La Vie et la Mort ou La grande escroquerie
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Re: La Vie et la Mort ou La grande escroquerie
Moi, non, elles seraient trop imbibées d'Irouléguy, ça soulerait tout le personnel de la morgue.yaka a écrit:Et comme j'aime à le dire , je lèguerai mes cendres à la science
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Re: La Vie et la Mort ou La grande escroquerie
Et puis qu'est-ce que la Science ferait de cendres ? Alors que le corps légué tel quel est d'une possible utilité.
Quelle joie de pouvoir disposer d'un cadavre raidi sauf au niveau de son goître exophtalmique et de sa thyroïde qui en est la cause, cadavre dont les joyeuses roulent encore sous les doigts, ce qui induit que là n'est pas la cause du décès ou que les deux faits sont différents dans leur effet , car il faut toujours laisser l'effet se faire !
Et comment voudriez-vous qu'il se fît avec un poignée de cendres imbibées d'Irouléguy, qu'il faudrait filtrer ensuite ...
Quelle joie de pouvoir disposer d'un cadavre raidi sauf au niveau de son goître exophtalmique et de sa thyroïde qui en est la cause, cadavre dont les joyeuses roulent encore sous les doigts, ce qui induit que là n'est pas la cause du décès ou que les deux faits sont différents dans leur effet , car il faut toujours laisser l'effet se faire !
Et comment voudriez-vous qu'il se fît avec un poignée de cendres imbibées d'Irouléguy, qu'il faudrait filtrer ensuite ...
Re: La Vie et la Mort ou La grande escroquerie
Que d'avis pertinents et intéressants !
Je rejoins abac sur le fait que nos vies sont autant de pierres qui s'ajoutent à l'édifice gigantesque (à notre échelle) de la VIE.
On l'a vu, les plus aptes survivent, et je crois que si la nature nous a doté d'intelligence, c'est pour réfléchir à la manière la plus apte pour survivre. Au lieu de laisser les hasards et le temps opérer cette sélection, la nature a innové en nous dotant de la pensée et de la projection dans le futur : une opération qui aurait duré des millenaires chez les animaux ne prends que quelques années chez l'humain qui choisit le comportement le plus apte à sa survie. Une sorte de catalyseur, donc, cet intellect.
à ceci près que l'être humain est aussi le seul être vivant nuisible pour lui-même et causant sa propre disparition. L'intellect, belle innovation, a aussi un prix, hélàs.
J'ajouterai cependant une nuance. Si abac dit "A chacun d'aider la vie à résister à son éventuelle disparition.", il s'agit à mes yeux d'un devoir d'auto-conservation qui nous incombe. Au même titre que manger, boire, dormir, l'Homme DOIT réfléchir au meilleur moyen d'assurer sa survie et doit l'appliquer (cohabitation avec l'environnement, amour et entente entre les hommes, création de sociétés, de systèmes politiques, etc). MAIS, il ne s'agit pas d'une réponse au grand "Pourquoi" de notre existence sur Terre. Ca serait comme dire "tu existes car ton rôle est d'assurer ton existence". Le serpent se mord la queue, on n'avance pas.
Donc en parrallèle, je crois et j'aime croire qu'il y a une justification à notre existence ici-bas. à chacun de trouver la sienne.
MAIS (et c'est peut-être mon orgueil très humain qui parle) je refuse que notre existence soit vaine. Nous pouvons être absorbés par le néant, car le néant est une part d'univers (et bien d'autres choses avant nous ont déjà rejoint ce néant...), néanmoins nous ne sommes pas néant pour autant.
Nous sommes infinitésimalement petits, mais NON-NULS.
C'est ce "morceau d'étoile en chacun de nous" dont vous parlez parfois sur ce forum, cette "lumière intérieure", qui caractérise pour moi cette idée : nous sommes un morceau d'Univers. à nous de le chérir, et d'en faire ce que nous jugeons le mieux, car il en va de notre responsabilité. On nous a confié cette part d'Univers, il serait triste de la gâcher.
