Que sont les bonnes moeurs ?

On entend souvent parler de bonnes moeurs, mais quels sont ils ? Que pensez vous de cette notion de bonnes moeurs ?

Je pense que l'on peut établir un lien étroit avec l’éthique, la morale.
Un homme de bonne mœurs est un homme dont le comportement est conforme à la morale et éventuellement à la loi en vigueur dans son pays..
Je vais me renseigner, c'est vrai que c'est flou.

Tu vas mettres des hommes sur le coup ?
La question est de savoir si les bonnes moeurs sont un carcan dans lequel l'homme appartenant a une certaine culture se doit de rester, meme si cela restreint ses libertés, ou si c'est une base commune qui ne demande qu'à etre dépassée ?

Hum.. je dirai que c'est la culture qui conditionne les limites de ces bonnes moeurs..

Donc l'homme est contraint de vivre selon la Culture à laquelle il appartiendrait ?

Les bonnes moeurs, n'est-ce pas ces valeurs locales que l'on défend au nom de certains principes sociaux ? Si l'on se réfère au dictionnaire, c'est plutôt vague...

En fait dans "bonnes moeurs", il y a "bonnes". Donc, il faudrait déjà définir ce que sont de "bonnes moeurs", puisque par définition, des moeurs peuvent être aussi bonnes que mauvaises aux yeux des peuples. Les moeurs sont à priori neutres, et sans valeur manichéenne. Mais elles prennent cette valeur manichéenne dès lors qu'elles s'intègrent dans une société donnée. Au sein de la police il y a la brigade des moeurs, sous-entendu des moeurs "mauvaises", ou des moeurs qui ont dérivé ! A mon avis si l'on devait définir les bonnes moeurs, on pourrait évoquer la non violence ou je ne sais quoi d'assimilé. Et puis les moeurs peuvent même évoluer selon les régions, les états, bien relatif tout cela... J'avoue que je n'ai pas grand chose d'autre à dire là-dessus.

Il me semble que cela rejoint le débat sur la morale et la société... Du moins il peut exister des connexions entre ces deux thèmes.

Les bonnes moeurs ? ...hum, moi je trouve que c'est une vieille expression poussiéreuse qu'on n'entend plus trop justement..et c'est pas plus mal car je trouve que ça ne veut plus trop rien dire..

Les moeurs résultent d'une norme et de lois locales.
Ce qui est normal ici peut être prohibé ailleurs, et vice-versa.
Elles varient dans le temps et l'espace, et n'ont donc qu'une valeur relative.
Nous sommes tenus de nous y conformer.
Ici et maintenant.
A Rome, c'était hic et nunc.
Très volatile comme concept.
Intérêt limité aux donneurs de leçons.
Et merde à Vauban !

Quand j'entend cette expression, j'imagine bien une famille très catho, faisant la prière avant le repas..

Ouranos a écrit:

Spirale a écrit:La question est de savoir si les bonnes moeurs sont un carcan dans lequel l'homme appartenant a une certaine culture se doit de rester, meme si cela restreint ses libertés ou si c'est une base commune qui ne demande qu'à etre dépassée ?

Je pense que l'on peut établir un lien étroit avec l’éthique, la morale.
Un homme de bonne mœurs est un homme dont le comportement est conforme à la morale (...)

Un carcan, tu penses ? Ne serait-ce pas plutôt une façon de mettre des limites pour que les humains ne fassent pas tout et n'importe quoi mais restent "civilisés" ou plutôt : décents, si vous préférez ce terme ?

Alors bien sûr, vous allez me dire : "à partir de quel type de comportement peut-on considérer que l'humain dépasse les limites ?"

Question de morale, d'éthique comme le dit Ouranos.

Je pense qu'on met dans les bonnes moeurs, un peut tout ce qu'on veut y mettre.

Pour la plupart ce seront des choses couramment admises du genre "Tu ne tueras point, tu ne voleras point, tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain ..." et qui se sont glissées dans les religions.

Et puis il y a d'autres choses plus "limites". Je suis sur que bien des catholiques seront d'accord pour prétendre par exemple que l'homosexualité ne fait pas partie des "bonnes meurs" , tout cela selon leur point de vue plus ou moins ouvert ou justifié de telle ou telle raison nébuleuse.

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Tu peux développer ta pensée Nah ? C'est intéressant.

Monsieur Nah a tout à fait raison. J'avais dit que j'avais répondu au sujet en vous disant bonne nuit Mais comme disait l'immortel Monsieur Prud'homme :
"c'est mon avis et je le partage".

Je crois qu'être de bonnes moeurs, en F:. M:., cela veut dire ne pas être objet de scandale : ne pas attirer sur soi, et sur la communauté qui vous accueille, l'opprobe.

Ce qui signifie qu'il faut s'adapter aux moeurs locales, ou si on s'en écarte, le faire discrètement.

Bien sûr la notion de bonnes moeurs évolue avec les usages et les lois. ( en privé, quand on est majeur et consentant, on peut s'autoriser ce qui au dehors vous ferait condamner aux sarcasmes, injures ou pire encore).

On dit que les lois suivent les moeurs... il faut donc avancer avec prudence, tout en modifiant les systèmes de pensée, sans prendre trop de risques.

Attention, en maconnerie, on demande a etre Libre ET de bonne moeurs, comme si d'une certaine facon, ces deux notions s'opposaient.
J'y vois une sorte d'equilibre a atteindre entre une liberte de pensee, totale, et une certaine forme de limitation de cette liberte incarnes par les moeurs qui sont souvent l'expression de la morale collective a une majorite, une norme, qui elle, peut ne pas correspondre a notre morale personnelle.

" La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. "

Il n'y a pas opposition quand la cohabitation se passe bien

La discrétion aide bien, et pas seulement en F:. M:.