La psychanalyse, parlons-en !
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
"Luron" ne me paraît pas très approprié en parlant de Freud...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Il y en a quelques-unes, je crois, dans l'autobio de Jung, que mon mari a lue et qu'il avait beaucoup aimée. Mais en effet, Freud n'en sort pas sous son meilleur jour - bon il était un peu sycho-rigide, Sigmund, aussi...
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Si Nelson ! Tu sais le fameux "Gai luron" de Gotlib !Nelson a écrit:"Luron" ne me paraît pas très approprié en parlant de Freud...

C'est vrai que Freud ne renvoie pas l'image d'un joyeux drille, quoi que nous ne l'avons pas connu dans l'intimité !

En tous cas ce sont des épisodes qui ont marqué les différences de point de vue entre Freud et Jung, et tant mieux car ces divergences nous ont permis d'élargir les horizons de la psychologie analytique. Hier au soir je lisais un article dans la revue "Le cercle psy" (que je vous recommande) n°16 (le dernier), où il est question de la crédibilité de la psychanalyse, apparemment ça se délite un peu tout ça, ce qui ne m'étonne qu'à moitié vu le dogmatisme qui règne chez certains psychanalystes. Le psychologue interrogé disait qu'il lui avait été difficile de faire comprendre à certains psychanalystes que les choses devaient évoluer. Il a dû batailler pour se frayer un chemin au travers du conservatisme ambiant, bien que tous les psychanalystes ne se comportaient pas ainsi, heureusement.
Je pense qu'aujourd'hui nous sommes davantage jungiens que freudiens, comme si le XXIe siècle avait reconnu l'ampleur du travail de Jung au détriment d'une psychanalyse freudienne trop axée sur la psychogenèse et les problématiques psycho-sexuelles. C'est davantage dans l'air du temps selon moi...
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Forcément les psychanalyse dogmatiques foisonnent tout comme le jardin parfait raréfie la "mauvaise herbe". Ma question est: Quel intérêt, s' il n'est préventif, à focaliser sur l'immense majorité de charlatans psychanalystes? On croirait presque en celui d'un prétexte sur mesure pour foutre aux oubliettes ce qu'il reste d'à jamais novateur.. étrange pour de soit - disant passionnés de l'irréductible complexité humaine... question un jour, question toujours^^
ishto- Maitre Philosophe
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Comme dans tout domaine, ishto;
90% de déchet, 10% de soi-disant vérité.
On devrait élever le scepticisme au rang d'art.
(tu y arrive très bien; félicitations)
90% de déchet, 10% de soi-disant vérité.
On devrait élever le scepticisme au rang d'art.
(tu y arrive très bien; félicitations)
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Tu me trouves sceptique?
loool

ishto- Maitre Philosophe
- Messages : 1338
Date d'inscription : 30/09/2012
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Oh mais moi je suis beaucoup plus sceptique que vous ne l'imaginez !
Envers la psychanalyse comme envers autre chose...
Il existe des charlatans dans la psychanalyse comme dans tous les domaines, et l'intérêt de le repérer et similaire à celui qui concerne les autres disciplines : éviter à nombre de personnes de se faire avoir ! En même temps il ne s'agit pas de jeter bébé avec l'eau du bain comme on dit ! Il y a des idées intéressantes dans la psychanalyse comme dans toute discipline qui s'intéresse à l'esprit humain, sans être réductrice pour autant.
Mais avec la psychanalyse vous aurez toujours tort ! Si vous acquiescez, vous êtes en bonne voie (ce qui arrange les psychanalystes), si vous refusez, vous êtes résistant ! Si vous oubliez, vous êtes dans l'acte manqué ! Mais rien ne permet d'étayer cela, rien. Sur le plan purement scientifique on considère ce genre de discipline comme sans objet ! Normal, non seulement rien ne peut être prouvé, mais en plus si vous essayez vous aurez tort !

