L'empathie au centre du débat humain
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L'empathie au centre du débat humain
L'empathie n'équilibre plus assez notre inconscient collectif ! Ce n'est pas moi qui le dit mais nombre de spécialistes (sociologues, psychologues, historiens, politiciens...) de la question. Qu'est-ce à dire ? Et bien si nous ne prenons pas véritablement en compte les besoins vitaux et mentaux de l'ensemble de l'humanité (y compris le simple besoin de reconnaissance, l'affectif), il y a fort à parier que l'entropie que nous avons crée dès le début de l'ère industrielle ne s'aggrave ! Cette entropie, c'est le désordre croissant qui nous a conduit à ne plus considérer l'humanité comme un tout, mais comme une somme d'ethnies différentes n'ayant ni les mêmes besoins (ce qui est tout de même un peu abusif et amoral), ni les mêmes identités culturelles (ce qui par contre est sans doute plus vrai). Quand bien même, nous sommes tous des êtres humains, et nos besoins sont avant tout affectifs, empathiques, altruistes. Les conflits sont surnaturels, non ataviques; ce qui peut surprendre certaines personnes.
L'empathie fait partie intégrante de l'être humain, c'est maintenant une certitude car des milliers d'études globales démontrent ce fait. On a constaté, et ce depuis bien longtemps, que le nourrisson (et les jeunes enfants) se comportaient presque toujours de manière empathique, et que c'est le milieu qui construisait sa personnalité ainsi que ses influences néfastes ou non. Des quantités d'anecdotes mettent un gros coup de pied dans la fourmilière des certitudes d'antan, celles qui considéraient l'humain comme mauvais, et qui restituait une image déformée car mal comprise. Un nouveau paradigme voit le jour, et ce paradigme c'est celui d'un fondement essentiel de la personne humaine : son empathie. Cette surenchère de l'entropie est une erreur (à ne pas confondre avec l'entropie naturelle qui a tendance à éloigner les systèmes de l'équilibre, par exemple le refroidissement d'un métal chauffé) lorsqu'elle concerne l'humanité, dans la mesure où nous prenons conscience de ces états de non équilibre, nous pouvons agir sur eux : si nous découvrons qu'une partie de l'humanité ne mange pas à sa faim, c'est bel et bien parce que nous le pouvons, sans ça nous vivrions comme des fourmis, sans se soucier de l'avenir d'une colonie à l'autre bout de la planète.
L'empathie c'est penser à l'autre comme à un point vital de l'ensemble, tout en lui conférant cette différence nourricière et saine qui alimente notre richesse culturelle. C'est aussi aimer comme être aimé, dans une dynamique probante, probante car efficace pour nos esprits assoiffés de justice et d'amour...
L'empathie fait partie intégrante de l'être humain, c'est maintenant une certitude car des milliers d'études globales démontrent ce fait. On a constaté, et ce depuis bien longtemps, que le nourrisson (et les jeunes enfants) se comportaient presque toujours de manière empathique, et que c'est le milieu qui construisait sa personnalité ainsi que ses influences néfastes ou non. Des quantités d'anecdotes mettent un gros coup de pied dans la fourmilière des certitudes d'antan, celles qui considéraient l'humain comme mauvais, et qui restituait une image déformée car mal comprise. Un nouveau paradigme voit le jour, et ce paradigme c'est celui d'un fondement essentiel de la personne humaine : son empathie. Cette surenchère de l'entropie est une erreur (à ne pas confondre avec l'entropie naturelle qui a tendance à éloigner les systèmes de l'équilibre, par exemple le refroidissement d'un métal chauffé) lorsqu'elle concerne l'humanité, dans la mesure où nous prenons conscience de ces états de non équilibre, nous pouvons agir sur eux : si nous découvrons qu'une partie de l'humanité ne mange pas à sa faim, c'est bel et bien parce que nous le pouvons, sans ça nous vivrions comme des fourmis, sans se soucier de l'avenir d'une colonie à l'autre bout de la planète.
L'empathie c'est penser à l'autre comme à un point vital de l'ensemble, tout en lui conférant cette différence nourricière et saine qui alimente notre richesse culturelle. C'est aussi aimer comme être aimé, dans une dynamique probante, probante car efficace pour nos esprits assoiffés de justice et d'amour...
