Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
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Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Discussions entre profanes et franc-maçons :: Questions et discussions autour de la Franc-Maçonnerie
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Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Mathieu je ne vois pas en quoi mon dernier post dévie du sujet "égrégore" ??
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
giraudet a écrit:Wikipédia en donne une bonne définition me semble-t-il..http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gr%C3%A9gore
C'est bien dans ce sens que je le disais
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Wouah. C'est tout ce que je pense, mais incroyablement mieux dit ^_^ Merci !abac a écrit:Cette puissance fait sortir l'ordre du chaos . Du chaos émane des structures, des constructions " architecturées"
C'est cette puissance qui représente, pour moi, le Grand Architecte De l' Univers.
Elle agit de son propre mouvement et la résultante des forces en présence détermine ce qui est viable ou non.
J'ai l'air tâche avec mon :
Bref, je te rejoins totalement.moi a écrit:Une sorte de "survie du plus apte" à échelle du cosmos.
Car ce qui est vrai en bas est vrai en haut. Il n'y a donc rien qui s'oppose à ce que la façon de fonctionner de nos planètes, galaxies... ait été issu du même processus qui a décidé de la façon dont le règne animal s'est organisé.
Et on constate que ce principe "colle" avec les paroles du Bouddha : Il est. Il n'a pas de volonté propre dans son action, on ne peut l'humaniser. Ce qui doit advenir advient. Il ne s'agit pas d'energie car on pourrait alors le quantifier.
Ca se rapproche plus d'un principe, d'une loi mathématique.
Il ne s'agit pas d'un souffle, car il n'anime rien, il laisse les choses s'animer.
Les Hommes doivent par leur clairvoyance entreprendre les actions qui assureront au mieux : leur survie, et la perpétuation de la Vie.moi a écrit:Nous avons cette double compétence : imaginer le futur (et donc douter, car de la comparaison des possibles naît le doute), et se remémorer un passé plus lointain que notre expérience individuelle.
J'ai la conviction que cette faculté qui est la notre, est naît (et s'est conservée !) chez l'Homme car elle favorise sa survie. Apprendre du passé, douter du futur, ré-adapter continuellement son comportement au mieux...
Se calquer sur le schéma de l'Univers, c'est s'assurer de ne pas nager à contre-sens, de ne pas imposer sa Loi là où nous sommes impuissants.
L'humilité sert peut-être d'outil de survie finalement. Apprendre à s'accepter comme enfant de l'Univers, et à grandir selon ses règles
Thot- Petit Sage
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Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Je ne sais pas qui est ni ce qu'est le Grand Architecte de l'Univers mais comme j'ai besoin d'une représentation à l'échelle humaine, je me le représente comme Aton, le dieu-soleil d'Akhénaton, dont les rayons de lumière sont terminés par des mains.
ratoncillo- Nouveau né
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Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Saluton al vi, Gefratoj !
Spirite,
Tout un programme...ratoncillo a écrit:Je ne sais pas qui est ni ce qu'est le Grand Architecte de l'Univers mais comme j'ai besoin d'une représentation à l'échelle humaine, je me le représente comme Aton, le dieu-soleil d'Akhénaton, dont les rayons de lumière sont terminés par des mains.
Spirite,
Tao- Maitre Philosophe
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Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Bon, ben je m'lance !
Sur ce sujet, le Suprême Conseil de France a rappelé à l’occasion du deuxième centenaire du REAA que par l’invocation « A la gloire du Grand Architecte de l’Univers », le maçon ne s’obligeait pas à honorer une entité divine personnalisée mais simplement à témoigner de l’admiration révérencieuse que lui inspirait le mystère de la création à l’œuvre dans le monde. « En adhérant à la devise « ordo ab chao », le maçon de Rite Ecossais reconnaît l’existence d’un Principe d’Ordre à l’œuvre dans l’univers. Et la devise « Deus meumque jus » lui signale sa double nature : divine, relevant de l’Etre universel dont il procède – humaine, soumettant ses actes à la seule détermination de sa conscience d’homme libre.
Personnellement, j’ai le sentiment que tout est dit dans les trois propositions de ce passage.
L’admiration révérencieuse naît de l’intuition de la Présence mystérieuse en nous et dans le monde manifesté d’une force de vie, de la puissance de l’Etre, qui nous fonde à la racine de notre être. La prise de conscience de cette réalité spirituelle constitue la Révélation première, universelle, Lumière intérieure enracinée au cœur de l’âme humaine, comme le rappelle l’Evangile de Jean.
L’esprit de l’homme est ainsi fait que les divergences apparaissent lorsque nous tentons de conceptualiser la réalité mystérieuse que nous pressentons. Les doctrines métaphysiques ou les dogmes religieux sont en effet formulations de l’expérience qu’ont les hommes du Sacré, au moyen de mots humains, trop humains, toujours relatifs et changeants. Paraphrasant Me Eckhart, nous pourrions dire que le Principe n’est Dieu que lorsque des hommes sont là pour le concevoir, utilisant alors des mots substitués pour évoquer son indicible réalité.
