Le monde des addictions et leurs conséquences.
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Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Bien, j'ai la lourde tâche d'entamer le débat...
Déjà, il me semble qu'il existe divers types d'addictions : celles qui ont trait aux substances consommables, celles qui ont trait aux habitudes, aux pratiques diverses et variées...
Mais l'addiction est toujours la conséquence d'une dépendance, importante ou non. Il semblerait qu'une addiction soit quasiment toujours liée à une sécrétion hormonale, mais peut-on pour autant réduire son existence à ce seul mécanisme ? Ce n'est pas évident. Le plaisir et le "faux plaisir", l'appât de la chose convoitée qui soumet la personne à un processus piégeux, dont elle a tant de mal à se défaire. Et puis il y a ces addictions "bénignes", c'est à dire qui n'entrainent pas de conséquences malheureuses pour soi et l'environnement. J'avais un aïeul qui était totalement addict aux jeux, mon père m'a souvent raconté cette histoire. Il y investissait tout ce qu'il avait, jusqu'à son dernier sou ! Il me semble évident que cela dénote d'une carence psychologique, d'un manque difficile à combler. La recherche d'une manière de combler quelque chose au travers de l'addiction, qui fait office de complément artificiel. Mais où commence une addiction ? Quel est le moment où quelque chose peut apparaître comme une addiction dans toute sa splendeur ? Le moment où ce quelque chose devient essentiel, plus important que tout ! Au point d'en oublier le sens de sa propre vie. En résumé, l'addiction est-elle simplement une question d'ordre endocrinien, ou est-ce plus subtil ? Un amalgame de paramètres psychologiques complexes, et d'hormones ?
Déjà, il me semble qu'il existe divers types d'addictions : celles qui ont trait aux substances consommables, celles qui ont trait aux habitudes, aux pratiques diverses et variées...
Mais l'addiction est toujours la conséquence d'une dépendance, importante ou non. Il semblerait qu'une addiction soit quasiment toujours liée à une sécrétion hormonale, mais peut-on pour autant réduire son existence à ce seul mécanisme ? Ce n'est pas évident. Le plaisir et le "faux plaisir", l'appât de la chose convoitée qui soumet la personne à un processus piégeux, dont elle a tant de mal à se défaire. Et puis il y a ces addictions "bénignes", c'est à dire qui n'entrainent pas de conséquences malheureuses pour soi et l'environnement. J'avais un aïeul qui était totalement addict aux jeux, mon père m'a souvent raconté cette histoire. Il y investissait tout ce qu'il avait, jusqu'à son dernier sou ! Il me semble évident que cela dénote d'une carence psychologique, d'un manque difficile à combler. La recherche d'une manière de combler quelque chose au travers de l'addiction, qui fait office de complément artificiel. Mais où commence une addiction ? Quel est le moment où quelque chose peut apparaître comme une addiction dans toute sa splendeur ? Le moment où ce quelque chose devient essentiel, plus important que tout ! Au point d'en oublier le sens de sa propre vie. En résumé, l'addiction est-elle simplement une question d'ordre endocrinien, ou est-ce plus subtil ? Un amalgame de paramètres psychologiques complexes, et d'hormones ?
Invité- Invité
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
On pourrait aussi compiler les addictions:
Tabagisme, alcoolisme, addiction au jeu, boulimie, addiction au sexe...
L'addiction à l'usage immodéré des forums existe-t-elle ?
Tabagisme, alcoolisme, addiction au jeu, boulimie, addiction au sexe...
L'addiction à l'usage immodéré des forums existe-t-elle ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Bien sûr Nelson, moi je le suis un peu je l'avoue...
Mais c'est une addiction plutôt saine, car j'aime débattre et partager, c'est une véritable passion.
Mais c'est une addiction plutôt saine, car j'aime débattre et partager, c'est une véritable passion.
Invité- Invité
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Certes, Olive.
Mais quand, parfois, je me disperse sur plusieurs forums, du fait de ma congénitale curiosité, je me reproche d'avoir pris ce temps sur mon temps de lecture ( j'ai au moins quinze bouquins de retard qui m'attendent)...
Je crois que ce qu'on peut reprocher à l'addiction, c'est sa périodicité.
Mais quelle est la juste mesure en toute chose ?
Mais quand, parfois, je me disperse sur plusieurs forums, du fait de ma congénitale curiosité, je me reproche d'avoir pris ce temps sur mon temps de lecture ( j'ai au moins quinze bouquins de retard qui m'attendent)...