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
Ho , intéressant ça ! ... Et bien pour le coup nos réalités au sujet de l'empathie et des concepts approchant comme la compassion , la pitiés ,... ne sont pas sur la même fréquence ce qui est je crois un moment d'exception dans notre relation sous le signe du "bandeau..." .
Il me tarde de connaître les sources de ta "vérité"
Mais les mecs d'abord nous a dit "machin" alors ...
L'empathie selon ma réalité partagée par plusieurs autres individus dont des acteurs de terrain c'est ce qui me pousse à présenter l'empathie à la mode Dédale ...
En premier sur quelle base fait tu de l'empathie une part de notre inconscient collectif
[b][u]Je ne connais ni l'idée ni d'auteurs la défendant .
Pour moi l'empathie est avant tout une action volontaire et consécutive à une décision consciente
Je ne parle pas , de l'incontestable rôle que joue notre inconscient dans la majorité de nos actions et/ou productions ... la discussion a déjà été entamée ici ...
Si je devais mettre en avant le rôle qui set tenu ici par l'inconscient (personnel pas collectif) , je suis convaincu de son rôle déterminant en ce qui concerne la qualité de l'empathie , qui diffère parfois énormément d'un individus à l'autre .
Aussi je te rejoins lorsque tu présente l'empathie comme faisant partie de chaque individu ... Par contre , et j'ai pu observer ceci pendant mon exercice professionnel , Si l'empathie est importante elle n'est en aucun cas vitale et/ou n'a pas de rôle déterminant dans la survie et l'évolution de l'espèce si on se base sur ces différences flagrantes concernant la qualité d'empathie et l'excellence ou la médiocrité d'usage particulières à chacun ...
Ce que je sais de ma pratique est que la qualité avec laquelle un individus est capable de faire usage de ses capacités à éprouver les choses avec plus ou moins d'empathie ne saurait être associée à l'évaluation qualitative de " l'intelligence" ...Ces deux qualités humaines n'ont pas rapports direct , il m'est arrivé de rencontrer à 2 reprise quelqu'un étiqueté " surdoué" et plus tard de "génie" et ces personnes singulières par leur capacités intellectuelles avaient les plus grandes difficultés à se servir et/ou de définir leurs capacités à éprouver cette fameuse empathie ...
Et je me rend compte que je n'ai toujours pas fais part de ma définition de l'empathie .
Mais je ne sais si je ,.. heu... je vais décrire mon empathie et contester les particularités qui sont présentées ci dessus après ...
Pour faire simple la capacité qu'a l'humain à parvenir , sur base de ses perceptions sensorielles et émotionnelles , à faire siens le vécu et l'état émotionnel que présente un congénère près de lui ...
l'empathie est très appréciée et utilisée dans les intervenants qui prennent part à l'ensemble des différents "types d'aides" disponibles pour soutenir les personnes en difficulté de vie et autres .
Il est important de pouvoir se rendre compte et ensuite se mettre à la même intensité émotionnelle que la personne en souffrance .
Par le biais de l'empathie nous sommes capable de réaliser objectivement ce que vit , vivra sans doute et à vécu , la personne et ainsi pouvons nous "vivre" à la place de notre interlocuteur et ainsi réaliser les éléments qui ont pus être difficiles à traverser ... sans oublier qu'en se plaçant au niveau d'émotions de son interlocuteur , un sentiment de confiance apparaît rapidement .
Aussi, selon moi, il n'y a pas de bien ou de mal à associer à cette qualité humaine...
Pour finir je voudrais souligner que l'usage de cet état est un luxe que l'humain ne s'offre qu'après avoir satisfait nombre de besoins vitaux et primaires
Il me tarde de connaître les sources de ta "vérité"
Mais les mecs d'abord nous a dit "machin" alors ...
L'empathie selon ma réalité partagée par plusieurs autres individus dont des acteurs de terrain c'est ce qui me pousse à présenter l'empathie à la mode Dédale ...
