La forêt, vivier de l'imaginaire
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Gizmo
eric
Nelson
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La forêt, vivier de l'imaginaire
Quel milieu plus mystérieux que celui de la forêt ? Aussi beau qu'envoûtant, stimulant je dirais même, bien des croyances et des rêves y ont puisé leurs sources...
Pour nos ancêtres, la forêt était le monde des esprits, des créatures fabuleuses, parfois inquiétantes. C'est dans la forêt que ce sont bâtis les grands mythes fondateurs. Les contes de fées apportent aussi leur lot de mystères, et il n'est pas rare que la forêt y apparaisse comme un milieu chargé de magie, et de miracle. Etrangement, à une époque qui se veut rationnaliste, nous avons plus que jamais besoin de renouer avec ces mythes fondateurs, peut-être parce qu'ils révèlent quelque chose que, consciemment ou non, nous avons perdus; alors que la forêt ne s'est jamais aussi bien porté depuis près de mille ans. Lorsque je parle de mythes fondateurs, je fais allusion aux nôtres, c'est à dire aux mythes français et européens. Mais on peut déceler l'origine de certains mythes "non-européens" dans la forêt. C'est le berceau des angoisses et des espoirs de l'humanité !
Aujourd'hui, elle est devenue (Au delà de sa beauté et de son intérêt naturel) un enjeu écologique majeur. La survie de la forêt, et surtout de la forêt tropicale (Qui est plus en danger que la forêt européenne), est essentielle. L'oxygène que nous respirons, le bois, et le biotope qui se rattache à ces forêts, tout contribu à donner sens à la nature.
Pour nos ancêtres, la forêt était le monde des esprits, des créatures fabuleuses, parfois inquiétantes. C'est dans la forêt que ce sont bâtis les grands mythes fondateurs. Les contes de fées apportent aussi leur lot de mystères, et il n'est pas rare que la forêt y apparaisse comme un milieu chargé de magie, et de miracle. Etrangement, à une époque qui se veut rationnaliste, nous avons plus que jamais besoin de renouer avec ces mythes fondateurs, peut-être parce qu'ils révèlent quelque chose que, consciemment ou non, nous avons perdus; alors que la forêt ne s'est jamais aussi bien porté depuis près de mille ans. Lorsque je parle de mythes fondateurs, je fais allusion aux nôtres, c'est à dire aux mythes français et européens. Mais on peut déceler l'origine de certains mythes "non-européens" dans la forêt. C'est le berceau des angoisses et des espoirs de l'humanité !
Aujourd'hui, elle est devenue (Au delà de sa beauté et de son intérêt naturel) un enjeu écologique majeur. La survie de la forêt, et surtout de la forêt tropicale (Qui est plus en danger que la forêt européenne), est essentielle. L'oxygène que nous respirons, le bois, et le biotope qui se rattache à ces forêts, tout contribu à donner sens à la nature.
Invité- Invité
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Les gaulois étaient très attachés à la forêt.
Sans forêt, point de sangliers, par Toutatis !
Les forêts d'Ardennes ont gagné un tiers en superficie depuis 1900.
(en Belgique), grâce aux sapinières, entre autres.
Sans forêt, point de sangliers, par Toutatis !
Les forêts d'Ardennes ont gagné un tiers en superficie depuis 1900.
(en Belgique), grâce aux sapinières, entre autres.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Et c'est une excellente nouvelle ! La plupart des forêts de France et d'europe en général, profitent de cette progression sylvestre.
Chez les celtes, la forêt est le monde des esprits, des mythes sacrés. Bien sûr, lorsqu'on évoque tout ceci on pense forcément aux druides ! En fait les druides auraient été assez polyvalents, à la fois prêtres, guérisseurs, sages... Redoutés par Rome, et par les peuples dits "barbares", ils exercaient leur science dans le plus grand respect visiblement. Il ne nous reste que peu de traces de leurs pratiques, et certains avançent même la possibilité de rites durant lesquels ils pratiquaient des sacrifices, mais rien n'est établi avec certitude.
La forêt était aussi, et bien sûr, le domaine des bêtes sauvages ! L'animal vient de la forêt, mais la fée aussi ! Cette ambivalence dans la vision des anciens démontrent bien que la forêt représentait un domaine avant tout fondamental, quasi-mystique. La forêt ressource, et j'ai moi même pu me "régénérer" bien souvent lors de mes promenades en forêt...