Il nous faut dès lors rester au plus près de la formule symbolique et tenter d’en éprouver le sens premier, avant qu’il ne soit pollué par les représentations mentales ou les anthropomorphismes. C’est l’essence même de l’ésotérisme et l’essence de la spiritualité maçonnique. Car c’est bien une spiritualité non religieuse (au sens confessionnel du terme) qui nous réunit dans nos Loges, l’intuition de l’Unité primordiale qui donne sens à la multiplicité, l’expérience craintive et confiante à la fois d’un Principe premier, source d’un Ordre mystérieux faisant du monde éclaté un Cosmos.
Cette conscience de l’Ordre cosmique forme la seconde proposition du Suprême Conseil :
Pour les artisans maçons du Moyen-âge, l’expression « Grand Architecte de l’Univers » manifestait avec les mots du métier l’ordre profond du monde créé. L’architecte trace les plans de l’édifice et surveille sa construction. Fénelon disait que celui qui élève un côté du bâtiment n’est qu’un maçon, mais celui qui a pensé tout l’édifice et en a les proportions dans la tête, celui-là est l’architecte. Ce symbole évoque donc l’unité du temple à construire, et l’harmonie qui s’étend de l’homme au cosmos. C’est un symbole universel, archétypal, présent dans de nombreuses aires de civilisations.
Le monde moderne se caractérise par une perte de conscience généralisée du lien avec le Principe et conséquemment la dissolution de la conscience de l’ordre traditionnel. Il nous revient donc d’en recueillir et cultiver les traces, disséminées dans le corpus symbolique des différentes traditions, comme dans l’enseignement des Sciences Sacrées, et d’en assurer la transmission. C’est l’objet même de l’initiation, le but qu’elle se propose. Ainsi, l’initiation maçonnique par la voie particulière d’une initiation de métier, est, comme toutes les voies ésotériques dévoilement progressif de la manifestation du divin dans le Cosmos et découverte de l’Ordre sacré. Au-delà de la simple intelligence formelle des choses, elle constitue une interpellation spirituelle adressée à chacun de nous, afin de poursuivre par un travail personnel la transformation de notre être, et d’atteindre par la conformité à l’harmonie universelle, la réintégration dans notre état essentiel, celui mythique, de l’âge d’or, celui de l’Homme Véritable.
Mais l’homme, dans la quête de son être essentiel est constamment partagé entre deux sentiments antinomiques : celui d’une Présence immanente de l’Etre et, dans le même temps le sentiment opposé d’une Altérité, l’impression d’être étranger à sa propre essence. Ces deux intuitions fondamentales forment une polarité et une tension permanentes constitutives de la condition humaine.
La double nature de l’homme constitue ainsi le troisième volet de la déclaration du SCDF.
Unité et séparation d’avec le Principe expriment la vérité profonde d’une réalité ontologique traduite au plan du symbolisme religieux par le mythe de la création et de la chute. Elles fondent à la fois l’autonomie de l’homme et sa liberté, et sa dépendance vis à vis de la Puissance d’être qui lui communique la vie. Le réel intègre dès lors, à la fois, la dimension du profane et du sacré. Profane lorsqu’il est vu en lui-même, indépendamment de son unité avec le Principe, sacré quand il est vécu comme épiphanie.
Tout être et toute chose sont ainsi sacrés et profanes tout à la fois, et peuvent devenir vecteurs d’un divin immanent. Mais ils renvoient au divin au-delà d’eux-mêmes, et l’infini que l’on veut y saisir s’échappe sans cesse, laissant l’homme perpétuellement blessé et son désir inassouvi.
Faudrait-il donc désespérer de pouvoir dépasser jamais ce déchirement qui nous interdit la plénitude du sacré ?
Non, sans doute car je pense que l’Esprit peut saisir l’esprit humain pour le hisser au-delà de lui-même et par l’action créatrice de la foi surmonter sans les annihiler les contradictions inhérentes à notre condition. La foi (ou confiance dans la Réalité ultime) est un phénomène universel, qui ne se réduit pas à la dimension religieuse. Il intègre en effet une dimension initiatique, qui loin de toute approche dogmatique, privilégie l’expérience de la Présence sacrée au sein du cosmos. L’initié, par une approche empirique, découvre alors dans la Connaissance intérieure de lui-même et du monde le sens de la vie, perçoit qu’il est étincelle divine et s’ouvre à la Transcendance salvatrice.
La sacralisation du temps et de l’espace recrée au sein de la Loge, oasis spirituel au sein d’un monde sécularisé, un temps et un espace privilégiés où le maçon s’efforcera de retrouver la dimension de réconciliation de l’essence et de l’existence, dans l’Unité reconquise de son être. Car c’est bien d’une reconquête qu’il s’agit : au moyen de l‘ésotérisme spécifique à la Maçonnerie, et par la magie propre au symbolisme et à la démarche initiatique, la reconquête pour lui-même et le monde qui l’entoure, de cette dimension perdue du réel, qui seule permettra le dépassement de nos ambiguïtés et de nos contradictions.
Bien fraternellement à tous.
