S1E3 C'EST UNE ARNAQUE LA FRANC-MAÇONNERIE ? #frenchfreemason

Hier était publié un article du Times où la GLUA parlait de la nécessité de faire entrer des jeunes en Franc-Maçonnerie.

Cela fait des années qu'on en parle, et des années que tout le monde dit " c'est pas gagné ".



Ce n'était pas calculé, mais la vidéo de ce matin répond exactement à cette problématique.

Vous en pensez quoi après l'avoir vue ?

"la nécessité de faire entrer des jeunes en Franc-Maçonnerie."

"il manque de bras pour faire la vaisselle"

patos a écrit:"la nécessité de faire entrer des jeunes en Franc-Maçonnerie."

"il manque de bras pour faire la vaisselle"

Avec la COVID, vu qu'il n'y a plus d'agapes, on peut penser que désormais ça sera vraiment pas ça

Après écoute, je suis un peu perplexe car j'ai l'impression que certains arguments s'opposent...mais peut-être ai-je mal compris ton propos.

De ce que j'ai compris, tu défends les avantages d'y entrer jeune, et tu sembles trouver un peu dommage que les gens n'entrent en FMie que quand ils sont stables sur le plan familial et pro ; et en même temps, tu dis "au chômage ? surtout pas".

Alors bien sûr ce n'est clairement pas le moment de chercher à faire des candidatures en franc-maçonnerie quand tu ne sais pas du tout quoi faire de ta vie et que tu as cinq bouches à nourrir, et on est bien d'accord que la FMie ne te donnera pas un travail.
Mais ça me paraît être une vision un peu réductrice des périodes de non-emploi.  Au chômage on peut être aux abois pour nourrir ses gosses ; mais on peut aussi être en période de réflexion sur ce qu'on veut faire de sa vie. Au chômage on passe rarement 12h/jour à envoyer des CV, et sortir, réfléchir et faire autre chose, discuter avec des gens, ça peut aussi aider - même si ça ne donne pas de job.
Les gens qui sont franc-maçons et qui traversent une période de chômage quittent-ils leur loge ? J'aurais tendance à penser que non. C'est justement dans les périodes de non-emploi que ce "superflu" (n'importe quel type de loisir/art/activité) est si nécessaire, parce que c'est ça qui permet aux gens de n'être pas "juste un chômeur" et d'être aussi une personne qui est quelque chose en dehors de sa situation pro.

En outre, faire rentrer des gens plus jeunes, ça prend en compte de faire de rentrer des gens moins stables. Ils auront peut-être des périodes de stage, peut-être qu'ils déménageront, peut-être qu'à la fin de leurs études (s'ils en font des longues) ils auront une période de chômage où il auront du temps et qu'ensuite ils seront à l'arrache, etc. Est-ce que c'est grave ? et surtout, est-ce que la diversité des loges n'est pas à ce prix ?

Hilde a écrit:Après écoute, je suis un peu perplexe car j'ai l'impression que certains arguments s'opposent...mais peut-être ai-je mal compris ton propos.

De ce que j'ai compris, tu défends les avantages d'y entrer jeune, et tu sembles trouver un peu dommage que les gens n'entrent en FMie que quand ils sont stables sur le plan familial et pro ; et en même temps, tu dis "au chômage ? surtout pas".

Alors bien sûr ce n'est clairement pas le moment de chercher à faire des candidatures en franc-maçonnerie quand tu ne sais pas du tout quoi faire de ta vie et que tu as cinq bouches à nourrir, et on est bien d'accord que la FMie ne te donnera pas un travail.
Mais ça me paraît être une vision un peu réductrice des périodes de non-emploi.  Au chômage on peut être aux abois pour nourrir ses gosses ; mais on peut aussi être en période de réflexion sur ce qu'on veut faire de sa vie. Au chômage on passe rarement 12h/jour à envoyer des CV, et sortir, réfléchir et faire autre chose, discuter avec des gens, ça peut aussi aider - même si ça ne donne pas de job.
Les gens qui sont franc-maçons et qui traversent une période de chômage quittent-ils leur loge ? J'aurais tendance à penser que non. C'est justement dans les périodes de non-emploi que ce "superflu" (n'importe quel type de loisir/art/activité) est si nécessaire, parce que c'est ça qui permet aux gens de n'être pas "juste un chômeur" et d'être aussi une personne qui est quelque chose en dehors de sa situation pro.

En outre, faire rentrer des gens plus jeunes, ça prend en compte de faire de rentrer des gens moins stables. Ils auront peut-être des périodes de stage, peut-être qu'ils déménageront, peut-être qu'à la fin de leurs études (s'ils en font des longues) ils auront une période de chômage où il auront du temps et qu'ensuite ils seront à l'arrache, etc. Est-ce que c'est grave ? et surtout, est-ce que la diversité des loges n'est pas à ce prix ?

Entre "stable" et "dans le flou" il y a un curseur à placer selon moi.
C'est à dire que lorsque dans ta vie tu as un problème principal qui est : comment vais-je subvenir à mes besoins et/ou à ceux de ma famille ?

Ajouter un questionnement pouvant amener à remettre en question toutes les bases sur lesquelles on s'est construit, c'est hasardeux.

Car combien de fois en Loges nous voyons des gens qui, après quelques mois de maçonnerie remettent en question plein de choses de leurs vies ?

Donc, oui, il ne convient pas d'attendre que sa vie soit totalement stable pour s'engager sur cette voie, mais, non, ajouter un tremblement dans une période d'instabilité, ce n'est pas faire un cadeau.

Après, comme partout, tout le temps, et avec tout le monde, chaque personne est différente et chaque situation particulière.

Ps : j'ai vérifié, je n'ai pas la Parole révélée, et tout peut se discuter :p