La complexité du cerveau humain

Alors, voici un sujet qui devrait vous intéresser ? Parlons-en de cette complexité...

Aucun d'entre nous n'est capable de sonder la complexité de son propre cerveau, ni même d'imaginer de quoi il est capable. Lorsque vous réfléchissez à un sujet, et que vous élaborer votre réponse, les informations qui circulent dans votre cerveau sont proprement fantastiques, et le tout en en temps record. Le cerveau est si complexe que chaque progrès scientifique qui arrive sur le marché des connaissances ouvre sur d'autres interrogations. Notamment la découverte des neurones miroirs, et de la plasticité du cerveau. Des clichés s'effondrent, de nouvelles pistes viennent renforcer la thèse de l'immense complexité du l'organe qui est sans doute celui qui nous est le plus cher. Notre esprit tente de se regarder dans un miroir, mais il ne distingue pas tout; alors il tente de se sonder, de se comprendre, et chaque pas qu'il fait lui apprend qu'il est encore plus mystérieux et passionnant qu'il ne l'imaginait. Personnellement tout cela me passionne, et vous ?

Montesquieu a déjà répondu :

"Le bonheur et le malheur consistent en une certaine disposition de nos organes".

Ceci me semble clôre le débat, jusqu'à ce qu'on remettre la neurologie à sa place (la première) dans le monde de la recherche et des sciences exactes ou expérimentales.

(blague à part) Il est vrai qu'un homme sans organe (si vous voyez de quoi je parle messieurs) pourrait se risquer à passer une vie bien malheureuse.. (/blague à part).

Oui, Olive, quelle complexité, ce cerveau, et mais aussi combien peu de gens se doutent qu'il se travaille comme un muscle et que le négliger c'est en perdre l'usage à plus ou moins brève échéance. Ces lignes que je suis en train d'écrire, c'est mon cerveau qui me les dicte, par quel mystère ? Par quel autre mystère mes doigts, une fois que les mots sont formés, se posent sur les bonnes touches, comme elles ils le font aussi lorsque je joue du piano. Tout cela est mystère, grand mystère. On pourrait aller plus loin : d'où nous viennent nos intuitions, nos goûts, nos inclinations, nos préférences ? Comment se fait-il que je suis attiré par ceci et rebuté par cela ? Pourquoi est-ce que je retiens facilement un poème alors que je ne suis pas fichu d'apprendre par coeur une formule mathématique ?
Comme dirait l'autre, Dieu seul le sait, pas vrai ?

Pimbi illustre, par son énumération expérimentale, mon plaidoyer pour une priorité, toutes affaires cessantes, à la recherche neurologique au niveau opérationnel.
La chimie de nos organes (ce qu'avait pressenti Montesquieu) est encore plus étrange. Nous ne savons, pour l'heure ni l'origine, ni le fonctionnement répété et répertorié de nos hormones, non plus que de la régénération de nos celules neveuses (distinctes et à qui on a longtemps dénié le capacité de se renouveler). Il sera intéressant le jour où l'Etre Humain sera parvenu à greffer à la place d'un cervelet et d'un bulbe rachidien désertés apparemment par la vie clinique, deux autres de ces parties essentielles de notre système nerveux central.

C'est matérialiste tout cela ? Heureusement oui ! Car autrement je ne m'en soucierais guère ...

Je reviens vers ce sujet qui a été un peu délaissé, car je le trouve plus qu'intéressant. Actuellement nous sommes en plein dans l'émergence des sciences liées aux découvertes neurologiques, et en particulier celle qui implique la fabrication de nouveaux neurones quel que soit l'âge. Mais il y a aussi cette fascinante découverte : les neurones miroirs.

En effet, le rôle de ces neurones miroirs serait (si j'ai bien compris, et n'hésitez pas à revenir sur mes propos si vous jugez qu'ils sont inexacts ou incomplets) de créer une cohésion sociale. Par exemple lorsqu'un bébé observe le comportement des adultes il a tendance à vouloir les imiter. Ces neurones miroirs seraient de véritables neurones de sécurité pour ne pas sombrer dans une anarchie ou un chaos psychique total. En tous cas c'est très intéressant...

Bon, c'est probablement plus compliqué que ça mais il faut se documenter.

Ils nous permettraient de développer aussi l'empathie et la cognition sociale. Il existe aussi les "neurones échos" !

Le mien est simplissime.
Un seul neurone.
Mais gros et gras.
Economie de synapses.

Tout ce qui n'est pas nécéssaire est inutile (rasoir d'Okkham)

C'est la crise, Nelson met ses neurones au chômage, il se restructure. Quel homme !

Je signale cette vidéo instructive et intéressante sur le sujet :

Henry Markram construit un cerveau dans un superordinateur :

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Un site instructif :

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Lors d'une opération à crâne ouvert, le chirurgien n'a rien trouvé dans ma boite crânienne, rien sinon qu'un fil tendu qui la traversait de part en part.
Perplexe, l'homme de science a demandé à ses collègues de le rejoindre au bloc opératoire pour lui donner un avis éclairé.
Mais aucun ne put s'engager formellement sur l'utilité apparente de ce fil.
Il fut donc décidé de manière collégiale que n'étant pas utile, il n'y avait aucun inconvénient à le couper ... et mes oreilles sont tombées.

Un petit dessin pour illustrer ta petite histoire?

abac a écrit:Un site instructif :

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Merci abac, en effet ce site est très instructif. On se rend compte à quel point ce que nous considérons comme conscient n'est qu'une infime partie de ce qui se passe continuellement dans notre cerveau.

C'est emmerdant pour tes lunettes, surtout...