Il existe des charlatans dans la psychanalyse comme dans tous les domaines, et l'intérêt de le repérer et similaire à celui qui concerne les autres disciplines : éviter à nombre de personnes de se faire avoir ! En même temps il ne s'agit pas de jeter bébé avec l'eau du bain comme on dit ! Il y a des idées intéressantes dans la psychanalyse comme dans toute discipline qui s'intéresse à l'esprit humain, sans être réductrice pour autant.
Mais avec la psychanalyse vous aurez toujours tort ! Si vous acquiescez, vous êtes en bonne voie (ce qui arrange les psychanalystes), si vous refusez, vous êtes résistant ! Si vous oubliez, vous êtes dans l'acte manqué ! Mais rien ne permet d'étayer cela, rien. Sur le plan purement scientifique on considère ce genre de discipline comme sans objet ! Normal, non seulement rien ne peut être prouvé, mais en plus si vous essayez vous aurez tort !

Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Je reviens avec plaisir vers ce sujet.
L'autre jour je lisais un article dans lequel il était question de l'approche psychanalytique en tant que telle, nonobstant les critiques, nécessaires par ailleurs, il est clair que l'on ne peut rejeter l'ensemble des apports psychanalytiques comme s'il s'agissait d'une doctrine diabolique et totalement surannée !
Et je crois que ce que l'on exige des psychanalystes c'est une évolution, une meilleure clarification de la pratique, qui pêche par endroit. Par exemple la simple remise en question de l'attitude de l'analyste, sur laquelle nombre de psychanalystes refusent de transiger ! Pourtant, il me semble que c'est un peu au coeur du débat.
L'autre jour je lisais un article dans lequel il était question de l'approche psychanalytique en tant que telle, nonobstant les critiques, nécessaires par ailleurs, il est clair que l'on ne peut rejeter l'ensemble des apports psychanalytiques comme s'il s'agissait d'une doctrine diabolique et totalement surannée !
Et je crois que ce que l'on exige des psychanalystes c'est une évolution, une meilleure clarification de la pratique, qui pêche par endroit. Par exemple la simple remise en question de l'attitude de l'analyste, sur laquelle nombre de psychanalystes refusent de transiger ! Pourtant, il me semble que c'est un peu au coeur du débat.
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Comme je l'ai dit dans un autre post j'ai eu l'occasion d'étudier Freud il y a maintenant presque 40 ans, et ses livres ont fini par me tomber des mains, tant, déjà à cette époque, j'ai eu la conviction que cette petite vision uniforme, "mécaniste" et verbeuse des phénomènes psychique était au fond une insulte à ce qui fait le fond de notre humanité et de sa construction.
Tout ce que j'ai vécu depuis m'a confirmé dans cette opinion. On m'a parfois presque agressé pour cela et comme tu l'écris plus haut l'argument principal des "pro-freud" était que je devais vraiment être gravement atteint pour résister à ce point là
!
Jung c'est tout à fait autre chose, à côté du petit mécanicien de la psyché qui pense qu'il suffit d'ouvrir la boite, de faire tourner le moteur tout en mettant un peu d'huile, éventuellement un ou deux coups de marteaux sur les engrenages, et de répéter l'opération autant de fois que nécessaire en enrobant tout ça dans un jargon savant (et en le faisant payer très cher) pour que les grippages se résorbent et qu'un jour, à force, la machine se remette à fonctionner sans trop de heurts.
Jung, lui propose de quitter le lieu d'échouage, d'exposer les voiles au vent et de nous lancer sur l'océan en nous expliquant les subtilités de la navigation et des interactions entre les éléments. Et de trouver par là les voies d'une appartenance plus harmonieuse au monde...
Ce qui est étrange, et assez désagréable, c'est que ces deux approches tellement différentes portent le même nom !
(Je caricature... mais n'en pense pas moins !)
Tout ce que j'ai vécu depuis m'a confirmé dans cette opinion. On m'a parfois presque agressé pour cela et comme tu l'écris plus haut l'argument principal des "pro-freud" était que je devais vraiment être gravement atteint pour résister à ce point là

