Mais si, vous en regardez !
+2
YNRJ
patos
6 participants
Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Cellules grises...maçonniques ou non :: Actualités, Politique, Société, Sciences...
Page 1 sur 1
Mais si, vous en regardez !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Sans faire de morale, il est montré que la pornographie omniprésente représente une menace pour la civilisation.
Vous imaginez bien à quelle question se rapporte ce titre. Il est effectivement question de l’effrénée consommation de pornographie faite par les humains contemporains de tous les coins de la planète, mais nous éviterons toute forme de morale.
On peut se demander si une des découvertes les plus importantes au sujet de nous et de notre petit cerveau ce n’est pas le circuit de la récompense. Notre cerveau est en quelque sorte câblé pour surveiller en continu nos actions . Lorsqu’elles correspondent à ce que nos gènes ont enregistré ( depuis longtemps, donc ) comme bénéfique à l’espèce, nous avons droit à une sensation de plaisir sous forme d’un shoot de dopamine. Nos malins petits gènes ont trouvé cela pour renforcer les comportements bénéfiques à la survie de l’espèce.
C’est pour partie non négligeable ce mécanisme qui a permis à notre espèce de proliférer à la surface de notre terre, comme vous le savez. Mais ce circuit de la récompense a un défaut et non des moindres. Le plaisir a tendance à donner envie d’en reprendre, et vite. Et là, problème, à doses identiques le plaisir obtenu s’estompe progressivement. On aura tendance à augmenter les doses, ce qui crée des addictions qui vont distraire l’humain de tâches importantes, socialiser par exemple. Ça c’est au mieux ; au pire, un produit toxique agresse le corps et rend malade : voir les drogues de toutes sortes.
Le porno, une petite industrie discrète ? Euh…
La pornographie crée-t-elle de l’addiction est la première question que se pose Thérèse Hargot dans son « Tout le monde en regarde, ou presque ». Le premier chiffre donne déjà le tournis : le chiffre d’affaires de la porno mondiale est proche de 140 milliards de dollars, soit plus que Netflix et la NBA réunis. Vous en voulez plus ? En 2020, 193 milliards de vidéos porno ont été visionnées. En moyenne, un utilisateur de smartphone visionnera 348 vidéos porno sur toute l’année.
Un petit dernier pour la route ? Les vidéos porno en streaming constituent plus d’un quart du trafic mondial vidéo en ligne, 16 % du flux total de données sur Internet et 5 % du total des émissions de gaz à effet de serre. C’est-y pas de la bonne grosse addiction, ça ? « On asservit plus facilement un peuple avec la pornographie qu’avec des miradors », disait un connaisseur ( des miradors ) : Alexandre Soljenitsyne. Aldous Huxley n’aurait pas désapprouvé, lui dont le Meilleur des Mondes prônait le sexe libre comme « abrutisseur » des populations.
Bon, mais pourquoi et comment ? D’abord, la pornographie est un support à la masturbation. L’excitation facile obtenue en en regardant a permis à l’industrie de se mettre en place, dans le prolongement de la prostitution. En effet, en consommer, comme il s’agit d’actes sexuels non simulés, ce sont bien les travailleurs du sexe qui « produisent », en grosse majorité. On peut donc légitimement comparer la consommation de porno et l’usage de la prostitution.
Une industrie qui tourne doit faire du chiffre. Le mécanisme est similaire à celui des drogues. D’abord, on crée une addiction, avec son corollaire automatique de demande de doses toujours plus fortes. Cela s’obtient par la gratuité, profitant de l’internet disponible partout. Puis on rend payants les services plus poussés, et voilà le travail.
Les trafiquants de drogue commencent toujours par des distributions gratuites ; ici c’est idem.
Comme effets négatifs, nous avons signalé la distraction d’autres occupations plus utiles ou importantes, comme la qualité de sa prestation au service de la communauté ou l’insertion correcte dans la société. Alors, cela déclenche quelques résistances. La banalisation, la condamnation morale et le découragement sont trois réactions face au porno.
