Savoir pardonner et admettre ses défauts.

Et je ne suis pas forcément le dernier à devoir le faire ! Car nous nous idéalisons souvent, et évitons de voir ce qui ne fonctionne pas en nous, l'ego aidant. Savoir pardonner, car c'est le seuil du vrai bonheur, de la paix. L'esprit ne peut vivre longtemps dans la haine ou la rancoeur, sinon il s'auto-détruit, et cela conduit à une situation encore plus néfaste que celle qui a motivé cette haine et cette rancoeur. Nous jugeons, et nous nous jugeons souvent sévèrement, mais sans être forcément objectif. Oubliant aussi que nos actions envers les autres peuvent les rendre tristes ou rancuniers. Oubliant que la gentillesse n'est pas que le défaut principal des victimes, c'est aussi la qualité qui fait avancer les âmes, et non régrésser les esprits. Bouddha aurait dit : "Nous sommes héritiers de nos actes !", et je le crois. Lorsque comme moi, on désire plus d'équité et d'humanité au sein de la société, on a le devoir de reconnaître ses propres défauts, ses propres erreurs, et on a aussi le devoir de pardonner. C'est bien le grall des humanistes, pardonner l'impardonnable, reconnaître nos erreurs, jusque dans les plus petites, même si le fait d'en commettre n'est pas répréhensible. Mais il faut aussi s'aimer, tel que l'on est, ainsi, on peut aimer la différence puisque l'on sait admettre un état. Il ne s'agit pas d'essayer d'atteindre un idéal perfectionniste, car ce concept est un peu abstrait, il s'agit d'atteindre un idéal de respect envers soi et les autres. Et si l'amour s'immisce entre tous ces débats, ce n'est que mieux ! La cerise sur le gâteau comme on dit...

Savoir pardonner, car c'est le seuil du vrai bonheur, de la paix. L'esprit ne peut vivre longtemps dans la haine ou la rancoeur, sinon il s'auto-détruit, et cela conduit à une situation encore plus néfaste que celle qui a motivé cette haine et cette rancoeur

Absolument d'accord : la haine et la rancoeur sont des poisons pour le cerveau.

"Un ami, c'est quelqu'un dont on connaît les défauts, et qu'on aime quand même"

Oui Nelson, car il peut voir au-delà des défauts justement. L'ami sait tout sans mot dire, seule une aura qui existe entre deux amis sait expliquer le pourquoi de tels sentiments. Pourquoi passe t-on outre un certain nombre de choses, car l'humanité gravit l'essentiel, et s'élève au dessus des contingences quotidiennes. C'est parce que je reconnaitrai toujours mes défauts que je grandirai, et que mes qualités humaines grandiront. Le pardon est le ferment de tout progrès, c'est l'élan dans la bonne direction.

Peut être que si nous verrions ce ce qui apparait comme des défauts, à leur juste valeur. Nous verrions également que ces même ''défauts'' ne sont que des moyens de faire naitre en nous des interrogations sincères et qui évoluerons constamment, donnant de la matière à notre travail de développement personnel afin de marcher sur la voie qui est notre, dans un présent en éternel changement, nous sommes d'éternels apprentis en devenir, au demeurant incertain...

Les erreurs sont peut être simplement des expériences dont nous ne tirons pas d'enseignements, ce qui fait qu'elle se répètent indéfiniment, encore et encore, jusqu'à que la souffrance laisse place au pardon. Que la boucle soit brisée et que nous "grandissions" intérieurement, dans une dynamique d'évolution qui soit en accord avec le mouvement des astres, de l'univers, de la roue cosmique, etc...

Bon, c'est très imagé comme conceptuelle, mais en gros, je pense simplement que l'on peut tirer le meilleur de chaque choses. Qu'il est possible d'être optimiste en toute circonstance et de créer le monde dans lequel nous vivons, car ne dit on pas que le monde n'est qu'une illusion des sens et par défaut de l'égo? Mais que la sincérité peut transformer cette projection mentale en un monde spirituel très riche en expériences, et qui donne toujours matière à avancer (SYNCHRONICITE), etc... (Les mondes intérieurs et les mondes extérieurs ne font qu'un dans cette conception des choses... Tirée du chamanisme).

Je simplifie, je généralise, j'amoindrie le truc... C'est intentionnel et développer serait vain... Simplement, si cela permet à chacun de voir le truc à sa façon en faisant appel à des expériences vécues, à votre propre expérience de vie, etc... Ce sera cool, et ça me ferra plaisir. Maintenant, si ça ne fait pas écho, ce sera parfait, quoi qu'il arrive... Ça ne changera rien à la nature de nos échanges.

Puissions nous continuer à papoter encore longtemps. Même si parfois je sombre dans la folie comme je viens de le faire hihihi, j'assume ma "stupidité", ou le qualificatif que vous voudrez bien me donner. Ou pas d'ailleurs Bref, on se fend bien la poire et j'aime ça. Entre bons vivants, sans se prendre la tête et voilà quoi... Je suis amoureux du forum oué ^_^

Mais on te pardonne tes défauts, Nah !
Et même on les apprécie.
Tu n'es pas le seul à échapper à la norme, ici.
Moi, en tout cas, j'ai toujours plaisir à te lire, même si je participe peu à certains sujets.