Je crois que ce qu'on peut reprocher à l'addiction, c'est sa périodicité.
Mais quelle est la juste mesure en toute chose ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Absolument Nelson ! C'est amusant car j'ai à peu près autant de bouquins que toi qui m'attendent ! Peut-être plus ! Là, je crois que je peux parler d'addiction.
Oui, l'addiction accapare. Elle dévore celle ou celui qui ne distingue plus les limites du raisonnable. Se poser des limites est une chose que je sais faire, en principe. Le plaisir est un facteur d'addiction, notamment, mais la jouissance a ses limites aussi. La juste mesure en toutes choses, voilà ce qu'il faut atteindre, mais ce n'est pas simple. Ou plutôt, il faut se fixer des objectifs, pour éviter l'addiction. Par exemple, si je me dis : je termine la tâche que j'ai engagé avant de me consacrer à autre chose, je fais preuve de pouvoir envers moi même, envers ce que je suis censé contrôler. Je dispose mieux de mes aptitudes à décider pour moi, et non plus décider pour moi mais sans moi ! Je crois que pour ne pas être étranger à soi-même, il est essentiel de bien peser les priorités, surtout en matière d'addiction...
Oui, l'addiction accapare. Elle dévore celle ou celui qui ne distingue plus les limites du raisonnable. Se poser des limites est une chose que je sais faire, en principe. Le plaisir est un facteur d'addiction, notamment, mais la jouissance a ses limites aussi. La juste mesure en toutes choses, voilà ce qu'il faut atteindre, mais ce n'est pas simple. Ou plutôt, il faut se fixer des objectifs, pour éviter l'addiction. Par exemple, si je me dis : je termine la tâche que j'ai engagé avant de me consacrer à autre chose, je fais preuve de pouvoir envers moi même, envers ce que je suis censé contrôler. Je dispose mieux de mes aptitudes à décider pour moi, et non plus décider pour moi mais sans moi ! Je crois que pour ne pas être étranger à soi-même, il est essentiel de bien peser les priorités, surtout en matière d'addiction...
Invité- Invité
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
L'addiction nous met dans un état de dépendance, au point que nous sommes obligés de réaliser une action afin de nous sentir bien.
Sinon nous avons un manque, une inquiétude, une insatisfaction ou pire des troubles physiologiques qui nous perturbent ou créent des douleurs physiques ou morales.
C'est comme un cheval de troie, un virus informatique, qui pérturbent nos " programmes " acceptés normaux.
Il est difficile de différencier la part psychologique de la part " hormonale" car les deux sont sont souvent liés au niveau des neuromédiateurs.
Comment lutter, sortir de la dépendance en substituant d'autres programmes, en détruisant mentalement ou chimiquement ces " virus"...
L'aide d'un spécialiste, l'appartenance à un groupe qui lutte, peuvent permettre " un recadrage", une autre vision de soi ou de sa vie.
Des fois, l'addiction est comme une mauvaise habitude qu'il faut perturber avant de la remplacer par une moins nocive.
Pas facile !
La prudence voudrait qu'on se méfie du piège ( alcool, tabagisme, boulimies diverses...) et qu'on l'évite.
Sinon nous avons un manque, une inquiétude, une insatisfaction ou pire des troubles physiologiques qui nous perturbent ou créent des douleurs physiques ou morales.
C'est comme un cheval de troie, un virus informatique, qui pérturbent nos " programmes " acceptés normaux.
Il est difficile de différencier la part psychologique de la part " hormonale" car les deux sont sont souvent liés au niveau des neuromédiateurs.
Comment lutter, sortir de la dépendance en substituant d'autres programmes, en détruisant mentalement ou chimiquement ces " virus"...
L'aide d'un spécialiste, l'appartenance à un groupe qui lutte, peuvent permettre " un recadrage", une autre vision de soi ou de sa vie.
Des fois, l'addiction est comme une mauvaise habitude qu'il faut perturber avant de la remplacer par une moins nocive.
Pas facile !
La prudence voudrait qu'on se méfie du piège ( alcool, tabagisme, boulimies diverses...) et qu'on l'évite.
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Bon, je ne vous parlerai pas de ma boulimie alimentaire, vous la connaissez.
