Le risque est une bizarrerie
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Le risque est une bizarrerie
Je crois que le plus grand mystère qui est venu avec l'existence du monde, ce n'est pas le lot ontologique, mais c'est simplement la présence du risque.
Je n'ai pas de mot pour en parler, c'est simplement trop hors de portée.
Je n'ai pas de mot pour en parler, c'est simplement trop hors de portée.
Scylaax- Nouveau né
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Date d'inscription : 21/01/2012
Age : 30
Localisation : Aux antipodes
Re: Le risque est une bizarrerie
Vivre est dangereux; c'est un fait.
Faut-il pour autant nous en abstenir ?
Surtout qu'on ne nous demande pas notre avis.
Hélas, une fois né, il nous faut mourir !
Cela a-t-il un sens; je vous l'demande, ma bonne dame ?
Faut-il pour autant nous en abstenir ?
Surtout qu'on ne nous demande pas notre avis.
Hélas, une fois né, il nous faut mourir !
Cela a-t-il un sens; je vous l'demande, ma bonne dame ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le risque est une bizarrerie
L'essence de la vie est elle-même venue avec le risque. La nature n'a jamais crée d'être parfait. L'adaptabilité au risque est un des sens de l'évolution.
J'ai juste des questions sans réponse : Pourquoi toujours échapper à la perfection ou à une stabilité ? La façon dont le monde est actuellement, il est anthropiquement risqué. Pour des planètes et tous les corps célestes, exister ou mourir ça n'a aucun sens, mais biologiquement, dès qu'il vient un caractère naturel, animal, les choses prennent une tournure totalement plus calculées vis à vis de cette ontologie.
L'homme en naissant n'a fait qu'étendre le concept à tout ce qu'il touchait alors que l'animal n'avait que le risque de ses propres besoins et nécessités. Tout avec l'homme est devenu une nécessité.
Et avec cette nécessité un plus grand contrôle sur le monde : le principe causal n'est pas un risque en soi car on ne peut pas le modifier, mais en revanche il en est une source - on ne dit pas du principe de cause à effet "il y a risque", mais on déduit le risque à partir de ça, car justement on ne peut pas le contrôler, si on pouvait le contrôler, d'autres lois sous-jacentes viendraient à modérer notre contrôle.
C'est vraiment du contrôle que naît le risque ?
J'en viens à me demander si ce n'est pas plus la nature humaine ou animale qui soit une absurdité plus que l'existence même.
J'ai juste des questions sans réponse : Pourquoi toujours échapper à la perfection ou à une stabilité ? La façon dont le monde est actuellement, il est anthropiquement risqué. Pour des planètes et tous les corps célestes, exister ou mourir ça n'a aucun sens, mais biologiquement, dès qu'il vient un caractère naturel, animal, les choses prennent une tournure totalement plus calculées vis à vis de cette ontologie.
L'homme en naissant n'a fait qu'étendre le concept à tout ce qu'il touchait alors que l'animal n'avait que le risque de ses propres besoins et nécessités. Tout avec l'homme est devenu une nécessité.
Et avec cette nécessité un plus grand contrôle sur le monde : le principe causal n'est pas un risque en soi car on ne peut pas le modifier, mais en revanche il en est une source - on ne dit pas du principe de cause à effet "il y a risque", mais on déduit le risque à partir de ça, car justement on ne peut pas le contrôler, si on pouvait le contrôler, d'autres lois sous-jacentes viendraient à modérer notre contrôle.
C'est vraiment du contrôle que naît le risque ?
J'en viens à me demander si ce n'est pas plus la nature humaine ou animale qui soit une absurdité plus que l'existence même.
Scylaax- Nouveau né
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Date d'inscription : 21/01/2012
Age : 30
Localisation : Aux antipodes
Re: Le risque est une bizarrerie
Nous sommes un accident dans l'univers.
"L'homme, cette immémoriale racaille" disait Cioran...
Le Grand architecte nous a lamentablement raté.
C'est ce que croyaient les gnostiques. Hé, hé ...
"L'homme, cette immémoriale racaille" disait Cioran...
Le Grand architecte nous a lamentablement raté.
C'est ce que croyaient les gnostiques. Hé, hé ...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le risque est une bizarrerie
Mais non, le grand architecte ne nous a pas ratés, il nous a donné seulement le libre-arbitre, et c'est nous qui nous nous sommes ratés. Sans le libre-arbitre, l'homme ne connaîtrait ni le doute, ni l'erreur, ni tous les défauts qui le constituent et qui concourent à son amendement.
