Stéphane Allix: "L’âme conserve l’empreinte des traumatismes des vies passées"- Un témoignage intéressant

Bonsoir Luciole , merci pour la réponse ! J'ai découvert 

il y a un peu d'opposition

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Bonsoir Luciole , merci pour votre intéressante question , la question de Dieu pose la question de l ' Etre , (voir entre autres l'œuvre de Daniel Sibony ) je cite cet auteur car je le trouve clair ,compréhensible sur tout ces questionnement difficiles et profonds . Evidemment il faudrait aussi revenir à l'enseignement christique .

En attendant je propose déjà cette vidéo ou mr Sibony nous parle de " l'âme-corps " ,une bonne base pour commencer à réfléchir sur ce sujet je pense ..



Je rajoute celle-ci :

Je pense qu'il est aussi possible d'aborder cette question de Dieu sous l'angle décrit par Wayne Liquorman comme dans cette vidéo par exemple :

trouvé sur internet : "Wayne Liquorman partage avec le lecteur son approche éminemment pragmatique d'une question essentielle : celle de la souffrance humaine. Sa dialectique imparable met en lumière le mécanisme désastreux de la séparation. Chez les humains, vers l'âge de deux ans et demi, survient une profonde transformation qui, d'êtres spontanés, nous change en créatures en lesquelles tout se met à graviter autour de "Moi !", du "à Moi !". C'est l'instant où s'active ce faux sentiment d'être auteur. C'est ce sentiment erroné d'être auteur qui crée la souffrance. Pour Wayne Liquorman, l'erreur capitale est notre certitude d'avoir un pouvoir sur les évènements de la vie. Riche de métaphores et d'exemples concrets, ce texte nous prend à contre pied de croyances ordinaires profondément ancrées au cœur du psychisme humain depuis la nuit des temps. L'illumination est abordée ici d'une façon claire, directe, loin des illusions et des fantasmes habituels. Un ouvrage d'une grande simplicité où aucune des questions qui habitent et souvent obsèdent le chercheur n'est laissées de côté."


bref, stop à l'égo envahisseur et bonjour au lâcher-prise. Jusque là, je suis d'accord.

Ensuite, il défend le non-dualisme, c'est-à-dire le holisme : pourquoi pas, mais de la pensée "il n'y a qu'un tout et nous sommes dedans" on tombe aisément dans le " toute partie interagit avec toutes les autres parties", qui est une des définitions de la pensée magique.

voir : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Merci Luciole et Patos pour vos bonnes et justes réponses !

Bien sur face au mystère qu'est ma propre existence , à ses manques ,à ses doutes , à ses tentatives de prises et de reprises de sens possible , je me permet ,en ce lieu , de  vous envoyer quelques signes ,quelques pistes de compréhension possible que j'ai découvertes lors de mon cheminement personnel . IL y en a évidemment beaucoup d'autres ....Celles-ci m'ont paru bonnes et me tiennent à cœur . Evidemment le passage de mr Sibony à Wayne Liquorman n'est pas évident je le reconnais volontiers ! J'ai l'impression qu'ils peuvent se rencontrer dans ce chemin infini , c'est une de mes intuitions mais peut-être suis-je sur une fausse piste , je n'exclue pas cette dernière hypothèse , possibilité .

Une réflexion intéressante de Daniel Sibony sur le Christ
(Je rajoute )

Une citation de Françoise Verny :

Dieu existe, je l'ai toujours trahi de Françoise Verny
Ce titre marque la pauvreté d’une démarche sans cesse remise en cause par moi-même.



Je ne cesse de rencontrer Dieu pour le renier aussitôt. Je le questionne sans relâche et n’écoute pas sa réponse.« L’Église ne m’offre ni famille ni réconfort.



Si l’Église catholique reste enfermée dans ses certitudes et ses structures, elle ne répondra pas aux aspirations de ce temps.



Cette Église, que je fréquente sans passion et considère avec méfiance, me donne cependant l’espérance : je ne sais pourquoi ni comment, moi dont la foi vacille sans cesse, je crois résolument à la communion des saints, au lien des hommes dans le temps et hors le temps.



