Chasteté...est-ce possible?
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Chasteté...est-ce possible?
Je me permets de lancer ce débat, dans la religion catholique, il est dit que l’acte sexuel de peux avoir lieu en dehors du mariage…
Finalement, est-il réellement possible de résister à cette envie charnelle ? A supposer que deux êtres soit confrontés à un amour si intense et si passionnel doivent-ils vivre dans la frustration ? Cela ne pousserait-il pas à l’adultère ?
Est-ce réellement bon pour la société ? Cela ne va –t-il pas pousser l’Homme à la perversion ?
L’Homme sera-t-il en mesure de pouvoir contrôler ses instincts primaires, ses instincts de chasseur ? Ne pas sauter sur tout ce qui bouge, engendrer des pédophiles en puissance ?
La Femme quand à elle, va-t-elle être en capacité de taire ses envies de maternité, ou même des envies charnelles… ?
Attention, par là je n’entends pas que le l’être humain est pervers non, mais pourrais facilement le devenir… il a besoin aussi de contact physique, dans l’acte amoureux, les caresses, câlins, baisers…c’est un acte lié à la survie de l’espèce, nous sommes né pour nous reproduire…
Tout acte sexuel est-il défendu ? Qu’appelle t-on réellement un acte sexuel, un coït, une fellation, un cunnilingus… ?
Images, télévision et autres supports ne sont pas pour maintenir le rapport de chasteté au sein d’un couple.
On ne va pas aller vivre reclus de la société pour éviter d’être soumis à la tentation ?
Néanmoins, la tentation est quand même fort agréable. Le dilemme est là, comment pourrions nous préserverez cette chasteté si précieuse ? N’est-il pas dangereux pour la société que de prêcher le non-acte, la totale abstinence ?
‘‘Encore passible de prison dans des contrées reculées, tels certains États américains, la fellation est aujourd'hui une pratique courante chez les peuples civilisés. Toutefois, on constate une contradiction entre cette banalisation et les réticences qu'elle continue de soulever. Rejetant une approche historique, sociologique ou psychanalytique, déjà maintes fois adoptées, l'auteur dresse ici une sorte d'état des lieux, en s'appuyant sur des références littéraires et cinématographiques. Il s'attache en réalité à démontrer que, loin d'être une pratique secondaire, accessoire ou utilitaire, la fellation est un véritable idéal dans le rapport amoureux.’’
Faut-il punir d’emprisonnement pour une simple fellation pour servir d’exemple ? Peut-on réellement considérer ça comme un acte sexuel d’un point de vue Biblique ?
Finalement, est-il réellement possible de résister à cette envie charnelle ? A supposer que deux êtres soit confrontés à un amour si intense et si passionnel doivent-ils vivre dans la frustration ? Cela ne pousserait-il pas à l’adultère ?
Est-ce réellement bon pour la société ? Cela ne va –t-il pas pousser l’Homme à la perversion ?
L’Homme sera-t-il en mesure de pouvoir contrôler ses instincts primaires, ses instincts de chasseur ? Ne pas sauter sur tout ce qui bouge, engendrer des pédophiles en puissance ?
La Femme quand à elle, va-t-elle être en capacité de taire ses envies de maternité, ou même des envies charnelles… ?
Attention, par là je n’entends pas que le l’être humain est pervers non, mais pourrais facilement le devenir… il a besoin aussi de contact physique, dans l’acte amoureux, les caresses, câlins, baisers…c’est un acte lié à la survie de l’espèce, nous sommes né pour nous reproduire…
Tout acte sexuel est-il défendu ? Qu’appelle t-on réellement un acte sexuel, un coït, une fellation, un cunnilingus… ?
Images, télévision et autres supports ne sont pas pour maintenir le rapport de chasteté au sein d’un couple.
On ne va pas aller vivre reclus de la société pour éviter d’être soumis à la tentation ?
Néanmoins, la tentation est quand même fort agréable. Le dilemme est là, comment pourrions nous préserverez cette chasteté si précieuse ? N’est-il pas dangereux pour la société que de prêcher le non-acte, la totale abstinence ?
‘‘Encore passible de prison dans des contrées reculées, tels certains États américains, la fellation est aujourd'hui une pratique courante chez les peuples civilisés. Toutefois, on constate une contradiction entre cette banalisation et les réticences qu'elle continue de soulever. Rejetant une approche historique, sociologique ou psychanalytique, déjà maintes fois adoptées, l'auteur dresse ici une sorte d'état des lieux, en s'appuyant sur des références littéraires et cinématographiques. Il s'attache en réalité à démontrer que, loin d'être une pratique secondaire, accessoire ou utilitaire, la fellation est un véritable idéal dans le rapport amoureux.’’