Donc je me vois renoncer à lui donner un sens, même si je finirai "englouti par le néant".
Mais je diverge de ton opinion en cela que je ne considère pas "les souffrances" ou "l'espoir" comme justifiant notre existence - ou son intérêt. Ce qui se passe dans mon cerveau, comme dans le tiens, est à l'image de ce qui se passe dehors, dans le règne animal, ou végétal : la survie du plus apte. La sélection des processus les plus robustes et qui s'adaptent le mieux aux hasards de l'Univers. L'espoir est donc très beau, et on a raison de le chérir. Mais c'est un mécanisme puissant trouvé par la nature pour contrebalancer les déceptions / échecs que nous rencontrons. Une "astuce" redoutablement efficace pour assurer notre survie, qui a donc été conservé au fil des années.
La question importante à mes yeux, c'est le Grande Mort. La mort de la Vie elle-même. Car autant y aller jusqu'au bout : la Vie est AUSSI issue d'un processus de survie du plus apte. Imaginez : un amas informe de molécules, rien ne vit, rien ne meurt. On ne sait même pas s'il y a un temps. Des réactions hasardeuses opèrent à l'infini.
Certains de ces hasards vont commencer à être redondants, car ils seront "adaptés" à résister à cette infinité de hasards. Le temps aidant, ces formes redondantes se mêlent, se choquent, se détruisent et créent d'autres formes plus hasardeuses encore : la Vie. Ordo ab Chaos.
Pour résumer ma pensée, la vie serait un système, un super-ensemble de hasards, très apte à résister aux aléas opérant dans notre Univers. On est encore très fragile, mais plus le temps passe, plus on s'adapte, plus on accroit nos chances de survie (même de manière négligeable).
Autrement dit, à tout moment, cet ensemble "La Vie", pourrait se faire balayer par un phénomène hasardeux (parmi les milliers d'autres qui ont lieu). La Vie pourrait un jour se révéler être un échec de l'univers, un échec d'organisation, parmi des centaines de milliers d'autres systèmes organisés qui tentent de résister aux hasards. La Vie pourrait s'éteindre, car n'ayant pas les critères suffisant pour assurer se propre conservation. Pas assez coriace, quoi.
Mais plus le temps passe, plus cette capacité de conservation augmente ! C'est là toute la différence avec un système "fixe" et figé : nous évoluons perpetuellement !
Je disais donc : La question importante à mes yeux, c'est le Grande Mort. La mort de la Vie elle-même.
Qu'adviendra-t-il de l'Univers ensuite ?
Dois-je seulement parler d'un "ensuite", car cela suppose une idée de temps ? Pourquoi pas une disparition du temps, voir de l'Univers lui-même ? Pourquoi notre Univers ne serait pas, à l'image de la Vie, à l'image d'un être humain, un grand ensemble organisé qui tente d'assurer son autoconservation au milieu de phénomènes hasardeux ENCORE PLUS GRANDS ?
Tout ceci est sans fin...
Mais n'est pas vain.
abac a écrit:La mort des êtres n'est que la fin d'un rôle, mais le rôle est transmis et c'est l'essentiel pour que la vie, en général, domine la mort. L'élément le plus solide, le plus personnel, transmis, est notre patrimoine génétique. Du pissenlit, à la bactérie, au poisson... et à l'humain, chacun retransmet ce dont il a hérité et qui est parfois marqué de quelque moment de son histoire (ses gènes). Et de ces plans de constructions, modifiés et transmis, la vie retient ce qui lui conviennent le mieux pour perdurer.
A chacun d'aider la vie à résister à son éventuelle disparition.
La vie et la mort de chacun d'entre nous, ne sont que scénarii passagers qui s'inscrivent dans la grande histoire.
Je rejoins abac sur le fait que nos vies sont autant de pierres qui s'ajoutent à l'édifice gigantesque (à notre échelle) de la VIE.