Sur ce sujet, le Suprême Conseil de France a rappelé à l’occasion du deuxième centenaire du REAA que par l’invocation « A la gloire du Grand Architecte de l’Univers », le maçon ne s’obligeait pas à honorer une entité divine personnalisée mais simplement à témoigner de l’admiration révérencieuse que lui inspirait le mystère de la création à l’œuvre dans le monde. « En adhérant à la devise « ordo ab chao », le maçon de Rite Ecossais reconnaît l’existence d’un Principe d’Ordre à l’œuvre dans l’univers. Et la devise « Deus meumque jus » lui signale sa double nature : divine, relevant de l’Etre universel dont il procède – humaine, soumettant ses actes à la seule détermination de sa conscience d’homme libre.
Personnellement, j’ai le sentiment que tout est dit dans les trois propositions de ce passage.
L’admiration révérencieuse naît de l’intuition de la Présence mystérieuse en nous et dans le monde manifesté d’une force de vie, de la puissance de l’Etre, qui nous fonde à la racine de notre être. La prise de conscience de cette réalité spirituelle constitue la Révélation première, universelle, Lumière intérieure enracinée au cœur de l’âme humaine, comme le rappelle l’Evangile de Jean.
L’esprit de l’homme est ainsi fait que les divergences apparaissent lorsque nous tentons de conceptualiser la réalité mystérieuse que nous pressentons. Les doctrines métaphysiques ou les dogmes religieux sont en effet formulations de l’expérience qu’ont les hommes du Sacré, au moyen de mots humains, trop humains, toujours relatifs et changeants. Paraphrasant Me Eckhart, nous pourrions dire que le Principe n’est Dieu que lorsque des hommes sont là pour le concevoir, utilisant alors des mots substitués pour évoquer son indicible réalité.
Il nous faut dès lors rester au plus près de la formule symbolique et tenter d’en éprouver le sens premier, avant qu’il ne soit pollué par les représentations mentales ou les anthropomorphismes. C’est l’essence même de l’ésotérisme et l’essence de la spiritualité maçonnique. Car c’est bien une spiritualité non religieuse (au sens confessionnel du terme) qui nous réunit dans nos Loges, l’intuition de l’Unité primordiale qui donne sens à la multiplicité, l’expérience craintive et confiante à la fois d’un Principe premier, source d’un Ordre mystérieux faisant du monde éclaté un Cosmos.
Cette conscience de l’Ordre cosmique forme la seconde proposition du Suprême Conseil :
Pour les artisans maçons du Moyen-âge, l’expression « Grand Architecte de l’Univers » manifestait avec les mots du métier l’ordre profond du monde créé. L’architecte trace les plans de l’édifice et surveille sa construction. Fénelon disait que celui qui élève un côté du bâtiment n’est qu’un maçon, mais celui qui a pensé tout l’édifice et en a les proportions dans la tête, celui-là est l’architecte. Ce symbole évoque donc l’unité du temple à construire, et l’harmonie qui s’étend de l’homme au cosmos. C’est un symbole universel, archétypal, présent dans de nombreuses aires de civilisations.
Le monde moderne se caractérise par une perte de conscience généralisée du lien avec le Principe et conséquemment la dissolution de la conscience de l’ordre traditionnel. Il nous revient donc d’en recueillir et cultiver les traces, disséminées dans le corpus symbolique des différentes traditions, comme dans l’enseignement des Sciences Sacrées, et d’en assurer la transmission. C’est l’objet même de l’initiation, le but qu’elle se propose. Ainsi, l’initiation maçonnique par la voie particulière d’une initiation de métier, est, comme toutes les voies ésotériques dévoilement progressif de la manifestation du divin dans le Cosmos et découverte de l’Ordre sacré. Au-delà de la simple intelligence formelle des choses, elle constitue une interpellation spirituelle adressée à chacun de nous, afin de poursuivre par un travail personnel la transformation de notre être, et d’atteindre par la conformité à l’harmonie universelle, la réintégration dans notre état essentiel, celui mythique, de l’âge d’or, celui de l’Homme Véritable.
Mais l’homme, dans la quête de son être essentiel est constamment partagé entre deux sentiments antinomiques : celui d’une Présence immanente de l’Etre et, dans le même temps le sentiment opposé d’une Altérité, l’impression d’être étranger à sa propre essence. Ces deux intuitions fondamentales forment une polarité et une tension permanentes constitutives de la condition humaine.
La double nature de l’homme constitue ainsi le troisième volet de la déclaration du SCDF.
Unité et séparation d’avec le Principe expriment la vérité profonde d’une réalité ontologique traduite au plan du symbolisme religieux par le mythe de la création et de la chute. Elles fondent à la fois l’autonomie de l’homme et sa liberté, et sa dépendance vis à vis de la Puissance d’être qui lui communique la vie. Le réel intègre dès lors, à la fois, la dimension du profane et du sacré. Profane lorsqu’il est vu en lui-même, indépendamment de son unité avec le Principe, sacré quand il est vécu comme épiphanie.
Tout être et toute chose sont ainsi sacrés et profanes tout à la fois, et peuvent devenir vecteurs d’un divin immanent. Mais ils renvoient au divin au-delà d’eux-mêmes, et l’infini que l’on veut y saisir s’échappe sans cesse, laissant l’homme perpétuellement blessé et son désir inassouvi.
Faudrait-il donc désespérer de pouvoir dépasser jamais ce déchirement qui nous interdit la plénitude du sacré ?