Nous oublions la condamnation morale, jetons un coup d’œil sur la banalisation. On y est, vu les volumes énoncés plus haut. Nous nous disons que le corps a des besoins, dont la fonction sexuelle. Ces besoins sexuels se satisfont en principe à deux, mais obtenir le consentement de la deuxième personne peut être consommateur de temps et d’énergie, aussi la masturbation est un exutoire rapide.
Cela tombe bien, l’industrie a développé le porno, qui est une aide efficace pour obtenir sans attendre l’excitation nécessaire, la main fera le reste. L’industrie a soigneusement répertorié les fantasmes des consommateurs, que l’on peut combiner, on y utilise les corps les plus suggestifs possibles, au besoin « améliorés » par la chirurgie, ou plus récemment par les logiciels puis l’intelligence artificielle, et le tour est joué. Pas de problème donc pour un adulte ?
Remarquons qu’il manque l’explication de l’addiction qui ressort des énormes quantités consommées.
D’abord, le cerveau humain est programmé, depuis l’époque où les nourritures étaient rares, pour viser l’atteinte des objectifs en dépensant le moins d’énergie possible. Manque de bol, la conquête du partenaire sexuel, que nos espèces basent sur une compétition entre rivaux, dont seul le vainqueur aura le droit de s’accoupler, nécessite une mobilisation de toutes les énergies. Voilà qui explique que le porno se présente comme un genre de plan B . Il faut ajouter que la jouissance sexuelle apporte un apaisement, certes temporaire, mais qui calme tout stress . La tension, voilà ce qui crée souvent un besoin de rechercher un défoulement d’urgence. Les tensions peuvent être de toutes origines, mais il en est une particulière : la frustration sexuelle.
Celle-ci est évidemment calmée, un temps, par la masturbation, qui n’est pourtant qu’un simulacre de la reproduction que nos gènes nous recommandent. Oui mais les frustrés sont légion, surtout dans les communautés où seul un petit nombre à accès à l’activité sexuelle . La dissymétrie dans les sociétés polygames est un exemple. Dans les sociétés plus équilibrées, la vie est un peu moins difficile, mais les moins compétitifs peuvent être tentés de « jeter l’éponge » et de se contenter de ce qu’offre l’industrie porno. On peut donc reprocher à cette dernière de favoriser le repli sur soi de millions de personnes. C’est la troisième des grandes réactions imputées au porno.
Mais il n’y a pas que les adultes. Les adolescents et une bonne partie des enfants est également en contact, et parfois en passe d’être accro, aux vidéos porno. Une des raisons pour y être attiré c’est que la pornographie se présente comme le lieu de la connaissance sexuelle . La menace du découragement et du repli sur soi est également présente, sans doute plus fort encore que chez les adultes. Mais ensuite le problème devient encore plus moche. Les enfants et ados sont en construction, et toute expérience sera formatrice, dans le bon ou le mauvais sens. La notion de consentement est tout sauf claire dans les vidéos produites par l’industrie porno, cela marquera massivement les relations humaines de plusieurs générations .
Les quelques progrès obtenus en matière d’égalité effective entre hommes et femmes seront durablement menacés. C’est en effet une autre des raisons du succès de la pornographie : le cerveau cherche à augmenter son pouvoir sur l’autre, et le porno entretient l’illusion d’être en position de domination, et l’autre est avili. Bref ces enfants vont se mettre à vivre par procuration un statut de mâle dominant ! Conclusion : la menace ultime est le retour à une mentalité d’il y a des siècles : ni plus ni moins qu’un problème de civilisation.
Nous les francs-maçons devons être conscients de tout cela.
Nos relations avec les jeunes doivent toujours séparer le virtuel du réel. Et notre exemplarité doit toujours privilégier le réel ; les utopies ont fâcheuse tendance à tourner en dystopie !
Sans faire de morale, il est montré que la pornographie omniprésente représente une menace pour la civilisation.
