Le vide

Guthrie a écrit:Ben, la pensée de la mort.
La nuit, avant de s'endormir, cette sensation de vide se fait parfois des plus intenses.
On entend notre coeur battre.
Fort, trop fort.
Mettre nos mains sur nos oreilles ne fait qu'amplifier le tambour.
L'obscurité aidant, c'est comme si l'univers tout entier avait pénétré la pièce.
Et allongé dans cet immense vide sans étoiles, on se dit que le bruit du tambour, un jour, peut-être même ce soir ou demain, ne se fera plus entendre.
Et ce sera le vrai vide.
Alors on se dit : VITE !
Il faut vivre VITE !

C'est étrange, j'ai connu et connnais encore ces sensations. Cependant désormais, le vide, plutôt le dépouillement, je ne le fuis plus mais le recherche, maladroitement, sans succès souvent mais je l'apprécie ce vide synonyme d'essentiel, dépouillé de toute fioriture.
Je file un mauvais coton: j'aime à ce stade de ma vie le silence, le dépouillement. Je vais finir en haut d'une montagne.

Pas grave, j'emporterai une doudoune, un mars, une gourde et ma tablette.

chrysalide a écrit:

GENTIL a écrit:

chrysalide a écrit:merci pour ta réponse Gentil...
en fait la deuxième partie de mon message faisait plus référence au sujet...
Sincèrement ...

Demande d'indulgence pour ma méprise.

Concernant le sujet, il semble que né d'un sentiment de vide l'homme n'ai de cesse d'accumuler.
Aurait-il peur de son vide ?
Serait-il agi par ce qui lui paraît vide ?

Bien entendu, le vide des physiciens n'entre pas dans ma réflexion.

Sincèrement

oui, c'est justement à cela que je pensais...la peur du vide...du coup on accumule on rempli..et on le fait tous que ce soit de manière matérielle ou spirituelle, on comble ce vide....
d'où nous vient cette peur de la vacuité, cette peur du vide?

Préalable à une proposition : les capacités de son intellect, distingue et singularise le genre humain. Mais pour se déployer ces capacités nécessitent un apprentissage.
Cet apprentissage est sans limite.

Proposition : En l'absence des capacités de son intellect, l'humain est absent du genre...qui éprouve le manque, qui ressent le vide.

Projection d'un à venir du genre : oeuvrer à développer son intellect personnel duquel dépend en grade partie sa concience ; dont l'expansion est infinie (et l'infini)

Sincèrement

le murmu a écrit:Gentil à écrit:Projection d'un à venir du genre : oeuvrer à développer son intellect personnel duquel dépend en grade partie sa concience ; dont l'expansion est infinie (et l'infini)


l'intellect pourrait-il être un outil, un pont entre le mental quotidien et la conscience puis la Conscience? passionnant Gentil

Pourquoi pas...
L'idée d'une Conscience absolue serait porteuse de positivité.
Cette Conscience-là (qualifiable au moins d'universelle) mettrait incessamment à l'épreuve la responsabilité individuelle (je souligne responsabilité ET individuelle pour différencier nettement des croyances ; par ailleurs respectables)
Une Conscience absolue pourrait même ouvrir à chacun l'horizon de la vie humaine au-delà de son temps d'existence.

Sincèrement.

le murmu a écrit:et cette Conscience n'aurait-elle pas une dimension d'Amour Universel?

L'amour est immortel comme l'univers, intemporel comme la gravitation...
La conscience aussi est immortelle et intemporelle.
Les consciences gravitent-elles ensemble...

Le vide ? Quel vide ?

Sincèrement

GENTIL, je t'ai laisse un message hier, tu le trouveras en cliquant sur l'enveloppe dans la barre de menu en haut

Curieusement, je pense que nous avons davantage peur de l'idée de vide que du vide lui même ! Par conséquent, si le vide contient une idée, c'est qu'il ne peut être vide ! (je sais je poursuis mes cogitations tortueuses) Il est possible que la mort n'ait strictement rien à voir avec le vide, contrairement à ce que nous pensons en général. Admettons que nous conjecturions que la mort n'est que vide, dans ce cas, ce vide n'est qu'un vide psychique, non matériel. Mais personnellement je n'y crois pas, car le concept de vide n'a pas de sens pour moi, il ne se rattache à aucune idée réelle. Même si le dessin de yaka nous avait bien démontré que le fait de sauter du haut d'une falaise était assez risqué, et prouvait que le "vide" a ses charmes !

