c'était mieux avant...ça ira mieux demain...vivons aujourd'hui : choisis ton camp !
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c'était mieux avant...ça ira mieux demain...vivons aujourd'hui : choisis ton camp !
Pour nous aider à choisir , voici ce que mon ami Patrick Msika en pense :
"Aaaah le charme suranné, irrésistible du Passé…Hummm la douce et désuète caresse de la nostalgie ... !
Je me méfie de ceux qui font du Passé, une utopie perdue...tout autant d'ailleurs, que ceux qui croient aux lendemains qui chantent!
Ronsard proclamait :"Le temps s’en va, le temps s’en va, Madame ! Las, le temps non ! Mais nous nous en allons » ...Ça a au moins le mérite d'être clair ! Le temps passe ! Oui mais QU’EST-CE qui passe ? Qu’est-ce qui SE passe, lorsqu’on dit que le temps passe ? Est-ce le temps qui s’écoule dans la conscience, à l'image du fleuve qui s’écoule dans son lit, ou alors la conscience qui déplore et constitue ledit temps ? La conscience est-elle dans le temps ou bien est-ce le temps qui est dans la conscience ?
Après analyse, il faut se rendre à l'évidence, les points de vue résolument réalistes, ou franchement idéalistes, ont été défendus ; plus attachés aux faits et à la "petite" histoire, les sociologues tiennent leur position, alors qu'il n'est pas rare de voir un philosophe passer d’un camp à l’autre !
Implacable constat, le Passé n’est plus, et le Futur n’est pas encore ; néanmoins ils subsistent par leur représentation. Saint-Augustin disait, "Il n'y a de temps, ni pour Dieu, ni pour les choses, mais pour l’âme. C’est dans l’âme que le temps se déroule." D’où l’idée de Dali de peindre des montres molles. Car un temps mesuré est nécessairement un temps...spatialisé. Tandis que l’âme (que certains nommeraient Inconscient), a à voir avec l’informe, avec la durée, avec la sphère des pulsions, qui "résistent" à découper le temps !
Qui n’a jamais prononcé ces mots : « C'était mieux avant ! ", en pensant que tout ce que nous aimions a trop vite disparu, que le 10 mai 1981 allait changer notre existence, que les enfants étaient moins agités, que les bords de la Méditerranée étaient plus authentiques, ou que le général de Gaulle avait plus d’allure que ses successeurs ?
Qui avouerait n’avoir jamais eu de regrets ? Mais avoir un regret, c’est peut-être, au fond, imaginer accueillir le passé dans le présent?
Et...finalement...si c’était mieux maintenant ?
Ayons l'honnêteté de reconnaître que les conditions de vie n’ont jamais été aussi favorables qu’aujourd’hui. Dans le domaine médical par exemple, les formidables avancées, ont permis d’allonger l’espérance de vie, en offrant aux seniors un confort physique suffisant pour profiter de leurs vieilles années. L'exemple des transports est parlant, avec le TGV, les compagnies aériennes low-cost, l’ouverture des frontières, le recherche de pointe. Je n'oublie évidemment pas la révolution Internet, ce véritable miracle de la modernité, qui permet à chacun d’accéder à tout, à tout le monde...tout le temps ! C’est le fameux « Âge de l’accès », décrit dès 2000 par Jeremy Rifkin, célèbre essayiste américain, spécialisé en prospective.
À ces grandes avancées s’ajoutent les petits « riens » qui facilitent le quotidien, et dont l'énumération serait trop longue.
Alors oui, bien sûr, jadis, il n’y avait pas la Covid19, ni le Sida ; il y avait moins de problèmes de logement, pas de réchauffement climatique, et beaucoup moins de chômage, etc.
En conclusion, malgré le charme indéniable de Jadis, c’est quand même bien AUJOURD’HUI ! « L’instant n’a de place qu'étroite entre l'espoir et le regret, et c'est la place de la vie. » (Marcel Jouhandeau)"
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alors, votre avis ?
"Aaaah le charme suranné, irrésistible du Passé…Hummm la douce et désuète caresse de la nostalgie ... !
Je me méfie de ceux qui font du Passé, une utopie perdue...tout autant d'ailleurs, que ceux qui croient aux lendemains qui chantent!