Non, sans doute car je pense que l’Esprit peut saisir l’esprit humain pour le hisser au-delà de lui-même et par l’action créatrice de la foi surmonter sans les annihiler les contradictions inhérentes à notre condition. La foi (ou confiance dans la Réalité ultime) est un phénomène universel, qui ne se réduit pas à la dimension religieuse. Il intègre en effet une dimension initiatique, qui loin de toute approche dogmatique, privilégie l’expérience de la Présence sacrée au sein du cosmos. L’initié, par une approche empirique, découvre alors dans la Connaissance intérieure de lui-même et du monde le sens de la vie, perçoit qu’il est étincelle divine et s’ouvre à la Transcendance salvatrice.
La sacralisation du temps et de l’espace recrée au sein de la Loge, oasis spirituel au sein d’un monde sécularisé, un temps et un espace privilégiés où le maçon s’efforcera de retrouver la dimension de réconciliation de l’essence et de l’existence, dans l’Unité reconquise de son être. Car c’est bien d’une reconquête qu’il s’agit : au moyen de l‘ésotérisme spécifique à la Maçonnerie, et par la magie propre au symbolisme et à la démarche initiatique, la reconquête pour lui-même et le monde qui l’entoure, de cette dimension perdue du réel, qui seule permettra le dépassement de nos ambiguïtés et de nos contradictions.
Bien fraternellement à tous.
YVES- Nouveau né
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Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Merci pour le partage cher Yves.
odyseus- Maitre Philosophe
- Messages : 1750
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Localisation : Marseille
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
C'est bizarre; je me représente le GADLU un peu de la même manière qu'Yves.
Nous ne devons pas être les seuls.
Nous ne devons pas être les seuls.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Le grand Architecte est neutre c'est pourquoi chaque maçon l'adapte à ses propres besoins, à ses croyances ou non croyances. Au rite français il n'y a pas d'architecte .A les visiter je ne vois pas de différence dans leur évolution. Comme quoi le Grand Architecte n'est pas indispensable pour avancer sur le chemin de la Connaissance
antikité- Chien fou
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Localisation : prés des vagues
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Il n'est pas exact de dire qu'il n'y a pas de GADLU au Rite Français.
Il y a plusieurs variantes de ce rite. Certaines invoquent le GADLU, d'autres non.
Il y a plusieurs variantes de ce rite. Certaines invoquent le GADLU, d'autres non.
Claude St Malo- Grand Initié
- Messages : 4592
Date d'inscription : 21/09/2012
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Claude St Malo : tu penses au moderne rétabli ?
De mémoire, les loges sont libres de l'invoquer ou non au GO, il n'est ni prescrit, ni proscrit. Peut-être que des loges peuvent travailler au Groussier avec GADLU (vu que le rite peut être enrichi - le Groussier étant une "base" de travail) ?
Par contre les rituels faisant référence à Dieu nommément ont eux été adaptés si j'ai tout compris (car compliqué à mettre en parallèle avec notre premier article de la constitution).
De mémoire, les loges sont libres de l'invoquer ou non au GO, il n'est ni prescrit, ni proscrit. Peut-être que des loges peuvent travailler au Groussier avec GADLU (vu que le rite peut être enrichi - le Groussier étant une "base" de travail) ?
Par contre les rituels faisant référence à Dieu nommément ont eux été adaptés si j'ai tout compris (car compliqué à mettre en parallèle avec notre premier article de la constitution).
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« Suivez ceux qui cherchent la vérité, fuyez ceux qui l'ont trouvé. » - Vaclav Havel
« L'éducation est votre arme la plus puissante pour changer le monde. » - Nelson Mandela
« Es mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado » - Emiliano Zapata - soit en Français « Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux », maxime qui fût reprise par Charb …
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 27/06/2012
Age : 44
Localisation : Nantes (rock n' roll !)
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Je ne parle pas de référence à Dieu ( Référence qui me semble très rare en maçonnerie ).
Je connais mal le RF ( Les RF plutôt ) mais on trouve, sur internet, pas mal de rituels et certains de ceux que j'ai trouvé, au RF, invoquent le GADLU.
Je connais mal le RF ( Les RF plutôt ) mais on trouve, sur internet, pas mal de rituels et certains de ceux que j'ai trouvé, au RF, invoquent le GADLU.
Claude St Malo- Grand Initié
- Messages : 4592
Date d'inscription : 21/09/2012
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
je parlais du Rite Français rétabli ou le Grand Architecte est une option, la loge que je visite n'a pas de Grand Architecte pas plus que mes fréres du GO
antikité- Chien fou
- Messages : 214
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Age : 87
Localisation : prés des vagues
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Jean-Dominique / Herodote, je me souviens que vous travaillez dans une loge de St-Jean au RFMR, y a-t-il un GADLU chez vous ?
Sinon, je pensais aussi au rite français moderne rétabli (je crois que c'est de cette version dont il s'agit) pratiqué à la GLNF. La croyance en dieux y est un préalable - mais à quoi font-ils référence ? GADLU ou Dieu ?
Claude : au RER ?
Sinon, je pensais aussi au rite français moderne rétabli (je crois que c'est de cette version dont il s'agit) pratiqué à la GLNF. La croyance en dieux y est un préalable - mais à quoi font-ils référence ? GADLU ou Dieu ?
Claude : au RER ?
