce qu’était un éléphant. Ils décidèrent que, même s’ils n’étaient pas capables de le voir, ils allaient essayer de le sentir. Tous allèrent donc là où l’éléphant se trouvait et. chacun le toucha.
" Hé ! L'éléphant est un pilier " dit le premier, en touchant sa jambe.
" Oh, non ! C’est comme une corde, dit le second, en touchant sa queue.
" Oh, non ! C’est comme la branche épaisse d’un arbre " dit le troisième, en touchant sa trompe.
" C’est comme un grand éventail " dit le quatrième, en touchant son oreille.
" C’est comme un mur énorme " dit le cinquième, en touchant son ventre.
" C’est comme une grosse pipe " dit le sixième, en touchant sa défense.

Ils commençaient à discuter, chacun d’eux insistait sur ce qu’il croyait exact. Ils semblaient ne pas s’entendre, lorsqu’un sage, qui passait par-là, les vit.
Il s’arrêta et leur demanda " De quoi s’agit-il ? " Ils dirent " Nous ne pouvons pas nous mettre d’accord pour dire à quoi ressemble l’éléphant" Chacun d’eux dit ce qu’il pensait à ce sujet. Le sage leur expliqua, calmement " Vous avez tous dit vrai. La raison pour laquelle ce que chacun de vous affirme est différent, c’est parce que chacun a touché une partie différente de l’animal. Oui, l’éléphant à réellement les traits que vous avez tous décrits "
" Oh ! " dit chacun. Il n’y eut plus de discussion entre eux et ils furent tous heureux d’avoir dit la réalité.

Merci Chrysalide
Oui c'était bien celle-ci!