Ronsard proclamait :"Le temps s’en va, le temps s’en va, Madame ! Las, le temps non ! Mais nous nous en allons » ...Ça a au moins le mérite d'être clair ! Le temps passe ! Oui mais QU’EST-CE qui passe ? Qu’est-ce qui SE passe, lorsqu’on dit que le temps passe ? Est-ce le temps qui s’écoule dans la conscience, à l'image du fleuve qui s’écoule dans son lit, ou alors la conscience qui déplore et constitue ledit temps ? La conscience est-elle dans le temps ou bien est-ce le temps qui est dans la conscience ?
Après analyse, il faut se rendre à l'évidence, les points de vue résolument réalistes, ou franchement idéalistes, ont été défendus ; plus attachés aux faits et à la "petite" histoire, les sociologues tiennent leur position, alors qu'il n'est pas rare de voir un philosophe passer d’un camp à l’autre !
Implacable constat, le Passé n’est plus, et le Futur n’est pas encore ; néanmoins ils subsistent par leur représentation. Saint-Augustin disait, "Il n'y a de temps, ni pour Dieu, ni pour les choses, mais pour l’âme. C’est dans l’âme que le temps se déroule." D’où l’idée de Dali de peindre des montres molles. Car un temps mesuré est nécessairement un temps...spatialisé. Tandis que l’âme (que certains nommeraient Inconscient), a à voir avec l’informe, avec la durée, avec la sphère des pulsions, qui "résistent" à découper le temps !
Qui n’a jamais prononcé ces mots : « C'était mieux avant ! ", en pensant que tout ce que nous aimions a trop vite disparu, que le 10 mai 1981 allait changer notre existence, que les enfants étaient moins agités, que les bords de la Méditerranée étaient plus authentiques, ou que le général de Gaulle avait plus d’allure que ses successeurs ?
Qui avouerait n’avoir jamais eu de regrets ? Mais avoir un regret, c’est peut-être, au fond, imaginer accueillir le passé dans le présent?
Et...finalement...si c’était mieux maintenant ?
Ayons l'honnêteté de reconnaître que les conditions de vie n’ont jamais été aussi favorables qu’aujourd’hui. Dans le domaine médical par exemple, les formidables avancées, ont permis d’allonger l’espérance de vie, en offrant aux seniors un confort physique suffisant pour profiter de leurs vieilles années. L'exemple des transports est parlant, avec le TGV, les compagnies aériennes low-cost, l’ouverture des frontières, le recherche de pointe. Je n'oublie évidemment pas la révolution Internet, ce véritable miracle de la modernité, qui permet à chacun d’accéder à tout, à tout le monde...tout le temps ! C’est le fameux « Âge de l’accès », décrit dès 2000 par Jeremy Rifkin, célèbre essayiste américain, spécialisé en prospective.
À ces grandes avancées s’ajoutent les petits « riens » qui facilitent le quotidien, et dont l'énumération serait trop longue.
Alors oui, bien sûr, jadis, il n’y avait pas la Covid19, ni le Sida ; il y avait moins de problèmes de logement, pas de réchauffement climatique, et beaucoup moins de chômage, etc.
En conclusion, malgré le charme indéniable de Jadis, c’est quand même bien AUJOURD’HUI ! « L’instant n’a de place qu'étroite entre l'espoir et le regret, et c'est la place de la vie. » (Marcel Jouhandeau)"
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patos- Admin
- Messages : 5350
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 71
Localisation : Drôme
Re: c'était mieux avant...ça ira mieux demain...vivons aujourd'hui : choisis ton camp !
Les évolutions médicales sont indéniables mais nos modes de vie ne se sont pas améliorés. Nous sommes assis à longueur de journée. Nous respirons un air plus que jamais pollué et nous mangeons des denrées parfois douteuses voire certainement nocives.
Les évolutions technologiques apportent un confort sensationnel mais nos comportements tournent facilement à l'oisiveté, repoussant l'effort au maximum avec l'exigence d'une satisfaction immédiate de nos besoins. Le goût de la réflexion se perd ailleurs dans la facilité d'être satisfait par des plaisirs futiles.
Nous égarons nos pensées dans les méandres de la quête d'une vaine approbation sociale trouvant ses racines dans notre dépendance à la dopamine. En parallèle, l'individualisme et l'incivisme gangrène les fondements de notre vie en société, accompagnés par une société de consommation où la raison n'a plus sa place.
Non, aujourd'hui n'est pas absolument mieux qu'hier ...
Les conditions de travail évoluant grâce à l'informatisation et l'automatisation, les journées sont moins pénibles qu'avant. En outre, nous bénéficions aujourd'hui d'avantages sociaux impensables d'antan. La durée de vie en bonne santé s'est considérablement allongée.