J’ai écrit ces confessions dans la fièvre, brûlant de les terminer pour en connaître le dénouement. Énigme policière : allais-je rencontrer ce Dieu qui me hante ? Je ne cherchais pas une certitude impossible, j’aspirais à la lumière. J’ai mené l’enquête honnêtement – sans masquer mes fautes ni mes défaillances -, cédant souvent au doute : sur la voie de l’ineffable, me suis-je laissé entraîner par les mots ? Ce livre avait-il un sens ? Pendant 63 ans, je suis restée dans le flou. Je passais pour croyante mais nul ne songeait à m’interroger, à exiger une explication. Situation confortable. En m’exprimant publiquement, je m’expose à la critique, et pire encore, je devrai répondre aux questions, à l’attente des autres…moi qui déteste aborder l’essentiel. (…) Je ne regrette cependant pas le chemin parcouru depuis un an : en me réveillant, je me suis condamnée à persévérer. Je n’ai rédigé que le début de mon histoire. Elle commence à peine et je m’en réjouis : j’aime les découvertes.
Lien : Babelio .

on classe très souvent les personnes sur un axe 0% = très incroyants - 100% = très croyants.

une autre manière est de prendre un axe de -100 à +100 : -100 les éternels cherchants, + 100 les pleins de certitudes, et vers 0 les je-m'en-foutistes. Ces derniers sont très nombreux...quand tout va bien.

je suis du côté des cherchants, qui doutent beaucoup, et les péremptoires m'irritent, mais je me dis que chez ces péremptoires il y a pas mal de fragiles qui ne s'autorisent pas à douter, et ils font taire leur angoisse en criant fort, notamment sur les réseaux sociaux

je ne souhaite être méprisant avec personne : chacun se débat comme il peut avec ses problèmes

ne pas chercher en se disant que de toute manière on ne trouvera pas est en effet recevable

chercher dans d'autres directions que dieu c'est ce que je fais dans la science ; ça procure le plaisir des découvertes imprévues , progressives, émaillées d'erreurs et tâtonnements, mais on se voit avancer et les connaissances se cumulent et se transmettent

Merci encore Luciole et Patos pour vos réponses ! De fait
il me semble que la question posée est celle-ci : qu'est-ce ,au juste, que la conscience ? De Dostoïevski à Antonio Damasio le champ de réflexion est ouvert et étendu à tout les arts et toutes les disciplines me semble-t-il .

Je cite ici l'avis d'un lecteur de Damasio sur le dernier livre de ce scientifique :

PGilly   29 mai 2021 ★★★★★ ★★★★★ La démarche d Antonio Damasio fascine et intrigue. Il s échine avec brio à cerner les mécanismes fonctionnels de la conscience qui nous permettent d'éprouver dans l'esprit un processus qui a clairement lieu dans la dimension physique du corps. Nous sentons avant de penser. Une intelligence non explicite intervient avant la raison. Nous partageons cette intelligence non consciente, axée sur la survie avec l'ensemble du vivant : êtres unicellulaires, bactéries, plantes, animaux et même virus. Les chapitres sont courts, le pari avec l'éditeur étant de livrer les idées favorites de l'auteur, épurées du superflu. Gageure tenue ! le scientifique humaniste réussit le tour de force de cheminer à travers la biologie, les neurosciences, la physico-chimie, la psychologie... pour approcher la réalité de la conscience, ainsi que sa philosophie, fruit d'une interaction directe, abondante et permanente entre le corps et l'esprit. Cerise sur le cerveau, la conscience garde une part de mystère ( heureusement), inconnue qui fait de nous des humains imprévisibles malgré un organisme terriblement structuré. L'auteur est génial, nous pouvons l'être aussi. Ce livre grandit infiniment notre champ de vision sur la vie et sur nous-mêmes. Lien : https://www.babelio.com/livres/Damasio-Sentir-et-savoir/1331243

Autre citation de Damasio ( Trouvée aussi sur Babelio ) :

L'affect peut nous pousser à considérer les" contenus précis" sous un nouveau jour : il peut ainsi modifier le "temps de scène" des images que nous avons à l'esprit, déterminer leur degré de netteté, etc. Le contenu précis, d'une part, et l'affect, d'autre part, se distinguent par leur mode de construction au sein de l'organisme, et ils sont pleinement interactifs. L'affect nous a fait don d'un grand désordre et d'une grande richesse intérieure. Célébrons cette richesse ; célébrons ce désordre.

tu brûleras un cierge pour sainte Fourest la protectrice des laïques