BERLIOZ est fantastique

Merci Hérodote,

Je dépose cette oeuvre là pour la reprendre demain à l'écoute. (Pas trouvé à la cathédrale de Ratisbonne) mais ça glace le sang et c'est d'une telle beauté ces premières mesures.

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Sir Colin Davis est THE spécialiste de Berlioz et sa direction est époustouflante.

C'était lui qui dirigeait, The Loner, dans la cathédrale de Ratisbonne, avec l'orchestre qui rendit fameux Sergiu Celibidache (Munich).
Mais les grands Chefs britanniques ont tous pratiqué le culte de notre Berlioz national, pourtant si mal aimé dans sa propre patrie. Le génie mélodique de Berlioz s'impose dès les reprises chorales du début "Te decet hymnus" reprises, avec son invention " du thème récurrent"( ce n'est pas Wagner qui a inventé le "leit-motiv", mais Berlioz avec le thème de la bien-aimée, das la Symphonie Fantastique, puis avec le thême unitaire de "Harold en Italie", comme dans le dernier acte des "Troyens" où Didon chante un vers, un seul, qui fait revivre, dans le drame, les temps heureux du IVè acte) reprise, donc, à l'"Agnus Dei" final, comme ue divine surrise. Ah! Composer ainsi ! Jondre à ce point l'inspiration à la maîtrise de la texture orchestrale !
Les grands britanniques se sont tous emparés de Berlioz ; Sir Thomas Beecham, Sir Colin Davis, Sir John Eliot Gardiner et jusqu'à Sir Simon Rattle. Pendant ce temps, le festival de Lyon consacré à Berlioz manque son coup. Il n'est plus, en France, que celui de la Cote-Saint-André (Isère) sa ville natale, qui tienne le coup et qui semble même (enfin!) renouvler le public berliozien.
Merci d'avoir attrapé ma balle au bond . Je t'en suis bien reconnaissant (je te tutoie, car je vois que je le puis, en marge sur ton avatar et ta localisation, alors que je ne suis pas très tutoyeur de but en blanc!). Frat.

the loner : ça dit 'cette vidéo est privée' :/
Je me suis rabattu sur une autre interprétation (que j'écoute en ce moment) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il faut que tu la regardes depuis You Tube, Mat, sinon tu ne peux la voir.
Clique sur le petit You Tube en bas, à droite, de la fenêtre.

Ah non, au temps pour moi !
T'as raison.
Mince...
Hier soir on pouvait la voir pourtant depuis le site.
Ben excuse-moi, Mat, j'ai parlé trop vite.

La musique comme la Fraternité ou l'amour des hommes se partage Hérodote

Merci Mathieu d'avoir relayé cette oeuvre.

Merci, Mathieu. Et merci à nos deux amis "Gunthrie et The Loner"de nous avoir offert cette multiplication de chefs d"oeuvre, dont on n'est jamais blasé. L'allegro (second mouvement) de la VII è Symphonie de Beethoven, annonce pour une soixantaine d'années plus tard le mouvement extraordinaire d'Harold en Italie de Berlioz, qui peut se dire, comme lui, une lente procession vers l'Infini. Il y a tant à explorer dans tous ces trésors de nos Maîtres qu'on se prend à regretter le temps passé à des sottises qui n'en valent pas la peine.
Je vais me reposer en écoutant le XVème quatuor à cordes de Berlioz, et notamment cet étonnant Adagio, déplacé par rapport à la forme "sonate" habituelle, que Beethoven, prétendait avoir composé "en mode lydique" ce qui au dire des spécialistes n'en est pas du tout. Mais le grand homme voulait que cela fût lydique, je lui laisse volontiers cette appellation !

Je viens de finir d'écouter la Symphonie fantastique ... wow ...
Et le final !! J'en ai des frissons
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J'ajoute un petit quelque chose: on pense toujours au compositeur (qui a fait le gros du travail, certes). Je salue le travail des musiciens, je n'imagine le nombre d'heures de répétition pour en arriver là, sans compter les années de travail acharné pour maîtriser la pratique de leur instrument... Et sans eux, nous n'entendrions pas grand chose!
Celà n'enlève rien à la maestria de Berlioz et à la beauté de cette symphonie...

