La Fraternité comme principe à valeur constitutionnel
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La Fraternité comme principe à valeur constitutionnel
Transmis par une soeur d'une loge amie, issue de réfugiés latino-américains dans les années 70 :
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... un film de Cédric Hérou “Autrement”, en 7 épisodes, en accès libre jusqu'au 3 décembre. Pour rappel, le combat de Cédric Hérou a donné lieu à la Décision no 2018-717/718 QPC du 6 juillet 2018 du Conseil constitutionnel qui inscrit la fraternité comme principe à valeur constitutionnel :
“ Aux termes de l’article 2 de la Constitution : « La devise de la République est “Liberté, Egalité, Fraternité” ». La Constitution se réfère également, dans son préambule et dans son article 72-3, à l’« idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ». Il en ressort que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle. 8. Il découle du principe de fraternité la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national.”
Des travaux pratiques de fraternité en quelque sorte...
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Bien sûr, la question de l'immigration clandestine est un réel sujet, mais je pense qu'il ne se suffit pas de positions manichéennes qui oublient la dimension humaniste du problème.
PS : je me suis posé la question "-el, ou -elle ? J'ai donc cherché la définition de ce terme qui m'a rappelé mes années de fac :
"Syllepse" : Tour syntaxique qui consiste à faire l'accord des mots selon le sens, et non selon les règles grammaticales (ex. « minuit sonnèrent »).
J'ai tapoté !
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... un film de Cédric Hérou “Autrement”, en 7 épisodes, en accès libre jusqu'au 3 décembre. Pour rappel, le combat de Cédric Hérou a donné lieu à la Décision no 2018-717/718 QPC du 6 juillet 2018 du Conseil constitutionnel qui inscrit la fraternité comme principe à valeur constitutionnel :
“ Aux termes de l’article 2 de la Constitution : « La devise de la République est “Liberté, Egalité, Fraternité” ». La Constitution se réfère également, dans son préambule et dans son article 72-3, à l’« idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ». Il en ressort que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle. 8. Il découle du principe de fraternité la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national.”
Des travaux pratiques de fraternité en quelque sorte...
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Bien sûr, la question de l'immigration clandestine est un réel sujet, mais je pense qu'il ne se suffit pas de positions manichéennes qui oublient la dimension humaniste du problème.
PS : je me suis posé la question "-el, ou -elle ? J'ai donc cherché la définition de ce terme qui m'a rappelé mes années de fac :
"Syllepse" : Tour syntaxique qui consiste à faire l'accord des mots selon le sens, et non selon les règles grammaticales (ex. « minuit sonnèrent »).
J'ai tapoté !
Nowak- Petit Sage
- Messages : 369
Date d'inscription : 16/05/2023
Localisation : Loiret
Re: La Fraternité comme principe à valeur constitutionnel
Que voilà une vraie question. Aimer mon prochain me donne t il le droit d'exclure mon lointain ? Tous les droits sur la terre d'un pays sont ils détenus par les membres de la nation? Bien sûr que non.
patos- Admin
- Messages : 5296
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 71
Localisation : Drôme
Re: La Fraternité comme principe à valeur constitutionnel
pour beaucoup, il est difficile d'être fraternel avec une personne qui nous est étrangère, ne fût-ce que par réflexe de protection (s'il vient dans mon pays, il me prendra mon travail).
Nous avons comme voisins un couple d'Ukrainiens, qui se trainent à longueur de journée à fumer leur clope et boire le café dans le clos où nous habitons. Ils sont dans un appartement loué (ou prêté) par les autorités communales, on peut même penser qu'ils émargent de l'aide sociale (CPAS en Wallonie).
Lors de la fête des voisins, nous les avons invités à se joindre à la vingtaine de personnes qui partageaient quelques grignoteries maison (l'un une pizza, l'autre une quiche, d'autres encore des spécialités marocaines, quelques chips, quelques bulles, du vin, de l'eau, des sodas ... brefs de tout pour tout le monde). Mais non, ils ont remercié poliment, peut-être intimidés par la barrière de la langue, par la méconnaissance de l'autre, par le regard (que l'on peut imaginer) de l'autre. Dommage.
Depuis, nous nous saluons cordialement, mais sans en apprendre l'un sur l'autre.
Si je me mets à leur place, je me dis que je vis loin de ma patrie, que j'ai perdu des amis ou de la famille, que je ne sais plus où j'en suis.
