A l'heure ou en retard ?

Intervention pleine de bon sens et de finesse. Maximilien, vous avez raison en ayant l'air d'avoir tort. ou l'nverse. Vous jouez des mots et des idées. J'apprécie beaucoup cela et je vous dirai l'inverse si je le pensais. Renseignez-vous. Je l'ai déjà fait !


(Je ne suis qu'un simple intervenant comme vous. Rien de plus)

Spoiler:

J'apprécie vivement ton style et ton humour, Hérodote.

Docteur Hérodote d'Halicarnasse
(sur rendez-vous)

Pour Monsieur Elixir.

Ne pas continuer à spoiler.Mais se poiler sans arrêt.

La migraine étant une demi-graine, mettre l'autre moitié dans un mortier et piler jsqu'à écrasement complet. La première moirtié de la graine sera placée dans un beau col d'alcali, pardon, dans un bocal d'alcool avec des griottes. Mangez quatre ou cinq griottes grillées.
Lorsque vous aurez achevé la consommation (de l'acte que vous voudrez) vous n'aurez plus de graine du tout. Alors plus de mi-graine, pas même un epsilonn de graine, rien. Comment voulez-vous souffrir d'une boite vide ? Ce Sidi, merci (dis!), pour les compliments. Je ne vais pas faire la fine gueule et je préfère les éloges aux désaveux. C'est bête, hein ?

Comme quoi, la louange paie à tout âge...

Surtout quand on est encore petit = il faut beaucoup d'encouragements.
Quelle heure est-il ?

Il y a des anxieux qui sont toujours en avance et des décontractés qui font du retard un art de vivre... la conventiion de bonne entente me paraît évidente : l'exactitude !

Un de mes supérieurs, en cas de réunions, regardait sa montre et commençait pile à l'heure, après avoir prononcé sa formule que j'ai adoptée :

" Il est l'heure, le respect dû à ceux qui sont présents valant bien le respect dû aux absents, nous commençons ! "

D'accord avec Nelson, le foutage de gueule ça va une fois, deux fois, mais faut pas pousser... Surtout quand c'est l'autre qui fixe l'heure du rendez-vous et le lieu...

"L'exactitude est la politesse des rois"
Disait déjà Bossuet.

Hérodote a employé, une fois de plus, le terme exact.

Il n'en reste pas moins qu'en cas récidive d'attente prolongée, il est loisible de faire observer à la personne retardataire qu'elle exagère et que, désormais, au delà de cinq minutes de délai de grâce, elle ne sera pas attendue, que cela tourne à la manie et qu'on ne saurait avoir de relations équilibrées avec des maniaques.
Evidemment, si on est demandeur... C'est l'occasion, si c'est un employeur éventuel, de remarquer comment il se comporte et ce qui vous attend si l'entretien se déroule bien, au sens pratique du terme. Il se rétablit ici des rapports de supérieur à inférieur, au moins temporaires et c'est toujours désagréable.

L'exactitude n'est pas que la politesse des rois. Pour rester dans cet alinéa, j'ai connu au moins un Président chez nous qui était toujours d'une exactitude rigoureuse et qui supportait mal qu'on le fasse attendre... Un souverain étranger, que j'ai un peu connu, illustre l'aphorisme de Bossuet, repris par Nelson, c'était le feu Roi du Maroc, Mohammed V.

J'ai eu il y a déjà quelque temps une jeune femme en entretien d'embauche. Au téléphone, quand je lui avais proposé une date à sa convenance, elle m'avait donné le jour et l'heure. Cela se passait trois jours auparavant.

Elle est arrivée avec vingt minutes de retard, parce que la réunion de parents d'élèves dont elle venait (réunion pourtant prévue depuis longtemps, je suppose) s'était prolongée.
Si je ne l'avais pas interrogée, je n'en aurais rien su : pas un mot d'excuse.

Pendant l'entretien, son téléphone sonne. Elle décroche et répond : "non, pas du tout !"
La question qu'on lui a posée devait logiquement être : "est-ce que je te dérange ?"
et elle commence à expliquer ce que son petit dernier avait mangé à midi le jour-même et la veille. En détails.

Là, je me lève et me dirige vers la porte. Elle raccroche. Je lui dis qu'elle ne conviendra pas, pas la peine d'aller plus loin.
Elle répond : "mais.... pourquoi ?"
Je n'en reviens toujours pas aujourd'hui.

L'incorrection est tellement passée dans notre façon de vivre que cette jeune femme ne sait plus, comme tant d'autres, qu'elle a été incorrecte et, de surcroît, idiote.
Elle aura raconté, suite à cet entretien tronqué, qu'elle est tombée sur un "mec bizarre" qui n'avait même pas pris le temps d'aborder le vif du sujet, et qui l'a congédiée sans autre explication, alors qu'elle ne lui avait encore rien dit. Son retard ? Elle ne s'en même pas aperçue, habituée à vivre toujours en retard et au milieu de gens qui font comme elle. Quand elle tombe sur un monsieur normal qui fonctionne aux heures où il doit fonctionner , quand elle inflige à quelqu'un qui n'y est pour rien les méandres de la digestion de son Enfant-Roi, elle ne fait que prouver à quel point, en infantilisant les autres, ces gens-là s'infantilisent eux-mêmes. "Garder mon âme d'enfant" est la suprême escroquerie du siècle qui est derrière nous et de celui dans lequel nous nous trouvons. Qu'ils la gardent et ils perdront leur emploi !

Vous vous en tirerez bien, si elle n'a pas dit à son bonhomme quelque chose comme : "Qu'est-ce qu'il me voulait, ce mec ? Juste pour me voir pour savoir si j'étais baisable ? Y' a des fêlés quand même !"

Ah, les entretiens ... j'en ai eu des vertes et des pas murs.
Que ce soit les retards, la tenue, la dégaine ... bon, l'avantage en général est que tout ceci allait avec le niveau du mec rencontré (hors cas particulier - mais ces derniers prévenaient de leur retard au moins en appelant, eux)