Quant au risque, il est inhérent à notre essence : que serait-ce qu'une civilisation dénuée de ce qui fait sa grandeur et pour laquelle tant d'hommes exposent leur vie ?
Un peu d'optimisme, que diable !
Quant au risque, il est inhérent à notre essence : que serait-ce qu'une civilisation dénuée de ce qui fait sa grandeur et pour laquelle tant d'hommes exposent leur vie ?
Un peu d'optimisme, que diable !
Pimbi- Grand Initié
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Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le risque est une bizarrerie
ET le gâchis irrémédiable de l'histoire, tu appelles ça une réussite, peut-être ?
Je suis optimiste; je ricane.
Je suis optimiste; je ricane.
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le risque est une bizarrerie
Pour précision tu n'as que l'illusion de ton libre-arbitre ; on est plus libre que les animaux tout comme le chien est plus libre que le microbe, mais dans les deux cas ça ne veut pas dire que tu n'obéis plus à un déterminisme. On est significativement plus libre qu'un animal qui ne saura jamais lire, mais ce n'est qu'une question de performance : ton cerveau est matériel, et il obéit logiquement au déterminisme.
En revanche je ne parle pas de la civilisation simplement pour constater à quel point elle serait différente si il n'y avait pas de risque. Je veux revenir à la source et à ce qui constitue vraiment le risque et son existence. Ce qui le fait se manifester, est-ce qu'il est vraiment nécessaire à la construction du monde finalement ? Autant l'existence (ce par quoi on le perçoit subjectivement) que par son essence (ce par quoi on le constate qu'il est là, via le calcul comme en mathématiques), le simple fait qu'on aie une liberté d'action dont la finalité n'est pas certaine à 100%, ce n'est pas là une bizarrerie dans l'absolutisme des lois de la physique et de la naissance du monde ?
En revanche je ne parle pas de la civilisation simplement pour constater à quel point elle serait différente si il n'y avait pas de risque. Je veux revenir à la source et à ce qui constitue vraiment le risque et son existence. Ce qui le fait se manifester, est-ce qu'il est vraiment nécessaire à la construction du monde finalement ? Autant l'existence (ce par quoi on le perçoit subjectivement) que par son essence (ce par quoi on le constate qu'il est là, via le calcul comme en mathématiques), le simple fait qu'on aie une liberté d'action dont la finalité n'est pas certaine à 100%, ce n'est pas là une bizarrerie dans l'absolutisme des lois de la physique et de la naissance du monde ?
Scylaax- Nouveau né
- Messages : 22
Date d'inscription : 21/01/2012
Age : 30
Localisation : Aux antipodes
Re: Le risque est une bizarrerie
Certains cherchent le risque délibérément (sports extrêmes...).
Faut-il y voir une bravade, un flirt avec la mort, un désenchantement, de l'inconscience, de la connerie, ou une simple quête d'adrénaline ?
Pour le déterminisme, je suis d'accord avec toi, jusqu'à un certain point.
Curieux de connaître le point de vue de pimbi sur la question...
Faut-il y voir une bravade, un flirt avec la mort, un désenchantement, de l'inconscience, de la connerie, ou une simple quête d'adrénaline ?
Pour le déterminisme, je suis d'accord avec toi, jusqu'à un certain point.
Curieux de connaître le point de vue de pimbi sur la question...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le risque est une bizarrerie
Il se pourrait que la thoérie du chaos t'apporte une forme de réponse Scylaax ? A moins que je n'ai absolument rien compris à tes propos, ce qui est fort possible.
Si tout système stable l'est, c'est précisément car il peut connaître un état d'instabilité, donc de risque ? non ? Cela me semble presque évident. Que ce soit troublant je viens te croire, d'ailleurs, je crois avoir souvent ressenti ce que tu veux dire... Il me semble.
Ou je suis totalement à côté de la plaque ! Auquel cas, je ne ferais que dévier le sujet vers une autre complexité !
Si tout système stable l'est, c'est précisément car il peut connaître un état d'instabilité, donc de risque ? non ? Cela me semble presque évident. Que ce soit troublant je viens te croire, d'ailleurs, je crois avoir souvent ressenti ce que tu veux dire... Il me semble.
Ou je suis totalement à côté de la plaque ! Auquel cas, je ne ferais que dévier le sujet vers une autre complexité !
