Commander à la Nature ?
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Paulati
LordToms
V.I.T.R.I.O.L
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Commander à la Nature ?
Amusant ! Je découvre un « truc » qu’on appellerait…. dit – on : Philosophie.
heu......J'y connais rien !
C’était au bistrot, hier, et un groupe au comptoir discutait.
Un, assez fort, puisque j’ai entendu, dit :
- Oui, mais attends, gars ! On ne peut commander à la nature, qu’en observant ses lois !.
Un autre répond :
- Oui, mais toi, le philosophe, tu devrais nous en dire plus.
Je devais partir, je n’ai rien pu suivre.
Vous avez une idée ?
heu......J'y connais rien !
C’était au bistrot, hier, et un groupe au comptoir discutait.
Un, assez fort, puisque j’ai entendu, dit :
- Oui, mais attends, gars ! On ne peut commander à la nature, qu’en observant ses lois !.
Un autre répond :
- Oui, mais toi, le philosophe, tu devrais nous en dire plus.
Je devais partir, je n’ai rien pu suivre.
Vous avez une idée ?
Re: Commander à la Nature ?
Sujet déplacé dans la catégorie adéquate !
Intéressant ! Commander à la nature en observant ses lois ? Mais encore ? Drôle d'idée...
Intéressant ! Commander à la nature en observant ses lois ? Mais encore ? Drôle d'idée...
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 34
Localisation : Haute-Garonne
Re: Commander à la Nature ?
Je ne vois pas comment "commander à la nature", quelque soit la façon dont on s'y prend... Malgré toutes les avancées techniques etc... l'Homme est tributaire des caprices de la nature, comme les tempêtes, séismes et autres nous le rappellent régulièrement.
Ou alors je ne comprends pas le sens de "commander à la nature". Quelle nature? La nature au sens de "la terre, les êtres vivants", ou une autre nature???
Et ses lois? Quelles lois?
Paulati- Elevée en plein air
- Messages : 2048
Date d'inscription : 02/08/2012
Age : 31
Localisation : Maisons Alfort
Re: Commander à la Nature ?
Oui, drôle d'idée !
bon, j'habite en "pleine brousse" hein ! nos villages ne dépassent pas les 100 h pour la plupart.
Alors, est - ce que ces gars là parlaient de rentabilité des champs en fonction des terres, ou, dans les "envolées spirituelles du coup de rouge", du comportement de l'Homme ?
zat is ze quouestion !
bon, j'habite en "pleine brousse" hein ! nos villages ne dépassent pas les 100 h pour la plupart.
Alors, est - ce que ces gars là parlaient de rentabilité des champs en fonction des terres, ou, dans les "envolées spirituelles du coup de rouge", du comportement de l'Homme ?
zat is ze quouestion !
Re: Commander à la Nature ?
Mais alors si on parle de la nature humaine, peut-on parler de lois? Et si oui, lesquelles?
Paulati- Elevée en plein air
- Messages : 2048
Date d'inscription : 02/08/2012
Age : 31
Localisation : Maisons Alfort
Re: Commander à la Nature ?
Paulati a écrit:
Mais alors si on parle de la nature humaine, peut-on parler de lois? Et si oui, lesquelles?
Heu...ben j'suis un débutant ! Mais je pense que toutes les pistes doivent être bonnes pour l'instant non ?

Mais peut – être que la personne que j’ai juste entendu un instant a voulu faire un parallèle entre la « nature normale" et la "nature de l’homme" ?
Bon si on part sur le fait que tout ce qui est minéral, végétal et animal agit toujours dans le sens des lois et concours à l’harmonie générale, qu’étant dépourvus de toute faculté de décision (bon peut être pas tout à fait pour les animaux), ils ne peuvent jamais s’opposer aux lois et agir à leur encontre. Le propre des lois de la nature est d’agir de manière constante et immuable dans le temps, ce qui exclut tout arbitraire et favoritisme.