Vous imaginez bien à quelle question se rapporte ce titre. Il est effectivement question de l’effrénée consommation de pornographie faite par les humains contemporains de tous les coins de la planète, mais nous éviterons toute forme de morale.
On peut se demander si une des découvertes les plus importantes au sujet de nous et de notre petit cerveau ce n’est pas le circuit de la récompense. Notre cerveau est en quelque sorte câblé pour surveiller en continu nos actions . Lorsqu’elles correspondent à ce que nos gènes ont enregistré ( depuis longtemps, donc ) comme bénéfique à l’espèce, nous avons droit à une sensation de plaisir sous forme d’un shoot de dopamine. Nos malins petits gènes ont trouvé cela pour renforcer les comportements bénéfiques à la survie de l’espèce.
C’est pour partie non négligeable ce mécanisme qui a permis à notre espèce de proliférer à la surface de notre terre, comme vous le savez. Mais ce circuit de la récompense a un défaut et non des moindres. Le plaisir a tendance à donner envie d’en reprendre, et vite. Et là, problème, à doses identiques le plaisir obtenu s’estompe progressivement. On aura tendance à augmenter les doses, ce qui crée des addictions qui vont distraire l’humain de tâches importantes, socialiser par exemple. Ça c’est au mieux ; au pire, un produit toxique agresse le corps et rend malade : voir les drogues de toutes sortes.
Le porno, une petite industrie discrète ? Euh…
La pornographie crée-t-elle de l’addiction est la première question que se pose Thérèse Hargot dans son « Tout le monde en regarde, ou presque ». Le premier chiffre donne déjà le tournis : le chiffre d’affaires de la porno mondiale est proche de 140 milliards de dollars, soit plus que Netflix et la NBA réunis. Vous en voulez plus ? En 2020, 193 milliards de vidéos porno ont été visionnées. En moyenne, un utilisateur de smartphone visionnera 348 vidéos porno sur toute l’année.
Un petit dernier pour la route ? Les vidéos porno en streaming constituent plus d’un quart du trafic mondial vidéo en ligne, 16 % du flux total de données sur Internet et 5 % du total des émissions de gaz à effet de serre. C’est-y pas de la bonne grosse addiction, ça ? « On asservit plus facilement un peuple avec la pornographie qu’avec des miradors », disait un connaisseur ( des miradors ) : Alexandre Soljenitsyne. Aldous Huxley n’aurait pas désapprouvé, lui dont le Meilleur des Mondes prônait le sexe libre comme « abrutisseur » des populations.
Bon, mais pourquoi et comment ? D’abord, la pornographie est un support à la masturbation. L’excitation facile obtenue en en regardant a permis à l’industrie de se mettre en place, dans le prolongement de la prostitution. En effet, en consommer, comme il s’agit d’actes sexuels non simulés, ce sont bien les travailleurs du sexe qui « produisent », en grosse majorité. On peut donc légitimement comparer la consommation de porno et l’usage de la prostitution.
Une industrie qui tourne doit faire du chiffre. Le mécanisme est similaire à celui des drogues. D’abord, on crée une addiction, avec son corollaire automatique de demande de doses toujours plus fortes. Cela s’obtient par la gratuité, profitant de l’internet disponible partout. Puis on rend payants les services plus poussés, et voilà le travail.
Les trafiquants de drogue commencent toujours par des distributions gratuites ; ici c’est idem.
Comme effets négatifs, nous avons signalé la distraction d’autres occupations plus utiles ou importantes, comme la qualité de sa prestation au service de la communauté ou l’insertion correcte dans la société. Alors, cela déclenche quelques résistances. La banalisation, la condamnation morale et le découragement sont trois réactions face au porno.
Nous oublions la condamnation morale, jetons un coup d’œil sur la banalisation. On y est, vu les volumes énoncés plus haut. Nous nous disons que le corps a des besoins, dont la fonction sexuelle. Ces besoins sexuels se satisfont en principe à deux, mais obtenir le consentement de la deuxième personne peut être consommateur de temps et d’énergie, aussi la masturbation est un exutoire rapide.
