Le temps relatif et cyclique

Ce qui est intéressant aussi, à propos du concept de temps, c'est son innombrable multiplicité conceptuelle !


Je m'explique...

Le temps d'un écureuil n'est pas celui d'un oiseau ! Tout comme le temps d'un être humain n'est pas celui d'une tortue. Si on élimine la conscience (en tous cas celle que nous concevons comme telle), le temps des arbres sera encore plus éloigné du nôtre ! Il y aurait donc autant de manière de parler du temps qu'il existe d'entités sur cette Terre. On peut aussi parler de rythmes biologiques, notamment dans le cas des animaux qui hibernent. Pour l'être humain, je pense que l'on peut parler de temps "psychologique", celui qui semble se décaler lorsqu'il se trouve dans une situation particulière : à bord d'un avion long courrier, dans une caverne, etc. Sachant que le temps physique peut fluctuer (à des valeurs extrêmes) on pourrait tout aussi bien envisager qu'il fluctue aussi pour nos consciences. Tout cela ne modifiant rien à sa continuité, son cours, ce que l'on appelle la fameuse "flèche du temps"; mais qui peut constituer un domaine de recherche intéressant concernant notre manière de penser le temps.

Récapitulons:
Nous avons le temps de la conscience, le subjectif et l'objectif, il est condition du réel, le temps de l'âme et le temps du monde. Seul le présent existe, puisque nous sommes dans l'impossibilité de vivre le passé et l'avenir. Le temps est l'éternité, ou la miliseconde qui passe. Il est le temps de l'être et de l'étant (l'être-temps comme in-différence ontologique.
Selon Bergson, le temps, c'est la manière.
Le temps c'est la nécéssité; il est causalité.
Le temps, c'est le devenir (définition du temps circulaire), l'éternel retour...
Et bien d'autres choses encore.

On est mal parti, car on pourrait écrire des volumes, sans arriver à une conclusion satisfaisante...

Bien sûr Nelson !

C'est la raison pour laquelle le temps est vécu et perçu différemment selon les points de repères. Et, en effet, c'est un débat qui ne peut connaître de fin... Le présent étant le plus grand des précepteurs, il nous enseigne que tout n'est que perceptions.