On l'a vu, les plus aptes survivent, et je crois que si la nature nous a doté d'intelligence, c'est pour réfléchir à la manière la plus apte pour survivre. Au lieu de laisser les hasards et le temps opérer cette sélection, la nature a innové en nous dotant de la pensée et de la projection dans le futur : une opération qui aurait duré des millenaires chez les animaux ne prends que quelques années chez l'humain qui choisit le comportement le plus apte à sa survie. Une sorte de catalyseur, donc, cet intellect.
à ceci près que l'être humain est aussi le seul être vivant nuisible pour lui-même et causant sa propre disparition. L'intellect, belle innovation, a aussi un prix, hélàs.
J'ajouterai cependant une nuance. Si abac dit "A chacun d'aider la vie à résister à son éventuelle disparition.", il s'agit à mes yeux d'un devoir d'auto-conservation qui nous incombe. Au même titre que manger, boire, dormir, l'Homme DOIT réfléchir au meilleur moyen d'assurer sa survie et doit l'appliquer (cohabitation avec l'environnement, amour et entente entre les hommes, création de sociétés, de systèmes politiques, etc). MAIS, il ne s'agit pas d'une réponse au grand "Pourquoi" de notre existence sur Terre. Ca serait comme dire "tu existes car ton rôle est d'assurer ton existence". Le serpent se mord la queue, on n'avance pas.
Donc en parrallèle, je crois et j'aime croire qu'il y a une justification à notre existence ici-bas. à chacun de trouver la sienne.
Même si dans l'absolu je comprends cela, je ne peux pas être d'accord. Certes, nous sommes des poussières au milieu de l'infini, et plus nos connaissances croissent, plus nous découvrons l'immensité de notre ignorance. Face à toutes ces formes d'infini (le temps, l'espace, le savoir, la vérité), nous pourrions nous sentir ridicules, démunis, inutiles.Herodote a écrit:Je ne dis pas que nous ne transmettons pas quelque chose, sans quoi il n'y aurait plus d'historiens (hein, ma Soeur Clio !) mais c'est quoi au regard de la masse infinie dans le temps et dans l'espace de l'Univers ? Le néant dans lequel tout s'engloutit.
MAIS (et c'est peut-être mon orgueil très humain qui parle) je refuse que notre existence soit vaine. Nous pouvons être absorbés par le néant, car le néant est une part d'univers (et bien d'autres choses avant nous ont déjà rejoint ce néant...), néanmoins nous ne sommes pas néant pour autant.
Nous sommes infinitésimalement petits, mais NON-NULS.
C'est ce "morceau d'étoile en chacun de nous" dont vous parlez parfois sur ce forum, cette "lumière intérieure", qui caractérise pour moi cette idée : nous sommes un morceau d'Univers. à nous de le chérir, et d'en faire ce que nous jugeons le mieux, car il en va de notre responsabilité. On nous a confié cette part d'Univers, il serait triste de la gâcher.
Donc je me vois renoncer à lui donner un sens, même si je finirai "englouti par le néant".
La liste que tu viens d'énumérer représente pour moi un ensemble de processus chimiques qui opèrent dans notre cerveau. De savantes réactions, mais qui n'ont pour autant rien avoir avec la valeur de notre passage ici-bas. Opinion personnelle.pimbi a écrit:Mais alors, où est le sens de la vie sur terre ?
Sans les contradictions, les souffrances, les injustices, les échecs, les questions que l'on se résout presque jamais, et par-dessus tout l'espoir qui, même déçu demeure toujours, que serait le sens, la valeur de notre passage ici-bas ?
Sur la fin, en revanche, je te rejoins ! Cf ce que j'ai dis plus haut. Rien n'est vain !pimbi a écrit:C'est au nom de cette probation que je défends l'aventure humaine et que je vous exhorte, quelle que soit l'étendue de vos malheurs, à croire que rien de ce que nous faisons sur cette Terre n'est vain, que nous sommes tous des élèves aspirants à la classe supérieure et que, quoi qu'il advienne, ce que nous appelons la mort, en réalité la Vie, sera notre récompense.