Faut-il punir d’emprisonnement pour une simple fellation pour servir d’exemple ? Peut-on réellement considérer ça comme un acte sexuel d’un point de vue Biblique ?
PtiteMissAbigael- Chien fou
- Messages : 165
Date d'inscription : 28/06/2012
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Localisation : lyon, france
Re: Chasteté...est-ce possible?
Pour ma part, je suis plutôt d'accord pour penser que cela pousserait l'être humain vers certains problèmes, pour ne pas dire des problèmes certains ! A mon avis il y a deux manières d'aborder le sexe : l'une est purement physique, charnelle, l'autre est purement spirituelle, fantasmagorique (là je ne m'engage pas trop). Les personnes qui s'imposent des contraintes sexuelles lourdes comme la chasteté, doivent pouvoir compenser par un mental extrêmement équilibré. Pour moi ce n'est pas naturel, au même titre que le fantasme et le rêve, personne ne songerait à priver quelqu'un des ses fantasmes et de ses rêves. La privation de relation (même en ce qui concerne la fellation) crée un processus de manque, qui est naturel pour un être normalement constitué. Alors j'entends déjà d'ici les réactions viscérales des religieux ! "Vous ne pouvez pas comprendre, c'est de l'ordre du spirituel, il faut se préserver de l'impureté du monde, etc." Même si certains religieux seraient plus ouverts à ce sujet (sans mauvais jeu de mots)...
Moi je pense que c'est impropre à la vie physique et spirituelle, parce que je pense que l'on ne peut faire abstraction de son corps désirant et désirable, sans y laisser des plumes. D'autant que je ne conçois même pas l'intérêt ! Il me semble que c'est la religion qui a "salit" l'image du sexe, et qui par conséquent a perverti ses pratiques. Donc, la relation étant immédiatement rattachée au dogmatisme manichéen le plus primaire, il est normal que la chasteté s'impose dans ce milieu. Sur ce plan, le monde protestant est beaucoup plus libéral, puisqu'il tolère la mariage des pasteurs, et bien entendu les relations intimes. Je veux bien admettre que la chasteté se concoive comme un choix personnel, mais à mon avis, cela demande un effort psychique colossal. J'ai beaucoup de mal à imaginer un être humain (en pleine possession de ses moyens), fusse t-il moine, de renoncer à tous les plaisirs de la chair, en outre je n'en vois pas l'intérêt puisque je n'en comprends pas la place. Pour moi le sexe ne souille pas la foi, c'est mon point de vue, et je le partage...
Moi je pense que c'est impropre à la vie physique et spirituelle, parce que je pense que l'on ne peut faire abstraction de son corps désirant et désirable, sans y laisser des plumes. D'autant que je ne conçois même pas l'intérêt ! Il me semble que c'est la religion qui a "salit" l'image du sexe, et qui par conséquent a perverti ses pratiques. Donc, la relation étant immédiatement rattachée au dogmatisme manichéen le plus primaire, il est normal que la chasteté s'impose dans ce milieu. Sur ce plan, le monde protestant est beaucoup plus libéral, puisqu'il tolère la mariage des pasteurs, et bien entendu les relations intimes. Je veux bien admettre que la chasteté se concoive comme un choix personnel, mais à mon avis, cela demande un effort psychique colossal. J'ai beaucoup de mal à imaginer un être humain (en pleine possession de ses moyens), fusse t-il moine, de renoncer à tous les plaisirs de la chair, en outre je n'en vois pas l'intérêt puisque je n'en comprends pas la place. Pour moi le sexe ne souille pas la foi, c'est mon point de vue, et je le partage...
Invité- Invité
Re: Chasteté...est-ce possible?
Tout dépend de la façon dont on considère, pour soi-même, les liens entre la sexualité et la spiritualité.
Celui qui est convaincu que la chasteté est un plus, un gain, pourra s'en sortir plus ou moins bien, me semble-t-il.
Si la frustration crée des troubles, des échappatoires peuvent y pallier : de la masturbation au bordel ( clientèle ecclésiastique autorisée)
Mais la frustration peut perturber gravement, les fantasmes peuvent devenir envahissants et pousser à des actes que l'entourage n'accepte pas... et que les lois punissent souvent.
Quelle serait l'organisation sociale idéale, sachant que de toute façon on ne peut vivre sans maîtrise de soi ; ce qui ne signifie pas négation de ses pulsions.
Ah cette révolution sexuelle !
Celui qui est convaincu que la chasteté est un plus, un gain, pourra s'en sortir plus ou moins bien, me semble-t-il.