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Localisation : Nantes (rock n' roll !)
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
On retombe dans la définition du GADLU.
Je crois que, à la GLNF, il est spécifié "le GADLU qui est Dieu", mais comme, par définition, la GLNF est "invisitable" je ne parle pas d'expérience.
Au RER la croyance en Dieu me semble assez difficilement contournable, étant donné que l'on ne peut pratiquer ce rite qu'en se déclarant chrétien.
Je crois que, à la GLNF, il est spécifié "le GADLU qui est Dieu", mais comme, par définition, la GLNF est "invisitable" je ne parle pas d'expérience.
Au RER la croyance en Dieu me semble assez difficilement contournable, étant donné que l'on ne peut pratiquer ce rite qu'en se déclarant chrétien.
Claude St Malo- Grand Initié
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Date d'inscription : 21/09/2012
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Saluton al vi, Gefratoj !
Le RFMR écrit par René Guilly, dit Désaguliers, et appelé RFT à la LNF ne doit pas, à mon avis, faire l'économie du GADLU... Après, si une loge pratiquant ce rite fait partie d'une obédience où on a la liberté de l'invoquer ou non, pourquoi pas, mais je n'arrive dans ce cas pas à comprendre pourquoi on choisit ce rite dans ce cas... C'est un peu en trahir son esprit à mon avis...
Spirite,
Le RFMR écrit par René Guilly, dit Désaguliers, et appelé RFT à la LNF ne doit pas, à mon avis, faire l'économie du GADLU... Après, si une loge pratiquant ce rite fait partie d'une obédience où on a la liberté de l'invoquer ou non, pourquoi pas, mais je n'arrive dans ce cas pas à comprendre pourquoi on choisit ce rite dans ce cas... C'est un peu en trahir son esprit à mon avis...
Spirite,
Tao- Maitre Philosophe
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Date d'inscription : 25/08/2012
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Tao : n'ayant visité pour l'instant à ce rite, je posais la question Il me semble que c'était le plus proche du rite français primitif, qui avait justement cette référence au GADLU.
Par contre, pour avoir entendu il y a peu une planche en Tenue, il me semble que le rite français "d'époque" ne faisait que très peu référence au GADLU : lors de l'initiation (prêt du serment), et lors des cérémonies de banquet. L'esprit du RF était alors extrêmement laïc dans les principe, même si ce mot n'était pour ainsi dire rentré dans le dico que bien plus tard.
Par contre, pour avoir entendu il y a peu une planche en Tenue, il me semble que le rite français "d'époque" ne faisait que très peu référence au GADLU : lors de l'initiation (prêt du serment), et lors des cérémonies de banquet. L'esprit du RF était alors extrêmement laïc dans les principe, même si ce mot n'était pour ainsi dire rentré dans le dico que bien plus tard.
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 27/06/2012
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Localisation : Nantes (rock n' roll !)
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Saluton al vi, Gefratoj !
Il faut avoir à l'esprit que tout ce que j'écris sur les autres rites que le ROS est extrêmement théorique car je n'en ai vécu aucun et que je ne me base que sur des lectures, non pas desdits rituels, mais d'historiens qui en parlent. Mes propos sont donc à prendre avec des pincettes.
Cependant, il me semble que le RFMR est une recomposition d'un Rite Français tel que pratiqué à la moitié du XXe siècle, tout en y réintroduisant des éléments d'origine disparus avec le temps. Je n'ai jamais lu ni vu ni vécu le RFMR, mais au vu de l'objectif de Guilly, je ne vois pas comment faire l'économie du GADLU qui, parait-il donc peu présent dans le Rite Moderne de la fin du XVIIIe, devait certainement l'être...
Ma question est plus de se demander : comment peut-on souhaiter revenir aux "origines" de la FM spéculative telle que vécue au XVIIIe avec un rituel construit dans cette optique, et maçonner sans GADLU ?
Spirite,
PS : J'ai hâte de visiter les différents RF car n'oublions pas que l'histoire du ROS passe justement par René Guilly et le RFMR...
Il faut avoir à l'esprit que tout ce que j'écris sur les autres rites que le ROS est extrêmement théorique car je n'en ai vécu aucun et que je ne me base que sur des lectures, non pas desdits rituels, mais d'historiens qui en parlent. Mes propos sont donc à prendre avec des pincettes.
Cependant, il me semble que le RFMR est une recomposition d'un Rite Français tel que pratiqué à la moitié du XXe siècle, tout en y réintroduisant des éléments d'origine disparus avec le temps. Je n'ai jamais lu ni vu ni vécu le RFMR, mais au vu de l'objectif de Guilly, je ne vois pas comment faire l'économie du GADLU qui, parait-il donc peu présent dans le Rite Moderne de la fin du XVIIIe, devait certainement l'être...
Ma question est plus de se demander : comment peut-on souhaiter revenir aux "origines" de la FM spéculative telle que vécue au XVIIIe avec un rituel construit dans cette optique, et maçonner sans GADLU ?
Spirite,
PS : J'ai hâte de visiter les différents RF car n'oublions pas que l'histoire du ROS passe justement par René Guilly et le RFMR...