Jung c'est tout à fait autre chose, à côté du petit mécanicien de la psyché qui pense qu'il suffit d'ouvrir la boite, de faire tourner le moteur tout en mettant un peu d'huile, éventuellement un ou deux coups de marteaux sur les engrenages, et de répéter l'opération autant de fois que nécessaire en enrobant tout ça dans un jargon savant (et en le faisant payer très cher) pour que les grippages se résorbent et qu'un jour, à force, la machine se remette à fonctionner sans trop de heurts.
Jung, lui propose de quitter le lieu d'échouage, d'exposer les voiles au vent et de nous lancer sur l'océan en nous expliquant les subtilités de la navigation et des interactions entre les éléments. Et de trouver par là les voies d'une appartenance plus harmonieuse au monde...
Ce qui est étrange, et assez désagréable, c'est que ces deux approches tellement différentes portent le même nom !
(Je caricature... mais n'en pense pas moins !)
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Je suis tout à fait d'accord avec vous yasfaloth !
Oui en effet, je crois que c'est dû au fait que la psychanalyse est "piégée", elle ne peut être touchée sous peine d'exploser dans les mains de celle ou celui qui osera le faire ! Le philosophe Karl Popper avait très bien décrit cela, comment remettre en question une discipline qui a bâti son édifice sur une sorte de fascination publique ? Surtout en France, où elle a pris et s'est installée pour longtemps.
Encore une fois, tous les psychanalystes ne sont pas ainsi, et certain(e)s sont progressistes, je le crois. Mais il leur faut évoluer, prendre en considération les acquis des neurosciences par exemple.
Je pense que Jung colle mieux à notre temps. Moins de dogmatisme, plus d'ouverture vers des horizons conceptuels très modernes, etc. D'ailleurs, à ma connaissance il n'a pas été aussi attaqué que Freud sur ses idées (un peu ça et là quand même), et je suis convaincu que c'est précisément parce qu'il a fait preuve de modernité dans ses écrits. En outre, Jung est peut-être plus "philosophe" que Freud ne l'a jamais été ?
Un auteur à lire (si vous ne le connaissez pas yasfaloth, mais je parie que si) : Jacques Van Rillaer, un professeur de psychologie d'origine belge qui a commencé par la psychanalyse et qui en est revenu ! Pour moi, les deux auteurs à lire absolument si l'on veut s'intéresser à la psychologie sont Boris Cyrulnik et Jacques Van Rillaer...

Oui en effet, je crois que c'est dû au fait que la psychanalyse est "piégée", elle ne peut être touchée sous peine d'exploser dans les mains de celle ou celui qui osera le faire ! Le philosophe Karl Popper avait très bien décrit cela, comment remettre en question une discipline qui a bâti son édifice sur une sorte de fascination publique ? Surtout en France, où elle a pris et s'est installée pour longtemps.
Encore une fois, tous les psychanalystes ne sont pas ainsi, et certain(e)s sont progressistes, je le crois. Mais il leur faut évoluer, prendre en considération les acquis des neurosciences par exemple.
Je pense que Jung colle mieux à notre temps. Moins de dogmatisme, plus d'ouverture vers des horizons conceptuels très modernes, etc. D'ailleurs, à ma connaissance il n'a pas été aussi attaqué que Freud sur ses idées (un peu ça et là quand même), et je suis convaincu que c'est précisément parce qu'il a fait preuve de modernité dans ses écrits. En outre, Jung est peut-être plus "philosophe" que Freud ne l'a jamais été ?