Si la frustration crée des troubles, des échappatoires peuvent y pallier : de la masturbation au bordel ( clientèle ecclésiastique autorisée)
Mais la frustration peut perturber gravement, les fantasmes peuvent devenir envahissants et pousser à des actes que l'entourage n'accepte pas... et que les lois punissent souvent.
Quelle serait l'organisation sociale idéale, sachant que de toute façon on ne peut vivre sans maîtrise de soi ; ce qui ne signifie pas négation de ses pulsions.
Ah cette révolution sexuelle !
Re: Chasteté...est-ce possible?
J'aime bien l'idée que l'abstinence permet la sublimation et la création artistique. Mais, j'en conviens, ça n'a plus grand-chose à voir avec la chose religieuse — que je juge comme Olive : la religion a rendu le sexe impur alors qu'il est simplement naturel, et qu'une vie spirituelle ne me semble pas nécessiter l'abstinence pour pouvoir s'épanouir.
Re: Chasteté...est-ce possible?
Le principal organe sexuel est le cerveau, c'est connu. Il est impliqué en tout ce que nous faisons ou désirons faire. Le cerveau est neutre sauf si on l'a malmené en le tordant dans sa banalité régulatrice et régulière : s'imposer un jeûne par exemple ou se le faire imposer au nom d'une quelconque transcendance.
Il est anormal que la chasteté sexuelle soit considérée autrement que comme un déviance cérébrale. Elle inhibe l'un des deux instinct vitaux de tout ce qu vit : l'instinct de reproduction, certes, mais elle inhibe les fonctions multi-secondaires de l'ordre hormonal , du bien-être et du besoin de se délasser (Après tout, dans les monothéïsmes que nous connaissons, Dieu ne s'est-il pas octroyé, après six jours de fatigue créatrice un jour de délassement. On peut se poser la question du sexe des anges, mais ça a dû être la grande orgie danss le paradis qu'on nous raconte !).
Pis, la chasteté va à l'encontre du fait même de sa nature astreignante, du second instinct vital de tout ce qui existe de vivant sur cette terre, en désorganisant, par ses perturbations cérébrales, la bonne assimilation des nutriments : il suffit de voir un Etre (mâle ou femelle) après un acte sexuel : c'est un sentiment de détente qui recouvre toutes les remontées acides gastro-oesophagiennes, les syndrômes intestinaux. Et il suffit de voir comment on dort "après" . En tous cas, mieux que "sans". On doit à Alphonse Allais, la traduction ( antiphrase dans la bouche de ce grand humoriste) " le commis des postes est un animal triste" de l'adage lié au sommeil des chiens et chats après un acte d'union intime : "animal post coïtum triste". Ce que je viens de dire s'applique tout autant aux préposés de la Poste.! Du point de vue vasculaire un abandon à ses penchants sexuels est une gymnastique valant autant que bien de joggings. Le coeur-muscle (dont on oublie trop souvent qu'il est un muscle et qu'il doit travailler comme tel) est sollicité dans n'importe quel acte sexuel, mais sollicité hors stress, puisque, précisément, il contribuera par le bon fonctionnement du retour veineux au bon état général.
La mort seule peut atténuer les bienfaits d'une sexuaité normale bien vécue ? Il est utile de se rappeler à cet effet que cette normalité est laissée à l'appréciation de chacun.
Aussi bien serai-je tenté de dire que la chasteté est une anomalie destinée à tyranniser les Etres pour mieux les réduire, s'emparer de leurs cerveaux pour y introduire des notions de Bien et de Mal que je réfute, personnellement , en valeur absolue et que je n'accepte, sous bénéfice d'inventaire, qu'en valeur très relative.
Au moment où l'OMS publie un rapport affolant sur le lobby mondial du diesel, qui, ramené à la France augmente à concurrence de 30.000 décès par an le nombre des décès par cancer du poumon, plus environ onze milliards d'euros de niche fiscale prête à réduire à zéro le déficit budgétaire français du fait de la non taxation du diesel par rapport aux autres carburants issus des carbures d'hydrogène, plus 300.000 journées non travaillées pour cause de malaise respiratoire notammnet par suite d'allergies (ci : un milliard d'euros de plus pour creuser le trou de la sécu!).
On voit bien les problêmes vrais de notre société. Abordons-les sans chasteté en libérant nos oestrogènes et notre testostérone comme il nous semble bon ( ce sont des glandes à effets d'abord endogènes, on l'oublie trop souvent). Ce n'est pas pour cela qu'il ne faut pas en parler. Mais pour la non-chasteté comme un hymne à la Vie et concurremment à la lutte contre la Mort, comme dans l'exemple, tout frais, que je viens de vous donner.
