Elisa Mercoeur vue par moi !

Chers amis, j'ai composé ce poème en hommage à Elisa Mercoeur, dont j'ai lu la biographie... Je dois dire que j'ai été particulièrement touché par celle-ci.

La douce Elisa dont l'ultime poésie,
Se fit l'écho d'un coeur frémissant;
Sous l'injustice du monde, hérésie
Qui navre le poète telle l'aphasie,
Et la mort, cet abîme ahurissant !

Elle vit dans chacun de nos plaisir,
Ceux qu'inspirent le lys et la rose.
Mais aussi les irrépressibles désirs,
De revoir les sourires alors, gésir
Sur le sol que des larmes arrosent.

Elisa danse dans les coeurs émus,
Son délié diaphane est émouvant.
Léger comme la feuille qui remue,
Son feuillet qui s'envole est promu
Au plus romantique des vents !

Lorsqu'elle murmura son ultime vers,
C'est un ange qui recueillit l'oeillet;
Et son coeur s'érigea dans les airs,
Rejoignant les jardins encore verts,
De sa jeunesse triste, et effeuillée...

Olive.

Pour Olive.

LE PRESAGE

OUi, je vais le revoir, je le sens, j'en suis sûre !
Mon front brûle et rougit; un charme est dans mes pleurs;
Je veux parler, j'écoute et j'attends...doux augure!
L'air est chargé d'espoir...il revient...je le jure...

Un extrait d'une de tes poétesses préférées. Laquelle ?

Sans faire de recherche je dirais que c'est un extrait d'un poème de Marceline Desbordes Valmore ? C'est dans son style en tous cas ! Qui est bien reconnaissable.

En tous cas merci Nelson ! Toi tu sais me parler !

Amitiés,
Olive.

Gagné, olive. Tu le veux en entier ?

Pour olive, de la part de Richard Cocciante.

MARGUERITE

Surtout, ne m'en voulez pas trop
Si ce soir je rentre chez moi
J'ai tellement de choses à faire
Avant que le jour se lève

Et pendant qu'elle dormira
Moi, je lui construirai des rêves
Pour que plus jamais au réveil
Elle ne se lève les yeux en pleurs

Et pour que cette longue
Ne soit plus jamais noire et profonde
Je demanderai à la lune
De remplir le ciel tout entier

Et pour que je puisse encore la voir
Me sourire comme avant
Je demanderai au soleil
De brûler, même en plein hiver

Et pour qu'elle puisse encore chanter
Les chansons de notre bohême
Je construirai un silence
Plus grand que celui des cathédrales

J'irai réveiller les amants
Je parlerai des heures entières
Et je sais qu'ils me suivront
Tant que nous resterons amants

Alors on se promènera
Tous ensemble on dansera
D'incroyables sarabandes
Et elle oubliera sa peine

Et pour que la ville danse
Et pour que la ville chante
On inventera des couleurs
Et elle oubliera ses larmes

Nous irons dans les campagnes
Pour cueuillir les fleurs des champs
Pour en faire un grand lit blanc
Où l'on s'aime tendrement

Marguerite est ma raison
Mon lendemain, mon idéal
Marguerite qui est le vent
Ne sait pas qu'elle peut me faire mal

Parc'que Marguerite est celle
Que je veux toujours près de moi
Marguerite est Marguerite
Marguerite est tout pour moi

Marguerite est tout pour moi.

Merci Nelson ! Voilà une attention qui m'a touché... Sublime n'est-ce pas ? Marceline était une virtuose poétique.

Bien à toi,
Olive