Invité- Invité
Re: Le risque est une bizarrerie
Mais justement, ce sont les lois qui rendent ce système stable ou instable. Le monde vient d'un vide chargé positivement où il s'est passé certains événements qui ont perturbé son équilibre (c'est la théorie quantique si je l'interprète pas dans le mauvais sens). Ça veut dire que les lois de la physique ont rendu la chose possible alors même qu'à la base, tout était... stable. Ça ne fait aucun sens, et pourtant il existe quand même.
Si Dieu existe, il est soit masochiste, soit blasé...
Si Dieu existe, il est soit masochiste, soit blasé...
Scylaax- Nouveau né
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Date d'inscription : 21/01/2012
Age : 30
Localisation : Aux antipodes
Re: Le risque est une bizarrerie
Peut être parce que tu raisonnes trop en "humain" Scylaax" ? Tu conceptualises Dieu, tu le personnifies même un peu en lui attribuant des sentiments humains !
Nous ne connaissons pas les causes de ce déséquilibre, et à mon avis, elles sont tellement inaccessibles à notre entendement qu'il serait vain de vouloir les comprendre ! Avis personnel bien entendu. Et au fait, puisque tu fais allusion à la théorie quantique, savais-tu qu'elle ne s'opposait pas au principe de réincarnation ? Certains grands physiciens quantiques l'ont même envisagé !
Nous ne connaissons pas les causes de ce déséquilibre, et à mon avis, elles sont tellement inaccessibles à notre entendement qu'il serait vain de vouloir les comprendre ! Avis personnel bien entendu. Et au fait, puisque tu fais allusion à la théorie quantique, savais-tu qu'elle ne s'opposait pas au principe de réincarnation ? Certains grands physiciens quantiques l'ont même envisagé !
Invité- Invité
Re: Le risque est une bizarrerie
A lire:
"Quand la réincarnation devient une certitude scientifique"
Frank Hatem
ed. Ganymède.
"Quand la réincarnation devient une certitude scientifique"
Frank Hatem
ed. Ganymède.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le risque est une bizarrerie
Mais pour dominer le risque et y survivre, il faut l'appréhender, le connaître.
Ce qui signifie que la règle pour durer est d'avoir une connaissance objective de notre milieu et d'agir sur lui.
" L'homme souffre parce qu'il ignore" aurait dit Bouddha.
Si cela veut dire qu'il nous faut apprendre toujours plus et adapter sans cesse notre vie au monde changeant, je suis d'accord et c'est là que je crois trouver " l'axe du monde"
Ce qui signifie que la règle pour durer est d'avoir une connaissance objective de notre milieu et d'agir sur lui.
" L'homme souffre parce qu'il ignore" aurait dit Bouddha.
Si cela veut dire qu'il nous faut apprendre toujours plus et adapter sans cesse notre vie au monde changeant, je suis d'accord et c'est là que je crois trouver " l'axe du monde"
Re: Le risque est une bizarrerie
Une part de déterminisme, une part de libre-arbitre, voilà ce que je crois et que j'ai (un peu) expérimenté. Il est certain que nos attributs ne nous ont pas été donnés par hasard, que ce n'est pas par hasard que nous naissons ici et non là, que nos yeux, nos cheveux ont telle couleur et non une autre, que notre visage présente tel aspect et que notre cervelle est plus ou moins douée d'intelligence, et encore, avec des domaines où elle s'épanouira davantage. Tout cela présume une intention. Divine ? Pourquoi non ? Sans verser dans l'obscurantisme religieux, on peut tout de même croire en Dieu avec réflexion, la foi ne l'excluant pas.
Donc, voici l'être préparé pour accomplir sur terre une tâche spécifique. Reste à trouver ce dont il s'agit, puis à passer aux actes. C'est là, si je puis dire, le sommet de la destinée, celui par lequel l'être humain sera amené bien souvent à entrer en conflit avec un milieu qui risque d'entraver ses dispositions naturelles, on pourrait dire innées. On appelle cela le conformisme. Je suis doué pour la musique, mais mon père veut que je sois employé de banque, parce qu'un musicien est un crève-la-faim et qu'on gagne mieux sa vie avec un salaire régulier, même si ce salaire doit être purement alimentaire pendant toute une vie. Soit. Que fais-je ? Si je cède, je n'accomplis pas ma destinée. Si je brise le carcan de mon entourage, si je renonce au confort, je risque de finir en mendiant mon pain au coin de la rue.
Tout le drame de l'homme tient dans ce choix qu'à un moment de sa vie il devra résoudre.