Chez les celtes, la forêt est le monde des esprits, des mythes sacrés. Bien sûr, lorsqu'on évoque tout ceci on pense forcément aux druides ! En fait les druides auraient été assez polyvalents, à la fois prêtres, guérisseurs, sages... Redoutés par Rome, et par les peuples dits "barbares", ils exercaient leur science dans le plus grand respect visiblement. Il ne nous reste que peu de traces de leurs pratiques, et certains avançent même la possibilité de rites durant lesquels ils pratiquaient des sacrifices, mais rien n'est établi avec certitude.
La forêt était aussi, et bien sûr, le domaine des bêtes sauvages ! L'animal vient de la forêt, mais la fée aussi ! Cette ambivalence dans la vision des anciens démontrent bien que la forêt représentait un domaine avant tout fondamental, quasi-mystique. La forêt ressource, et j'ai moi même pu me "régénérer" bien souvent lors de mes promenades en forêt...
Invité- Invité
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
J'ai entendu dire qu'il existait encore des groupements de druides actuellement (tout au moins en belgique).
eric- Petit Sage
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Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Oui c'est vrai. On trouve encore aujourd'hui des passionnés qui essaient de recréer l'univers du druide, c'est presque une philosophie. En Belgique je ne sais pas mais en France oui, car j'ai vu un documentaire sur ce sujet.
Invité- Invité
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Ah oui ? Tu l'as vu a la television ou sur internet ?
Si tu as quelques liens, ca m'interesse. Je crois meme qu'on a un topic sur les Druides ici.
Si tu as quelques liens, ca m'interesse. Je crois meme qu'on a un topic sur les Druides ici.
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Je suis un druide incognito, mais...chuuuut !
Nelson- Grand Maitre Suprême
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rbbe41- Maitre Philosophe
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Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
J'ai été élevé dans une forêt de hêtres qui doit avoir de secrètes affinités avec celle de Dodone, vu la richesse de mon inspiration
Pimbi- Grand Initié
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Date d'inscription : 09/02/2012
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Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Pimbi a écrit:J'ai été élevé dans une forêt de hêtres qui doit avoir de secrètes affinités avec celle de Dodone, vu la richesse de mon inspiration
Entre "hêtre, ou ne pas hêtre", tu sembles avoir choisi...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Ils en ont bavé là-haut ! Une couche de neige de près de quatre-vingt centimètres, toutes les petites routes impraticables, des coupures de courant, des villages isolés, la distribution d'eau interrompue par le gel, etc.
Dur d'être montagnard...
Dur d'être montagnard...
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Pour insuffler un peu de sérieux au topic ! Car là je sens que ça se disperse...
Je voulais évoquer les bienfaits de la forêt en tant que lieu de méditation naturel, et lieu qui crée des liens. Des liens dans lesquels nous retrouvons sans doute les fondements de notre pensée, quelque chose de puissant.
Car pour moi la vérité (Nos vérités) ne se trouve pas forcément dans les édifices que l'homme a bâti, mais bien là où l'homme a commencé à réfléchir à ces édifices : au coeur de la nature. Se retrouver en elle, c'est un peu se reconnecter à des forces telluriques, des forces essentielles à nos vies. La pensée humaine croit s'être détachée de cette nature, alors qu'elle lui doit les fondements même de son évolution... Ne l'oublions pas.
Je voulais évoquer les bienfaits de la forêt en tant que lieu de méditation naturel, et lieu qui crée des liens. Des liens dans lesquels nous retrouvons sans doute les fondements de notre pensée, quelque chose de puissant.
Car pour moi la vérité (Nos vérités) ne se trouve pas forcément dans les édifices que l'homme a bâti, mais bien là où l'homme a commencé à réfléchir à ces édifices : au coeur de la nature. Se retrouver en elle, c'est un peu se reconnecter à des forces telluriques, des forces essentielles à nos vies. La pensée humaine croit s'être détachée de cette nature, alors qu'elle lui doit les fondements même de son évolution... Ne l'oublions pas.
Invité- Invité
la forêt m'es nécéssaire...
salut, je suis un bleu, je viens de me joindre à vous et ton sujet me pousse à,peut-être , enfoncer des portes ouvertes mes cela m'est agréable de pouvoir écrire , ce que j'ai souvent affirmé lors de discussions notamment en compagnie d'initiés .POUR MOI ,ACTUELLEMENT,LA FORËT EST MON TEMPLE!!!
Sitôt entouré d'arbresqui chante avec le vent ,saoulé par les innombrables sons venant de partout,par ces odeurs particulières et puissant ou encore le décors construit de feuillage dans lequel nous pouvons nous projetter; capable d'y distinguer toutes les formes imaginables (comme avec les nuages);tout cela stimule des notre entrée en forêt, de mille et une façons nos sens et notre inconscient.