Un auteur à lire (si vous ne le connaissez pas yasfaloth, mais je parie que si) : Jacques Van Rillaer, un professeur de psychologie d'origine belge qui a commencé par la psychanalyse et qui en est revenu ! Pour moi, les deux auteurs à lire absolument si l'on veut s'intéresser à la psychologie sont Boris Cyrulnik et Jacques Van Rillaer...
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Je vais te décevoir, mais non... je ne connaissais pas
!
En fait, faut dire que je ne suis plus trop dans ce monde là, malgré l'animosité que je lui manifeste ici, je ne pensais jamais à Freud sauf pour m'énerver de loin en loin des ravages quasi systématiques sur les gens de mon entourage qui ont pu succomber à l'attrait des "cures"...
Jusqu'à récemment, car j'ai eu sur le tard une fille qui a maintenant 4 ans, et me sont venues des réminiscence "freudiennes", par exemple concernant l’Œdipe, mais plutôt en forme de haut le cœur pour cette vision tellement, encore une fois, "mécaniste" de ce qui peut se passer dans l'esprit d'un enfant et dont j'ai la chance de vivre en ce moment l'infinie richesse.
De fil en aiguille, et en complément de ma démarche de maçon "spiritualiste", je me suis remis à lire Jung, et cette fois avec un certain émerveillement...
Mais je suis très, très loin d'être une "spécialiste" !

En fait, faut dire que je ne suis plus trop dans ce monde là, malgré l'animosité que je lui manifeste ici, je ne pensais jamais à Freud sauf pour m'énerver de loin en loin des ravages quasi systématiques sur les gens de mon entourage qui ont pu succomber à l'attrait des "cures"...
Jusqu'à récemment, car j'ai eu sur le tard une fille qui a maintenant 4 ans, et me sont venues des réminiscence "freudiennes", par exemple concernant l’Œdipe, mais plutôt en forme de haut le cœur pour cette vision tellement, encore une fois, "mécaniste" de ce qui peut se passer dans l'esprit d'un enfant et dont j'ai la chance de vivre en ce moment l'infinie richesse.
De fil en aiguille, et en complément de ma démarche de maçon "spiritualiste", je me suis remis à lire Jung, et cette fois avec un certain émerveillement...
Mais je suis très, très loin d'être une "spécialiste" !
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Quand je cite Boris Cyrulnik c'est parce qu'il a su conserver ce qui est intéressant dans la psychanalyse, tout en demeurant ouvert et progressiste. Par exemple avec la théorie de l'attachement, le lien, les travaux de John Bowlby, psychanalyste britannique (1907-1990), dont les idées sont, je pense, souples et adaptables aux études scientifiques actuelles...
Dire que j'aurais pu être psychanalyste ! Quand j'ai commencé mes études j'étais motivé, mais quelque chose en moi m'a fait réaliser (au bout de deux ans) que je n'étais pas fait pour ça ! L'attitude des autres étudiants et celles des formateurs me paraissaient tellement dogmatique, tellement rigides...
Dire que j'aurais pu être psychanalyste ! Quand j'ai commencé mes études j'étais motivé, mais quelque chose en moi m'a fait réaliser (au bout de deux ans) que je n'étais pas fait pour ça ! L'attitude des autres étudiants et celles des formateurs me paraissaient tellement dogmatique, tellement rigides...
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Cela conforte donc ma méfiance naturelle envers tout ce qui commence par psy...
Merci Olive; deviens cordonnier, il en manque
Merci Olive; deviens cordonnier, il en manque

Nelson- Grand Maitre Suprême
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Oui Nelon, je suis sûr que c'est le pied !
Si les psys sont comme les cordonniers, dont on dit qu'ils sont les plus mal chaussés...


Si les psys sont comme les cordonniers, dont on dit qu'ils sont les plus mal chaussés...

Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
de mon côté je reste ébloui par la puissance de l'analyse transactionnelle, depuis la lecture de " que dites vous après avoir dit bonjour ? " d'Eric Berne, bouquin centré sur les scénarios de vie
patos- Admin
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Oui c'est très intéressant l'analyse transactionnelle, en outre il me semble que c'était assez novateur pour l'époque ! Eric Berne a fondé cela au milieu du XXe siècle, en un temps où la psychanalyse freudienne était encore assez dominante. Et j'ai l'impression que depuis de nombreuses méthodes s'en sont fortement inspirées...
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Dans la même veine, travaux poursuivis par Thomas A.Harris ce qui a donné de nos jours les nouvelles sciences du comportement,mais tu as raison Olive plutôt des méthodes.
Pouvons nous penser que nos Rituels aient été un peu en avance sur leurs temps?
Pouvons nous penser que nos Rituels aient été un peu en avance sur leurs temps?
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"Parmi les sons qui peuplent la Nature,court une mélodie secrète....pour celui qui écoute." (Schlegel)
Luciole- Grand Initié
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Nelson, la psittacose ne serait elle pas une maladie des perroquets?
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Luciole- Grand Initié
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Re: La psychanalyse, parlons-en !

Ne confondons pas psy et psi...
Je n'ai rien contre les perroquets, bien au contraire.
Leur conversation est plus instructive que celles des psys...

Nelson- Grand Maitre Suprême
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Amiral, dis nous, si tu le veux bien, ce que tu reproches aux psys
patos- Admin
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
En admettant que la plupart des gens ne savent pas exactement comment fonctionne leur merdier intérieur, comment alors admettre qu'une AUTRE PERSONNE le sache ?
Fût-il "spécialiste" de l'organe dont nous ignorons le fonctionnement à 90% !
A savoir notre cervelle.
Elémentaire, mon cher Watson !
Raisonnement primaire ?
Peut-être, mais c'est le mien...
Fût-il "spécialiste" de l'organe dont nous ignorons le fonctionnement à 90% !
A savoir notre cervelle.
Elémentaire, mon cher Watson !
Raisonnement primaire ?
Peut-être, mais c'est le mien...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Localisation : Hic et nunc
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Le principe est d'orienter ta pensée pour que tu découvres toi-même ce qui cloche et que tu peux arranger.En quelque sorte l'oreille qui te fait parler c'est à dire mettre au jour ce que tu n'arrivais pas à percevoir clairement.
Le problème est que cette oreille muette (mais en forme de tirelire) n'aide pas celui qui a déjà fait le cheminement mais ne trouve pas la solution.
Le problème est que cette oreille muette (mais en forme de tirelire) n'aide pas celui qui a déjà fait le cheminement mais ne trouve pas la solution.
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Luciole- Grand Initié
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Date d'inscription : 02/01/2016
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Nelson et moi sommes de vieux compagnons de route ici, et nous avons déjà eu moult échanges à ce sujet...
Mais oui Petite lueur, je souscris aisément à cette vision de la chose...
Ce qui a toujours existé c'est la confusion entre les métiers de la psychologie. D'où l'intérêt de lancer un sujet sur la psychanalyse parce que ce n'est pas une discipline qui peut être comparée à la psychologie expérimentale ou les neurosciences par exemple.
L'utilité du psychothérapeute me semble évidente, son rôle est de permettre à la personne (au sujet) de rectifier quelque chose qui la fait souffrir en le formulant, en verbalisant le problème. Cela peut être un comportement inapproprié, un trouble cognitif, une pensée obsessionnelle... Et il n'y parvient que par la magie du regard externe, du regard neutre et "sachant", de par l'expérience qu'il a acquis concernant ces troubles. Autrement dit, c'est un savoir empirique et studieux, empathique, qui permet de sortir de l'ornière. Il propose des outils issus de l'expérience et de la recherche, la force du lien bienveillant. Enfin, quand un psy est... Compétent.
Mais l'erreur est humaine, je le conçois, et quelquefois cela ne fonctionne pas très bien.
Je ne pense pas que tout le monde puisse faire cela tout seul Nelson, notamment dans le cas des traumatismes. Mais tu sais que je comprends ce que tu veux dire, bien sûr qu'aucun psy ne peut pénétrer la complexité et la singularité de chacun, son unicité, son intimité psychique, c'est le lien thérapeutique qui aide, non la connaissance absolue. C'est connu depuis fort longtemps, le lien qui soigne, qui restaure quelque chose... Peut-être la conscience de soi ?