Si, en regard, en parlant de « nature humaine » (pour rejoindre le côté face de la pièce), l’homme dispose du « libre arbitre », cette faculté lui permet de prendre les décisions de son choix. Cette liberté lui donne ainsi la possibilité d’agir en harmonie avec les lois, elles sont sensées alors de lui apporter alors joie, bonheur, bien-être. A l’inverse, les décisions qui s’y opposent, lui amènent le mal-être, la douleur et la souffrance.
Ce serait « un truc » dans ce genre là ?
Re: Commander à la Nature ?
Peut-être une variante de "A un moment donné, la nature reprend ses droits" ? Ton bonhomme du bistrot, inspiré par le petit blanc sec, a transformé le truc à sa façon. Il imaginait peut-être les hommes en train de forer les sous-sols à la recherche de gisement, pétrole ou autres minerais, sans tenir compte des conséquences que doivent nécessairement causer ces extractions dans l'équilibre du globe. Un peu comme des carries qui se régaleraient de la pulpe d'une dent en pensant que ça ne causera pas trop de dommages. Je réfléchis tout haut, hein, j'essaie de me mettre à sa place... En revanche, je ne sais pas si on soigne une planète aussi aisément qu'une molaire.
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Commander à la Nature ?
Oui, Ok, mais son "copain" l'a "traité " de philosophe
Dans ce que tu dis c'est vrai que, au sens commun, la nature regroupe :
• l'environnement biophysique, les milieux dits naturels, terrestres, aquatiques ou marins
• les paysages sauvages, les paysages aménagés et altérés ;
• les « forces » et principes physiques, géologiques, tectonique, météorologique, biologique, l'évolution qui constituent l'univers et celles qui animent les écosystèmes et la biosphère sur la planète Terre ;
• les milieux, eau, air, sol air, mers, monde minéral
• les groupes d'espèces, les individus et les mondes qui les abritent: végétal (forêts...), animal, incluant l'espèce humaine et l'environnement humain et les autres niveaux trophiques dont, le fongique, le bactérien et le microbien.
• certains phénomènes épisodiques de la nature (crises, cycles glaciations/réchauffement climatique, Cycles géologiques….etc
Alors, si c'est de la "philosophie naturelle", ce serait une expression s'appliquant à l'étude objective de la nature et de l'univers physique, et ne répondant pas au côté face de ma pièce (quand j'ai joué à pile ou face ce matin) qui elle serait de la philosophie morale, qui désigne non seulement la morale et l'éthique, mais aussi la théorie de la connaissance, la psychologie, la sociologie, la politique et l'esthétique ?

Dans ce que tu dis c'est vrai que, au sens commun, la nature regroupe :
• l'environnement biophysique, les milieux dits naturels, terrestres, aquatiques ou marins
• les paysages sauvages, les paysages aménagés et altérés ;
• les « forces » et principes physiques, géologiques, tectonique, météorologique, biologique, l'évolution qui constituent l'univers et celles qui animent les écosystèmes et la biosphère sur la planète Terre ;
• les milieux, eau, air, sol air, mers, monde minéral
• les groupes d'espèces, les individus et les mondes qui les abritent: végétal (forêts...), animal, incluant l'espèce humaine et l'environnement humain et les autres niveaux trophiques dont, le fongique, le bactérien et le microbien.
• certains phénomènes épisodiques de la nature (crises, cycles glaciations/réchauffement climatique, Cycles géologiques….etc
Alors, si c'est de la "philosophie naturelle", ce serait une expression s'appliquant à l'étude objective de la nature et de l'univers physique, et ne répondant pas au côté face de ma pièce (quand j'ai joué à pile ou face ce matin) qui elle serait de la philosophie morale, qui désigne non seulement la morale et l'éthique, mais aussi la théorie de la connaissance, la psychologie, la sociologie, la politique et l'esthétique ?
Re: Commander à la Nature ?
La Nature reprend ses droits, j'arrive à comprendre le concept.
Commander à la nature, ça doit vouloir dire que l'on arrive à influencer sur la nature (déclenchement d'avalanche, faire pleuvoir un nuage, etc...), planter une foret qui se développera comme il faut dans les siècles futurs.
Non ?
