Qu'est-ce que vous écoutez en ce moment ?

Super je suis ravie dis!

Nelson, je vous comprends, il n'y pas de quoi s'poiler !

J'ai trouvé un site qui passe de la musique selon mon coeur !

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Ouais c'est assez connu. Dans le milieu estudiantin en tout cas.
Si tu ne connais pas déjà : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
J'aime beaucoup.
Dans un style similaire, un copain à moi a un soundclound sur lequel je passe beaucoup de temps (je dessine en musique !) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Enfin, j'ai découvert deux groupes récemment, tous 2 assez célèbres et qui m'enchantent : The XX, et Bibio !

Pour ceux qui aiment la musique classique, j'écoute actuellement en travaillant le Stabat Mater FP 148 de Francis Poulenc dans l'enregistrement live de sa première diffusion (création mondiale) en Juin 1951 à Strasbourg. C'est un tout nouveau CD paru par l'INA, et je vous le conseille si vous aimez Poulenc car il y a plein d'interviews et des morceaux jamais gravés au disque jusqu'alors ! (De vraies pépites)

@Thot : ça ne m'étonne pas que ce soit connu.

Pour The Sound You Need oui je connais. Je n'ai pas exploré à plein.

Enfin, pour le Soundcloud, je n'avais pas imaginé que l'on puisse y mettre des playlists car je ne vais y écouter que des compositeurs et je fais mes playlists sur Deezer. Je vais écouter celui de ton ami. C'est cool merci, on reparle de tout ça

edit : si j'ai bien vu des playlists sur Soundcloud

Merci, raisonanse, du tuyau.
Je n'ai jamais entendu ce Stabat Mater de Poulenc.
Je vais de ce pas sur le site de l'INA.
Encore merci !

@Guthrie: "Normal" puisqu'on l'a pensé longtemps perdu ! Ce disque dirigé par Renaud Machart qui paraît Mercredi aux éditions de l'INA permet de le refaire découvrir. C'est une oeuvre qu'il a composé suite à la mort du peintre Christian Bérard. Il avait commencé un Requiem qu'il trouvait "trop pompeux" selon ses mots. Poulenc étant sensible à l'intercession de ND de Rocamadour il a composé ce requiem, voilà voilà pour la petite histoire !

J'ai une grande admiration pour Francis Poulenc, d'abord comme père d'un de mes copains de Lycée (1942 et 43) à Paris. Il n'aurait pas fait bon se moquer de lui devant son fils. De plus, ayant été un des premiers membres des Jeunesses Musicales de France (JMF), pépinière de résistants (Morand est mort sous les coups des SS à Epinal), on nous a dès le début frottés à la musique de Germaine Taillefer , Georges Auric, Honnegger(qui tourna mal), , Darius Milhaud, interdit parce que Juif et..le plus grand de tous, Francis Poulenc.. Son Stabat Mater (est-ce à lui que je dois d'avoir écrit un livre qui s'appelle "Stabat Mater" ?) est une oeuvre considérable tout comme le Dialogue des Carmélites ou le Concerto pour clavecin et surtout l'étonnant concerto pour deux pianos, dont le second mouvement, isolé si on l'osait , est carrément mozartien, non pas comme pastiche, mais comme un Mozart sorti de la tombe pour recomposer une dernière oeuvre. Poulenc disait qu'il devait sa culture musicale aux clairons du Fort de Vincennes, auprès duquel il habitait et dont le rythme règlait en même temps que leur vie militaire sa vie d'écolier !
Tant de grandeur si près de s'écrouler. Il y a désormais un sursaut. Témoin : ce que nous dit éloquement Raisonance (ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, mon cher ami). Faites-en votre profit auss, tousi. Sous un air toujours un peu ahuri (son fils lui ressemblait beaucoup), Francis Poulenc avait une sorte d'humour souriant qui transpire, en alternance avec l'émotion esthétique, à travers son oeuvre, je le répète, considérable.

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Voici le lien qui vous conduira au paradis poulenquien : le Concerto pour deux pianos, dans une version ancienne et tehniquement peu satisfaisante. Elle est jouée par Jacques Février, vieil ami et complice de toujours, et par...Francis Poulenc lui-même.
L'oeuvre entière est un amalgame rarement aussi bien réussi de la musique de tous les horizons. J'y retrouve dans le 1er Mouvement des sonorités évidentes, des traces de gamelan balinais qui fascinait Poulenc.
Le second mouvement est digne de son divin prédecesseur. C'est celui que Mozart semble être sorti de sa tombe pour le composer en style de Poulenc . Je retrouve en style de Poulenc aussi, au début du 3ème mouvement, les sonneries du fort de Vincennes.
L'ensemble est un chef d'oeuvre homogène, dramatique dans les coloris, gai dans le style, attendri car Poulenc était un tendre. Vous verrez. Jetez vous à l'eau qui coule, fraiche, joyeuse et émouvante de tous les pores de Francis Poulenc. Vous en redemanderez !