Et OUI, il est possible d'être optimiste en toute circonstance !
Le contraire est invivable.

Nous cheminons toujours harmonieusement dès l'instant où nous sommes compris. Dès que nous tendons la main aux autres, partageons, et comprenons qu'être optimiste et humaniste n'est pas un aveu de faiblesse mais de force, quelque part nous construisons notre bonheur et celui des autres...

Moi je sais à quel point la force de la compréhension et de l'empathie peut mener au progrès; au progrès de son âme, à la lumière. L'humain est ainsi fait, il est conçu pour sortir de l'impasse où il s'est lui même coincé !

Alors optimiste oui, je le suis... Vive vous tous et vive le forum !

j'ai tendance à croire qu'à partir du moment ou on accepte nos propres défauts on est plus à même de pardonner ceux des autres, qu'on voit au final moins comme des défauts....

connaissez vous les accords toltèques (Don Miguel Ruiz)? un petit bouquin qui se lit très vite mais se médite à vie..
en voici 4:
-Que votre parole soit impeccable
-Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle
-Ne faites pas de suppositions
-Faites toujours de votre mieux

la clé du bonheur? je ne sais pas mais ça aide je trouve...

Mais oui chrysalide, merci pour ce partage, c'est intéressant...

Cela fait partie des piliers de la sagesse.

Bon, je confesse que ma parole a parfois du mal à être "impeccable", surtout quand je traite mon cousin d'astapito ! Mais enfin, quelques progrès se dessinent, je ne jure plus par les poils pubiens d'Apollon, ce que je faisais avant.
Je suis assurément sur la voie de la sagesse.
Vénérez-moi.

Ah, mon bon béarnais, on te vénère; n'aie crainte !
Vénérien, ça vient de là ?

Il doit y avoir un rapport d'étymologie, va savoir !!!

Oui mais dans "va savoir" il y un "v" ! Or, comme chacun sait le "v" n'est rien ! Il reste le savoir...

Vous faites les goguenards, Grumpy et Olive, mais il vous en cuira...

...car celui qui a mésusé de sa langue, celui-là sera privé de l'usage de la parole aux siècles des siècles, amen. (Évangile selon Pimbi, VII,11)

Ben, v'là qu'il se prend pour un prophète, asteur !

(Il n'a même pas fait l'école d'archevêque...)

Je n'ai pas non plus de compte à la banque Ambrosiano, c'est dire si ma carrière de prophète est compromise...

Et puis, il y a encore plus important que de pardonner aux autres, c'est de se pardonner à soi même ! Combien de souffrances s'inflige t-on sous prétexte d'un certain vécu ? On ne peut avancer sans s'être accordé ce pardon indispensable à tout progrès. Celui-ci est libérateur dans la mesure où l'on comprend que l'on n'est pas cette main qui nous frappait, mais que celle-ci était étrangère à notre volonté. Ou plutôt en attente de notre bonne volonté !

Apprendre à se pardonner c'est d'abord comprendre et circonscrire ce qui a provoqué ce sentiment de culpabilité. Bien souvent, celle-ci n'est pas de notre fait, et ne trouve pas sa source en nous mais bien en un instant T qui fut important pour nous. Par la suite, la blessure qui s'est installée devait évoluer positivement, et si elle ne le fait pas, c'est que quelque chose n'était pas résolu. En psychologie c'est lié à des principes comme la résilience par exemple, à savoir le mécanisme qui permet de compenser et de se "pardonner" à soi même en quelque sorte, même si nous ne sommes coupables de rien. Se pardonner à soi même c'est également avoir besoin du pardon d'autrui, notamment dans le cas d'une mauvaise action passée. Dans ce cas, on parle plutôt de rédemption. Mais le pardon est polymorphe, il est une clef qui ouvre toutes les serrures, dès lors qu'on la trouve de manière adéquate. Le temps impote peu en l'occurence, il peut être un facteur de "putréfaction", ce qui engendre de la souffrance (Par les non dits); mais il peut être aussi un facteur neutre, sans incidence sur les bienfaits de ce pardon. Ce que nous apprend la psychologie moderne, c'est le déclenchement du bien être est souvent lié à ce pardon thérapeutique, et ceci dans les deux sens. Le pardon est bipolaire, il oscille d'un pôle à l'autre, mais il agit presque toujours dans le meilleur sens, celui de l'équilibre des forces, donc du bonheur.

La culpabilité a encore de beaux jours devant elle...

Il faut d'abord s'accepter et ne pas s'en vouloir.

Se regarder dans le miroir et dire:
"T'es un brave type, toi !"

Je pardonne volontiers. La preuve, je pardonne à Grumpy d'avoir dit tant de mal des Béarnais, le bougre !