Qu'est-ce que vous écoutez en ce moment ?

Je n'en ai pas écouté, j'en ai fait. Aujourd'hui, c'était la 23e sonate de Ludwig. Un peu rebattue, mais toujours impressionnante.

Op. 54, "en tempo d'un menuetto". Ca démarre à trois temps en clé de fa, et 25 mesures après, c'est le déluge des octaves à la main droite, "sempre forte", magnifique sous vos doigts. je viens d'eesayer, tout doucement, mais mes mains sont trop bloquées par l'arthrose. Il faut que j'en fasse mon deuil (comme les bonnes gens disent). Sans importance, vous jouez à ma place et j'en suis heureux quand même. Dans le testament d'Heiligenstadt, n'avait-il pas tout prévu ? "Destin je te saisirai à la gorge, tu ne parviendras pas à me courber tout à fait " (Beethoven, avant la fameuse Vè .)
Une page de plus et vous tombiez sur l'"Appassionnata", l'une de mes préférées. Vous ne voulez pas me la jouer?
Je vais aller écouter le XVème Quatuor à cordes, celui où il s'est essayé au mode "lydique" sans avoir d'ééments pour y parvenir. D'autant plus émouvant. Il cherchait, cherchait, au milieu de sa demi-douzaine de pianos qui encombraient son logement. Grande et exemplaire destinée.

Justement, vous confondez avec la 22ème, Hérodote. La 23ème est la fameuse Apassionata, en fa mineur opus 57. C'est celle-là que je me suis farcie, avec un Andante con moto pas trop rapide, de façon à ne pas faire du passage en ré bémol à la main gauche un exercice de virtuosité gratuite.

Encore sauté ! C'est insupportable !
Je maintiens donc, Pimbi, que c'est bien sur mon édition qu'il y a Opus 54 = 22 ème Sonate de Beethoven. Et non l'Appassionnata qui figure sous le numéro d'opus 57 et sous le N° 23.

Trève de plaisanterie.Je vous avais demandé de jouer l'Appassionnata pour moi. Et vous l'avez jouée. Merci Cher Pimbi. Appelez cela du hasard. Moi j'appelle cela autrement. Des ondes, de la transmission, bref quelque chose qui fonctionne... Merci en tous cas et quel que soit la motif.

Herodote a écrit:Je maintiens donc, Pimbi, que c'est bien sur mon édition qu'il y a Opus 54 = 22 ème Sonate de Beethoven. Et non l'Appassionnata qui figure sous le numéro d'opus 57 et sous le N° 23.

Oui, c'est ça : relisez mon message, j'ai parlé de la 23e sonate, et non de la précédente.

Exact. c'est donc involontairement que j'ai écrit 22è et que j'ai essayé en vain de la jouer. ca n'enlève rien à la simultanéité. ca la renforce même...

Vous êtes télépathes, vous deux ?

(ça vaut mieux que mille pattes)

Et télépathes qui vous épatent !

Je pense qu'à un certain niveau de symbiose d'esprit on devient télépathe je le pense vraiment, pas pour plaisanter). C'est un remède au moins contre les conflits à deux personnages. C'est déja ça. C'est rare, donc précieux.
A ne pas gaspiller. Boutin, s'abstenir. Pimbi sait s'tenir.
Hérodote, avec sa canne, aussi. Ca ne dérange pas la télépathie. La canne fait prise de terre.

Votre canne fait-elle aussi antenne WI-FI, Hérodote ?

Non, hélas ! mais c'est une canne en bambou, du type Charles Chaplin d'avant guerre (la seconde, pas la troisième, parce qu'il n'y aura plus ni émetteur ni récepteur )

J'ai écouté Thiéfaine, les premiers albums, j'aimais bien mais je préférais Bashung. Je trouvais les textes de Bashung plus conformes à mes goûts. Cela dit, beaucoup de chansons de Thiefaine me plaisent encore, son style poétique un peu délirant et provocateur est assez intéressant...

Une chanson qui m'avait particulièrement marqué : Alligator 427 ! Unique.

Alors là je dis "Bravo et vive la mort" ...morceau culte ...Master peace
je pense le rencontrer cet automne pendant le festival des libertés organisé par la laïcité bruxelloise
Comme j'ai travaillé quelques années dans cette institution j'espère avoir un acces aux loges et pouvoir lui dire merci pour son talent à faire du beau à partir d'une telle folie chargée de désespoir...
j'adore cette capacité qui est la sienne de hurler son mépris des cons sa non appartenance à la masse avec douceur
Je m'incline devant la façon magnifique avec laquelle il use de ses déviance pour se définir avant qu'on ne puisse l'en stigmatiser

J'écoute en boucle et je voudrais partager avec vous un fabuleux morceau qui fera partie du prochain album de Saez qui sortira dans quinze jours ...
Cet escalier vers le beau à pour titre " Les fils d'Artaud" ...

J'ai écouté Damien Saez, et la fin muscale est belle. L'inspiration me convient par plus d'un aspect.
Mais j'écoutais le second mouvement de la 4ème Symphonie de Beethoven, écrite alors qu'il était amoureux-fou de Thérèse de Brunswick.
Il n'y a pas de distorsion dans les inspiratons. Que les marquis de la Bérurière sombrent sans rémission! Ca fait du bien, le matin, même à mon âge !