Dernière édition par Tao le Ven 1 Nov - 19:54, édité 1 fois
Tao- Maitre Philosophe
- Messages : 1595
Date d'inscription : 25/08/2012
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Nelson, tu te représentes le GADLU de la même manière qu'yves... c'est à dire que tu ne te le représente pas, en fait ? Il est pour toi un mystère de la création que tu "admires révérencieusement" ? Cette part d'ordre à la fois divine et humaine ?
Merci, Yves, pour ce commentaire riche et qui m'éclaire grandement sur la maçonnerie. J'ai plus appris en un post, qu'en un mois de navigation sur le forum
Je plains simplement les maçons qui, en loge, ne peuvent écouter qu'une fois. J'ai lu ton commentaire 5 fois avant d'en saisir clairement le(s) sens !
Ainsi, éveiller sa conscience, cultiver sa lucidité, permettrait donc d’agrandir sa connaissance du champ des possibles, de mieux se connaître à la racine, d'avoir une meilleure perception de cette Présence mystérieuse.
Certains, enfin, mêlent tout cela : ils cherchent un sens via la représentation graphique des lettres, évoquant 26 grands symboles, qui unis forment des mots au chant et à la vibration unique, appelant lui même à un monde de symbole, qui se précise dans une phrase, portant elle-même un message selon sa formulation...
Un jeu constant et continuel entre la forme et le fond, car ils sont autant porteurs d'informations l'un que l'autre.
Mais on lit ensuite :
Je débute à peine, trop de choses m'échappent encore, mais j'ai du mal à admettre que l'homme puisse s'approcher de la nature primordiale de quelque chose sans utiliser de procédé anthropomorphique sur lequel s'appuyer. Je ne parle pas de la dualité entre nos cerveaux droits et gauches, car au delà de leurs singularités (que vous connaissez) : ils sont tous deux très humains. Donc j'ai du mal à voir comment arrêter de penser "humain".
Il est si aisé de confondre l’Unité primordiale avec l'Unité humaine... c'est normal ! nous réfléchissons entre êtres humains, et vous autres maçons faites de même en vos loges : si par votre travail vous croyez atteindre un peu plus de cette "unité", demandez-vous si vous faites un avec le monde ou avec les êtres présents autour de vous. Cela, je crois, apporte une nuance de taille.
Je ne vois pas comment m'échapper de l'anthropomorphisme.
J'ai essayé de trouver la réponse plus loin :
On explique plus loin que l'initiation permet de renouer un lien avec le Principe, que suivre la voie ésoterique permet de "récolter" ces traces du Divin, partout où l'on peut les trouver, afin de revenir à notre état essentiel. Est-ce cet état essentiel "l'ordre tradionnel" ?
Ensuite, j'ai aimé cette phrase :
Je vois "le Principe" comme un père, et l'homme comme l'enfant. Le père apprend à l'enfant à faire du vélo. Il tient fermement sa selle, le guide. L'enfant suit ce que lui dicte son père, il n'a aucune liberté décisionnelle. Mais, pendant ce temps, le Père travaille à la transition de l'état de son enfant : celui-ci doit passer de "passif" (les animaux, les caillous, la Terre...) à "actif" (l'humanité actuelle) afin d'apprendre à faire du vélo tout seul. Il lui insuffle une liberté décisionnelle, enclenche le mécanisme qui le fait avancer par lui-même (pédaler, tout ça).
Nous voilà donc détenteur d'une grande liberté indomptée (l'envie, d'avancer, d'aller partout, l'euphorie de la désinhibition...).
Alors POURQUOI (je vous le demande) la majorité des voies ésotériques nous conseillent de nous ruer dans les jupons de papa ?!
D'apprendre à voire les traces de papa partout où on les voit, des les cultiver afin de mieux retourner à notre état originel : la fusion, le UN avec papa ?
Si la séparation avec le Principe a offert à l'homme son autonomie & sa liberté, ne devons-nous pas apprendre à dompter cette liberté ? Et la conserver ? Au lieu de délibérément choisir l'unité de l'univers ?
Quand j'étais jeune enfant, rien ne m'a jamais fait plus plaisir que de pédaler tout seul. La découverte du monde, de moi-même, dompter mes émotions, progresser : c'est ça la vie, ne croyez-vous pas ? à AUCUN moment je ne me suis dit "bon pédaler, c'est cool, mais j'ai un but qui me transcende : rejoindre papa et lui rendre mon vélo, parce qu'au fond, c'est lui le plus fort, et jouir de ma liberté sur mon vélo, c'est pas si bien"
Je la joue provoc' exprès, hein.
Mais cette réflexion me dérange.
Nous sommes les "principes" de nos vies ! à notre échelle, chacune de nos actions aura une conséquence sur notre vie, nous pouvons être nos propres architectes si nous pensons à l'édifice de notre vie, nous pouvons trouver les manifestation de notre divinité dans nos propres vies, et nous pouvons par là-même renouer avec le Principe perdu : il est en nous.
Si le Principe est au dessus de nous, et en nous, alors il ne faut pas voir le déchirement qui nous vaut notre liberté comme un fléau : nous en sommes les propres acteurs. Quand à atteindre la plénitude du sacré : pourquoi le chercher à l'échelle au dessus de l'homme ? Chacun à sa place et à son rôle. Nous disposons des moyens d'atteindre le sacré à notre échelle : en nous.