En premier sur quelle base fait tu de l'empathie une part de notre inconscient collectif
[b][u]Je ne connais ni l'idée ni d'auteurs la défendant .
Pour moi l'empathie est avant tout une action volontaire et consécutive à une décision consciente
Je ne parle pas , de l'incontestable rôle que joue notre inconscient dans la majorité de nos actions et/ou productions ... la discussion a déjà été entamée ici ...
Si je devais mettre en avant le rôle qui set tenu ici par l'inconscient (personnel pas collectif) , je suis convaincu de son rôle déterminant en ce qui concerne la qualité de l'empathie , qui diffère parfois énormément d'un individus à l'autre .
Aussi je te rejoins lorsque tu présente l'empathie comme faisant partie de chaque individu ... Par contre , et j'ai pu observer ceci pendant mon exercice professionnel , Si l'empathie est importante elle n'est en aucun cas vitale et/ou n'a pas de rôle déterminant dans la survie et l'évolution de l'espèce si on se base sur ces différences flagrantes concernant la qualité d'empathie et l'excellence ou la médiocrité d'usage particulières à chacun ...
Ce que je sais de ma pratique est que la qualité avec laquelle un individus est capable de faire usage de ses capacités à éprouver les choses avec plus ou moins d'empathie ne saurait être associée à l'évaluation qualitative de " l'intelligence" ...Ces deux qualités humaines n'ont pas rapports direct , il m'est arrivé de rencontrer à 2 reprise quelqu'un étiqueté " surdoué" et plus tard de "génie" et ces personnes singulières par leur capacités intellectuelles avaient les plus grandes difficultés à se servir et/ou de définir leurs capacités à éprouver cette fameuse empathie ...
Et je me rend compte que je n'ai toujours pas fais part de ma définition de l'empathie .
Mais je ne sais si je ,.. heu... je vais décrire mon empathie et contester les particularités qui sont présentées ci dessus après ...
Pour faire simple la capacité qu'a l'humain à parvenir , sur base de ses perceptions sensorielles et émotionnelles , à faire siens le vécu et l'état émotionnel que présente un congénère près de lui ...
l'empathie est très appréciée et utilisée dans les intervenants qui prennent part à l'ensemble des différents "types d'aides" disponibles pour soutenir les personnes en difficulté de vie et autres .
Il est important de pouvoir se rendre compte et ensuite se mettre à la même intensité émotionnelle que la personne en souffrance .
Par le biais de l'empathie nous sommes capable de réaliser objectivement ce que vit , vivra sans doute et à vécu , la personne et ainsi pouvons nous "vivre" à la place de notre interlocuteur et ainsi réaliser les éléments qui ont pus être difficiles à traverser ... sans oublier qu'en se plaçant au niveau d'émotions de son interlocuteur , un sentiment de confiance apparaît rapidement .
Aussi, selon moi, il n'y a pas de bien ou de mal à associer à cette qualité humaine...
Pour finir je voudrais souligner que l'usage de cet état est un luxe que l'humain ne s'offre qu'après avoir satisfait nombre de besoins vitaux et primaires
baton de dedale- Chien fou
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Re: L'empathie au centre du débat humain
ouuuhhh je vais laisser murir (mais pas trop faudrait pas que ça pourrisse, mon intervention, ou ce meeeerveilleux petit tableau à l'ouest des réalités animiques et des apparents bons sentiments... beaucoup de duperie là-dedans... l'être humain n'est ni bon ni mauvais, il invente ces notions pour toujours se permettre d'être celui qui est aux commandes de sa volonté=> volonté ça viendrait pas de "envie" ... une envie est aussi ce qu'il y'a de moins contrôlé.... huuuum excusez moi de ternir l'image du Dieu humain... bon aller je laisse reposer le feu qui m'anime à la lecture de ces belles chimères.... mais je suis bien plus d'accord avec Baton de dedale)
ishto- Maitre Philosophe
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Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: L'empathie au centre du débat humain
Au risque de passer pour un indécrottable optimiste, je persiste à penser que l'être humain n'est pas neutre, mais bel et bien mu par un élan positif donc bon. Si l'on admet qu'il est neutre, cela signifierait qu'il n'a, à la base, aucune aptitude absolu à l'empathie; si c'était le cas, comme expliquer les comportements ataviques (apparemment) que l'on observe chez les jeunes enfants et les espèces très proches de l'homme comme certains primates ? Il n'est pas non plus envisageable qu'il soit fondamentalement mauvais, en tous cas dans ce cadre de neutralité.