L'air est connu mais l'instrumentation est originale!

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Pour l'instant, le lave-vaisselle qui ronronne...

Elle est tellement originale à mon goût que je pense, lorsque j'écoute cette musique, que la guitare joue dans un mode et la flute dans un autre.
Le thème est archi connu et ne parvient pas à me séduire sous cette forme. (Je parle bien sûr de ce que nous a proposé Paulati et non de la machine à laver de Nelson!).
Je préfère Damien Saez et cette fin de musique (lorsqu'elle est seule), avec ces fulgurances de piano, quasi-benoîtes, et pourtant visant juste où il faut. Je l'ai écoutée plusieurs fois. En alternance avec mes petits-chanteurs de Libera et Enya. Hors mes gouts habituels pour mes trois "B" : Beethoven; Berlioz et Bruckner.

Je comprends que vous n'appréciiez pas: des goûts et des couleurs...

Mais la flûte traversière, c'est mon instrument. Je l'écoute du matin au soir, et quand je ne l'écoute pas, j'en joue...

J'aime beaucoup la chanson de Damien Saez aussi, très émouvante.

Veuillez m'excuser si je n'ai pas apprécié ce morceau que vous semblez aimer.

Mais sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur, comme diait à peu près Beaumachais, repris par un journal que je n'apprécie pas non plus !

Vous jouez donc de la flute traversière. J'avoue que j'ai toujours beaucoup aimé cet instrument. Aujourdhui c'st la mode de revenir aux instruments de nos arrière-grands-parents. C'est une mode parmi d'autres qui nous a fait ressurgir la flute à bec, bien plus commode et d'un niveau bien plus limité. Pour une fois que la tchnologie sert l'art ! Vous imaginez Chopin, pendant trois heures au clavecin ! Ce serait emm... comme tout. Si Olivier Messiaen a mis quatre Ondes Martenot dans son opéra "Saint François d'Assise" ce n'est pas pour rien. La sainteté de François d'Assise y éclabousse tout à partir de ces quatre musiciens.
Je fus pianiste convenable étant plus jeune, avant que l'arthrose ne fasse ses ravages dans mes articulations des doigts (d'où entre autres, mes nombreuses fautes de frappe sur ce clavier d'ordinateur) Il y a des années que je n'ai plus ouvert mon piano. Je l'ai donné à mon petit-fils, le plus meveilleux des petits-enfants qui aient jamais existé (8 ans). il n'y a pas de place chez ses parents. Alors il attend patiemment que je dégage pour venir s'installer chez moi et disposer du piano, mais il ne me dit rien de semblable et je plaisante avec ce sujet, car je suis sûr que l'idée même de me perdre le remplirait d'un très gros chagrin. Il se prénomme Iwann, un nom bien celtique, celui d'un chef légendaire gallois qui résista aux Anglo-Saxons jusqu'à sa mort.

Vous jouez de la flute dans un ensembe ou seulement en solo pour vous distraire, ou avec accompagnement d'un instrument à clavier. J'ai appris récemment, je ne le savais, pas que Claude Debussy avait écrit une "Sonate pour saxophone et piano". Je l'ai entendue. C'est agréable sans être marqué de la patte de notre génial compositeur. Peut-être pourriez vous adapter la flute traversière au saxo, pour peu qu'il soit "tenor". Ce serait un exercice attrayant pour vous, je crois.
je cesse mon bavardage qui tranche avec le laconisme légendaire de Nelson. Bonne nuit. Rêvez de beaux extraits pour flûte .

Je ne m'offusque pas, je respecte totalement vos gouts! Heureusement que nous n'aimons pas tous les mêmes choses, imaginez comme le monde serait ennuyeux!

J'ai joué seule, en duo avec un piano, et au sein d'une harmonie. J'ai arrêté pour cause d'études très prenantes, et je reprends maintenant en rencontrant d'autres musiciens. Notamment une amie qui joue du clavecin (passionnant!!) et un guitariste, avec lequel je vais d'ailleurs jouer Libertango.

Pour moi la musique est un moyen de partager. J'ai joué avec des personnes parlant une autre langue: la musique efface toutes les barrières. Elle a ce don merveilleux de tous nous rassembler, quelles que soient nos différences.

Je bavarde aussi. Passez une bonne nuit, ainsi qu'Assouad.

C'est le seul Art véritablement abstrait.

Tout est là.

Universel.

Pensez-y quand vous jouez . Que vous êtes entrée dans l'Univers sans limites matérielles. L'Univers, quoi!...

Tiens, du coup je me permets de proposer ceci:

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On n'a pas l'habitude d'écouter les orchestres d'harmonie...

Bonjour! J'écoute les oiseaux, juste des oiseaux. Je ne connais même pas leur marque lol mais c'est bien agréable un dimanche matin de septembre....
Bon dimanche à tous! Luigi

"Le silence des espaces infinis m'effraie" dit la chouette.

Nelson a écrit:"Le silence des espaces infinis m'effraie" dit la chouette.

Finalement, je crois que tu es meilleur que Noirdechine Michel