Non mais je ne vais pas broder davantage sur mon opinion à ce sujet, car pour moi le vide n'existe pas. Ce qui existe c'est l'idée du vide, mais pas le vide lui même. Toujours selon moi, l'infini existe, mais il ne s'agit pas de vide, mais au contraire d'un tout cohérent et qui fait toujours sens. Cela peut paraître étonnant, mais pour moi l'infini donne un sens à ce qui existe, je considère cela comme une assertion, une forme de foi si vous préférez...

Bonjour! Second exercice difficile, aprés la définition du vide, mon cher Olive, celle de l'Infini
Pour moi, la définition la plus simple à formuler, mais certainement la plus difficile à commenter est 8 Je n'arrive pas à sortir du symbolisme, nom d'un chameau!. Je crois résolument que cette forme d'approche permet de saisir fort simplement ce que d'aucuns s'évertuent à tenter de définir en des pages de démonstration oiseuses. C'est un peu pour ça que je suis Maçon. Pas pour approcher la Sagesse, que je crois vraiment hors de ma portée depuis fort longtemps, mais pour frôler l'Incompréhensible et l'Invisible de temps à autre. En plus, j'y arrive souvent! Mais pour cela, j'ai vu qu'il existait un autre sujet, commenté dernièrement par notre Amiral personnel, sur les individus ne souffrant pas de leur structure psychique
S'il m'arrive de souffrir bien malheureusement, ce n'est pas de ma structure psychique! Vous en doutiez vous? Bonne journée d'octobre à toutes et tous! Je vous laisse, le muezzin appelle à la Prière

Et si le "vide" contenait ce que nous ne connaissons pas encore,
Que dire de ce que nous "croyons" n'être pas du vide.
Que "savons"-nous ?
Je sais que tant que je parle du"vide", je ne parle pas de ce qui ne l'est pas.

Oui eric, moi je pense que nous avons inventé ce mot pour désigner quelque chose qui n'existe pas. Comme lorsque nous avons inventé des limites là où il ne pouvait y en avoir.

oui l'homme a besoin de limites là où peut être il n'y en a pas.

Peut-être est-ce notre intellect qui n'est pas assez développé pour appréhender certains concepts, comme le vide ?

Peut-être Nelson... Moi je partais du principe que le vide n'aurait d'existence qu'au travers du prisme de notre culture; qu'il ne serait au fond qu'une vue de l'esprit. Car il me fait penser à cet "extérieur" dont parlaient les penseurs jusqu'au moyen-âge, c'est à dire quelque chose qui peut être considéré comme vide mais qui ne l'est pas, quelque chose de transcendant. Comme si le vide était une sorte d'espace que l'on repousserait éternellement sans jamais l'atteindre ! Ainsi, la nature ne pourrait connaître le vide car n'ayant aucune limite, elle occuperait la totalité du "réel". Bien sûr tout cela n'est que pure cogitation...

le murmu :

Et puis il y a le vide psychologique, celui que l'on assimile à l'absence de pensée, de motivation. En fait, le vide c'est la peur de l'absence, peut-être ? L'angoisse du non être, de ce qui n'est pas exprimé, expliqué. Parfois je pense à la célèbre question de Leibniz : "Pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ?", et en la retournant dans ma tête j'aboutis toujours à la même réponse : parce qu'il ne peut exister de "rien" ! Parce que "rien" n'a aucun sens... C'est instinctif, quelque chose de parfaitement naturel qui appelle sans cesse cette réponse en moi. La nature a horreur du vide parait-il, et moi aussi !

assimiler l'absence de pensées à l'absence de l' être est tout a fait opposé à ce que l'on decouvre en pratiquant la méditation.... j'y vais... c'est la bonne heure

C'est vrai le murmu ! D'ailleurs je disais cela justement pour essayer de démontrer que le vide n'existait décidément toujours pas ! Et ta pertinence, ton sens de la phrase juste, a fait le reste...

Olive1968 a écrit:C'est vrai le murmu ! D'ailleurs je disais cela justement pour essayer de démontrer que le vide n'existait décidément toujours pas ! Et ta pertinence, ton sens de la phrase juste, a fait le reste...

Bonjour,

De quel principe DE VIe serait le VI DE ?

Slts

joli je de maux, Gentil...

Vie, vide, vice...

C'est vide dit que le vide est plein.

A qui se fier encore ?
Si les vides commencent à déconner...

Nelson a écrit:A qui se fier encore ?
Si les vides commencent à déconner...

suffit de les vent titiller ...