Mais oui Petite lueur, je souscris aisément à cette vision de la chose...

Ce qui a toujours existé c'est la confusion entre les métiers de la psychologie. D'où l'intérêt de lancer un sujet sur la psychanalyse parce que ce n'est pas une discipline qui peut être comparée à la psychologie expérimentale ou les neurosciences par exemple.
L'utilité du psychothérapeute me semble évidente, son rôle est de permettre à la personne (au sujet) de rectifier quelque chose qui la fait souffrir en le formulant, en verbalisant le problème. Cela peut être un comportement inapproprié, un trouble cognitif, une pensée obsessionnelle... Et il n'y parvient que par la magie du regard externe, du regard neutre et "sachant", de par l'expérience qu'il a acquis concernant ces troubles. Autrement dit, c'est un savoir empirique et studieux, empathique, qui permet de sortir de l'ornière. Il propose des outils issus de l'expérience et de la recherche, la force du lien bienveillant. Enfin, quand un psy est... Compétent.

Je ne pense pas que tout le monde puisse faire cela tout seul Nelson, notamment dans le cas des traumatismes. Mais tu sais que je comprends ce que tu veux dire, bien sûr qu'aucun psy ne peut pénétrer la complexité et la singularité de chacun, son unicité, son intimité psychique, c'est le lien thérapeutique qui aide, non la connaissance absolue. C'est connu depuis fort longtemps, le lien qui soigne, qui restaure quelque chose... Peut-être la conscience de soi ?
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Bonjour à tous.
Poue ma part la psychanalyse m a été bien utile pendant environ 3 ans entre 25 et 28 ans.Les entretiens avec mon praticien était une sorte de défouloir, voire de " vide ordure " -désolée pr l image peu ragoutante-
Le psy - psychiatre-psychanalyste ds mon cas- n est pas là pour porter un jugement moral. Il sert de " déversoir".il est possible de livrer ses actions ou ses pensées les moins avouables et se regarder ds le miroir pr voir son côté obscur.
Mais nous sommes les seuls à avoir les clefs.
On peut objecter qu il ne sert à rien de remuer ses problèmes, ses traumas.
je suis tjrs étonnée de la relation adictive qui relie un patient à son psy et de voir la relation durer sur une dizaine d année- une amie à moi est dans ce cas-. Est-ce une complaisance dans les questions existentielles au détriment de l action, une sorte dz masturbation intellectuelle voire une quête impossible?
La neutralité de la personne qui reçoit notre parole et le fait qu il n y aitpas d implication affective est primordiale
Me concernant, j ai fait , il y a quelques semaine une formation centrée sur la musique et la grossesse. En 6 jours , entourée d une belle énergie féminine avec des brefs moments de méditations et de retour sur soi, j ai compris et dit à ces femmes que je ne connaissais et que je ne reverrais sans doute pas des choses qui n avaient jamais émergé avec mon psy et je me suis débarrassée d un mal de dos qui devenait chronique...hasard?!
Poue ma part la psychanalyse m a été bien utile pendant environ 3 ans entre 25 et 28 ans.Les entretiens avec mon praticien était une sorte de défouloir, voire de " vide ordure " -désolée pr l image peu ragoutante-
Le psy - psychiatre-psychanalyste ds mon cas- n est pas là pour porter un jugement moral. Il sert de " déversoir".il est possible de livrer ses actions ou ses pensées les moins avouables et se regarder ds le miroir pr voir son côté obscur.
Mais nous sommes les seuls à avoir les clefs.
On peut objecter qu il ne sert à rien de remuer ses problèmes, ses traumas.
je suis tjrs étonnée de la relation adictive qui relie un patient à son psy et de voir la relation durer sur une dizaine d année- une amie à moi est dans ce cas-. Est-ce une complaisance dans les questions existentielles au détriment de l action, une sorte dz masturbation intellectuelle voire une quête impossible?