Commander à la nature, ça doit vouloir dire que l'on arrive à influencer sur la nature (déclenchement d'avalanche, faire pleuvoir un nuage, etc...), planter une foret qui se développera comme il faut dans les siècles futurs.
Non ?
Re: Commander à la Nature ?
Commander à la nature demanderai une énergie folle pour tout réguler selon nos envies.
Il suffit d'une lézarde dans un mur pour qu'une graine s'y dépose, que la plante s'y développe, que ses racines prennent de l'ampleur et qu'en cas de gel elle gonflent et fissurent un peu plus la lézarde. Sans intervention humaine, ce mur deviendra irrécupérable.
Nous commandons déjà en créant des champs, canalisant les cours d'eau, réchauffant le climat. Et à mon avis, on est largement dans le rouge (je ne parle pas de vin, hélas).
Que pourrait apporter la philosophie la dedans ? Une meilleur compréhension de l'humain pour qu'il s'harmonise mieux avec la nature ?
Il suffit d'une lézarde dans un mur pour qu'une graine s'y dépose, que la plante s'y développe, que ses racines prennent de l'ampleur et qu'en cas de gel elle gonflent et fissurent un peu plus la lézarde. Sans intervention humaine, ce mur deviendra irrécupérable.
Nous commandons déjà en créant des champs, canalisant les cours d'eau, réchauffant le climat. Et à mon avis, on est largement dans le rouge (je ne parle pas de vin, hélas).
Que pourrait apporter la philosophie la dedans ? Une meilleur compréhension de l'humain pour qu'il s'harmonise mieux avec la nature ?
Re: Commander à la Nature ?
Mais c'est tout Bacon (1561-1626) ça!!!
Il a écrit:
" la science et la puissance humaine se correspondent dans tous les points et vont au même but: c'est l'ignorance où nous sommes de la cause qui nous prive de l'effet ; car on ne peut vaincre la nature qu'en lui obéissant et ce qui était principe, effet ou cause dans la théorie, devient règle, but ou moyen dans la pratique"
C'est le principe même de l'expérimentation
Le but de toute connaissance, c'est la compréhension et la domination de la nature : on ne peut cependant maîtriser celle-ci qu'en ayant recours à l'expérimentation, en se soumettant aux faits.
Il a théorisé l'idée que toute maîtrise de la nature est conditionnée par la connaissance de ses lois. On ne peut influer sur le réel que si l'on a bien pris la précaution de l'observer, de le comprendre, d'agir, et de réagir (après avoir compris la réaction après la première action).
"Sans être lui-même à proprement parler un savant, Bacon a très bien compris l'esprit de la science naissante. En ce sens, il influencera Descartes et Leibnitz. Réaliste, il théorise une science ayant pour but l'efficacité et ne sépare jamais l'esprit scientifique de l'esprit technique. On ne peut "vaincre la nature qu'en lui obéissant" c'est à dire que toute maîtrise de la nature suppose une connaissance de ses lois. Connaître les lois de cause à effet permet de les transposer en une relation moyen / fin. Pour le dire autrement, on peut transformer l'effet si on parvient à transformer la cause.
L'observation des choses telles qu'elles sont est la première des conditions pour faire progresser le savoir. Encore faut-il, pour cela, dépasser un certain nombre d'obstacles que Bacon appelle idola (idoles) et qui égarent l'intelligence humaine. Ces obstacles sont au nombre de quatre :
Les idoles de la tribu sont les préjugés communs à tous les hommes. Par exemple, la propension à se fier aux premières impressions, aux sens, à élaborer des connaissances à partir de ses désirs, de ses passions.
Les idoles de la caverne (par allusion à l'allégorie de la caverne de Platon) sont plus individuelles. Ce sont les préjugés individuels qui tiennent à notre hérédité, notre éducation, les évènements de notre vie.
Les idoles du forum (de la place publique), de loin les plus haïssables, procèdent du langage. Nous croyons vrai tout ce que nous nommons (le langage découlant lui-même des représentations populaires). Par exemple, le mot "chance" nous incline à croire qu'il existe une force qui influence réellement les évènements. L'imprécision du langage nous conduit à des erreurs sur la nature des choses.