Plus sérieusement, quand on est passionné, peut-on parler d'addiction ? Je distingue une nuance de sens : l'addiction est bien souvent subie, la passion est le fait de notre volonté liée à un talent, par exemple, ou à une attirance naturelle pour quelque chose qui nous la fait rechercher. Tant que nous agissons directement sur cette passion, ou sur cette attirance, tant que nous la maîtrisons pour la soumettre entièrement à notre volonté, nous sommes comme des chefs d'orchestre qui font travailler les musiciens sur une partition en réglant incessamment les détails. Dans le cas contraire, nous ne sommes plus que des jouets dont une force extérieure à nous tire les ficelles. La différence est énorme pour le déroulement de notre vie : ou nous menons la barque, ou ce sont les vagues qui nous mènent. Il faut choisir.
Personnellement, je ne subis aucune tyrannie qui échappe à mon contrôle. Je dirige mes passions avec le plus de lucidité possible, et jamais je ne me laisse glisser dans les spirales d'un entraînement qui pourrait soit me nuire, soit faire de moi un être passif, ou les deux. C'est selon ce schéma que j'ai bien l'impression de m'épanouir, bien loin d'être tributaire de quelque tyrannie que ce soit dont je ne voudrais pas et qui, en quelque sorte, ferait du zèle.
Plus sérieusement, quand on est passionné, peut-on parler d'addiction ? Je distingue une nuance de sens : l'addiction est bien souvent subie, la passion est le fait de notre volonté liée à un talent, par exemple, ou à une attirance naturelle pour quelque chose qui nous la fait rechercher. Tant que nous agissons directement sur cette passion, ou sur cette attirance, tant que nous la maîtrisons pour la soumettre entièrement à notre volonté, nous sommes comme des chefs d'orchestre qui font travailler les musiciens sur une partition en réglant incessamment les détails. Dans le cas contraire, nous ne sommes plus que des jouets dont une force extérieure à nous tire les ficelles. La différence est énorme pour le déroulement de notre vie : ou nous menons la barque, ou ce sont les vagues qui nous mènent. Il faut choisir.
Personnellement, je ne subis aucune tyrannie qui échappe à mon contrôle. Je dirige mes passions avec le plus de lucidité possible, et jamais je ne me laisse glisser dans les spirales d'un entraînement qui pourrait soit me nuire, soit faire de moi un être passif, ou les deux. C'est selon ce schéma que j'ai bien l'impression de m'épanouir, bien loin d'être tributaire de quelque tyrannie que ce soit dont je ne voudrais pas et qui, en quelque sorte, ferait du zèle.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Les habitudes, les publicités et les modes, sont sources d'addiction. Il faut savoir varier et résister.
Là où les gens s'agglutinent en troupeau, j'évite d'aller. Les addicts ont tendance aux regroupements. ( Des fois !)
Là où les gens s'agglutinent en troupeau, j'évite d'aller. Les addicts ont tendance aux regroupements. ( Des fois !)
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
L'habitude, c'est la routine, l'ennui, la morosité. La publicité exerce sur moi un pouvoir de répulsion quasi instantané. Quant aux modes, elles me font rire : comment qualifier celle qui, par exemple, dicte aux ados le port de ces pantalons ridicules que j'appelle chie aux gueys, tant ils donnent l'impression qu'en effet ces pauvres garçons ont eu une faiblesse intestinale ?
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Oui mais les ados feraient n'importe quoi pour s'indentifier à la tendance dominante ! Si demain la mode est de porter un pot de fleur sur la tête, il le feront ! Mais là, il s'agit d'une affirmation de soi, il faut être original et s'opposer coûte que coûte aux habitudes établis, c'est normal... C'est de la psy d'ados !
Invité- Invité
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Alors, il faut que je remercie le ciel de m'avoir façonné sur un patron radicalement différent. Mon adolescence n'est pas encore très loin et je me rappelle avoir toujours eu en horreur ces phénomènes de mimétisme.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Les modes, les habitudes, par nature changeantes, sont, ou devraient être réservées au troupeau.
Les modes, en tout, et par définition, changent tout le temps.
S'y conformer est un manque flagrant de personnalité.
Laissons cela aux écervelés et aux snobs.
Personnellement, je suis d'un classicisme peut-être un peu désuet, mais stable.
Les modes, en tout, et par définition, changent tout le temps.
S'y conformer est un manque flagrant de personnalité.
Laissons cela aux écervelés et aux snobs.