Je pense que l'être humain est habité par une réelle énergie du bien, de la construction, qu'il n'est ni mauvais ni neutre. Fondamentalement, la vie induite dans notre esprit ne peut se concevoir comme destructive selon moi, elle ne peut se concevoir que comme un élan, un instinct positif qui est voué, de par son essence même, à faire le bien. Entendez par là à faire en sorte que le bien être soit satisfait. Bien sûr si l'on regarde la société avec cette vision arbitraire qui consiste à n'y voir que les déviances, ceci ne sera pas évident; mais si l'on regarde cette même société avec une vision plus constructive, en ne repérant que les nuances avantageuses pour la collectivité, ce sera différent. Non, je ne crois pas à la neutralité de l'être humain (au sens manichéen), pour moi nous ne naissons pas absolument neutre de tout concept de bien (d'apport positif à autrui), un peu comme un coquillage dans lequel il faudrait souffler pour produire un son. Il est possible que je me trompe, mais c'est un risque à prendre. Le tout est que l'on puisse m'opposer les bons arguments !
Je pense que l'être humain est habité par une réelle énergie du bien, de la construction, qu'il n'est ni mauvais ni neutre. Fondamentalement, la vie induite dans notre esprit ne peut se concevoir comme destructive selon moi, elle ne peut se concevoir que comme un élan, un instinct positif qui est voué, de par son essence même, à faire le bien. Entendez par là à faire en sorte que le bien être soit satisfait. Bien sûr si l'on regarde la société avec cette vision arbitraire qui consiste à n'y voir que les déviances, ceci ne sera pas évident; mais si l'on regarde cette même société avec une vision plus constructive, en ne repérant que les nuances avantageuses pour la collectivité, ce sera différent. Non, je ne crois pas à la neutralité de l'être humain (au sens manichéen), pour moi nous ne naissons pas absolument neutre de tout concept de bien (d'apport positif à autrui), un peu comme un coquillage dans lequel il faudrait souffler pour produire un son. Il est possible que je me trompe, mais c'est un risque à prendre. Le tout est que l'on puisse m'opposer les bons arguments !
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
j'ai acheté et commencé (mais le temps me manque) "La bonté Humaine " de Jacques Lecomte (et je pense que c'est toi, Olive, qui me l'a conseillé).
Sans entrer dans des considérations que je ne maitrise pas , peut-être que notre mécanisme d'adaptation ait fini par programmer l'empathie en nous pour que le genre humain ne disparaisse pas, même si dans l'ensemble, on se dit qu'un jour nous serons assez cons que pour faire sauter la terre (mais pas le 21/12/2012, c'est déjà réservé par les survivalistes).
Sans entrer dans des considérations que je ne maitrise pas , peut-être que notre mécanisme d'adaptation ait fini par programmer l'empathie en nous pour que le genre humain ne disparaisse pas, même si dans l'ensemble, on se dit qu'un jour nous serons assez cons que pour faire sauter la terre (mais pas le 21/12/2012, c'est déjà réservé par les survivalistes).
Re: L'empathie au centre du débat humain
Mais même dans ce cas (la "programmation") il s'agirait quand même d'une caractéristique atavique.
Je crois que le livre de Jacques Lecomte met l'accent sur ce que nous ne remarquons jamais : la bonté humaine. Et lorsque nous la remarquons, c'est systématiquement anecdotique ou "accidentel"; c'est précisément ce que l'auteur dénonce. Oh la connerie est probablement plus contagieuse qu'atavique selon moi...
Je crois que le livre de Jacques Lecomte met l'accent sur ce que nous ne remarquons jamais : la bonté humaine. Et lorsque nous la remarquons, c'est systématiquement anecdotique ou "accidentel"; c'est précisément ce que l'auteur dénonce. Oh la connerie est probablement plus contagieuse qu'atavique selon moi...
