Trois petits pas sur le sable mouillé.

Chères et chers amis du forum, je vous conseille la lecture de ce livre bouleversant :"Trois petits pas sur le sable mouillé", c'est vraiment très touchant, et porteur d'un message d'espoir et d'amour incroyablement efficace !

C'est l'histoire (Vraie), d'une petite fille atteinte d'une maladie orpheline, qui ne vécut que trois ans, et dont la maman raconte le parcours. C'est bouleversant mais c'est aussi une merveilleuse leçon d'amour et de vie. Si ce récit pouvait nous apprendre à aimer la vie, sans nombrilisme ni désespoir, juste le fait de sentir son coeur battre.

J'en prend note, merci du conseil.

Je ne peux pas lire ce genre de choses, trop dur.

Je suis comme Spirale, pour ma part il m'est impossible de lire ce genre de livre ça risquerait de me faire pleurer comme une madeleine.

C 'est surtout qu'avec deux enfants, je ne supporte plus du tout les histoires dans lesquelles ils sont malades.

Spirale a écrit:Je ne peux pas lire ce genre de choses, trop dur.

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Spirale a écrit:C 'est surtout qu'avec deux enfants, je ne supporte plus du tout les histoires dans lesquelles ils sont malades.

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désolé, mal de tête et petit yeux.. pas envie d'écrire bcp

Oui je vous comprends...

Mais en même temps c'est un formidable témoignage d'amour, paradoxalement vivant. Il y a un formidable message philosophique dans ce récit authentique : Donner du temps à l'amour plutôt qu'à la vie ! Il y a tant de gens qui vivent longtemps sans amour, et d'autres si éphémères qui en jouissent... Normal me direz-vous, ce sont des petits anges.

Bon, j'arrête sinon je vais vous faire pleurer. Mais en tous cas, ce livre est un bijou car il dit quelque chose de tout simple : l'amour prime sur tout, et si les parents qui ont des enfants en bonne santé pouvaient donner autant d'amour, le monde serait nettement plus agréable. Bien sûr, en tant que parents je sais que beaucoup d'entre vous donnent cet amour, mais imaginez celui que vous donneriez si vos enfants étaient en danger ? Il serait encore plus infini qu'infini, il serait sans limite...

En ès tû cêrtaïn?

Non ! Je ne suis plus sûr de rien...

Désormais je me contente d'observer, qui sait comment les parents réagiraient dans de telles circonstances ? En tous cas pas moi.

Je travaille au sein d'une institution qui reçois des adolescents handicapés.
Et je peux donc faire remarquer ma stupeur quand j’entends des parents nous dire que se débarrasser d'eux ( foyer, internat, hôpital, etc.) leur permettrai de vivre enfin et qu'il sont comme punis d'avoir eu un enfant atteins d'une maladie amenant à un handicap. La il est dur d'entendre cela aussi même si c'est généralement de façon détournée. Certains de ces ados sont malheureux en plus de leur handicap car rejeter par leur famille.

Tiens si tu veux je te donne deux titre de livre pas mal non plus et qui posent questions.
"J'aime avoir peur avec toi" de Catherine Chaine chez Seuil.
"Mémoire en cage" de Thierry Joncquet folio Policier.

J'hésite à lire le tiens aussi...
Steph

Je comprends ce que tu dis Stephskywalker, mais tu sais ce type de réaction de la part des parents traduit souvent, très souvent une énorme souffrance...
Il faut savoir qu'il existe peu de structure permettant aux familles/parents d'apprendre à accepter et à vivre la maladie de leur proche ou enfant...
Et bien souvent la culpabilité que ressentent les parents se traduit en rejet...c'est dur je sais, mais je crois qu'il faut les comprendre, et les accompagner....les juger ne sert à rien.
Tu vois, en psy par exemple, une "mode" consiste à dire que la relation mère-enfant et l'absence toute relative du père est en partie responsable de la maladie de l'enfant...je pense aux psychoses par exemple...c'est un raccourci rapide certes, ceux qui travaillent dans ce domaine comprendront sans doute ce que je pointe là..
Alors ensuite vivre et accompagner son enfant malade quand on se sent responsable de sa pathologie...ça ne doit pas être facile tous les jours.

Je lirais sans doute ce livre Olive, merci

Spirale a écrit:Je ne peux pas lire ce genre de choses, trop dur.

Idem, le simple résumé m'a mit un coup au moral :/

chrysalide a écrit:Je comprends ce que tu dis Stephskywalker, mais tu sais ce type de réaction de la part des parents traduit souvent, très souvent une énorme souffrance...
Il faut savoir qu'il existe peu de structure permettant aux familles/parents d'apprendre à accepter et à vivre la maladie de leur proche ou enfant...
Et bien souvent la culpabilité que ressentent les parents se traduit en rejet...c'est dur je sais, mais je crois qu'il faut les comprendre, et les accompagner....les juger ne sert à rien.
Tu vois, en psy par exemple, une "mode" consiste à dire que la relation mère-enfant et l'absence toute relative du père est en partie responsable de la maladie de l'enfant...je pense aux psychoses par exemple...c'est un raccourci rapide certes, ceux qui travaillent dans ce domaine comprendront sans doute ce que je pointe là..
Alors ensuite vivre et accompagner son enfant malade quand on se sent responsable de sa pathologie...ça ne doit pas être facile tous les jours.

Je lirais sans doute ce livre Olive, merci

J'ai du me relire car j'ai eu peur d'avoir eu ce jugement que tu évoque. Bien entendu je m'en garderai bien. Je constate seulement et cela me renvois des choses difficiles a entendre mais je peux comprendre cette douleur et cet état de culpabilité.
Beaucoup de psychologue et psychiatre travaillent avec moi et cela fait parti des réunions pluridisciplinaire. Heureusement.
Steph

On est d'accord Stephskywalker, j'ai peut-être lu aussi trop vite ton message...

J'ignore ce que c'est d'être parent, et c'est vrai que je ne peux rien dire à ce sujet. Je ne peux qu'éprouver de la compassion pour ces parents et ces enfants dans la souffrance, sans réellement les comprendre. Mais ce livre, que j'ai lu avec grand intérêt, m'a donné plusieurs leçons, qui ont résonné fortement en moi...

Ma tante a perdu un enfant lorsqu'elle était jeune, et ce fut un grand choc pour elle, d'ailleurs elle ne s'en est jamais tout à fait remise. A mon avis, il faut aimer, aimer de toutes ses forces, car c'est la seule chose qui puisse permettre de clamer cette force que l'on désire pour tous : la vie. Mais cela peut faire souffrir, c'est vrai. Alors que faut-il faire ? Si j'avais la réponse...