Refonder l'école. Pourquoi ? Comment ?

Compte rendu (rapide et en cours de construction - fin ce soir : 25/11/12).

Accueil et animation :

Alain Simon, Grand Officier délégué à la laïcité du Grand Orient de France
Philippe Foussier, Grand Orateur du Grand Orient de France

Nous sommes nombreux. Le lieu est complet.



Il parle sans note, son élocution est d’excellente qualité, son propos est clair et déterminé.

Introduction par l’historique de l’école, son lien avec la République, la laïcité. Tacle contre le précédent gouvernement : « La Princesse de Clèves » pourra continuer à être enseignée, l’instituteur ne sera pas comparé avec nostalgie aux curés. Il préfère, en revanche, citer A.Camus : « L’Etranger » et l’émancipation offerte par l’école.

L’école sera la priorité du quinquennat, en liant le triangle Nation, République et Système Educatif. La France traverses une crise de l’avenir et vit un pessimiste collectif : l’émotion a pris le pas sur la raison, les conservateurs empêchent la pensée progressiste. D’autre part, notre pays rencontre une crise d’identité, un problématique rapport à l’autre : ce n’est pas possible pour une République, pour la France, pays des lumières, qui à un rapport historique à l’Universel.

L’école doit nous aider à répondre à ces crises, en proposant un projet de société et faire appel au pouvoir spirituel de l’Institution. Il s’agit d’élaborer une révolution des consciences et non une révolution matérielle. L’ensemble des valeurs de l’école se trouve dans la morale laïque : elle doit être enseignée, affirmée par tous les acteurs.

Un projet scolaire est un projet de société : les valeurs fondamentales n’ont pas été assez défendues et il est tant de dépasser ces querelles (République versus Pédagogie) et de réunir ces deux visions, vers une direction commune. Des fossoyeurs ont joué contre ces principes, de même que ceux qui prétendent avoir voulu défendre la laïcité.

Pour ceci, trois priorités :
Le primaire : c’est au plus jeune âge que l’essentiel se joue et que la lutte pour une équité plus large peut s’opérer.
La formation : pour former de vrais experts, promouvoir un projet de société.
Les rythmes : tous les avis compétents convergent, il est temps de ne céder ni à l’émotion, ni à des freins externes si mettre l’enfant et l’éducation au centre est bien notre priorité nationale.

Trois grands éléments serviront ces priorités :
La loi de programmation pour cinq ans, en cours d’élaboration, pour conduire ce changement.
Un budget approprié.
Travailler sur le temps long : expliquer, transmettre, accompagner vers cette capacité à attendre contre l’émotion du moment.


Avec :
Samuël Tomei, docteur en histoire,
auteur de Ferdinand Buisson, protestantisme libéral, foi laïque et radical-socialisme, ANRT
Charles Coutel, professeur de philosophie à l’Université d’Artois,
auteur de Que vive l’école républicaine, Textuel, & Condorcet, Instituer le citoyen, Michalon
Elizabeth Altschull, professeur d’histoire-géographie,
auteur de L’école des égo, Albin Michel & Le voile contre l’école, Seuil
Alain Seksig, inspecteur de l’Education nationale,
chargé de la mission « Laïcité » au Haut Conseil à l’intégration
Jean-Michel Quillardet, chargé d’enseignement de la laïcité - Université d’Evry,
membre de la Concertation pour la refondation de l’école de la République
Patrick Kessel, journaliste, président du Comité Laïcité République,
auteur de Ils ont volé la laïcité, Balland-Gawsewitch
Annick Drogou, Conseiller National de la Fédération française du Droit Humain

Conclusion :
José Gulino, Grand Maître du Grand Orient de France.

(Je termine au cours de la semaine du 26/11/12 : trop de retard déjà ce soir...
bonne lecture )
Bien à vous tous,
DjiAcacia...

Merci ! J'ai hate de lire la suite !