Personnellement, je suis d'un classicisme peut-être un peu désuet, mais stable.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Manque de personnalité, c'est à dire ductilité de la volonté et mollesse des convictions. En un mot, un mouton. Or, qui dit mouton dit berger. Venez, venez, petits moutons, que je vous tonde à loisir...
Bonjour, mon Belge, j'aime ton classicisme et ta désuétude.
Bonjour, mon Belge, j'aime ton classicisme et ta désuétude.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Oui moi aussi Pimbi ! J'étais un adolescent plutôt réticent à vouloir ressembler aux canons de ma génération. Il faut dire que j'étais plutôt introverti, plus apte à la méditation métaphysique (Et oui, déjà) qu'à la coupe punk !
Mon addiction à moi c'était le rêve, je ne pouvais m'en passer. Et j'aimerais que l'âge venant, celui-ci ne me quitte plus, car il n'est nul homme qui ne songe à quitter ce monde sans ses rêves.
Mon addiction à moi c'était le rêve, je ne pouvais m'en passer. Et j'aimerais que l'âge venant, celui-ci ne me quitte plus, car il n'est nul homme qui ne songe à quitter ce monde sans ses rêves.
Invité- Invité
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Les addictions peuvent également être la conséquence d'une souffrance non exprimée. Une personne se réfugiera plus facilement dans l'alcool ou je ne sais quoi si elle n'a pas l'écoute et la compréhension nécessaire dans son entourage. Peut-être parce qu'elle a du mal à exprimer sa détresse, à la mettre en mots.
Je ne dis pas que toutes les addictions sont la conséquence d'une souffrance, mais je pense que c'est le cas pour une grande partie d'entre elles.
Je ne dis pas que toutes les addictions sont la conséquence d'une souffrance, mais je pense que c'est le cas pour une grande partie d'entre elles.
Invité- Invité
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Ou de l'ennui...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
C'est vrai Nelson ! L'ennui...
Et c'est là qu'il faut que la personne puisse se raccrocher à de véritables valeurs. Pour moi ce fut la nature, puis l'amour. Je pense que sans rapport "naturels" aux choses, l'addiction s'installe comme une fatalité. C'est un ennui qui ressemble à la dépression, mais qui peut être considérée comme réversible si l'on regarde l'aspect humain. C'est à dire que l'être humain a besoin de repères et de compréhension, choses qu'il peut trouver dans ses rapports aux autres ou dans la nature...
Et c'est là qu'il faut que la personne puisse se raccrocher à de véritables valeurs. Pour moi ce fut la nature, puis l'amour. Je pense que sans rapport "naturels" aux choses, l'addiction s'installe comme une fatalité. C'est un ennui qui ressemble à la dépression, mais qui peut être considérée comme réversible si l'on regarde l'aspect humain. C'est à dire que l'être humain a besoin de repères et de compréhension, choses qu'il peut trouver dans ses rapports aux autres ou dans la nature...
Invité- Invité
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Je n'arrive pas à saisir comment il est possible de s'ennuyer : il y a mille sujets d'études et de découvertes autour de nous. Savez-vous que depuis que je suis sans emploi, je ne me suis pas ennuyé une seconde ? Le matin, au lever, ma tête travaille à tel détail d'une phrase non élucidée la veille ; pendant le petite déjeuner, je lis en prenant des notes ; après quoi je consulte ma messagerie, puis je mets les fers au feu de la littérature, la mienne, puis à midi je fais de la musique, après quoi de nouveau besogne littéraire de longue haleine. Enfin, le sport, la gymnastique, encore de la lecture, le travail philologique, de nouveau de la musique. Le soir arrive vite quand on est occupé, et j'ai toujours l'impression d'avoir bien employé mon temps.
Non, vraiment, l'ennui, je ne connais pas.
Non, vraiment, l'ennui, je ne connais pas.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Je suis exactement comme toi Pimbi ! Je ne peux concevoir de ne pas occuper mon temps : pour moi c'est une occupation essentiellement littéraire, car je lis beaucoup. Mais la pratique de certaines activités comme les échecs me prennent également du temps, hé, il faut que je m'entraine pour le tournoi auquel je vais participer du 2 au 8 juillet prochain !
C'est un tournoi qui se déroulera à Salon, et je suis impatient de passer une semaine à prendre du plaisir devant l'échiquier ! Mais tant de choses m'intéressent... J'aime faire les bouquinistes aussi, écrire, faire du vélo dans la campagne, ou simplement rêvasser !