De cette façon nous entrons en transe ou en état d'hypnose durant lequel notre inconscient "prend bcp plus de place et nos "idées" vagabondent...Cet etat (hypnotique) est un peu les vacances pour notre cerveau ce qui fait déja un effet agréable mais notre inconscient totalement aux commande; cela nous permets de percevoir ce qui nous entoure d'une autre manière et c'est ce qui est grisant et bienfaisant à la fois.
L'etat d'hypnose est un état naturel. Nous entrons en état d'H. toutes les 90minutes et ce pour environs une durée de20 minutes.Si! Si!
Un exemple : quand vous êtes au volant de votre voiture , vous conduisez normalement et soudain vous vous apercevez que "perdu dans vos pensées" vous avez parcouru une distance non négligeable en ayant l'impression (réelle) que vous n'avez pas vraiment fait attention à ce qui à pu se passer , en tout cas vous étiez loin d'être concentré sur votre conduite et pourtant tout s'est déroulé normalement ... freinages , tournants, etc . c'est le même principe qui nous fait voyager en lisant un livre (ce qui nous fait du bien, nous relaxe) ou encore en faisant du tricot, du crochet,etc.
Pour ce qui est de la nature et la forêt en particulier c'est la forte stimulation de nos sens , en même temps qui nous plonge dans cet état "modifié" de conscience ...
Si vous pensez au labyrinthe dit "des pénitents" qu'on trouve ds certaines lieux de cultes , par exemple la cathédrale de Chartres . Imaginez l'homme à genoux (pas confortable) qui entre dans le batiment pour parcourir le circuit dessiné sur le sol .Des l'entrée il est assailli par une forte odeur d'encens, les sons produit par le monde venu pour la cérémonie qui "rebondissent" partout dans le batiment et enfin le labynrithe l'oblige sans cesse à changer d'orientation dans l'espace et bien je vous garanti qu'arrivé au bout de son parcours le pénitent ce retrouvait dans un état de totale béatitude.....Il n'ont fait qu'observer la nature [u]
Sitôt entouré d'arbresqui chante avec le vent ,saoulé par les innombrables sons venant de partout,par ces odeurs particulières et puissant ou encore le décors construit de feuillage dans lequel nous pouvons nous projetter; capable d'y distinguer toutes les formes imaginables (comme avec les nuages);tout cela stimule des notre entrée en forêt, de mille et une façons nos sens et notre inconscient.
De cette façon nous entrons en transe ou en état d'hypnose durant lequel notre inconscient "prend bcp plus de place et nos "idées" vagabondent...Cet etat (hypnotique) est un peu les vacances pour notre cerveau ce qui fait déja un effet agréable mais notre inconscient totalement aux commande; cela nous permets de percevoir ce qui nous entoure d'une autre manière et c'est ce qui est grisant et bienfaisant à la fois.
L'etat d'hypnose est un état naturel. Nous entrons en état d'H. toutes les 90minutes et ce pour environs une durée de20 minutes.Si! Si!
Un exemple : quand vous êtes au volant de votre voiture , vous conduisez normalement et soudain vous vous apercevez que "perdu dans vos pensées" vous avez parcouru une distance non négligeable en ayant l'impression (réelle) que vous n'avez pas vraiment fait attention à ce qui à pu se passer , en tout cas vous étiez loin d'être concentré sur votre conduite et pourtant tout s'est déroulé normalement ... freinages , tournants, etc . c'est le même principe qui nous fait voyager en lisant un livre (ce qui nous fait du bien, nous relaxe) ou encore en faisant du tricot, du crochet,etc.
Pour ce qui est de la nature et la forêt en particulier c'est la forte stimulation de nos sens , en même temps qui nous plonge dans cet état "modifié" de conscience ...
Si vous pensez au labyrinthe dit "des pénitents" qu'on trouve ds certaines lieux de cultes , par exemple la cathédrale de Chartres . Imaginez l'homme à genoux (pas confortable) qui entre dans le batiment pour parcourir le circuit dessiné sur le sol .Des l'entrée il est assailli par une forte odeur d'encens, les sons produit par le monde venu pour la cérémonie qui "rebondissent" partout dans le batiment et enfin le labynrithe l'oblige sans cesse à changer d'orientation dans l'espace et bien je vous garanti qu'arrivé au bout de son parcours le pénitent ce retrouvait dans un état de totale béatitude.....Il n'ont fait qu'observer la nature [u]
baton de dedale- Chien fou
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Date d'inscription : 15/04/2012
Age : 54
Localisation : Bruxelles
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
baton de dedale a écrit:LA FORËT EST MON TEMPLE!!!
