Souvenir de chambrée

par Invité Sam 27 Oct - 21:37

Tendre est la caresse lunaire au zénith nébuleux
Frêle est la flamme qui danse sous leurs yeux
Et que vivent nos contes.
Derniers baisers du soir sur un air de romance
Gestes apaisés sous des ombres qui dansent
Quand l'astre remonte.

Etrange est l'étreinte du chemin des pages
De ces contes qui nous semblent des nuages
Qui passent dans les coeurs.
Du grand Perrault ils ont gardé les charmes
Sur ces joues qui soudain deviennent parme
Comme de jeunes fleurs.

Dès l'aube d'autres rêves parés de rayons purs
Viendront distraire leurs yeux bordés d'azur
Et leurs mains si chaudes.
Toutes imprégnées de la tiédeur des cieux
Qu'ils auront visité dans ce songe si pieux
Dans cette errance en ode.

Anges et chevaux auréolés d'or et d'argent
En cercle sous le jour aux orbes exigeants
Nous racontent leurs rêves.
Et dans la joie de leur matin vif et chantant
Qui rappelle le pétale d'un dernier printemps
Et la montée de sève.

Où sont-ils ces rêveurs des âges candides ?
Lorsque le philosophe admire gai et lucide
Leur temple enchanté.
C'est là qu'il vécu et pensa comme un ange
Avec les mots et leurs notes qui changent
Qu'il pourra chanter !

Olive

par willyloge Sam 27 Oct - 23:50

Très beau comme d'habitude, il n'y a que le titre qui me fait drope et pas en rapport avec le texte. Souvenir de chambrée me fait pensée à l'armée. dons pas très poétique.

par Invité Sam 27 Oct - 23:53

Merci Willy ! Smile

Non, là il s'agit d'une chambrée d'enfants ! Wink

Mais les mots peuvent résonner différemment en chacun de nous...

par willyloge Dim 28 Oct - 0:02

ayant fait l'armé tu as raison il raisonne différemment pour moi

par Anna K Dim 9 Déc - 22:32

J'aime bien celui-là !
L'avant dernière strophe me plaît particulièrement.

Intrigante, cette idée de mêler poésie et philosophie. ça ne me serait pas venu à l'idée, mais pourquoi pas!