SYMBOLISME

Bonjour à tous, bouleversez vos méninges, je souhaiterais être éclairé de vos lumières. Je suis en train d'étudier le symbolisme sur une gravure sur cuivre de Albrecht Dürer, "Melancolia" et j'aimerais beaucoup connaître vos avis, vos idées, sur ce que ce cher Albert a voulu nous faire savoir ou connaître dans son message hermétique. De nombreux symboles, rappellent  la franc-maçonnerie, mais mis à part les guildes de bâtisseurs, je ne pense pas que la franc-maçonnerie telle que nous la connaissons existait au XVeme siècle. Merci pour vos avis évuentuels.
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Magnifique danielsan ! 

A première vue, je pense à émotion (souffre / souffle - âme - sang). Mais je vais creuser cet après midi et je te fais un retour !


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je pense qu'il est difficile de se mettre à la place de Dürer lorsqu'il a créé cette oeuvre.
Il y a surement des tas d'études qui ont été pondues sur ce tableau.
Moi, j'y vois :
Les outils sont au sol, la pierre est taillée, plus très envie de bosser.
Avec une pierre taillée comme cela, que va t'on en faire ? Elle ne s'adapte pas dans les constructions classiques. Est-ce que ça valait le coup de bosser autant.
Le temps passe, le sablier s'écoule, la mort approche. Un ange meurt-il ?
La lumière divine rayonne, mais cela n'a pas beaucoup d'importance, c'est loin, est-ce l'espoir de la lumière (de l'inspiration) ?
Une échelle incite à s'élever, mais ils restent assis.
La balance est en équilibre, n'y a t'il rien à comparer ?
Symboles ... on y met ce que l'on veut derrière un symbole. Le compas permet outre la notion de géométrie peut aussi s'associer à la mesure et au report de cette mesure, la comparaison, l'ouverture d'esprit, le tracé des courbes ... et autant de visions que de chercheurs.

Merci Yaka analyse intéressante en particulier :" une échelle invite à s'élever mais le personnage principal reste assis". On ne sait si c'est un ange ou une muse puisque déjà un ange révasse au dessus, une muse peut être avec une couronne d'accacia les feuilles ressemblent à celles de cet arbre. Ce n'est pas du laurier comme la couronne de victoire, dont les feuilles sont en forme de fer de lance.
Personnage intéressant que ce Dürer mais combien fantasque.

un article assez touffu : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bon bah du coup je n'ai plus rien ajouté, sniff
Je retiens "juste" : 

"Les outils sont au sol, la pierre est taillée, plus très envie de bosser.
Avec une pierre taillée comme cela, que va t'on en faire ? Elle ne s'adapte pas dans les constructions classiques. Est-ce que ça valait le coup de bosser autant."

> Peut-être faut-il construire un nouveau Temple ?

"Merci Yaka analyse intéressante en particulier : une échelle invite à s'élever mais le personnage principal reste assis". On ne sait si c'est un ange ou une muse puisque déjà un ange révasse au dessus, une muse peut être avec une couronne d'accacia les feuilles ressemblent à celles de cet arbre"

> Le verre à moitié plein ou à moitié vide ?


Merci pour vos retours! 


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quand tu trouves que ton verre n'est qu'à moitié plein, transvase dans un verre plus petit

Merci mon Patos, c'est vrai que WIKIPEDIA est pour ce sujet trés bien alimenté, je reviens sur mon idée première de ne pas beaucoup apprécier Wiki, mais alors là ...chapeau ! C'est la raison pour laquelle je ne suis pas allé y regardé. MEA CULPA.

Bonsoir,

N'étant pas initiée, je me permets une réponse, avec mes outils à moi, ce poème de Nerval, inspiré entre autre par la gravure de Dürer : 

 Je suis le ténébreux, — le veuf, — l’inconsolé,
Le prince d’Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, — et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du tombeau, toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le pampre à la rose s’allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J’ai rêvé dans la grotte où nage la syrène…

Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

Salut Athena, Salut Daniel,

La vengeance d'Hiram ne doit elle pas être transcendée ?
N'est ce pas ici l'enseignement du dernier Bouddha ou celui du Christ ?

Dis autrement, y a t-il des actes (humains) littéralement impardonnables ?

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YNRJ a écrit:Salut Athena, Salut Daniel,

La vengeance d'Hiram ne doit elle pas être transcendée ?
N'est ce pas ici l'enseignement du dernier Bouddha ou celui du Christ ?

Dis autrement, y a t-il des actes (humains) littéralement impardonnables ?

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Les actes qui attentent à l'humanité en tant que telle - puisqu'il a été question du nazisme - me semblent impardonnables - les tolérer c'est déjà une forme passive de complicité

danielsan a écrit:

Athéna n’étant pas initiée je ne sais si je peux évoquer Hiram, même si le Dieu Ordinator  permet la connaissance du mythe. 

Noé ? Osiris ? Bazalliell ? Hiram ? Le Soleil ? Vas savoir ? Qui ou quoi trancender.

Et puis le mot vengeance en maçonnerie n’est il pas un gros mot ? Ce mot ne me semble pas convenir à l’éthique de la franc-maçonnerie, même si on ne me demande pas de tendre la joue droite, ni de pardonner les offenses, mon état de franc-maçon m’incite à la tolérance, ma vengeance si je peux la nommer ainsi serait plutôt le pardon.

Même si ce mot existe dans d’autres degrés au regard du dernier grand Maître de l’Ordre du Temple et qui sera appelé pudiquement justice.

Mais là je crois que l’on s’est éloigné du symbolisme de Dürer c’est souvent le cas quand tu nous lance sur une autre piste mon cher NRJ 

Désolé Daniel ! 
Tu sais bien que je suis Expert en sortie de Piste mais je me soigne 

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danielsan a écrit: (...) ce magnifique poème de Gérard de Nerval que je ne connaissais pas et qui m’intéresse au plus haut point ; d’autant plus que, en ce moment, curieusement, je suis en train de lire  Voyage en Orient. 

Peuples ! écoutez le poète !
Ecoutez le rêveur sacré !
Dans votre nuit, sans lui complète,
Lui seul a le front éclairé.
Des temps futurs perçant les ombres,
Lui seul distingue en leurs flancs sombres
Le germe qui n'est pas éclos.

V. Hugo

Incroyable ce texte ! Merci

trop fort notre Totor !

merci de nous avoir ramené cette perle Monsieur Daniel !

Il y a d'ailleurs un beau chapitre intitulé "les conteurs" qui raconte la légende de notre cher Adoniram (Hiram) de Soliman le clone de salomon et la Reine de Saba, la construction du Temple et tout et tout et tout...vraiment trés détaillé, De Nerval  était-il un Frère ?

Ou Ohm.
Va savoir

si ça se trouve Guillaume d'Ockham n'était pas rasoir du tout