Les idoles du théâtre sont les illusions issues des systèmes philosophiques. Mettre en forme le savoir donne l'impression qu'il est plus complet qu'il ne l'est en réalité. Voilà pourquoi il vaut mieux présenter les résultats de travaux sous forme de fragments.
Les idoles exorcisées, il faut laisser place à l'observation. Une nouvelle logique, fondée sur l'expérience, doit remplacer la méthode aristotélicienne des syllogismes. Il faut répertorier, classer les faits pour énoncer des hypothèses, hypothèses qui doivent elles-mêmes être vérifiées par ce que Bacon appelle les expériences cruciales c'est à dire des expériences susceptibles de trancher de façon décisive entre deux hypothèses opposées d'explication. Toute expérience doit être faite la plume à la main de façon à être communiquée à la communauté. Ainsi chacun pourra refaire (pour en vérifier l'exactitude) l'expérience et une répartition collective du travail scientifique deviendra possible.
La science ne se constitue pas en un seul siècle mais suppose du temps. L'État doit créer les institutions nécessaires à ce développement. Le but de la science doit être, en effet, le bien du genre humain. Il faut séparer l'ordre de la science de celui de la religion (cette thèse a vraisemblablement influencé Galilée). Bacon préconise aussi la tolérance religieuse et affirme que la superstition est plus désastreuse que l'athéisme qui, au moins, ne perturbe pas l'État. Le but de toute politique est, en effet, la paix sociale. Il ne faut pas irriter le peuple, il faut veiller à l'accroissement du bien être, le progrès scientifique en étant le moyen."
"En 1626, il veut faire une expérience de chimie dans la neige pour prouver que le froid ralentit le processus de putréfaction. Il en contracte une bronchite qui lui sera fatale. Mais il affirme sur son lit de mort que "L'expérience elle-même a réussi excellemment."
Il a écrit:
" la science et la puissance humaine se correspondent dans tous les points et vont au même but: c'est l'ignorance où nous sommes de la cause qui nous prive de l'effet ; car on ne peut vaincre la nature qu'en lui obéissant et ce qui était principe, effet ou cause dans la théorie, devient règle, but ou moyen dans la pratique"
C'est le principe même de l'expérimentation
Le but de toute connaissance, c'est la compréhension et la domination de la nature : on ne peut cependant maîtriser celle-ci qu'en ayant recours à l'expérimentation, en se soumettant aux faits.
Il a théorisé l'idée que toute maîtrise de la nature est conditionnée par la connaissance de ses lois. On ne peut influer sur le réel que si l'on a bien pris la précaution de l'observer, de le comprendre, d'agir, et de réagir (après avoir compris la réaction après la première action).
"Sans être lui-même à proprement parler un savant, Bacon a très bien compris l'esprit de la science naissante. En ce sens, il influencera Descartes et Leibnitz. Réaliste, il théorise une science ayant pour but l'efficacité et ne sépare jamais l'esprit scientifique de l'esprit technique. On ne peut "vaincre la nature qu'en lui obéissant" c'est à dire que toute maîtrise de la nature suppose une connaissance de ses lois. Connaître les lois de cause à effet permet de les transposer en une relation moyen / fin. Pour le dire autrement, on peut transformer l'effet si on parvient à transformer la cause.
L'observation des choses telles qu'elles sont est la première des conditions pour faire progresser le savoir. Encore faut-il, pour cela, dépasser un certain nombre d'obstacles que Bacon appelle idola (idoles) et qui égarent l'intelligence humaine. Ces obstacles sont au nombre de quatre :
Les idoles de la tribu sont les préjugés communs à tous les hommes. Par exemple, la propension à se fier aux premières impressions, aux sens, à élaborer des connaissances à partir de ses désirs, de ses passions.
Les idoles de la caverne (par allusion à l'allégorie de la caverne de Platon) sont plus individuelles. Ce sont les préjugés individuels qui tiennent à notre hérédité, notre éducation, les évènements de notre vie.