Il est anormal que la chasteté sexuelle soit considérée autrement que comme un déviance cérébrale. Elle inhibe l'un des deux instinct vitaux de tout ce qu vit : l'instinct de reproduction, certes, mais elle inhibe les fonctions multi-secondaires de l'ordre hormonal , du bien-être et du besoin de se délasser (Après tout, dans les monothéïsmes que nous connaissons, Dieu ne s'est-il pas octroyé, après six jours de fatigue créatrice un jour de délassement. On peut se poser la question du sexe des anges, mais ça a dû être la grande orgie danss le paradis qu'on nous raconte !).
Pis, la chasteté va à l'encontre du fait même de sa nature astreignante, du second instinct vital de tout ce qui existe de vivant sur cette terre, en désorganisant, par ses perturbations cérébrales, la bonne assimilation des nutriments : il suffit de voir un Etre (mâle ou femelle) après un acte sexuel : c'est un sentiment de détente qui recouvre toutes les remontées acides gastro-oesophagiennes, les syndrômes intestinaux. Et il suffit de voir comment on dort "après" . En tous cas, mieux que "sans". On doit à Alphonse Allais, la traduction ( antiphrase dans la bouche de ce grand humoriste) " le commis des postes est un animal triste" de l'adage lié au sommeil des chiens et chats après un acte d'union intime : "animal post coïtum triste". Ce que je viens de dire s'applique tout autant aux préposés de la Poste.! Du point de vue vasculaire un abandon à ses penchants sexuels est une gymnastique valant autant que bien de joggings. Le coeur-muscle (dont on oublie trop souvent qu'il est un muscle et qu'il doit travailler comme tel) est sollicité dans n'importe quel acte sexuel, mais sollicité hors stress, puisque, précisément, il contribuera par le bon fonctionnement du retour veineux au bon état général.
La mort seule peut atténuer les bienfaits d'une sexuaité normale bien vécue ? Il est utile de se rappeler à cet effet que cette normalité est laissée à l'appréciation de chacun.
Aussi bien serai-je tenté de dire que la chasteté est une anomalie destinée à tyranniser les Etres pour mieux les réduire, s'emparer de leurs cerveaux pour y introduire des notions de Bien et de Mal que je réfute, personnellement , en valeur absolue et que je n'accepte, sous bénéfice d'inventaire, qu'en valeur très relative.
Au moment où l'OMS publie un rapport affolant sur le lobby mondial du diesel, qui, ramené à la France augmente à concurrence de 30.000 décès par an le nombre des décès par cancer du poumon, plus environ onze milliards d'euros de niche fiscale prête à réduire à zéro le déficit budgétaire français du fait de la non taxation du diesel par rapport aux autres carburants issus des carbures d'hydrogène, plus 300.000 journées non travaillées pour cause de malaise respiratoire notammnet par suite d'allergies (ci : un milliard d'euros de plus pour creuser le trou de la sécu!).
On voit bien les problêmes vrais de notre société. Abordons-les sans chasteté en libérant nos oestrogènes et notre testostérone comme il nous semble bon ( ce sont des glandes à effets d'abord endogènes, on l'oublie trop souvent). Ce n'est pas pour cela qu'il ne faut pas en parler. Mais pour la non-chasteté comme un hymne à la Vie et concurremment à la lutte contre la Mort, comme dans l'exemple, tout frais, que je viens de vous donner.
Re: Chasteté...est-ce possible?
Vous m'excuserez de ce lourd pavé. Mais quand on remue le fond de la mare, on peut découvrir de tout. La chasteté est pour moi, aors que je n'en ai plus rien à f..., un tel phénomène non-normal... J'ai quand même conservé une bonne mémoire.
Re: Chasteté...est-ce possible?
L'argument de l'anormalité de la chasteté ou de son anomalie naturelle n'est pas recevable : l'être humain se distingue des autres animaux par le caractère anormal et contre-nature de la quasi-totalité de ses comportements. Nous ne faisons rien comme la nature nous le commande, notre physiologie même est contre-nature puisque nous ne pouvons pas survivre sans vêtement dans la plupart des contrées habitées.
Partant de là, la chasteté n'a rien qui la distingue dans son principe de tous les autres comportements humains, elle n'est ni plus ni moins anormale qu'un autre et je ne vois pas comment l'on pourrait défendre la légitimité de pratiques sexuelles contre-nature (Fellation, sodomie, homosexualité) tout en fustigeant la chasteté.