Cela tombe bien, l’industrie a développé le porno, qui est une aide efficace pour obtenir sans attendre l’excitation nécessaire, la main fera le reste. L’industrie a soigneusement répertorié les fantasmes des consommateurs, que l’on peut combiner, on y utilise les corps les plus suggestifs possibles, au besoin « améliorés » par la chirurgie, ou plus récemment par les logiciels puis l’intelligence artificielle, et le tour est joué. Pas de problème donc pour un adulte ?
Remarquons qu’il manque l’explication de l’addiction qui ressort des énormes quantités consommées.
D’abord, le cerveau humain est programmé, depuis l’époque où les nourritures étaient rares, pour viser l’atteinte des objectifs en dépensant le moins d’énergie possible. Manque de bol, la conquête du partenaire sexuel, que nos espèces basent sur une compétition entre rivaux, dont seul le vainqueur aura le droit de s’accoupler, nécessite une mobilisation de toutes les énergies. Voilà qui explique que le porno se présente comme un genre de plan B . Il faut ajouter que la jouissance sexuelle apporte un apaisement, certes temporaire, mais qui calme tout stress . La tension, voilà ce qui crée souvent un besoin de rechercher un défoulement d’urgence. Les tensions peuvent être de toutes origines, mais il en est une particulière : la frustration sexuelle.
Celle-ci est évidemment calmée, un temps, par la masturbation, qui n’est pourtant qu’un simulacre de la reproduction que nos gènes nous recommandent. Oui mais les frustrés sont légion, surtout dans les communautés où seul un petit nombre à accès à l’activité sexuelle . La dissymétrie dans les sociétés polygames est un exemple. Dans les sociétés plus équilibrées, la vie est un peu moins difficile, mais les moins compétitifs peuvent être tentés de « jeter l’éponge » et de se contenter de ce qu’offre l’industrie porno. On peut donc reprocher à cette dernière de favoriser le repli sur soi de millions de personnes. C’est la troisième des grandes réactions imputées au porno.
Mais il n’y a pas que les adultes. Les adolescents et une bonne partie des enfants est également en contact, et parfois en passe d’être accro, aux vidéos porno. Une des raisons pour y être attiré c’est que la pornographie se présente comme le lieu de la connaissance sexuelle . La menace du découragement et du repli sur soi est également présente, sans doute plus fort encore que chez les adultes. Mais ensuite le problème devient encore plus moche. Les enfants et ados sont en construction, et toute expérience sera formatrice, dans le bon ou le mauvais sens. La notion de consentement est tout sauf claire dans les vidéos produites par l’industrie porno, cela marquera massivement les relations humaines de plusieurs générations .
Les quelques progrès obtenus en matière d’égalité effective entre hommes et femmes seront durablement menacés. C’est en effet une autre des raisons du succès de la pornographie : le cerveau cherche à augmenter son pouvoir sur l’autre, et le porno entretient l’illusion d’être en position de domination, et l’autre est avili. Bref ces enfants vont se mettre à vivre par procuration un statut de mâle dominant ! Conclusion : la menace ultime est le retour à une mentalité d’il y a des siècles : ni plus ni moins qu’un problème de civilisation.
Nous les francs-maçons devons être conscients de tout cela.
Nos relations avec les jeunes doivent toujours séparer le virtuel du réel. Et notre exemplarité doit toujours privilégier le réel ; les utopies ont fâcheuse tendance à tourner en dystopie !
patos- Admin
- Messages : 5296
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 71
Localisation : Drôme
Aspasie aime ce message
Re: Mais si, vous en regardez !
Cher patos, comme d'habitude, ta planche est pleine de bonnes intentions mais il me semble que tu oublies beaucoup de "variables cachées".
Condamner le porno, le virtuel, etc...
Pourquoi pas, mais regarde ce que tu as dans la main : un téléphone portable.
Celui ci étant fait notamment de Coltan.
Et qui en paye les frais ?
Eux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]:
Condamner le porno, le virtuel, etc...