La neutralité de la personne qui reçoit notre parole et le fait qu il n y aitpas d implication affective est primordiale
Me concernant, j ai fait , il y a quelques semaine une formation centrée sur la musique et la grossesse. En 6 jours , entourée d une belle énergie féminine avec des brefs moments de méditations et de retour sur soi, j ai compris et dit à ces femmes que je ne connaissais et que je ne reverrais sans doute pas des choses qui n avaient jamais émergé avec mon psy et je me suis débarrassée d un mal de dos qui devenait chronique...hasard?!
Alboni- Chien fou
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Date d'inscription : 14/02/2016
Age : 46
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Bonjour Alboni,
donc si j'ai bien saisi vous faisiez une analyse ? Bien qu'une analyse puisse être thérapeutique, et c'est l'un des points clefs du sujet d'ailleurs.
C'est l'un des arguments utilisés par les psychanalystes, à savoir que le fait de déverser ces choses puisse avoir un effet réel, or, la question que l'on est en droit de se poser c'est celle-ci : est-ce que cet effet n'est pas simplement dû à la parole en elle même ? Et que la présence (plus ou moins bienveillante et neutre) de l'analyste n'est qu'une façade ? En gros, l'analyste ne ferait qu'acte de présence, et c'est bel et bien la personne qui profite du contexte pour élaborer elle-même le travail thérapeutique. Si c'est le cas, on peut aussi se demander à quoi sert l'analyste ? C'est une question centrale dans le débat sur la pertinence de l'analyse.
Pour ma part je conçois que la parole émue soit libératrice et que le contexte puisse jouer (on appelle cela la catharsis), mais la place et le rôle exact tenus par le psychanalyste sont des éléments qui demeurent tout de même assez controversés.
A ne pas confondre avec la psychothérapie tout court, car il existe ce que l'on appelle des "thérapies analytiques", qui divergent un peu des analyses "classiques"...
donc si j'ai bien saisi vous faisiez une analyse ? Bien qu'une analyse puisse être thérapeutique, et c'est l'un des points clefs du sujet d'ailleurs.
C'est l'un des arguments utilisés par les psychanalystes, à savoir que le fait de déverser ces choses puisse avoir un effet réel, or, la question que l'on est en droit de se poser c'est celle-ci : est-ce que cet effet n'est pas simplement dû à la parole en elle même ? Et que la présence (plus ou moins bienveillante et neutre) de l'analyste n'est qu'une façade ? En gros, l'analyste ne ferait qu'acte de présence, et c'est bel et bien la personne qui profite du contexte pour élaborer elle-même le travail thérapeutique. Si c'est le cas, on peut aussi se demander à quoi sert l'analyste ? C'est une question centrale dans le débat sur la pertinence de l'analyse.
Pour ma part je conçois que la parole émue soit libératrice et que le contexte puisse jouer (on appelle cela la catharsis), mais la place et le rôle exact tenus par le psychanalyste sont des éléments qui demeurent tout de même assez controversés.
A ne pas confondre avec la psychothérapie tout court, car il existe ce que l'on appelle des "thérapies analytiques", qui divergent un peu des analyses "classiques"...
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
A l origine les thérapies brèves, davantage utilisees pr des phobies par exemple,ne m interessaient pas vu que je faisais davantage une démarche de connaissance personnelles. Effectivement j ai souvent douté de l utilité de la présence de l analyste. Je me suis souvent demandée si parler à un mur ou à une plante ne donnait pas les mêmes effets. Appartenant à l Ecole de la cause freudienne mon psy me semblait etre un " orientateur" en me lançant de discrètes pistes pr me questionner sur moi même
Alboni- Chien fou
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