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
Et l'atavisme, c'est pas contagieux?
ishto- Maitre Philosophe
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Re: L'empathie au centre du débat humain
L'humain a comme première préoccupation sa propre survie ainsi que celle de sa descendance ... Pour ce faire , il sera impitoyable avec tout ce qui fera obstacle à sa mission ; et ce sans idée de bonté où méchanceté ... sans pensées aucunes , en fait ...
C'est seulement quand il aura assouvi ses besoins primaires qu'il pourra s'autoriser à penser son existence et celle des êtres qui vivent autour de lui
C'est seulement quand il aura assouvi ses besoins primaires qu'il pourra s'autoriser à penser son existence et celle des êtres qui vivent autour de lui
baton de dedale- Chien fou
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Re: L'empathie au centre du débat humain
D'accord, bâton.
Toujours être avant les autres.
Quand l'essentiel est acquis, on peut éventuellement penser aux autres...
Toujours être avant les autres.
Quand l'essentiel est acquis, on peut éventuellement penser aux autres...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Re: L'empathie au centre du débat humain
Peut-être, mais cela me déplaît fortement. Mais j'éviterai d'en dire plus...
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
C'est pourtant ainsi que la plupart des gens réagissent.
Que tu le veuilles ou non.
Tu n'es pas comme ça; moi non plus.
Mais les autres...
Que tu le veuilles ou non.
Tu n'es pas comme ça; moi non plus.
Mais les autres...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'empathie au centre du débat humain
Pour la énième fois, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de l'excellent ouvrage de Jacques Lecomte : "La bonté humaine", car il éclaire le sujet par des faits et des observations, il n'est axé sur aucun parti pris.
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
Et moi je me méfie des prétentions, pourtant je ne suis ni un méchant, ni un gentil, je crois même être plutôt très embarrassé par ma sensibilité. Mais il y'a une marge entre être hypersensible, et décréter par là que le "bon" est le fond de commerce inter-humain.... ça, c'est plutôt le commerce de surface, je suis indécrotablement convaincu, et ce sans pessimisme, de l'universalité de ce que dit baton de dedale. La poésie, n'est pas QUE là où on la voit, d'ailleurs il y'a je trouve, de très beaux poèmes sur ce qu'on nomme (injustement à mon sens) le côté malsain indivisible de l'homme. Je trouve que la richesses des échanges lorsque ceux-ci sont en perte d'égo et "prêt" à constater l'inqualifiable de l'intime gisant d'une manière ou d'une autre au fond de chacun, cette richesse est Ô combien plus ouverte aux logiques les plus folles qui sont certainement plus proches des réalités intérieures. Un intérêt de passage seulement pour la platitude d'un supposé bon fond de l'Homme, bon fond qui je pense n'existe qu'à condition qu'on ne brime pas son frère jumeau pointé d'un doigt accusateur comme s'il était un hérétique, son frère jumeau qu'est le "mauvais fond". Au final je n'accorde qu'un intérêt théorique au bien et au mal, dans le sens où ça me fascine de voir à quel point un mécannisme bien humain n'a de cesse de porter tour à tour l'un (et/)ou l'autre aux nues, tout ça pour taire un quelque chose de bien plus profond, archaïque, et qui s'il le pouvait, riraient à en mourrir de cet enfantillage. Je suis définitivement convaincu que notre petite conscience, il conviendrait d'arriver à vraiment la considérer comme partie intégrante d'un tout, Tout auquel elle ne voudrait rien laisser... et c'est en ça je crois, qu'on se casse la gueule sur le mur du Réel.