Pourquoi pas, mais regarde ce que tu as dans la main : un téléphone portable.
Celui ci étant fait notamment de Coltan.
Et qui en paye les frais ?
Eux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]:
Re: Mais si, vous en regardez !
Je ne vois pas de rapport sauf très indirect entre les 2 problèmes.
On risque une guerre mondiale. Oui mais là j'ai mal au pied.
On risque une guerre mondiale. Oui mais là j'ai mal au pied.
patos- Admin
- Messages : 5296
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 71
Localisation : Drôme
Nowak aime ce message
Re: Mais si, vous en regardez !
"On risque une guerre mondiale. Oui mais là j'ai mal au pied."
A vrai dire, je m'en branle.
Cordialement.
Julien
A vrai dire, je m'en branle.
Cordialement.
Julien
Re: Mais si, vous en regardez !
Exquis!
Dernière édition par Luciole le Ven 3 Mai - 21:48, édité 1 fois
_________________
"Parmi les sons qui peuplent la Nature,court une mélodie secrète....pour celui qui écoute." (Schlegel)
Luciole- Grand Maitre Suprême
- Messages : 5071
Date d'inscription : 02/01/2016
Localisation : Paris,Ile de France
YNRJ aime ce message
Re: Mais si, vous en regardez !
Ex Nihilo, vient cette video que tu as manqué Luciole :
(Comme tu le sais, cette video ne peut être comprise en terme de signifié et de signifiant que par "toi", du moins à ce stade)
Mais comme tu me l'a déjà dit, je ne serai jamais franc maçon et en même temps, je suis FM. Ce qui est vrai car j'ai toujours été un "homme" libre.
Mon initiation comme l'indique le respecté : Delaage ne peut être connu que par mes "intimes".
Entendu que : "Personne n'agit en secret, lorsqu'il désire paraître: si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui."
Bref :
(Comme tu le sais, cette video ne peut être comprise en terme de signifié et de signifiant que par "toi", du moins à ce stade)
Mais comme tu me l'a déjà dit, je ne serai jamais franc maçon et en même temps, je suis FM. Ce qui est vrai car j'ai toujours été un "homme" libre.
Mon initiation comme l'indique le respecté : Delaage ne peut être connu que par mes "intimes".
Entendu que : "Personne n'agit en secret, lorsqu'il désire paraître: si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui."
Bref :
Re: Mais si, vous en regardez !
Bien intéressant Patos!
C’est vrai que c’est un sujet délicat voire qui peut prêter à sourire mais qui est bien un problème de société qui devrait nous interroger.
Après tout l’orgasme est en effet un condensé de plaisir qui peut faire pâlir n’importe quelle drogue!
Les dangers actuels semblent se situer au niveau de son hyperaccessibilité (c’est gratuit, disponible à tout moment, dans l’anonymat donc sans conséquences sociales directes), et comme tu l’as bien mentionné, sur la nécessité de monter en intensité tant sur la fréquence de visionnage que sur la violence des contenus menant même parfois jusqu’à des recherches de raretés (interdites) comme notamment avec la consommation d’images de violences véridiques que sont les snuff movies et qui ont eu le vent en poupe ces dernières années sur le darknet.
Pour apporter un peu d’eau à ton moulin concernant la pornographie :
- Il semblerait que la pornographie réduise la matière grise 1 dans le cortex préfrontal (qui joue un rôle sur la concentration, la capacité à différer la récompense et à réguler ses émotions);
- Ça joue donc un rôle important également (et comme toutes les activités de gratification immédiate comprenant notamment les écrans et plus particulièrement les applications de contenus courts) sur la santé psychologique, puisque les oscillations trop importantes de dopamine rendent les activités du quotidiens fades;
- Ça causerait des baisses de libido et des troubles de l’érection : aux États-Unis en 2016 les 18-40 ans ont plus de troubles de l’érection que les +40ans2 et en France en 2022 44% des 18-25ans n’ont pas eu de rapport sexuel dans l’année3 (c’est pluricausal mais la consommation pornographique notamment postpandémie est un facteur majeur à considérer)
1 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
2 Park, B. Y. et al. Is Internet Pornography Causing Sexual Dysfunctions? A Review withClinical Reports. Behav. Sci. 6, (2016).