Ce n'est pas tant la religion qui a frappé de honte le sexe que la guerre : les anciens condamnaient une trop grande licence sexuelle en ce qu'elle amollissait les moeurs des hommes et les éloignait de l'ardeur au combat. Une société qui a besoin de faire la guerre n'aime pas qu'on dilapide sa testostérone dans les plaisirs, les textes grecs et romains le démontrent souvent. C'est ce qui a d'ailleurs conduit certaines sociétés à préférer l'homosexualité, pratique en temps de guerre ou dans les camps militaires, à l'hétérosexualité qui implique une assignation à domicile du guerrier alangui et oisif. Par ailleurs, les entraineurs de sportifs de haut niveau en témoignent : une abstinence sexuelle est plus favorable à l'esprit de compétition.
Il y a donc une vertu historique de la chasteté, au sens étymologique de vertu, "virtus", qualité de la virilité. Et la religion s'est glissée dans cette conception ancienne, avec l'aide des néo-platoniciens, pour placer le corps, ses besoins et ses désirs, dans le registre d'une matérialité qui éloigne de la vie spirituelle.
Je ne défends pas la chasteté, que je n'ai jamais pratiquée autrement qu'à dose homéopathique, contraint par certaines circonstances, mais je ne la juge pas non plus moralement : ce choix me parait tout aussi respectable qu'un autre. Il me semble imposer une contrainte forte mais pas tant exagérée qu'on l'imagine : le sexe est tout autant un besoin ponctuel (on n'est pas en érection toute la journée tout de même !) qu'une possible addiction sociale. Il est en effet le signe d'une reconnaissance, je baise donc je suis, je séduis, je suis accepté pleinement par l'autre. On peut aisément se passer du besoin ponctuel dans la mesure où, en en perdant le souvenir, on peut parvenir à ne plus désirer. Si, dans le même temps, une personne parvient à se dégager de la nécessité de séduire l'intimité d'autrui, la chasteté devient un comportement banal.
Mais la question que je ne cesse de me poser depuis que j'ai commencé de reluquer sous les jupes des filles est la suivante : le jeu en vaut-il la chandelle ? N'y a-t-il jamais une vraie déception entre le fantasme et la réalité ? Et lorsqu'on a courru après une jolie fille, qu'on a développé des trésors de stratégie pour la conduire au point ultime, lorsque vient la conclusion, qui n'a pas éprouvé ce sentiment : tout ça pour ça !
Partant de là, la chasteté n'a rien qui la distingue dans son principe de tous les autres comportements humains, elle n'est ni plus ni moins anormale qu'un autre et je ne vois pas comment l'on pourrait défendre la légitimité de pratiques sexuelles contre-nature (Fellation, sodomie, homosexualité) tout en fustigeant la chasteté.
Ce n'est pas tant la religion qui a frappé de honte le sexe que la guerre : les anciens condamnaient une trop grande licence sexuelle en ce qu'elle amollissait les moeurs des hommes et les éloignait de l'ardeur au combat. Une société qui a besoin de faire la guerre n'aime pas qu'on dilapide sa testostérone dans les plaisirs, les textes grecs et romains le démontrent souvent. C'est ce qui a d'ailleurs conduit certaines sociétés à préférer l'homosexualité, pratique en temps de guerre ou dans les camps militaires, à l'hétérosexualité qui implique une assignation à domicile du guerrier alangui et oisif. Par ailleurs, les entraineurs de sportifs de haut niveau en témoignent : une abstinence sexuelle est plus favorable à l'esprit de compétition.
Il y a donc une vertu historique de la chasteté, au sens étymologique de vertu, "virtus", qualité de la virilité. Et la religion s'est glissée dans cette conception ancienne, avec l'aide des néo-platoniciens, pour placer le corps, ses besoins et ses désirs, dans le registre d'une matérialité qui éloigne de la vie spirituelle.
Je ne défends pas la chasteté, que je n'ai jamais pratiquée autrement qu'à dose homéopathique, contraint par certaines circonstances, mais je ne la juge pas non plus moralement : ce choix me parait tout aussi respectable qu'un autre. Il me semble imposer une contrainte forte mais pas tant exagérée qu'on l'imagine : le sexe est tout autant un besoin ponctuel (on n'est pas en érection toute la journée tout de même !) qu'une possible addiction sociale. Il est en effet le signe d'une reconnaissance, je baise donc je suis, je séduis, je suis accepté pleinement par l'autre. On peut aisément se passer du besoin ponctuel dans la mesure où, en en perdant le souvenir, on peut parvenir à ne plus désirer. Si, dans le même temps, une personne parvient à se dégager de la nécessité de séduire l'intimité d'autrui, la chasteté devient un comportement banal.