La révolution d'Internet et des réseaux donne aujourd'hui accès à une mine d'or d'informations et nous permet en plus de garder le contact, de retrouver par magie des amis perdus de vue. La culture est désormais accessible à toute les classes sociales grâce à de nombreuses politiques mises en place.
Les associations sont plus nombreuses que jamais, les individus mobilisés pour porter assistance à leur prochain ou pour sauvegarder notre environnement.
Non, hier n'était pas radicalement mieux qu'aujourd'hui ...
Et demain ? Nous verrons bien !
Agissons pour que l'avenir ressemble autant au passé qu'on se remémore avec nostalgie qu'au présent qu'on apprécie pour sa qualité de vie.
A nous d'imaginer un avenir radieux dans un monde de plus en plus complexe à appréhender, où les difficultés à venir pour l'humanité se montrent menaçantes.
A nous de nous agripper les uns aux autres pour que personne ne soit laissé pour compte, pour que nous avancions tous ensemble vers des jours plus heureux.
A nous de changer nos modes de vie s'ils s'avèrent pénalisant pour notre environnement, pour les autres, pour nous même.
A nous d'innover pour inventer des solutions, réinventer des alternatives, nous réinventer dans notre vision, dans notre propre compréhension.
A nous d'y croire et d'agir pour ...
Les évolutions technologiques apportent un confort sensationnel mais nos comportements tournent facilement à l'oisiveté, repoussant l'effort au maximum avec l'exigence d'une satisfaction immédiate de nos besoins. Le goût de la réflexion se perd ailleurs dans la facilité d'être satisfait par des plaisirs futiles.
Nous égarons nos pensées dans les méandres de la quête d'une vaine approbation sociale trouvant ses racines dans notre dépendance à la dopamine. En parallèle, l'individualisme et l'incivisme gangrène les fondements de notre vie en société, accompagnés par une société de consommation où la raison n'a plus sa place.
Non, aujourd'hui n'est pas absolument mieux qu'hier ...
Les conditions de travail évoluant grâce à l'informatisation et l'automatisation, les journées sont moins pénibles qu'avant. En outre, nous bénéficions aujourd'hui d'avantages sociaux impensables d'antan. La durée de vie en bonne santé s'est considérablement allongée.
La révolution d'Internet et des réseaux donne aujourd'hui accès à une mine d'or d'informations et nous permet en plus de garder le contact, de retrouver par magie des amis perdus de vue. La culture est désormais accessible à toute les classes sociales grâce à de nombreuses politiques mises en place.
Les associations sont plus nombreuses que jamais, les individus mobilisés pour porter assistance à leur prochain ou pour sauvegarder notre environnement.
Non, hier n'était pas radicalement mieux qu'aujourd'hui ...
Et demain ? Nous verrons bien !
Agissons pour que l'avenir ressemble autant au passé qu'on se remémore avec nostalgie qu'au présent qu'on apprécie pour sa qualité de vie.
A nous d'imaginer un avenir radieux dans un monde de plus en plus complexe à appréhender, où les difficultés à venir pour l'humanité se montrent menaçantes.
A nous de nous agripper les uns aux autres pour que personne ne soit laissé pour compte, pour que nous avancions tous ensemble vers des jours plus heureux.
A nous de changer nos modes de vie s'ils s'avèrent pénalisant pour notre environnement, pour les autres, pour nous même.
A nous d'innover pour inventer des solutions, réinventer des alternatives, nous réinventer dans notre vision, dans notre propre compréhension.
A nous d'y croire et d'agir pour ...
Planck- Sage Confirmé
- Messages : 559
Date d'inscription : 23/02/2020
Localisation : Rhône-Alpes
patos et Hilde aiment ce message
Re: c'était mieux avant...ça ira mieux demain...vivons aujourd'hui : choisis ton camp !
Super réponse, Planck !
je souhaite juste détailler ta phrase "Nous respirons un air plus que jamais pollué".
en 1952 ( j'étais dans les tuyaux...) a eu lieu le grand smog de Londres, qui n'était qu'un épisode un peu plus fort que le smog habituel.
