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Je laisse notre frère Rudyard Kipling répondre:

Ma loge Mère

Il y avait Rundle, le chef de station,
Beazeley, des voies et travaux,
Ackman, de l’intendance,
Dankin, de la prison,
Et Blake, le sergent instructeur,
Qui fut deux fois notre Vénérable,
Et aussi le vieux Franjee Eduljee
Qui tenait le magasin "Aux denrées Européennes".


Dehors, on se disait : "Sergent, Monsieur, Salut, Salam".
Dedans c’était : "Mon frère", et c’était très bien ainsi.

Nous sommes tous les enfants de la même Mère....

Ouais mais ne nous parle jamais de notre papa.

Tout juste. On sait qu'il a existé, vu que notre mère est veuve. Je ne me suis jamais posé la question tiens...

Messieurs....nous connaissons toujours avec certitude notre mère.
Notre père....
Je plaisante , of course!!!

Les hasards de la biologie et de la génétique ne sont que péripéties.
Si l'individu doit se faire, il se fera bien tout seul.
Qu'importe d'où je viens.
Ce qui importe, c'est ce que je fais.

Qui sommes- nous ?
D'où venons-nous ?
Où allons-nous ?

Clio a écrit:Qui sommes- nous ?
D'où venons-nous ?
Où allons-nous ?

De la merde
De la merde
Dans la merde

Teilhard de Chardin te dirait qu'on est en constante évolution vers la perfectibilité

Une phrase m'a marquée un jour: Sous une vanité il était écrit:
"J'étais ce que tu es
Tu seras ce que je suis"

rbbe41 a écrit:Teilhard de Chardin te dirait qu'on est en constante évolution vers la perfectibilité

Une phrase m'a marquée un jour: Sous une vanité il était écrit:
"J'étais ce que tu es
Tu seras ce que je suis"

A mon âge, la perfectibilité diminue de jour en jour (suis presque parfait... )
Par contre, je n'ai jamais eu de "vanités"; enfin, je ne crois pas...

Peut-être que cette perfectibilité est un leurre ? Aussi, contentons-nous d'être ce que nous désirons être, pour ceux qui nous aiment et pour l'âme qui nous meut... Je serai ce que mon coeur me dira d'être, et je donnerai tout ce qu'il pourra donner pour les coeurs attristés.

Pauvre Florian, il pose sa question et ça déconne !
Florian, la fraternité maçonnique est le prélude d'un idéal de fraternité universelle. On commence entre nous en espérant élargir ce sentiment autour de nous.

Au delà des symboles (les enfants de la Veuve sont frères et soeurs), le notion de fraternité implique plusieurs choses assez contradictoires. La fraternité n'implique pas nécessairement l'amour fraternel : Abel et Caïn, les deux premiers frères de l'humanité avec Seth (Bible, Genèse), tous trois fils d'Adam et Eve. Et pourtant Caïn tue Abel.

Etre frères et soeurs est donc un apprentissage de l'intimité partagée, une conscience qu'au delà des divergences, ce qui nous unit est plus important que ce qui nous sépare. Nous pouvons être en désaccord, nous opposer, mais nous sortons du même ventre, nous sommes du même sang, nos émotions sont similaires même si nous ne les éprouvons pas dans les mêmes circonstances et avec la même intensité.

La fraternité maçonnique est donc une réalité. Ce ne sont pas que des mots. Les liens qui unissent les francs-maçons, c'est assez inexplicable, sont réellement fraternels. Sans doute parce que, ayant mis en partage notre intimité, nos vérités, nous ne nous voyons plus comme des étrangers. Cela ne se décrète pas mais cela s'installe dans le temps.

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Tu sais Florian, je te suis reconnaissant de poser ces excellentes questions ! Car comme tu le sais, moi non plus je ne suis pas FM, et je pense que notre curiosité vis-à-vis de cet univers n'a pas échappé à l'attention de nos amis...

Amitiés à toi,
Olive

Florian.Brunet a écrit:
C'est quoi ce mot confiance en FM ? On vous oblige à être honnête,libre et de bonne moeur ? à vous confier ?
Si vous avez perdu la confiance en un membre ou si un membre ne garde pas "un secret", vous le radiez ?

Florian Brunet(Jeune Padawan, non maçon)

Je ne voyais pas la fraternité comme un but, mais plutôt comme un état de fait. Mais pourquoi pas finalement.
On ne nous oblige pas à nous confier. Il est difficile d'obliger quelqu'un de libre, non ? Ce n'est pas comme si on allait à la confession, hein !

Au mieux, je dirais que je m'oblige à être de bonnes moeurs, un homme libre et un bon citoyen.

La radiation est prévue pour des frères qui commettent des actes délictueux. Mais la radiation est un terme administratif. Il faut se rapeller qu'un frère l'est parce qu'il est reconnu comme tel par les siens. Si il n'est plus reconnu parce qu'il abuse de la confiance, il n'ira pas bien loin en FM et démissionnera bien vite.

Jean-Dominique a écrit:Pauvre Florian, il pose sa question et ça déconne !
Florian, la fraternité maçonnique est le prélude d'un idéal de fraternité universelle. On commence entre nous en espérant élargir ce sentiment autour de nous.

Au delà des symboles (les enfants de la Veuve sont frères et soeurs), le notion de fraternité implique plusieurs choses assez contradictoires. La fraternité n'implique pas nécessairement l'amour fraternel : Abel et Caïn, les deux premiers frères de l'humanité avec Seth (Bible, Genèse), tous trois fils d'Adam et Eve. Et pourtant Caïn tue Abel.

Etre frères et soeurs est donc un apprentissage de l'intimité partagée, une conscience qu'au delà des divergences, ce qui nous unit est plus important que ce qui nous sépare. Nous pouvons être en désaccord, nous opposer, mais nous sortons du même ventre, nous sommes du même sang, nos émotions sont similaires même si nous ne les éprouvons pas dans les mêmes circonstances et avec la même intensité.

La fraternité maçonnique est donc une réalité. Ce ne sont pas que des mots. Les liens qui unissent les francs-maçons, c'est assez inexplicable, sont réellement fraternels. Sans doute parce que, ayant mis en partage notre intimité, nos vérités, nous ne nous voyons plus comme des étrangers. Cela ne se décrète pas mais cela s'installe dans le temps.

+1 : c'est ce qu'on appelle une explication claire et précise.