Les idoles du forum (de la place publique), de loin les plus haïssables, procèdent du langage. Nous croyons vrai tout ce que nous nommons (le langage découlant lui-même des représentations populaires). Par exemple, le mot "chance" nous incline à croire qu'il existe une force qui influence réellement les évènements. L'imprécision du langage nous conduit à des erreurs sur la nature des choses.
Les idoles du théâtre sont les illusions issues des systèmes philosophiques. Mettre en forme le savoir donne l'impression qu'il est plus complet qu'il ne l'est en réalité. Voilà pourquoi il vaut mieux présenter les résultats de travaux sous forme de fragments.
Les idoles exorcisées, il faut laisser place à l'observation. Une nouvelle logique, fondée sur l'expérience, doit remplacer la méthode aristotélicienne des syllogismes. Il faut répertorier, classer les faits pour énoncer des hypothèses, hypothèses qui doivent elles-mêmes être vérifiées par ce que Bacon appelle les expériences cruciales c'est à dire des expériences susceptibles de trancher de façon décisive entre deux hypothèses opposées d'explication. Toute expérience doit être faite la plume à la main de façon à être communiquée à la communauté. Ainsi chacun pourra refaire (pour en vérifier l'exactitude) l'expérience et une répartition collective du travail scientifique deviendra possible.
La science ne se constitue pas en un seul siècle mais suppose du temps. L'État doit créer les institutions nécessaires à ce développement. Le but de la science doit être, en effet, le bien du genre humain. Il faut séparer l'ordre de la science de celui de la religion (cette thèse a vraisemblablement influencé Galilée). Bacon préconise aussi la tolérance religieuse et affirme que la superstition est plus désastreuse que l'athéisme qui, au moins, ne perturbe pas l'État. Le but de toute politique est, en effet, la paix sociale. Il ne faut pas irriter le peuple, il faut veiller à l'accroissement du bien être, le progrès scientifique en étant le moyen."
"En 1626, il veut faire une expérience de chimie dans la neige pour prouver que le froid ralentit le processus de putréfaction. Il en contracte une bronchite qui lui sera fatale. Mais il affirme sur son lit de mort que "L'expérience elle-même a réussi excellemment."

the loner- Sage Confirmé
- Messages : 778
Date d'inscription : 02/10/2012
Age : 67
Localisation : Côte d'Opale
Re: Commander à la Nature ?
ça me fait penser au livre de Michel Serres sur le Contrat Naturel, sorti en 1987.
Quelles sont les limites de notre planète terre ? Quels sont les devoirs de nos civilisations envers elle ? Y a-t-il une fin de la nature prévisible?
Questions posées bien avant le Grenelle de l'environnement, Al Gore, ou ce concept à la mode de développement durable, toujours plus que jamais d'actualité!!!
Quelles sont les limites de notre planète terre ? Quels sont les devoirs de nos civilisations envers elle ? Y a-t-il une fin de la nature prévisible?
Questions posées bien avant le Grenelle de l'environnement, Al Gore, ou ce concept à la mode de développement durable, toujours plus que jamais d'actualité!!!
the loner- Sage Confirmé
- Messages : 778
Date d'inscription : 02/10/2012
Age : 67
Localisation : Côte d'Opale
Re: Commander à la Nature ?
A mon sens il est impossible de commander la nature. Pour une raison toute simple, puisque nous sommes la nature. C'est quelque chose qui a déjà été soulevé par Spinoza (entre autres) dans son "éthique". Pour moi c'est un peu comme si nous cherchions à nous "auto-commander" ! Toute injonction proposée à la nature nous impliquera selon moi, aussi bien sur le plan personnel que collectif. C'est la nature qui commande tout, même nos plus grandes découvertes. Philosophiquement parlant, vouloir commander à la nature reviendrait à commander NOTRE nature, donc à influencer le cours de nos propres existences. Enfin ce n'est qu'un point de vue à chaud...
Je développerai mieux ultérieurement.
Je développerai mieux ultérieurement.

Invité- Invité

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