Toutes les interrogations sont elles légitimes ?

Idem qu'il s'agisse de livres anciens, de poches, voire de cahiers... Tout ce qui a rapport à l'écrit, même de loin, est sacré chez moi.

lapunta a écrit:Idem qu'il s'agisse de livres anciens, de poches, voire de cahiers... Tout ce qui a rapport à l'écrit, même de loin, est sacré chez moi.

Voilà. Les beaux stylos aussi, tu as oublié. Je suis à la maison. On a le sens du sacré, nous monsieur.

Monsieur Spirale, sachez qu'un livre est un livre. Même un poche. Snobinard, va.

Les poches, je les aime usés.

Les beaux stylos... J'en ai quelques uns... que je n'utilise pas de peur de les perdre ou des rayer.

Et oui un livre de poche est sacré aussi. Je me suis fâchée un temps avec une amie qui m'avait rendu un livre de poche corné, froissé,... après l'avoir traîné des mois dans son sac à main pour le lire dans le métro.

lapunta a écrit:Les beaux stylos... J'en ai quelques uns... que je n'utilise pas de peur de les perdre ou des rayer.

Et oui un livre de poche est sacré aussi. Je me suis fâchée un temps avec une amie qui m'avait rendu un livre de poche corné, froissé,... après l'avoir traîné des mois dans son sac à main pour le lire dans le métro.

Pareil, corner un livre, quelle hérésie. Un marque-page, ce n'est pas pour les chiens.
J'ai agoni une connaissance qui a oublié un de mes livres dans mon jardin, sous la pluie. Je l'ai gardé tout gondolé, l'ai fait sécher, page à page sur le radiateur. Le choc quand je l'ai découvert, seul et tout mouillé.

Je suis d'accord, demoiselles.
Je collectionne les marque-page(s). Corner une page est une hérésie qui mérite le bûcher, pour le moins !
Et les E-books ne sont pas prêts de remplacer ma bibliothèque.
Vive le papier (mais dommage pour les arbres...)

Z'avez déjà vu un autodafé électronique ?

Nelson a écrit:Z'avez déjà vu un autodafé électronique ?

Oui, passer le livre numérique à la corbeille virtuelle Les données binaires brûlent lol lol lol

Ah, je ne suis pas d'accord pour les liseuses. Très pratique quand on bouge, car c'est léger. On ne lit pas les mêmes choses sur une liseuse et un support papier. Vous lisez bien des sites sur le net, non ?

Pour revenir au sujet du topic, si toutes les interrogations sont légitimes certaines semblent l'être moins, pour des raisons psychologiques... Je parle des interrogations mentales que nous nous imposons parfois, et qui n'ont pas lieux d'être.

Lorsque l'interrogation devient nocive pour soi, ce moment où l'on se fourvoie, en se questionnant mal à propos. De même que l'on peut poser de bonnes questions aux autres, on peut se poser de bonnes questions à soi-même, notamment celles qui concernent notre bien être et nos choix. Notre capacité à nous auto-interroger est très importante, car elle participe d'une énergie qui est la mouvance même de l'esprit. Sans cette auto-interrogation, il serait difficile de se remettre en cause, donc de progresser. Toutefois, si nous nous interrogeons mal à propos, nous pouvons causer de mauvaises prises de décision, et persister dans l'erreur. Sur le plan psychologique, il est légitime de se poser des questions à soi, à condition que ces questions nous soient utiles. Si je me demande : "Pourquoi est-ce que je ne me teindrais pas les cheveux en rouge ?" Cela ne représente rien, c'est une question flasque qui n'a aucun intérêt; mais si je me demande : "Pourquoi est-ce que je ne changerais pas de comportement dans telle situation embarrassante ?", je fais preuve d'un esprit de progrès, c'est l'impulsion spirituelle qui construit les meilleures remises en causes. L'interrogation est légitime, et elle l'est d'autant plus pour soi lorsque nous devons l'utiliser à des fins pédagogiques ou thérapeutiques.

Y a t-il de bonnes et de mauvaises interrogations ? Je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que les bonnes interrogations sont celles qui (En tous cas) permettent de s'enrichir, et de se sentir mieux. Ou de sentir que l'on alimente son esprit...