HS : en cliquant un peu partout ... je viens de me faire une superbe représentation de Carl Orff - Carmina Burana -> [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(que j'ai connu grâce à Indiana Jones)

Je reviens sur Berlioz - et la Symphonie Fatastique : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Cher Mathieu, je ne mélange pas Berlioz avec Carl Orff, quoiqu'ils soient de grands musiciens tous les deux, mais, de ce point de vue même, non pas égaux entre eux.

Et puis il y a pour moi une énorme différence, c'est que Berlioz a vécu sans se faire observer du point de vue politique. Il n' a même jamais reçu de réponse de Napoléon III à son ivitation de bien vouloir assister à la première des "Troyens à Carthage" (puique l'opéra que nous connaissons maintenant sous le nom des "Troyens" , Berlioz ne l'a jamais entendu, "de auditu" (créé seulement, trente-trois ans après sa mort, en 1899...à Karlsruhe !), alors que Carl Orff a été le compositeur préféré de Hitler et les Nazis ont revendiqué que "Carmina burana" soit l'interprétation en musique de leur idéologie. On a descendu en flammes le pauvre Richard Strauss ("Ainsi parla Zarathoustra") pour moins que cela . Cette précision vaut pour tous les artistes engagés dans des causes, disons, douteuses. Amitiés. Ca ne m'a coupé l'appétit : je vais diner.

Ah, je n'ai pas mélangé volontairement ... d'ailleurs, j'ai écouté l'intro de "Ainsi parla Zarathoustra" - que j'avais découvert grâce à ... Kubrick.
Je redécouvre tout ça avec plaisir ... mais faut il réduire un artiste en fonction de ce qu'il a fait en dehors de son art ?
Bon, j'avoue que cette présentation de Carmina burana ... m'a quelque peu refroidi. Ça ne me coupera pas l'appétit non plus, mais j'y repenserais la prochaine fois que j'écouterais.

Pour en revenir à Berlioz, je me suis régalé avec le lien que j'ai envoyé !

Mathieu, cher ami, je ne voulais pas (qu'ai-je à vouloir d'ailleurs ?) prétendre qu'il fallait résoudre à ses actes du dehors les oeuvres d'un artiste, fût-il Carl Orff. Je sais qu'ainsi que vous comptez le faire, je ne puis m'empêcher de me remémorer les circonstances dans lesquelles il a composé ses oeuvres. Cela ne l'a pas empêché d'être un bon compositeur, dont j'admire les fulgurances orchestrales. Il y avait de la grandeur malsaine certes, mais de la grandeur dans les fastes de Nuremberg au temps d'Hitler. La preuve c'est que le peuple allemand qui n'est pas, loin de là, un peuple d'imbéciles, s'est laissé soulever par cette sorte d'enthousiasme collectif.

Quant à Richard Stauss, je le situe dans la droite succession de Wagner, en une tonalité plus humanisée, moins gigantesque. Ecoutez son "Till Eulenspiegel" ou son "Don Juan" ou son" Mort et transfiguration" qui rénovent complètement le poème symphonique, genre allemand par excellence, mais c'est tout à la gloire du peuple allemand d'avoir sécrété un enfant comme Richard Strauss.

Je suis heureux que que vous appréciiez à ce point mon cher Berlioz.

Ceci nous change des miasmes que je plains le pauvre Spirale d'avoir à gérer sur son Forum. Et qui éclaboussent tout le monde. Bonne soirée.

Herodote a écrit:

Ceci nous change des miasmes que je plains le pauvre Spirale d'avoir à gérer sur son Forum. Et qui éclaboussent tout le monde. Bonne soirée.

Ces miasmes c'est vous. Je faisais bien e ne pas trop y croire. Et ça accuse d'être prévisible. C'est pitoyable.

Ah mais non les amis, c'est bon là !
C'est fini, aujourd'hui est un autre jour.

Les miasmes c'est toute la pâte humaine quand elle se dévergonde en outrances. Je sais les miennes et je vous les ai dites. Vous m'avez dignement répondu. J'aime la dignité. Nous avons tous de belles choses à bâtir ensemble.

Comme Berlioz qui, à l'instar de tant de grands artistes, a tant souffert.

Je suis tout à fait (une fois de plus) de l'avis de Mathieu.

Allons écouter de la belle musique, celle qui unit les coeurs et prend garde à ne les pas égratigner. Belle journée !

Allez, j'ai repris ce matin une autre interprétation du requiem : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'ai cherché un peu, mais il y a pas mal d'opéra ... et j'accroche moins pour écouter ça sans avoir l'image (et en bossant bah ... j'évite d'avoir l'image )