Je sais de quoi je parle, croyez-moi, car c'est exactement le chemin pour lequel j'ai opté. Pour une fois, un exemple personnel ne sera pas une occasion d'égocentrisme, mais matière à réflexion.
Donc, voici l'être préparé pour accomplir sur terre une tâche spécifique. Reste à trouver ce dont il s'agit, puis à passer aux actes. C'est là, si je puis dire, le sommet de la destinée, celui par lequel l'être humain sera amené bien souvent à entrer en conflit avec un milieu qui risque d'entraver ses dispositions naturelles, on pourrait dire innées. On appelle cela le conformisme. Je suis doué pour la musique, mais mon père veut que je sois employé de banque, parce qu'un musicien est un crève-la-faim et qu'on gagne mieux sa vie avec un salaire régulier, même si ce salaire doit être purement alimentaire pendant toute une vie. Soit. Que fais-je ? Si je cède, je n'accomplis pas ma destinée. Si je brise le carcan de mon entourage, si je renonce au confort, je risque de finir en mendiant mon pain au coin de la rue.
Tout le drame de l'homme tient dans ce choix qu'à un moment de sa vie il devra résoudre.
Je sais de quoi je parle, croyez-moi, car c'est exactement le chemin pour lequel j'ai opté. Pour une fois, un exemple personnel ne sera pas une occasion d'égocentrisme, mais matière à réflexion.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le risque est une bizarrerie
Je crois qu'il faut se fier à ses intuitions et ses inclinations, même si cela doit nous mener par le chemin le plus difficile, ce qui implique une part de prise de risque, car les regrets sont vains et amènent la frustration, quelles que soient les conséquences.
Pimbi l'a expérimenté à ses dépends, ce qui lui a procuré une expérience, des déboires, dont il sortira plus fort.
Courage, mon gars !
Pimbi l'a expérimenté à ses dépends, ce qui lui a procuré une expérience, des déboires, dont il sortira plus fort.
Courage, mon gars !
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le risque est une bizarrerie
C'est ainsi que nous parlait notre prof de latin-grec : macte animo, generose puer, sic itur ad astra.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le risque est une bizarrerie
Et une fois de plus, nos sujets et réponses se recoupent ! Tout comme toi Pimbi, je sais quel est le goût de la mauvaise expérience (Que trop), puisque ma jeunesse en fut jalonnée. Tout ce qui met notre esprit à l'épreuve peut être suceptible de l'améliorer, il faut du courage certes, mais surtout une grande foi en soi et en la vie. Le risque fait partie intégrante de l'existence, et en toute logique, il faut le façonner de telle manière qu'il ne fasse plus souffrir...
Le risque est à la nature comme un élément constitutif, c'est notre sensibilité qui le ressent comme un élément perturbateur. Et en ce sens, la philosophie bouddhiste (On y revient toujours) avait déjà une longueur d'avance dans l'approche de ce principe.
Ce que tu nous a expliqué Pimbi, et d'une fort belle manière je trouve, je l'ai connu sous une autre forme mais cela revient pratiquement au même. Moi j'ignorais ce que je voulais devenir, ou plutôt personne ne me l'avait vraiment demandé ni ne m'avait encouragé pour le trouver ! Ce qui fait que je me retrouvais dans une situation assez incofortable de "flottement", est ma vie s'est donc imprégnée d'un doute néfaste qui peu à peu s'est mué en force ! Cette disharmonie m'a été salutaire, et c'est maintenant que j'en récolte les fruits ! Car quel que soit le chemin que nous empruntons, il y a toujours moyen de dénicher un passage à travers bois...
Le risque est à la nature comme un élément constitutif, c'est notre sensibilité qui le ressent comme un élément perturbateur. Et en ce sens, la philosophie bouddhiste (On y revient toujours) avait déjà une longueur d'avance dans l'approche de ce principe.
Ce que tu nous a expliqué Pimbi, et d'une fort belle manière je trouve, je l'ai connu sous une autre forme mais cela revient pratiquement au même. Moi j'ignorais ce que je voulais devenir, ou plutôt personne ne me l'avait vraiment demandé ni ne m'avait encouragé pour le trouver ! Ce qui fait que je me retrouvais dans une situation assez incofortable de "flottement", est ma vie s'est donc imprégnée d'un doute néfaste qui peu à peu s'est mué en force ! Cette disharmonie m'a été salutaire, et c'est maintenant que j'en récolte les fruits ! Car quel que soit le chemin que nous empruntons, il y a toujours moyen de dénicher un passage à travers bois...
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