3 Sondage ifop du 6 janvier 2024 : La “ sex recession ”: quand les Français(es)font moins l’amour
C’est vrai que c’est un sujet délicat voire qui peut prêter à sourire mais qui est bien un problème de société qui devrait nous interroger.
Après tout l’orgasme est en effet un condensé de plaisir qui peut faire pâlir n’importe quelle drogue!
Les dangers actuels semblent se situer au niveau de son hyperaccessibilité (c’est gratuit, disponible à tout moment, dans l’anonymat donc sans conséquences sociales directes), et comme tu l’as bien mentionné, sur la nécessité de monter en intensité tant sur la fréquence de visionnage que sur la violence des contenus menant même parfois jusqu’à des recherches de raretés (interdites) comme notamment avec la consommation d’images de violences véridiques que sont les snuff movies et qui ont eu le vent en poupe ces dernières années sur le darknet.
Pour apporter un peu d’eau à ton moulin concernant la pornographie :
- Il semblerait que la pornographie réduise la matière grise 1 dans le cortex préfrontal (qui joue un rôle sur la concentration, la capacité à différer la récompense et à réguler ses émotions);
- Ça joue donc un rôle important également (et comme toutes les activités de gratification immédiate comprenant notamment les écrans et plus particulièrement les applications de contenus courts) sur la santé psychologique, puisque les oscillations trop importantes de dopamine rendent les activités du quotidiens fades;
- Ça causerait des baisses de libido et des troubles de l’érection : aux États-Unis en 2016 les 18-40 ans ont plus de troubles de l’érection que les +40ans2 et en France en 2022 44% des 18-25ans n’ont pas eu de rapport sexuel dans l’année3 (c’est pluricausal mais la consommation pornographique notamment postpandémie est un facteur majeur à considérer)
1 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
2 Park, B. Y. et al. Is Internet Pornography Causing Sexual Dysfunctions? A Review withClinical Reports. Behav. Sci. 6, (2016).
3 Sondage ifop du 6 janvier 2024 : La “ sex recession ”: quand les Français(es)font moins l’amour
Aspasie- Nouveau né
- Messages : 14
Date d'inscription : 26/04/2024
Age : 29
patos et Nowak aiment ce message
Re: Mais si, vous en regardez !
Je note avec amusement mais aussi tristesse que nous dérivons de la réalisation de la personne vers la plus banale des pulsions ordinaires érotiques.
_________________
"Parmi les sons qui peuplent la Nature,court une mélodie secrète....pour celui qui écoute." (Schlegel)
Luciole- Grand Maitre Suprême
- Messages : 5071
Date d'inscription : 02/01/2016
Localisation : Paris,Ile de France
Re: Mais si, vous en regardez !
YNRJ tapota :
Tss, tss... Est-ce bien chrétien ?
Tu nous feras deux ave et trois pater pour la peine.
A vrai dire, je m'en branle.
Tss, tss... Est-ce bien chrétien ?
Tu nous feras deux ave et trois pater pour la peine.
Nowak- Petit Sage
- Messages : 369
Date d'inscription : 16/05/2023
Localisation : Loiret
patos, Luciole et danielsan aiment ce message
YNRJ n'aime pas ce message
Re: Mais si, vous en regardez !
en lisant cet articles et les réponses, je me rappelle d'un collègue technicien en électronique.
Ses principales réparations étaient les TV et les magnétoscopes dans un atelier proche du mien (je réparais le matériel électro-ménager).
Son penchant pour la pornographie en faisait un consommateur effréné de cassettes vidéo X. Il arrivait le matin avec un nouveau paquet loué le soir précédent, et copiait les cassettes à longueur de journée (et s'il n'avait plus de magnétoscope en réparation, il en avait toujours quelques uns "déclassés" pour se dépanner).