Mais la question que je ne cesse de me poser depuis que j'ai commencé de reluquer sous les jupes des filles est la suivante : le jeu en vaut-il la chandelle ? N'y a-t-il jamais une vraie déception entre le fantasme et la réalité ? Et lorsqu'on a courru après une jolie fille, qu'on a développé des trésors de stratégie pour la conduire au point ultime, lorsque vient la conclusion, qui n'a pas éprouvé ce sentiment : tout ça pour ça !
Jean-Dominique- Petit Sage
- Messages : 457
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Chasteté...est-ce possible?
Tout cela est d'une justesse absolue. Surtout la fin : le sexe est au fond une forme de narcissisme frustrant et aujourd'hui, un indicateur social. Je l'apprécie peu mais Houellebecq a très bien détaillé ça dans Extension du domaine de la lutte : ne pas baiser, c'est ne pas exister. On a soumis la sexualité aux mêmes impératifs que ceux qui régissent l'argent : le tout c'est d'en avoir, et d'être socialement puissant ; ou de ne pas en avoir, et de n'être rien. Tout en sachant que l'équité, en la matière, n'existe pas : certains se gavent pendant que d'autres sont en état de manque permanent.Jean-Dominique a écrit:L'argument de l'anormalité de la chasteté ou de son anomalie naturelle n'est pas recevable : l'être humain se distingue des autres animaux par le caractère anormal et contre-nature de la quasi-totalité de ses comportements. Nous ne faisons rien comme la nature nous le commande, notre physiologie même est contre-nature puisque nous ne pouvons pas survivre sans vêtement dans la plupart des contrées habitées.
Partant de là, la chasteté n'a rien qui la distingue dans son principe de tous les autres comportements humains, elle n'est ni plus ni moins anormale qu'un autre et je ne vois pas comment l'on pourrait défendre la légitimité de pratiques sexuelles contre-nature (Fellation, sodomie, homosexualité) tout en fustigeant la chasteté.
Ce n'est pas tant la religion qui a frappé de honte le sexe que la guerre : les anciens condamnaient une trop grande licence sexuelle en ce qu'elle amollissait les moeurs des hommes et les éloignait de l'ardeur au combat. Une société qui a besoin de faire la guerre n'aime pas qu'on dilapide sa testostérone dans les plaisirs, les textes grecs et romains le démontrent souvent. C'est ce qui a d'ailleurs conduit certaines sociétés à préférer l'homosexualité, pratique en temps de guerre ou dans les camps militaires, à l'hétérosexualité qui implique une assignation à domicile du guerrier alangui et oisif. Par ailleurs, les entraineurs de sportifs de haut niveau en témoignent : une abstinence sexuelle est plus favorable à l'esprit de compétition.
Il y a donc une vertu historique de la chasteté, au sens étymologique de vertu, "virtus", qualité de la virilité. Et la religion s'est glissée dans cette conception ancienne, avec l'aide des néo-platoniciens, pour placer le corps, ses besoins et ses désirs, dans le registre d'une matérialité qui éloigne de la vie spirituelle.
Je ne défends pas la chasteté, que je n'ai jamais pratiquée autrement qu'à dose homéopathique, contraint par certaines circonstances, mais je ne la juge pas non plus moralement : ce choix me parait tout aussi respectable qu'un autre. Il me semble imposer une contrainte forte mais pas tant exagérée qu'on l'imagine : le sexe est tout autant un besoin ponctuel (on n'est pas en érection toute la journée tout de même !) qu'une possible addiction sociale. Il est en effet le signe d'une reconnaissance, je baise donc je suis, je séduis, je suis accepté pleinement par l'autre. On peut aisément se passer du besoin ponctuel dans la mesure où, en en perdant le souvenir, on peut parvenir à ne plus désirer. Si, dans le même temps, une personne parvient à se dégager de la nécessité de séduire l'intimité d'autrui, la chasteté devient un comportement banal.
Mais la question que je ne cesse de me poser depuis que j'ai commencé de reluquer sous les jupes des filles est la suivante : le jeu en vaut-il la chandelle ? N'y a-t-il jamais une vraie déception entre le fantasme et la réalité ? Et lorsqu'on a courru après une jolie fille, qu'on a développé des trésors de stratégie pour la conduire au point ultime, lorsque vient la conclusion, qui n'a pas éprouvé ce sentiment : tout ça pour ça !
Et comme l'argent, sa vanité nous saute aux yeux, dès lors qu'on en a fait usage. A quoi bon ? Mais on replonge toujours. Tant qu'il y aura ce frisson qui nous traverse avant, et qui promet des délices qu'on ne peut jamais totalement atteindre, nous en serons l'esclave.
Re: Chasteté...est-ce possible?