Sitôt entouré d'arbres qui chantent avec le vent, saoulé par les innombrables sons venant de partout, par ces odeurs particulières et puissant ou encore le décors construit de feuillage dans lequel nous pouvons nous projetter; capable d'y distinguer toutes les formes imaginables (comme avec les nuages);tout cela stimule des notre entrée en forêt, de mille et une façons nos sens et notre inconscient.
(...) et nos "idées" vagabondent...
(...) Pour ce qui est de la nature et la forêt en particulier c'est la forte stimulation de nos sens, en même temps qui nous plonge dans cet état "modifié" de conscience ...
Oh que j'aime me promener en forêt, bruissante de mille bruits mais je reconnais qu'au bout d'un moment, je finis par m'y sentir comme... emprisonnée et je ressens alors un impérieux besoin de m'en échapper, de sortir de la forêt pour retrouver les grands espaces et les vertes prairies et que mon regard se perde à l'horizon, sans être limité par les grands arbres.
Amédée... pan !- Petit Sage
- Messages : 491
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
J'ai réjoui toute mon enfance et une bonne partie de mon adolescence dans la forêt. La forêt d'altitude, surtout, est fascinante, mille dangers rôdent partout lorsque la brume enveloppe le paysage et emprisonne la vue dans une ouate épaisse. Quelques imprudents touristes y ont laissé la vie, ignorant qu'on ne s'improvise pas montagnard. Mais que de jeux dans une forêt, et que d'aventures ! Pour un enfant, c'est une source d'épanouissement continuelle.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Vous parlez fort bien de la forêt mes amis...
Tantôt comme de bienveillantes présences, tantôt comme d'oppressantes ombres, les créatures de la forêt habitent nos esprits rêveurs. Trouvez un chemin dans une forêt, et l'emprunter. Juste pour le plaisir de l'inédit, de la découverte... Sans perdre de vue que la forêt ne se laisse jamais apprivoiser, c'est elle qui nous apprivoise, au gré de ses contours. Le bruit de quelques feuillages qui crépitent, le doux bruissement de l'eau s'écoulant dans un ru tout proche, tout cela nous invite au voyage, un petit voyage pour le corps, mais un si grand voyage pour l'esprit.
Quatre saisons qui donnent à la forêt son charme, l'hiver rigoureux, où tout parait lugubre et endormi. Le printemps éclatant où bourgeonnent les rameaux et les bosquets. L'été merveilleux où la forêt libère ces effluves et ses arômes. L'automne mélancolique où tout s'endort en un spectacle dorée... Et des humains. Des humains pour admirer, et penser. La valeur du mot, et la magie de l'image.
Tantôt comme de bienveillantes présences, tantôt comme d'oppressantes ombres, les créatures de la forêt habitent nos esprits rêveurs. Trouvez un chemin dans une forêt, et l'emprunter. Juste pour le plaisir de l'inédit, de la découverte... Sans perdre de vue que la forêt ne se laisse jamais apprivoiser, c'est elle qui nous apprivoise, au gré de ses contours. Le bruit de quelques feuillages qui crépitent, le doux bruissement de l'eau s'écoulant dans un ru tout proche, tout cela nous invite au voyage, un petit voyage pour le corps, mais un si grand voyage pour l'esprit.
Quatre saisons qui donnent à la forêt son charme, l'hiver rigoureux, où tout parait lugubre et endormi. Le printemps éclatant où bourgeonnent les rameaux et les bosquets. L'été merveilleux où la forêt libère ces effluves et ses arômes. L'automne mélancolique où tout s'endort en un spectacle dorée... Et des humains. Des humains pour admirer, et penser. La valeur du mot, et la magie de l'image.
Invité- Invité
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Nos ancêtres redoutaient la forêt ! Ils y voyaient un domaine mystérieux où vivaient tant de créatures magiques. Le risque de s'y perdre était grand, de s'y perdre sur le plan physique et sur le plan mental...
Comment l'homme moderne voit-il la forêt ? Est-elle devenue un écosystème comme un autre ? Ou bien perçoit-il encore sa dimension magique et spirituelle ? Peut-il vaudrait-il mieux qu'il la voit des deux façons.
Comment l'homme moderne voit-il la forêt ? Est-elle devenue un écosystème comme un autre ? Ou bien perçoit-il encore sa dimension magique et spirituelle ? Peut-il vaudrait-il mieux qu'il la voit des deux façons.