Si je me mets à la place d'autres citoyens, je me dis "y a déjà plus d'un an qu'ils sont là ; ils ne bossent pas, c'est la collectivité qui paye pour eux, vivement les élections que l'on durcisse les lois pour ne plus accueillir ces profiteurs"
Pourtant, je reste persuadé que c'est par le contact et l'échange que l'on apprend à découvrir l'autre, que l'on peut être fraternel et avoir cette fraternité en retour. Mais comment l'être lorsqu'à longueur de jour on nous assomme d'informations relatant les conflits, les actes de barbarie, les disputes crasses au sein de nos propres gouvernements, les déchirures qu'entraine le rejet des autres (mécréants pour les uns, antisémites pour d'autres, racistes de tout poils ... )
À force de fréquenter des francs-maçons, on perd un peu pied lorsque l'on est confronté à des esprits fermés. Comment être fraternel avec ceux qui n'acceptent qu'une vérité, la leur ?
Nous avons comme voisins un couple d'Ukrainiens, qui se trainent à longueur de journée à fumer leur clope et boire le café dans le clos où nous habitons. Ils sont dans un appartement loué (ou prêté) par les autorités communales, on peut même penser qu'ils émargent de l'aide sociale (CPAS en Wallonie).
Lors de la fête des voisins, nous les avons invités à se joindre à la vingtaine de personnes qui partageaient quelques grignoteries maison (l'un une pizza, l'autre une quiche, d'autres encore des spécialités marocaines, quelques chips, quelques bulles, du vin, de l'eau, des sodas ... brefs de tout pour tout le monde). Mais non, ils ont remercié poliment, peut-être intimidés par la barrière de la langue, par la méconnaissance de l'autre, par le regard (que l'on peut imaginer) de l'autre. Dommage.
Depuis, nous nous saluons cordialement, mais sans en apprendre l'un sur l'autre.
Si je me mets à leur place, je me dis que je vis loin de ma patrie, que j'ai perdu des amis ou de la famille, que je ne sais plus où j'en suis.
Si je me mets à la place d'autres citoyens, je me dis "y a déjà plus d'un an qu'ils sont là ; ils ne bossent pas, c'est la collectivité qui paye pour eux, vivement les élections que l'on durcisse les lois pour ne plus accueillir ces profiteurs"
Pourtant, je reste persuadé que c'est par le contact et l'échange que l'on apprend à découvrir l'autre, que l'on peut être fraternel et avoir cette fraternité en retour. Mais comment l'être lorsqu'à longueur de jour on nous assomme d'informations relatant les conflits, les actes de barbarie, les disputes crasses au sein de nos propres gouvernements, les déchirures qu'entraine le rejet des autres (mécréants pour les uns, antisémites pour d'autres, racistes de tout poils ... )
À force de fréquenter des francs-maçons, on perd un peu pied lorsque l'on est confronté à des esprits fermés. Comment être fraternel avec ceux qui n'acceptent qu'une vérité, la leur ?
patos aime ce message
Re: La Fraternité comme principe à valeur constitutionnel
Spinoza avait dit : « Ne pas se moquer, ne pas se lamenter, ne pas détester, mais comprendre. » que j’interprèterais comme plutôt que de réagir aux évènements avec nos émotions, il faut essayer de les comprendre ainsi si nous comprenons que tout fait à une cause et compris que l’enchaînement de ces causes ont produit tel évènement ou telle action nous ne serons plus dans le jugement moral ou dans d’autres sentiment néfastes. Comprendre avant de juger c’est je pense la voie de la vérité et la vérité rend libre.
Peut être y a-t-il une raison, une cause au comportement de ce couple d’Ukrainiens, timidité, ressentiment contre quelqu’un, traumatisme psychologique etc.
« Dommage.Depuis, nous nous saluons cordialement, mais sans en apprendre l'un sur l'autre. »
Pourquoi ne pas réitérer une approche ?
Peut être y a-t-il une raison, une cause au comportement de ce couple d’Ukrainiens, timidité, ressentiment contre quelqu’un, traumatisme psychologique etc.
« Dommage.Depuis, nous nous saluons cordialement, mais sans en apprendre l'un sur l'autre. »
Pourquoi ne pas réitérer une approche ?
danielsan- Grand Initié
- Messages : 2706
Date d'inscription : 16/02/2016
Age : 73
Localisation : HAUTS DE FRANCE
Luciole, Granite, Philbour et Nowak aiment ce message
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