Ah, Jean Dominique a fort bien compris le mécanisme de la parole : plus elle est rare plus elle est précieuse !
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Chasteté...est-ce possible?
Partant de là, la chasteté n'a rien qui la distingue dans son principe de tous les autres comportements humains, elle n'est ni plus ni moins anormale qu'un autre et je ne vois pas comment l'on pourrait défendre la légitimité de pratiques sexuelles contre-nature (Fellation, sodomie, homosexualité) tout en fustigeant la chasteté.
Parce qu'aujourd'hui ( question de mode) il est dans la norme de dire qu'il est bon de baiser à tout va, comme si c'était l'indice d'une bonne santé , voire d'une liberté épanouie..Je baise,donc je suis.. de ce fait la chasteté sera perçue comme une anormalité. Non seulement , elle existe ...(mal vécue et tue car montrée du doigt) mais aussi elle peut être bien vécue et assumée ( l'asexualité: phénomène qui existe depuis les années 70)
Il y a donc une vertu historique de la chasteté, au sens étymologique de vertu, "virtus", qualité de la virilité. Et la religion s'est glissée dans cette conception ancienne, avec l'aide des néo-platoniciens, pour placer le corps, ses besoins et ses désirs, dans le registre d'une matérialité qui éloigne de la vie spirituelle.
Je pense qu'elle peut éloigner de la spiritualité lorsqu'elle est vécue comme une addiction...reflétant un mal intérieur , une désespérance, proche de la misère sexuelle ..je baise pour être aimée, ou par combler ma vacuité, plus que par pur plaisir...( en gros je baise pour exister, car je n'ai pas trouvé qui j'étais)..
Les vrais libertin(es) joyeux et équiilbré(e)s s'envoyant en l'air pour le pur plaisir sont rares....
De plus, il est question aussi de libido...certains en sont pourvu d'une insatiable, d'autres non...là aussi, on n'est pas tous égaux là dessus... certains ayant de plus grands besoins que d'autres vivront la frustration différemment...Je ne défends pas la chasteté, que je n'ai jamais pratiquée autrement qu'à dose homéopathique, contraint par certaines circonstances, mais je ne la juge pas non plus moralement : ce choix me parait tout aussi respectable qu'un autre.
Idem, je ne la juge pas non plus...
Il est en effet le signe d'une reconnaissance, je baise donc je suis, je séduis, je suis accepté pleinement par l'autre. On peut aisément se passer du besoin ponctuel dans la mesure où, en en perdant le souvenir, on peut parvenir à ne plus désirer. Si, dans le même temps, une personne parvient à se dégager de la nécessité de séduire l'intimité d'autrui, la chasteté devient un comportement banal.
Tout à fait. Comme si le potentiel de séduction d'une personne était égal à son nombre de partenaires sexuels.
Alors qu'on peut tout à fait être sollicité à longueur de temps, sans avoir envie d'aller plus loin..Etre exigent amène une réduction du nombre de partenaires...la qualité remplaçant le nombre....on peut donc passer par des périodes plus ou moins longues d'abstinence.
Mais la question que je ne cesse de me poser depuis que j'ai commencé de reluquer sous les jupes des filles est la suivante : le jeu en vaut-il la chandelle ? N'y a-t-il jamais une vraie déception entre le fantasme et la réalité ?
Idem....j'adore fantasmer aussi...c'est pourquoi j'aime beaucoup prolonger l'attente du passage au lit....la difficulté d'avoir quelqu'un me stimule beaucoup plus que le reste...si c'est trop facile, ça m'ennuie.
Re: Chasteté...est-ce possible?
Chaste ou libertin ...
Amour, bien-être, lucidité... pour les chastes, comme pour les libertins , là est le but.
???
le jeu en vaut-il la chandelle ?
Amour, bien-être, lucidité... pour les chastes, comme pour les libertins , là est le but.
???
Re: Chasteté...est-ce possible?
Littlewingrunner a écrit:Ah, Jean Dominique a fort bien compris le mécanisme de la parole : plus elle est rare plus elle est précieuse !
Ce qui me conforte dans mes élans de laconisme (belle contradiction, n'est-ce pas ?)
Nous pardonnerons donc à certains "pavés"...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Re: Chasteté...est-ce possible?
Je pense en réalité que ça a toujours existé. Les gens n'ayant pas de désir sexuel ne sont pas apparus au XXe siècle, mais par le passé j'imagine qu'ils étaient davantage réduits à avoir une sexualité forcée (dans le cadre du mariage la plupart du temps) qu'aujourd'hui où le célibat est mieux accepté.Loli a écrit:( l'asexualité: phénomène qui existe depuis les années 70)
Re: Chasteté...est-ce possible?