Tu es en bonne santé mentale Pimbi ! Mais certaines personnes sont malgré elles déprimées ou malades, et elles ont besoin de puiser leur motivation dans des sources importantes, qui les portent...
C'est un tournoi qui se déroulera à Salon, et je suis impatient de passer une semaine à prendre du plaisir devant l'échiquier ! Mais tant de choses m'intéressent... J'aime faire les bouquinistes aussi, écrire, faire du vélo dans la campagne, ou simplement rêvasser !
Tu es en bonne santé mentale Pimbi ! Mais certaines personnes sont malgré elles déprimées ou malades, et elles ont besoin de puiser leur motivation dans des sources importantes, qui les portent...
Invité- Invité
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Oui, Olive, forcément, je ne puis raisonner autrement qu'à travers le prisme de mon optimisme actif. Tiens, en ce moment, je viens d'avaler deux kiwis avant de me mettre à un chapitre, et dans une demi-heure je serai à vélo pour aller chercher mon pain. Puis je reviendrai, je ferai des exercices d'étirement et de musculation. La suite, je l'ai relatée dans mon précédent message.
J'aime travailler, j'aime ce que je fais, et je le fais du mieux possible, avec enthousiasme. C'est mon caractère, je suis tout le contraire d'un déprimé.
J'aime travailler, j'aime ce que je fais, et je le fais du mieux possible, avec enthousiasme. C'est mon caractère, je suis tout le contraire d'un déprimé.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Il faut concevoir que des gens s'ennuient.
En général, ils essaient de meubler leur vacuité.
Par une addiction, par exemple...
Moi qui suis retraité, je trouve que les journées sont trop courtes.
Les seules pauses que je m'octroie passent sur quelques forums...
Je me suis mis en tête de repeindre ma cuisine, mes garages, et l'abri de jardin.
Quand le temps de m*** le permettra...
En général, ils essaient de meubler leur vacuité.
Par une addiction, par exemple...
Moi qui suis retraité, je trouve que les journées sont trop courtes.
Les seules pauses que je m'octroie passent sur quelques forums...
Je me suis mis en tête de repeindre ma cuisine, mes garages, et l'abri de jardin.
Quand le temps de m*** le permettra...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Pour les addictions, à tout ce qui est drogue, à ce qui modifie la chimie de notre cerveau, il semble que cette machine ait une prédilection qui le transforme en organe quémandeur.
Nos pensées- qui ont bien une composante chimique - ne valent pas mieux et l'habitude fait de nous des " esclaves".
Il nous faut rester le maître de notre cerveau ; l'ennui c'est que c'est un peu lui qui fait notre moi.
D'où l'idée de chercher de l'aide auprès d'autrui pour redevenir le maître de nous.
La sagesse voudrait qu'on ne laisse pas toute liberté à notre cerveau, il a ses faiblesses et c'est nous qui trinquons
Nos pensées- qui ont bien une composante chimique - ne valent pas mieux et l'habitude fait de nous des " esclaves".
Il nous faut rester le maître de notre cerveau ; l'ennui c'est que c'est un peu lui qui fait notre moi.
D'où l'idée de chercher de l'aide auprès d'autrui pour redevenir le maître de nous.
La sagesse voudrait qu'on ne laisse pas toute liberté à notre cerveau, il a ses faiblesses et c'est nous qui trinquons
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Le refus des substances altérant la conscience commence par une auto-discipline librement consentie.
Nombre de jeunes n'ont pas cette volonté primordiale.
Question d'éducation ? De milieu ? De caractère (ou son manque) ?
Il nous faudrait l'avis des spécialistes de la question.
Nombre de jeunes n'ont pas cette volonté primordiale.
Question d'éducation ? De milieu ? De caractère (ou son manque) ?
Il nous faudrait l'avis des spécialistes de la question.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Le monde des addictions et leurs conséquences.
Comment veux-tu qu'un jeune ne sombre pas dans la facilité de la drogue, quand il s'aperçoit tous les jours que son avenir est celui d'un pion sur l'échiquier d'un système sans conscience, inhumain, mensonger, tartufe et pervers ? Il le sent intuitivement et au désespoir de se défrayer une voie dans une société qui le rebute, il s'abandonne à cette espèce de demi suicide.
Dernière édition par Pimbi le Sam 5 Mai - 10:06, édité 1 fois
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 39
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
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