"Lorsque le phénomène commença, il n'y eut tout d'abord pas de panique, car Londres a toujours été connu pour son brouillard. Dans les semaines qui suivirent, cependant, les statistiques élaborées par les services médicaux firent apparaître que le brouillard avait tué 4 000 personnes. La plupart des victimes étaient très jeunes, âgées, ou avaient des problèmes respiratoires préexistants. Dans la plupart des cas, la mort était provoquée par une infection des voies respiratoires due à une hypoxie ainsi qu'à l'obstruction mécanique du passage de l'air par le pus provenant de l'infection des poumons causée par le smog.
Les infections des poumons étaient principalement des broncho-pneumonies ou des bronchites purulentes aiguës sur un terrain de bronchite chronique.
On pense qu'un total de 12 000 personnes moururent dans les semaines et les mois qui suivirent."
Aujourd'hui en occident on a éradiqué quasiment tous les polluants, et les derniers dans le collimateur sont les oxydes d'azotes et les particules fines.
Carte mondiale des morts prématurées qu'ils causent ( qq centaines de milliers au plan mondial )
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Il reste du pain sur la planche, en Europe de l'est, Asie et Afrique du nord. Mesurons néanmoins le chemin parcouru depuis nos smogs. Les résultats actuels sont acquis malgré la surpopulation, l'augmentation des niveaux de vie requérant plus de chauffage et déplacements, de cuisson des aliments, d'hygiène...
bref, vous l'aurez compris, pour moi l'humanité travaille à ses problèmes.
l'article détaillé sur les pollutions atmosphériques : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
je souhaite juste détailler ta phrase "Nous respirons un air plus que jamais pollué".
en 1952 ( j'étais dans les tuyaux...) a eu lieu le grand smog de Londres, qui n'était qu'un épisode un peu plus fort que le smog habituel.
"Lorsque le phénomène commença, il n'y eut tout d'abord pas de panique, car Londres a toujours été connu pour son brouillard. Dans les semaines qui suivirent, cependant, les statistiques élaborées par les services médicaux firent apparaître que le brouillard avait tué 4 000 personnes. La plupart des victimes étaient très jeunes, âgées, ou avaient des problèmes respiratoires préexistants. Dans la plupart des cas, la mort était provoquée par une infection des voies respiratoires due à une hypoxie ainsi qu'à l'obstruction mécanique du passage de l'air par le pus provenant de l'infection des poumons causée par le smog.
Les infections des poumons étaient principalement des broncho-pneumonies ou des bronchites purulentes aiguës sur un terrain de bronchite chronique.
On pense qu'un total de 12 000 personnes moururent dans les semaines et les mois qui suivirent."
Aujourd'hui en occident on a éradiqué quasiment tous les polluants, et les derniers dans le collimateur sont les oxydes d'azotes et les particules fines.
Carte mondiale des morts prématurées qu'ils causent ( qq centaines de milliers au plan mondial )
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Il reste du pain sur la planche, en Europe de l'est, Asie et Afrique du nord. Mesurons néanmoins le chemin parcouru depuis nos smogs. Les résultats actuels sont acquis malgré la surpopulation, l'augmentation des niveaux de vie requérant plus de chauffage et déplacements, de cuisson des aliments, d'hygiène...
bref, vous l'aurez compris, pour moi l'humanité travaille à ses problèmes.
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patos- Admin
- Messages : 5350
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 71
Localisation : Drôme
Re: c'était mieux avant...ça ira mieux demain...vivons aujourd'hui : choisis ton camp !
Tout à fait, il est vrai qu'à l'époque du charbon les villes minières étaient même noircies sur leurs façades. Aujourd'hui les particules fines sont invisibles mais tout aussi dangereuses sinon plus ...
Et il est impossible d'établir un portrait global du monde actuel tant les disparités sont nombreuses et sur tous les plans : alimentation, démographie, urbanisation, pollution, énergie, déplacement, santé, éducation, sécurité, culture, émancipation, liberté ...
Impossible de raisonner en France comme en Afrique ni en Afrique comme en Asie. Et comme tu le décris, au sein d'un même continent peuvent être observées des nuances de taille.
Et il est impossible d'établir un portrait global du monde actuel tant les disparités sont nombreuses et sur tous les plans : alimentation, démographie, urbanisation, pollution, énergie, déplacement, santé, éducation, sécurité, culture, émancipation, liberté ...
Impossible de raisonner en France comme en Afrique ni en Afrique comme en Asie. Et comme tu le décris, au sein d'un même continent peuvent être observées des nuances de taille.
Planck- Sage Confirmé
- Messages : 559
Date d'inscription : 23/02/2020
Localisation : Rhône-Alpes
patos aime ce message
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