Merci, Yves, pour ce commentaire riche et qui m'éclaire grandement sur la maçonnerie. J'ai plus appris en un post, qu'en un mois de navigation sur le forum
Je plains simplement les maçons qui, en loge, ne peuvent écouter qu'une fois. J'ai lu ton commentaire 5 fois avant d'en saisir clairement le(s) sens !
J'aime bien cette idée de puissance à la racine. ça me rappelle Sartre avec "l'existence précède l'essence". Comme si nous étions tous des champs de possibilités ! Qui finissent par ailleurs par se déterminer par nos actes, et donc par notre conscience.(...) puissance de l’Etre, qui nous fonde à la racine de notre être.
Ainsi, éveiller sa conscience, cultiver sa lucidité, permettrait donc d’agrandir sa connaissance du champ des possibles, de mieux se connaître à la racine, d'avoir une meilleure perception de cette Présence mystérieuse.
Une formulation peut se faire de différentes façons, j'imagine. Vous avez l'habitude de manipuler les phrases. Certains d'entre vous les images (je parle du symbole au sens graphique). D'autres oiseaux jouent avec les mots.Il nous faut dès lors rester au plus près de la formule symbolique et tenter d’en éprouver le sens premier
Certains, enfin, mêlent tout cela : ils cherchent un sens via la représentation graphique des lettres, évoquant 26 grands symboles, qui unis forment des mots au chant et à la vibration unique, appelant lui même à un monde de symbole, qui se précise dans une phrase, portant elle-même un message selon sa formulation...
Un jeu constant et continuel entre la forme et le fond, car ils sont autant porteurs d'informations l'un que l'autre.
Mais on lit ensuite :
si les représentations mentales induisent en erreur, en revanche, comment se défaire de l'anthropomorphisme ? C'est une question que je vous pose.avant qu’il ne soit pollué par les représentations mentales ou les anthropomorphismes.
Je débute à peine, trop de choses m'échappent encore, mais j'ai du mal à admettre que l'homme puisse s'approcher de la nature primordiale de quelque chose sans utiliser de procédé anthropomorphique sur lequel s'appuyer. Je ne parle pas de la dualité entre nos cerveaux droits et gauches, car au delà de leurs singularités (que vous connaissez) : ils sont tous deux très humains. Donc j'ai du mal à voir comment arrêter de penser "humain".
Il est si aisé de confondre l’Unité primordiale avec l'Unité humaine... c'est normal ! nous réfléchissons entre êtres humains, et vous autres maçons faites de même en vos loges : si par votre travail vous croyez atteindre un peu plus de cette "unité", demandez-vous si vous faites un avec le monde ou avec les êtres présents autour de vous. Cela, je crois, apporte une nuance de taille.
Je ne vois pas comment m'échapper de l'anthropomorphisme.
La première partie de la phrase me parle, mais je ne saisis pas du tout ce qu'est "l'ordre traditionnel". à moins que l'on ne parle ici de "conscience traditionnelle de l'ordre".Le monde moderne se caractérise par une perte de conscience généralisée du lien avec le Principe, et conséquemment la dissolution de la conscience de l’ordre traditionnel
J'ai essayé de trouver la réponse plus loin :
On explique plus loin que l'initiation permet de renouer un lien avec le Principe, que suivre la voie ésoterique permet de "récolter" ces traces du Divin, partout où l'on peut les trouver, afin de revenir à notre état essentiel. Est-ce cet état essentiel "l'ordre tradionnel" ?
Ensuite, j'ai aimé cette phrase :
Et j'aimerais vous dire ceci.Unité et séparation d’avec le Principe (...) fondent à la fois l’autonomie de l’homme et sa liberté, et sa dépendance vis à vis de la Puissance d’être qui lui communique la vie.
Je vois "le Principe" comme un père, et l'homme comme l'enfant. Le père apprend à l'enfant à faire du vélo. Il tient fermement sa selle, le guide. L'enfant suit ce que lui dicte son père, il n'a aucune liberté décisionnelle. Mais, pendant ce temps, le Père travaille à la transition de l'état de son enfant : celui-ci doit passer de "passif" (les animaux, les caillous, la Terre...) à "actif" (l'humanité actuelle) afin d'apprendre à faire du vélo tout seul. Il lui insuffle une liberté décisionnelle, enclenche le mécanisme qui le fait avancer par lui-même (pédaler, tout ça).
Nous voilà donc détenteur d'une grande liberté indomptée (l'envie, d'avancer, d'aller partout, l'euphorie de la désinhibition...).
Alors POURQUOI (je vous le demande) la majorité des voies ésotériques nous conseillent de nous ruer dans les jupons de papa ?!
D'apprendre à voire les traces de papa partout où on les voit, des les cultiver afin de mieux retourner à notre état originel : la fusion, le UN avec papa ?
Si la séparation avec le Principe a offert à l'homme son autonomie & sa liberté, ne devons-nous pas apprendre à dompter cette liberté ? Et la conserver ? Au lieu de délibérément choisir l'unité de l'univers ?