Lux Lisbon a écrit:Je pense en réalité que ça a toujours existé. Les gens n'ayant pas de désir sexuel ne sont pas apparus au XXe siècle, mais par le passé j'imagine qu'ils étaient davantage réduits à avoir une sexualité forcée (dans le cadre du mariage la plupart du temps) qu'aujourd'hui où le célibat est mieux accepté.Loli a écrit:( l'asexualité: phénomène qui existe depuis les années 70)
Oui, c'est possible
Re: Chasteté...est-ce possible?
Eloïse et Abelard, par exemple...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Re: Chasteté...est-ce possible?
"Bigre !"
Trois "Bigres" même !
(Il n'y va pas avec douceur, mon fils ! L'ai-je vraiment bien élevé ?)
Trois "Bigres" même !
(Il n'y va pas avec douceur, mon fils ! L'ai-je vraiment bien élevé ?)
Re: Chasteté...est-ce possible?
Parler de chasteté à certains âges, c'est comme si on proposait à un gastronome de lui donner le biberon.
Tout cela n'est-il pas finalement une question de pathologie ? Les complexions sont différentes : tel a besoin, comme Victor Hugo, d'une sexualité active - qui, soit en passant, l'incitait par sentiment de culpabilité à infliger décorer de chasteté presque tous ses héros mâles - d'autres tel Proust y éprouvaient moins de plaisir que de boire une chope de bière. Vivons comme la nature nous a dessinés et ne nous posons pas trop de questions métaphysiques ou philosophiques là-dessus, de peur de perdre vite pied.
Tout cela n'est-il pas finalement une question de pathologie ? Les complexions sont différentes : tel a besoin, comme Victor Hugo, d'une sexualité active - qui, soit en passant, l'incitait par sentiment de culpabilité à infliger décorer de chasteté presque tous ses héros mâles - d'autres tel Proust y éprouvaient moins de plaisir que de boire une chope de bière. Vivons comme la nature nous a dessinés et ne nous posons pas trop de questions métaphysiques ou philosophiques là-dessus, de peur de perdre vite pied.
Pimbi- Grand Initié
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Re: Chasteté...est-ce possible?
En ce qui concerne la chasteté en religion j'y vois un moyen qu'a trouvé l'Eglise de distinguer ses pretres du reste de la société et de montrer un certain détachement des comportements très terrestes et instinctifs. Histoire de proner la haute tenue spirituelle de l'officiant. Pour moi, c'est la version officielle.
En off, je pense qu'à part certain qui y arrive au prix de frustration qui rejaillirons un jour, les prêtres font comme les autres.
En off, je pense qu'à part certain qui y arrive au prix de frustration qui rejaillirons un jour, les prêtres font comme les autres.
rbbe41- Maitre Philosophe
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Re: Chasteté...est-ce possible?
Le problème de la chasteté c'est qu'elle est souvent imposée comme suite logique du parcours sacerdotale qui commence pour moi bien avant le séminaire. Et puis comme certains voient ça comme une suite logique bein ils s'imposent à eux même la chasteté sans forcément en comprendre la nature et voilà que ça cause pas mal de soucis par moments. Mais si ce parcours irait moins vite ou si les futurs prêtres n'entreraient pas au séminaire dès leur plus jeune âge et bein il y aurait peut être moins de soucis. C'est peut être la notion de choix murement réfléchi qui entre en jeu.
Invité- Invité
Re: Chasteté...est-ce possible?
Moi je crois que c'est quelque chose de fort difficile à appliquer, car contre nature. Si une personne y parvient sans difficulté tant mieux, mais j'avoue que j'ai quelques doutes...
Invité- Invité
Re: Chasteté...est-ce possible?
La chasteté n'est pas l'abstinence.
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"Parmi les sons qui peuplent la Nature,court une mélodie secrète....pour celui qui écoute." (Schlegel)
Luciole- Grand Maitre Suprême
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Re: Chasteté...est-ce possible?
La chasteté religieuse est une ânerie, les Pasteurs sont mariés, cela ne les empêche pas de pratiquer correctement les principes de la religion chrétienne. Si l'on fait un petit voyage temporel dans le passé, la plupart des évèques et des papes avaient des maîtresses et des enfants q'ils reconnaissaient rarement et d'autres se livraient à de véritables orgies alors qu'ils menaçaient le pauvre peuple ignorant des feux de l'enfer
danielsan- Grand Initié
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Re: Chasteté...est-ce possible?
On l'à echappë belle.DanielSan,je gage qu'à d'autres époques nous aurions fini comme Jeanne d'arc.
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Luciole- Grand Maitre Suprême
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danielsan- Grand Initié
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