Et si encore ce n'était que la journée, mais le soir, chez lui il continuait ses copies.
Il avait plus de 1000 cassettes chez lui (VHS, V2000, et autres formats) qu'il ne regardait jamais, vu qu'il matait les films en réparant (et en les copiant).
Ce qui nous faisait rire, nous, ses collègues, c'est que lorsque l'on entrait dans son labo il avait toujours une commande à distance sous la main pour changer de chaine.
C'était addictif, mais jamais il n'était grossier (pas de bites ni de culs dans ses propos), avait un profond respect pour les femmes.
Nous étions tous deux amateur d'informatique (Amiga à l'époque) et lors de la grande foire annuelle de Cologne, il passait faire le plein de disquettes dans un stand réservé aux adultes. Pourtant, à l'époque, les images sur Amiga étaient en basse résolution, bien moins bonnes que ce qu'offraient déjà certaines production en VHS.
(ps : pour les technicien, on pouvait copier les cassettes vidéo "incopiables" en passant par une interface vidéo branchée sur l'Amiga ; cette interface (Genlock) permettait (entre autre) de resynchroniser le flux vidéo, qui était souvent bidouillé pour éviter les copies entre deux magnétoscopes).
Il y a longtemps que je ne l'ai plus vu, cela fait près de 20 ans qu'il est pensionné. Je me demande s'il a continué sa collection à l'arrivée des DVD et de l'internet.
Ses principales réparations étaient les TV et les magnétoscopes dans un atelier proche du mien (je réparais le matériel électro-ménager).
Son penchant pour la pornographie en faisait un consommateur effréné de cassettes vidéo X. Il arrivait le matin avec un nouveau paquet loué le soir précédent, et copiait les cassettes à longueur de journée (et s'il n'avait plus de magnétoscope en réparation, il en avait toujours quelques uns "déclassés" pour se dépanner).
Et si encore ce n'était que la journée, mais le soir, chez lui il continuait ses copies.
Il avait plus de 1000 cassettes chez lui (VHS, V2000, et autres formats) qu'il ne regardait jamais, vu qu'il matait les films en réparant (et en les copiant).
Ce qui nous faisait rire, nous, ses collègues, c'est que lorsque l'on entrait dans son labo il avait toujours une commande à distance sous la main pour changer de chaine.
C'était addictif, mais jamais il n'était grossier (pas de bites ni de culs dans ses propos), avait un profond respect pour les femmes.
Nous étions tous deux amateur d'informatique (Amiga à l'époque) et lors de la grande foire annuelle de Cologne, il passait faire le plein de disquettes dans un stand réservé aux adultes. Pourtant, à l'époque, les images sur Amiga étaient en basse résolution, bien moins bonnes que ce qu'offraient déjà certaines production en VHS.
(ps : pour les technicien, on pouvait copier les cassettes vidéo "incopiables" en passant par une interface vidéo branchée sur l'Amiga ; cette interface (Genlock) permettait (entre autre) de resynchroniser le flux vidéo, qui était souvent bidouillé pour éviter les copies entre deux magnétoscopes).
Il y a longtemps que je ne l'ai plus vu, cela fait près de 20 ans qu'il est pensionné. Je me demande s'il a continué sa collection à l'arrivée des DVD et de l'internet.
Aspasie aime ce message
Re: Mais si, vous en regardez !
Si je comprends bien YNRJ tu te mêles des affaires des deux autres?
Les constructeurs de Cathédrales avaient une corde à nœuds,c'est plus commode.
Les constructeurs de Cathédrales avaient une corde à nœuds,c'est plus commode.
_________________
"Parmi les sons qui peuplent la Nature,court une mélodie secrète....pour celui qui écoute." (Schlegel)
Luciole- Grand Maitre Suprême
- Messages : 5071
Date d'inscription : 02/01/2016
Localisation : Paris,Ile de France
Nowak aime ce message
Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Cellules grises...maçonniques ou non :: Actualités, Politique, Société, Sciences...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|