Quand j'étais jeune enfant, rien ne m'a jamais fait plus plaisir que de pédaler tout seul. La découverte du monde, de moi-même, dompter mes émotions, progresser : c'est ça la vie, ne croyez-vous pas ? à AUCUN moment je ne me suis dit "bon pédaler, c'est cool, mais j'ai un but qui me transcende : rejoindre papa et lui rendre mon vélo, parce qu'au fond, c'est lui le plus fort, et jouir de ma liberté sur mon vélo, c'est pas si bien"
Je la joue provoc' exprès, hein.
Mais cette réflexion me dérange.
à cette question, je réponds qu'on a beaucoup mieux : notre propre liberté, et la conscience d'en disposer.Faudrait-il donc désespérer de pouvoir dépasser jamais ce déchirement qui nous interdit la plénitude du sacré ?
Nous sommes les "principes" de nos vies ! à notre échelle, chacune de nos actions aura une conséquence sur notre vie, nous pouvons être nos propres architectes si nous pensons à l'édifice de notre vie, nous pouvons trouver les manifestation de notre divinité dans nos propres vies, et nous pouvons par là-même renouer avec le Principe perdu : il est en nous.
Si le Principe est au dessus de nous, et en nous, alors il ne faut pas voir le déchirement qui nous vaut notre liberté comme un fléau : nous en sommes les propres acteurs. Quand à atteindre la plénitude du sacré : pourquoi le chercher à l'échelle au dessus de l'homme ? Chacun à sa place et à son rôle. Nous disposons des moyens d'atteindre le sacré à notre échelle : en nous.
Thot- Petit Sage
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Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Wouhao, merci Thot de rendre accessible à mon petit cerveau l'explication du "Principe",(apprendre à faire du vélo), franchement, voilà comment rendre clair des concepts nébuleux. Je comprends mieux le pourquoi des images et des symboles des compagnons bâtisseurs.
KWET- Nouveau né
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Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
La discussion – GA ou pas GA – à mon sens n’a pas lieu d’être. Car la maçonnerie n’est pas un corps homogène et lorsque l’on frappe à la porte du Temple on le fait pour des raisons souvent très différentes.antikité a écrit:Le grand Architecte est neutre c'est pourquoi chaque maçon l'adapte à ses propres besoins, à ses croyances ou non croyances. Au rite français il n'y a pas d'architecte .A les visiter je ne vois pas de différence dans leur évolution. Comme quoi le Grand Architecte n'est pas indispensable pour avancer sur le chemin de la Connaissance
Nous avons donc le choix entre différentes maçonneries qui toutes, ont leur légitimité. Il ne me viendrait pas personnellement à l’idée de réfuter la qualité de maçon à un frère ou une sœur qui ne respecterait pas les mêmes « landmarks » que moi.
Mais les versions ne sont pas interchangeables. Lorsque je visite une loge du GO par exemple, je me sens dépaysé et dans un autre monde, qui n’est pas le mien. La réflexion sur les problèmes sociétaux me semble importante, mais personnellement je la mène dans d’autres structures, et lorsque sont abordés des questions symboliques ou spirituelles, j’ai besoin de ce point d’ancrage, de ce fondement que représente le symbole du Grand Architecte de l’Univers, voie d’accès au divin. C’est pour moi la clé de voûte du REAA du moins tel qu’il est pratiqué en GLDF. Le REAA sans le GA existe ailleurs mais c’est alors, sous la même appellation, autre chose, une autre voie d’approche bien entendu possible, respectable et totalement légitime.
Finalement, maçonnez, maçonnez, le Grand Architecte reconnaîtra les siens !
YVES- Nouveau né
- Messages : 11
Date d'inscription : 31/10/2013
Age : 78
Localisation : Cotentin
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
La maçonnerie serait donc plus "multiple" qu'on l'imagine généralement ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Qui imagine quoi ?Nelson a écrit:La maçonnerie serait donc plus "multiple" qu'on l'imagine généralement ?
Claude St Malo- Grand Initié
- Messages : 4592
Date d'inscription : 21/09/2012
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Ben, monsieur "tout le monde" l'imagine volontiers monolithique, non ?
(Qu'il est difficile de se faire comprendre parfois, même en exprimant une idée simple...)
(Qu'il est difficile de se faire comprendre parfois, même en exprimant une idée simple...)
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Monsieur tout le monde imagine bien des choses.
Pour Monsieur tout le monde les maçons font, avant tout de la politique et ne sont en maçonnerie que pour appartenir à un réseau d'influence.
Pour Monsieur tout le monde les maçons sont anticléricaux et de gauche.
Pour Monsieur tout le monde les maçons font, avant tout de la politique et ne sont en maçonnerie que pour appartenir à un réseau d'influence.
Pour Monsieur tout le monde les maçons sont anticléricaux et de gauche.
Claude St Malo- Grand Initié
- Messages : 4592
Date d'inscription : 21/09/2012
Re: Pour vous, qu'est-ce que le Grand Architecte de L'univers ?
Ce n'est pas ce que j'ai dit.
Je voulais dire qu'elle est plurielle alors que le "profane" s'imagine qu'elle est une et indivisible.
Je voulais dire qu'elle est plurielle alors que le "profane" s'imagine qu'elle est une et indivisible.
- Spoiler:
- Puisque sémantiquement, il vaut mieux mettre les points sur les i, Claude
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
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