ishto- Maitre Philosophe
- Messages : 1338
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: L'empathie au centre du débat humain
Je conçois ce que tu dis ishto, toutefois, je continu à penser que la bonté (dans le sens d'énergie) est intrinsèque à l'être humain, mais je vais essayer de développer davantage :
L'esprit humain me paraît comme "formaté" pour l'empathie, sa trame même est vouée à donner un sens à son parcours. Considérez les autres comme vous même et vous verrez vite que la bonté coule de source ! Ne considérez plus les autres comme vous même, et vous verrez que l'individualité donne un sentiment d'isolement, et de rupture. C'est à dire (à ne pas confondre avec l'égoïsme) que si l'on part du principe que les autres sont trop différents pour s'accorder avec nos besoins, alors il est évident que la bonté n'a plus guère de sens, puisque l'autre devient "suspect", et potentiellement déstabilisateur pour nous. Bien sûr on peut considérer les autres comme très différents et les aimer quand même, mais là il s'agit d'autre chose, mes propos font davantage référence à une notion hindouiste, que l'on retrouve dans une philosophie très ancienne. Il s'agit de considérer les autres comme faisant partie de la même dynamique que celle dans laquelle on se projette, afin de retrouver l'empathie.
Pourquoi un tout petit enfant va se comporter de manière empathique ? Les idées psychanalytiques ont bien évolué ces dernières années, et on commence à envisager que cela n'est pas forcément un comportement instinctif au sens péjoratif du terme, mais instinctif au sens premier, donc atavique. Evidemment, un adulte n'est plus tout à fait dans ce mécanisme primaire, il est contaminé par le système social par exemple, même si la bonté peut encore se manifester sans cesse. Moi je n'hésite pas à ériger la bonté humaine en vérité ontologique, et je prétends que sa perversion n'est due qu'au "parasitage" des éléments sociaux-culturels. Je sais c'est gonflé, mais il faut avoir le courage de ses idées; car si je cherchais à être "flottant", sans chercher à sortir de l'expectative dans laquelle je suis à propos du sens de mes idées, je continuerai à douter. Certes le doute peut être salutaire, mais en l'occurrence je préfère l'éviter.
L'esprit humain me paraît comme "formaté" pour l'empathie, sa trame même est vouée à donner un sens à son parcours. Considérez les autres comme vous même et vous verrez vite que la bonté coule de source ! Ne considérez plus les autres comme vous même, et vous verrez que l'individualité donne un sentiment d'isolement, et de rupture. C'est à dire (à ne pas confondre avec l'égoïsme) que si l'on part du principe que les autres sont trop différents pour s'accorder avec nos besoins, alors il est évident que la bonté n'a plus guère de sens, puisque l'autre devient "suspect", et potentiellement déstabilisateur pour nous. Bien sûr on peut considérer les autres comme très différents et les aimer quand même, mais là il s'agit d'autre chose, mes propos font davantage référence à une notion hindouiste, que l'on retrouve dans une philosophie très ancienne. Il s'agit de considérer les autres comme faisant partie de la même dynamique que celle dans laquelle on se projette, afin de retrouver l'empathie.
Pourquoi un tout petit enfant va se comporter de manière empathique ? Les idées psychanalytiques ont bien évolué ces dernières années, et on commence à envisager que cela n'est pas forcément un comportement instinctif au sens péjoratif du terme, mais instinctif au sens premier, donc atavique. Evidemment, un adulte n'est plus tout à fait dans ce mécanisme primaire, il est contaminé par le système social par exemple, même si la bonté peut encore se manifester sans cesse. Moi je n'hésite pas à ériger la bonté humaine en vérité ontologique, et je prétends que sa perversion n'est due qu'au "parasitage" des éléments sociaux-culturels. Je sais c'est gonflé, mais il faut avoir le courage de ses idées; car si je cherchais à être "flottant", sans chercher à sortir de l'expectative dans laquelle je suis à propos du sens de mes idées, je continuerai à douter. Certes le doute peut être salutaire, mais en l'occurrence je préfère l'éviter.
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
Jean Yanne a dit:
"L'homme naît naturellement mauvais, et la fréquentation de la société le rend parfaitement dégueulasse"
Et s'il n'avait pas tort ?
"L'homme naît naturellement mauvais, et la fréquentation de la société le rend parfaitement dégueulasse"
Et s'il n'avait pas tort ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Re: L'empathie au centre du débat humain
Olive, pourquoi tu ne dis pas JE au lieu de NOUS ?
car vois-tu, ça éviterait que ton empathie soit administrée sans autre forme de procés à tout autre, ce qui, est plus tyranique qu'empathique. Mais je sais que tu es un vrai gentil hein, pas de souci. D'ailleurs, à la fin tu emplois la première personne et crois moi, c'est beaucoup moins irritant. Pour les idées psychanalytiques récentes aurais tu un lien qui étaye ton dire ça ne me parle pas du tout et pourtant..?