@Herodote: Mon dieu que j'aime cette oeuvre ! Mais que cette interprétation est "sèche" et rigide ... . J'adore cependant la malice de la main droite qui vient répondre au collègue/ami/adversaire du piano d'en face, on reconnaît tout de suite quand c'est Poulenc qui répond avec ce jeu mesuré, souriant, taquin.
J'ai eu la chance d'entendre ce concerto en Janvier dernier par Bertrand Chamayou et Nicholas Angelich qui sont je le pense, les deux musiciens contemporains les plus talentueux pour vivre cette oeuvre. C'était devant près de 2000 personnes qui faisait un silence "bruyant", celui d'une salle qui vit, qui retient sous souffle, qui respire au fil des notes, il était près de 23h, la salle était quasiment dans le noire, un grand moment de communion musicale. Les soeurs Labèque sont également de redoutables interprètes mais elles vivent beaucoup moins l'oeuvre que les deux compères sus-cités.

Pour ceux qui ne connaissent pas Poulenc je crois qu'une belle façon d'approcher son côté mystique qui est quand même fantastique chez cet homme, c'est d'écouter le final du Dialogue des carmélites, surtout dans cette version qui a mon sens est la plus belle enregistrée au disque: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Qu'en pensez-vous !?

Sympa le mambo



j'écoute une playlist, dont ce titre actuellement

Cette après-midi j'ai (pour une fois hihi) laissé tomber le classique et je met du Bob Dylan a fond pour me donner de l'énergie pour travailler.



Si ça ne suffit pas, j'enclenche lez ZZ top a fond !

Laelle a écrit:Sympa le mambo



j'écoute une playlist, dont ce titre actuellement

excellent

A l'intetion de Raisonance (et des autres, éventuellement). Francis Poulenc a écrit avec le Dialogue des carmélites une oeuvre non seulement de toute beauté mais révolutionnaire. C'est le seul Théâtre Lyrique où l'on demande aux choeurs de suivre une véritable chorégraphie, même si, parfois, elle reste un peu succincte. Mais, Seigneur, que c'est beau ! Comme cette simplicité est grandiose. Seule l'union de l'inspirateur (Georges Bernanos) et du compositeur-en-tous-sens (Francis Poulenc) pouvait arriver à ce résultat-(ô combien atteint !)- de mystique en mouvement.
Connaissez-vous le "Gloria" et puisque Poulenc a suivi toutes les voies qui s'offraient à lui, pendant de la Symphonie avec orgue de Saint-Saêns, le carrément "Concerto pour orgue et orchestre de Poulenc. Ainsi que son "Gloria".
Merci de ce don émotionnellement d'artiste, et poursuivez, en cette jachère où vous vous trouvez à present dans ce monde sans esprit (au sens du "spiritus" latin), poursuivez sans relâche la traque de toutes les beautés, le seul bien qui reste quand on a tout perdu.

raisonanse a écrit:Cette après-midi j'ai (pour une fois hihi) laissé tomber le classique et je met du Bob Dylan a fond pour me donner de l'énergie pour travailler.



Si ça ne suffit pas, j'enclenche lez ZZ top a fond !

Depuis que je sais ce que raconte cette chanson elle me rend triste. Sinon, la Grange de ZZ Top pour le côté pechu, rien de mieux !
(Je les ai vus en concert en festival. La claque !)

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Laelle a écrit:Depuis que je sais ce que raconte cette chanson elle me rend triste.

Par curiosité c'est quoi le sens de cette chanson ? Je ne suis pas bilingue pour un sou et je ne me suis jamais posé la question de son sens.

Je ne peux pas la traduire, j'ai fait allemand 1ère langue et durant tout le supérieur, je suis une bille en anglais.
La chanson parle d'un ami décédé, Dylan s'adresse à cet ami je crois (ou cet ami s'adresse à ses amis), pour dire dans le refrain qu'il part dans le vent ...

j'avais utilisé Google trad ou la coccinelle

Humeur nostalgique en revenant ici, j'écoute Eddy Mitchel.

Aujourd'hui, du Leonard Cohen.
Après, ce sera du Chopin, comme souvent.

Tiens ca fait longtemps que j'ai pas ecoute Leonard Cohen.
Chopin ? Nelson, grand romantique devant l'eternel.
J'adore Chopin.

Je suis actuellement dans les nocturnes; je ne m'en lasse jamais.
Surtout dans l'interprétation d'Alfred Brendel (qui est aussi divin dans les impromptus de Schubert) !

Comme ca ?
J'adore... Ca me file des frissons...