La pauvreté, lêpre sociale de notre temps.

Il fut un temps où la pauvreté, sauf lorsqu'elle atteignait des seuils insupportables, était assumée par l'environnement naturel ou fortuit. Les liens familiaux se sont distendus. L'égoïsme sociétal sévit et se renforce au fur et à mesure que le dieu Fric étend son emprise sur le monde. Ne parlons pas des faux remèdes, qui en ont été des vrais il y a quelques temps, tels le SMIC dont il faudrait deux cents ans au moins de revenu pour atteindre le seul gain annuel en salaire de certains riches. Quel travail justifie-t-il cette disproportion ?

Il fut un temps sans mendiants dans nos rues. A présent ils font partie du paysage. Régression sociale certes et qu'on n'aille pas exciper des effets de la "crise", alibi trop commode pour causer de tels désastres, alors qu'is commençaient de poindre bien avant qu'on ne parlât de crise.

La pauvreté nourrit la crise à l'inverse. Une meileure répartition des richesses, avec la relance, non pas forcément keynésienne, de la consommation mais par ses effets rééquilibrants, réduirait la crise à ce qu'elle nourrit de fantasmes dans le monde qui "trade". un Souverain du sud de la Méditerranée, depuis dix ans qu'il est au pouvoir a multiplié, d'après des agences fiables sa fortune personnelle par cinq !

La pauvreté est au rendez-vous chez lui comme aiilleurs. Nous avions l'habitude de la voir seulement dans les pays du Tiers-Monde, terme qui fait honte à trop de gens désormais. (On dit "émergents". C'est plus cool. Vous avez vu le Bostwana, le Népal ou la Guinée-Bissau émerger ? ).
La pauvreté est là qui nous guette comme, chez nous au détour affreux d'un pesant système médiéval, sans les palliatifs naturels de cette époque. En arrière, toute ? Que faire, sructurellement et individuellement? Les Francs-Maçons ont-ils des devoirs particuliers ?

Sales pauvres, je ne les plains pas ! Ils n'ont qu'à signer au PSG pour 14 millions d'euros par an, comme Zlatan Ibrahimovic, ainsi ils ne seront plus pauvres.

Voilà une recette !
Vous aurez bien mérité d'être au moins goncourtisé.

Hors-Sujet : Vous êtes loin du lieu dit "El ultimo sospiro del Moro"? Là où Boabdil (Abou Abdallah) dernier des Reyes de Taïfas, s'enfuit alors que les Reyes Catolicos entraient à Grenade un 2 janvier. Faisait point chaud dans la Sierra Nevada.
(fin du "hors-sujet")
(reprise du hors-sujet). Sa mère le voyant affalé en larmes lui lança à la figure (il n'était pas sur sa liste d'indésirables) :"pleure comme une femme ce que tu n'as su défendre comme un homme !" Pas féministe la Reine-Mêre.
(fin du "hors-sujet")

Nouvelle signature : "je plume mon esprit d'abord puis j'aiguise"

Pour ce qui est du goncoutisage, personne ici ne souffre de disette, d'autant que les vacances incitent à une certaine profusion. C'est un moyen comme un autre de ne jamais être pauvre.

Ecrivez, écrivez, comme cela vous aurez le prix. J'ai beaucoup apprécié votre réplique à StephaneM sur un autre sujet.
Mais c'était à vous que s'adressait le questionnement concernanr Boabdil et le dernière soupir du Maure.
Tout ça c'est hors sujet.

La pauvreté la plus méchante est celle qui se cache. Personne ne la ramasse. Alors que les larmoyeurs, dans ce domaine comme dans les autres, provoquent la pitié qui donne...la charité à la boutin. Mais je veux pas gâcher vos vacances et je vais donc tenter de revenir hors-sujet. S'ii y en a qui veulent contribuer, bienvenue ! Mais j'étais sans illuisons en ouvrant ce sujet. Quand on est dans les purs esprits, ce ne sont que petites choses vulgaires et "de minimis non curat pretor !".

J'ai toujours entendu dire que a tout probleme economique, il ne peut être apporté qu'une solution économique.
est ce un boulot pour la FM? je ne me vois pas verser dans les travers de la masonry charity buissness que l'ont peut observer outre-atlantique.
En Fm on retrouve la notion de bienfaisance, je pense qu'il ne s'agit pas que d'une affaire de sous, être bienfaisant c'est avant tout aller à la rencontre de l'autre, et c'est pour moi, une bonne base de départ pour lutter à mon niveau contre la pauvreté.

Herodote : Je participerai volontier, le temps de mettre mes idées au clair (et de trouver du temps, en ce moment travail oblige journée soir et WE)

Réponse rapide : un peu plus qu'avant, mais il faut relativiser. Sur la dernière question : oui. Vous me l'accorderez, ça médite un développement Je repasse plus tard.

A une question cultuelle, il ne peut être apporté qu'une solution cultuelle : ci, la Loi de 1905.
A une question de société il ne peut être apporté qu'une solution de société : ci la Loi sur l'IVG.
A une question économique il ne peut être apporté qu'une solution économique. La pauvreté entre en plein dans ce cadre-là. Pourquoi les Francs-Maçons, ou certains d'entre eux ,ne manifesteraient-ils pas plus d'ardeur pour évaluer les avantages et les risques de toutes les solutions économiques possibles. D'autant que la pauvreté n'est pas une question économique en soi, mais une faffaire sociétale. Alors, le Francs-Maçons ont un rôle à jouer. Si tous ne le veulent pas, il y en aura assez du côté de la justice sociale et de l'accroissement du niveau de vie. Il faudra travailler en Loge là-dessus, certes. Mais il n'est pas de chantier indigne si c'est pour faire triompher nos idéaux humanistes. Nous combattons pour la Laïcité sans relâche et j'ai fait partie d'une commission de mon Obédience pour la bio-éthique. Ca a nécessité de compter des sous, pour soumettre une proposition non farfelue. C'était économique aussi. Tout l'est.

Je ne dédaigne pas de me mettre et de demeurer en état de faire ce que je pense en matière de bienfaisance immédiate. L'un va avec l'autre. Le microcosme en matière de fraternité humaine accompagne, précède ou suit le macrocosme dans cette même matière.

Mais, c'est certain, on ne peut obliger quelqu'un à faire ce vers quoi il n'est pas tendu.

je te rejoins il n'ya pas de chantiers indignes, ni de solutions miracle, a chacun selon ses desirs, ses compétences, ses disponibilités de s'engager comme il le souhaite.