Invité- Invité
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Chez moi, là-haut (je n'y habite plus depuis 2007), les hivers c'est la neige obligatoire, parfois jusqu'à un mètre d'épaisseur. Tout déplacement, y compris à pied, devient problématique et en dehors des routes dégagées par le cantonnier, c'est la galère.Olive1968 a écrit: l'hiver rigoureux, où tout parait lugubre et endormi.
Pimbi- Grand Initié
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Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
L'homme moderne, dans la montagne, est incarné par le touriste. Le touriste est un parasite nécessaire, une sorte d'extra-terrestre ayant échoué là par nécessité du calendrier annuel, lequel prévoit ce qu'on appelle les vacances. Si le touriste pouvait grimper tout au sommet de la montagne avec sa voiture, il n'hésiterait pas. Il emprunte les chemins battus de randonnée comme on voit les chenilles processionnaires dériver le long des troncs des pins. Il jette ses papiers sales et sa morgue hautaine avec le même détachement que les seigneurs autrefois toisaient les manants d'un air de mépris. La plupart du temps, il parle et fort, afin qu'on l'entende. Car le touriste est civilisé, et il veut que l'autochthone, ce demi sauvage, le sache et lui rende justice.Olive1968 a écrit:Comment l'homme moderne voit-il la forêt ? Est-elle devenue un écosystème comme un autre ? Ou bien perçoit-il encore sa dimension magique et spirituelle ? Peut-il vaudrait-il mieux qu'il la voit des deux façons.
Pimbi- Grand Initié
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Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Oui c'est triste...
Et je comprends ton amertume Pimbi. Cet homme moderne dont tu parles, c'est celui qui est totalement déconnecté de la nature, inconscient et pour ainsi dire, sous-éduqué ! C'est particulièrement vrai (Pas toujours), chez les habitants des grandes villes...
Et je comprends ton amertume Pimbi. Cet homme moderne dont tu parles, c'est celui qui est totalement déconnecté de la nature, inconscient et pour ainsi dire, sous-éduqué ! C'est particulièrement vrai (Pas toujours), chez les habitants des grandes villes...
Invité- Invité
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
La forêt symboliserait notre inconscient ! Lieu d'inconnu et de mystère, propre aux rêves et aux mystifications. C'est la raison pour laquelle nombre de contes de fées ont pour cadre la forêt. Nos ancêtres y voyaient le vivier des êtres fabuleux : fées, satyres, lutins et ogres... Ils y voyaient peut être une projection de leur propre angoisse du "sauvage", donc de l'inconnu et du menaçant. D'un autre côté, la forêt c'est aussi l'esthétique d'une nature primordiale, vierge de toutes corruptions. Les rites celtiques, druidiques, se déroulaient dans la forêt, auprès des divinités naturelles et impénétrables. Notre inconscient collectif aurait enregistré cette fascination ancestrale, et nous la reportons aujourd'hui. Tout en étant conscients et heureux d'être au plus près de cette nature forestière, qui régénère nos énergies, apaise nos esprits tourmentés. La forêt incarne la beauté sauvage de la nature, elle incarne aussi la pureté des mythes premiers. Elle nous éloigne, et nous capte, simultanément !
Invité- Invité
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
La forêt, les étendues d'eau, le mystère, l'imagination en activité constante, tout cela participe à l'épanouissement de l'enfant, puis de l'adolescent, quand il est confronté à la nature. Sans la nature, l'enfant dépérit. L'enfant, au milieu du carré parfait des immeubles et du béton, n'est pas à sa place.
Pimbi- Grand Initié
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Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Ce que tu dis est intéressant Pimbi, et me rappelle un autre thème, celui des parcs urbains. Personne ne songerait à une grande ville sans son, ou ses parcs ! Car il me semble que l'homme ne peut s'éloigner de ce qui lui rappelle la nature, et plus particulièrement la forêt. C'est heureux ! Car sans ce lien primaire et indispensable, l'homme deviendrait aveugle, son lien à la nature s'éloignerait, ce qui constituerait un drame annoncé...
C'est ainsi que je vois les choses.
C'est ainsi que je vois les choses.
Invité- Invité
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Pardon, Olive, je n'ai pas trop le temps en ces jours agités : je travaille avec mon nouvel ordi, le précédent étant HS depuis presque une semaine, et j'ai encore plein de petits réglages à menuiser.
Je serai plus présent dans les jours à venir.
Je serai plus présent dans les jours à venir.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La forêt, vivier de l'imaginaire
Mais je t'en prie cher ami Pimbi ! Prends le temps que tu voudras...
Invité- Invité
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