Mais je diverge de ton opinion en cela que je ne considère pas "les souffrances" ou "l'espoir" comme justifiant notre existence - ou son intérêt. Ce qui se passe dans mon cerveau, comme dans le tiens, est à l'image de ce qui se passe dehors, dans le règne animal, ou végétal : la survie du plus apte. La sélection des processus les plus robustes et qui s'adaptent le mieux aux hasards de l'Univers. L'espoir est donc très beau, et on a raison de le chérir. Mais c'est un mécanisme puissant trouvé par la nature pour contrebalancer les déceptions / échecs que nous rencontrons. Une "astuce" redoutablement efficace pour assurer notre survie, qui a donc été conservé au fil des années.
Si nos vies = des briques pour la Vie (la grande). Alors nos morts physiques et spirituelles, la mort de nos individualités et des informations recueillies durant nos vies n'ont AUCUNE importance. On a transmis ce qu'on avait à transmettre, zou, maintenant on file au placard.Herodote a écrit:LE NÉANT FAIT AUSSI PARTIE DE L'UNIVERS. Donc la Mort ne pouvant exister, il resterait à imaginer ce qui peut se trouver derrière la dernière porte fatale. C'est par là que se sont engouffrés tous les mythes, les fois, les religions et les superstitions.
La question importante à mes yeux, c'est le Grande Mort. La mort de la Vie elle-même. Car autant y aller jusqu'au bout : la Vie est AUSSI issue d'un processus de survie du plus apte. Imaginez : un amas informe de molécules, rien ne vit, rien ne meurt. On ne sait même pas s'il y a un temps. Des réactions hasardeuses opèrent à l'infini.
Certains de ces hasards vont commencer à être redondants, car ils seront "adaptés" à résister à cette infinité de hasards. Le temps aidant, ces formes redondantes se mêlent, se choquent, se détruisent et créent d'autres formes plus hasardeuses encore : la Vie. Ordo ab Chaos.
Pour résumer ma pensée, la vie serait un système, un super-ensemble de hasards, très apte à résister aux aléas opérant dans notre Univers. On est encore très fragile, mais plus le temps passe, plus on s'adapte, plus on accroit nos chances de survie (même de manière négligeable).
Autrement dit, à tout moment, cet ensemble "La Vie", pourrait se faire balayer par un phénomène hasardeux (parmi les milliers d'autres qui ont lieu). La Vie pourrait un jour se révéler être un échec de l'univers, un échec d'organisation, parmi des centaines de milliers d'autres systèmes organisés qui tentent de résister aux hasards. La Vie pourrait s'éteindre, car n'ayant pas les critères suffisant pour assurer se propre conservation. Pas assez coriace, quoi.
Mais plus le temps passe, plus cette capacité de conservation augmente ! C'est là toute la différence avec un système "fixe" et figé : nous évoluons perpetuellement !
Je disais donc : La question importante à mes yeux, c'est le Grande Mort. La mort de la Vie elle-même.
Qu'adviendra-t-il de l'Univers ensuite ?
Dois-je seulement parler d'un "ensuite", car cela suppose une idée de temps ? Pourquoi pas une disparition du temps, voir de l'Univers lui-même ? Pourquoi notre Univers ne serait pas, à l'image de la Vie, à l'image d'un être humain, un grand ensemble organisé qui tente d'assurer son autoconservation au milieu de phénomènes hasardeux ENCORE PLUS GRANDS ?
Tout ceci est sans fin...
Mais n'est pas vain.
Thot- Petit Sage
- Messages : 350
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 31
Localisation : Bdx
Re: La Vie et la Mort ou La grande escroquerie
Je me suis toujours demandé si l'opposé de Mort est Vie ou Naissance.
rbbe41- Maitre Philosophe
- Messages : 2073
Date d'inscription : 28/06/2011
Age : 47
Localisation : Suisse
Re: La Vie et la Mort ou La grande escroquerie
La mort est un manque de savoir vivre !
Pierre Detaille- Petit Sage
- Messages : 273
Date d'inscription : 25/03/2013
Localisation : Nord-West Temple street Ancorage
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