C'était un ami

Toi qui parlais et qui riais
A présent tu ne bouges plus
Tes yeux ne reflètent plus
L'astre qui te souriait.

On ne meurt que pour cela
Mais pas pour l'esprit aimant
Qui s'en va sur l'aube en semant
Des repères pour un au-delà.

Et déjà les feuilles dorées chutent
Au loin des brumes se dessinent, ce halo
Qui ceint les rives argentées et tristes de l'eau
Et donne d'étranges ombres aux buttes.

Que de mots renaitront en moi
Et que de regards qui me disaient
Tu vois la vie était là, et causait
Des émotions en tendres émois.

Toi qui parlais et qui riais
A présent tu ne respires plus
Mon ami de toujours, cet élu
Que d'images qui souriaient.

Olive.

très beau...
sans mot, je ne peux te dire plus que merci pour ce magnifique poême...

il est des départs où l’on se sent seul sur le quai

Merci chrysalide...

Oui yaka, et l'on sait que le prochain train nous emportera sans doute... Pour un autre voyage.

J'imagine que mes émotions me trompent et que quelque soit qu'on en fasse la douleur reste la douleur ... mais...que dire sinon Bravo pour en faire du beau... et merci

Merci baton de dedale...

La poésie est le seul moyen que j'ai trouvé pour exprimer mes profondes motivations pacifistes et amicales, ma sensibilité... Je pense même que c'est le seul langage qui m'est familier.

C'est émouvant et authentique....j'ai des frissons en lisant, c'est un signe...

C'est triste de commencer sa journée par la lecture de ce poème... Mais quelle beauté... Ça m'a ému... Perdre un ami c'est si douloureux... C'est un peu comme perdre une partie de soit même.

Merci Clio et Toms, merci du fond du coeur. C'est une poésie qui émane de mon âme, une eau de source, quelque chose de naturel...

Toutefois j'ai corrigé quelques petites fautes d'inattention...