Merci à toi Olive.
car vois-tu, ça éviterait que ton empathie soit administrée sans autre forme de procés à tout autre, ce qui, est plus tyranique qu'empathique. Mais je sais que tu es un vrai gentil hein, pas de souci. D'ailleurs, à la fin tu emplois la première personne et crois moi, c'est beaucoup moins irritant. Pour les idées psychanalytiques récentes aurais tu un lien qui étaye ton dire ça ne me parle pas du tout et pourtant..?
Merci à toi Olive.
ishto- Maitre Philosophe
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Re: L'empathie au centre du débat humain
Bien sûr je ne suis absolument pas d'accord avec Jean Yanne, même si celui-ci maniait l'humour noir comme personne. Mais je n'ai jamais pu être cynique, c'est plus fort que moi...
Ishto : Merci pour le compliment ! Gentil oui, on me le dit souvent. J'espère que je ne le suis pas trop, à cause des "profiteurs", même si je pense que l'on est jamais trop gentil. A propos des références psychologiques il s'agit toujours du même ouvrage, celui de Jacques Lecomte :" LA BONTE HUMAINE ". Je ne cesse de conseiller sa lecture car il éclaire vraiment les consciences sur un sujet qui a tendance à faire douter...
Ishto : Merci pour le compliment ! Gentil oui, on me le dit souvent. J'espère que je ne le suis pas trop, à cause des "profiteurs", même si je pense que l'on est jamais trop gentil. A propos des références psychologiques il s'agit toujours du même ouvrage, celui de Jacques Lecomte :" LA BONTE HUMAINE ". Je ne cesse de conseiller sa lecture car il éclaire vraiment les consciences sur un sujet qui a tendance à faire douter...
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
Optimiste.
Tu ne lis jamais le journal ?
La bonté humaine y fleurit...
Tu ne lis jamais le journal ?
La bonté humaine y fleurit...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'empathie au centre du débat humain
Nelson a écrit:Optimiste.
Tu ne lis jamais le journal ?
La bonté humaine y fleurit...
Quelle belle tournure, dites donc... Vous êtes en forme ce soir, cher Nelson.
(Oui oui, je tutoie d'abord, je vouvoie après ).
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
ET pourrais-je connaître la raison profonde de ce vouvoiement intempestif et malvenu, mon brave ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'empathie au centre du débat humain
Bah, je ne suis pas FM alors je vouvoie qui je veux, na na nèrheuuuuuu
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
Moi non plus, je ne suis pas FM.
Et ne le serai peut-être jamais.
Alors, veuillez m'expliquer ce soudain revirement.
Personne, hormis les fous, ne fait rien sans raison, fût-elle subconsciente.
Trifouillez vos neurones, et parlez !
Et ne le serai peut-être jamais.
Alors, veuillez m'expliquer ce soudain revirement.
Personne, hormis les fous, ne fait rien sans raison, fût-elle subconsciente.
Trifouillez vos neurones, et parlez !
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'empathie au centre du débat humain
"La bonté humaine y fleurit", c'est cette pointe d'ironie mêlée à une profonde intention sarcastique dans cette phrase qui m'a fait vibrer de plaisir en la lisant. J'ai peut être compris de travers, qui sait?
Invité- Invité
Re: L'empathie au centre du débat humain
Point d'ironie.
De la dérision désabusée, certes.
Une pointe de sarcasme, peut-être.
Comment peut-il en être autrement devant les turpitudes du monde.
Parfois, la lucidité est mauvaise conseillère.
Considérez, cher maître, cette petite phrase malencontreuse comme nulle et non avenue, je vous prie.
De la dérision désabusée, certes.
Une pointe de sarcasme, peut-être.
Comment peut-il en être autrement devant les turpitudes du monde.
Parfois, la lucidité est mauvaise conseillère.
Considérez, cher maître, cette petite phrase malencontreuse comme nulle et non avenue, je vous prie.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
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