Pour moi, toute interrogation est bonne. c'est ce qu'on fait des réponses qui peut être bénéfique ou pas.

Au oui tiens, tu as raison Le Murmu, c'est interressant ca !

J'aurais dit l'inverse de le Murmu, car si aucune curiosité ne t'anime, tu n'entreprendras rien; y compris la FM.
Si j'y entre un jour, ils devront s'accomoder de ma curiosité naturelle.
Ou pas.

Ha oui, mais l'interrogation n'est pas exclusivement une preuve de curiosité. Je vois l'interrogation comme un signe de doute et de constante vérification de ses fondations.

Oui. C'est déjà mieux exprimé, rbbe.

Bouddha a dit un truc dans le genre: "Si cous avez reçu une flêche dans le derrière... si vous attendez avant de vouloir l'enlever: pourquoi moi?qui m'a tiré dessus? qui a fabriqué cette flêche? à quelle date, à quel endroit? en quoi est-elle d'ailleurs? etc vous risquez bien d'y laisser la peau!..."

Simplifions donc, mais en restant curieux de tout, toujours.

Si la curiosité t'amène ici, va-t-en !

Si la curiosité seule - s'entend !

Cette curiosité qui n'est pas faite pour te faire progresser, te transformer, mais ressemble à du voyeurisme, voire à de l'espionannage, cette curiosité-là doit t'écarter de l'intimité de la loge maçonnique.

Je comprends les choses ainsi.

Oui car il faut reconnaitre que la vie est une gigantesque énigme ,une interrogation abyssale ! Donc s'interroger et donc interroger aussi les autres est légitime ! Car nous ne faisons que passer brièvement sur terre , vu à l'échelle de l'univers bien sur, je précise ! A l'échelle des phénomènes cosmiques , ou étoiles et planètes apparaissent et disparaissent sur une échelle de temps incommensurables notre existence ne doit représenter même pas un dixième de seconde ! Nous avons à peine le temps d'arriver à sélectionner les bonnes et vitales ,fondamentales questions qui occupent notre esprit et à essayer d'y répondre , et surtout à bien faire attention aux réponses données ! Car en plus il existe des tas de questions sans réponses et pourtant tout un tas de gens vont prétendre connaitre les réponses ! Autant dire que nous sommes au cœur d'un labyrinthe !

De toutes manières nous ne pouvons nous défaire de l'interrogation, et la question de sa légitimité ne se pose même pas à mon avis ! Et tant mieux !

Mais l'interrogation suscite l'intérêt, elle suscite aussi la prise de conscience qu'il existe des réponses possibles. Ce qui est légitime, c'est ce qui est naturel, atavique. Car sans cela, rien n'a de sens, rien ne peut faire sens. Chacun choisit ses interrogations selon son parcours de vie, ses humeurs, ses états d'âme. Les réponses n'ont pas pour vocation d'offrir une simple continuité aux questionnements, elles leurs donnent un sens...

Mais pas toujours; et cela fait partie d'une condition qui finalement ne nous déplait pas !

intimité voilà le mot! je crois que nous pouvons laisser à l'autre son "jardin secret"... sans questions!!! tant que cela ne nous mets pas en danger.

Entièrement d'accord avec toi giraudet !

Nous sommes des êtres qui aimont les questions, c'est notre moteur, et si cela nous permettait de donner un embryon de sens à notre vie, alors nous devions le faire. Mais je crois aussi que ce n'est pas vain, au contraire... Même mille ans de vie ne servirait à rien si nous ne donnons pas de sens à celle-ci, et les bonnes questions se situent là à mon avis.

Spirale a écrit:
Peut on considérer que des questions ne doivent pas etre posées ?

Je pense que l'on peux se poser toutes les questions que l'on veut, mais pas forcément les poser aux autres....
Certaines questions gênes, oui mais pourquoi, surement parce-que des fois elles renvoient à des questions que l'interlocuteur se posait mais qu'il n'osait pas poser de peur de la réaction des autres et il préfère donc les éviter pour ne pas se trouver face à lui même.

Comment répondre à une question qui gêne ???
Tout simplement en posant une question à son tour, ou encore mieux en "reformulant" et là cela fait écho.