Un autre problème éducatif
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Re: Un autre problème éducatif
Je suis d'accord, on peut critiquer l'éducation nationnale mais comme même on est bien content que des professionnels apprennent à nos enfants à lire, compter, formaliser une pensée. Beaucoup de choses sont perfectibles mais d'autres ne fonctionnent pas si mal. Je reconnais une certaine efficacité. Globalement les enfants apprennent à lire, compter, s'exprimer, raisonner assez rapidement et c'est déja pas si mal. Quand je voit les programmes d'enseignement en maternel et en primaire, je suis étonné du nombres de choses qu'on arrive à leur apprendre. Je serai incapable d'enseigner moi même le 10 ème de se qu'ils apprennent.
Re: Un autre problème éducatif
Combien de parents sont aptes à devenir les précepteurs de leurs enfants ?
A quelle couche sociale appartiennent-ils ?
Voyons les pays où l'école n'est pas obligatoire.
Pensons aux dérives libertaires ou à celles de l'indifférence parentale qui donnent ce qu'un ancien ministre d l'Education Nationale a qualifié de "sauvageons ".
J'ai lu, ici ou là, quelques personnalités, qui au regard d'eux-mêmes, ont des idées sur une autre école.
Qu'ils passent une semaine dans une classe de banlieue de n'importe quel âge, ou dan une classe unique de campagne avec 15 élèves de la classe enfantine au cours moyen !
Je gage que leur " génie" pédagogique sera soumis à rude épreuve.
A quelle couche sociale appartiennent-ils ?
Voyons les pays où l'école n'est pas obligatoire.
Pensons aux dérives libertaires ou à celles de l'indifférence parentale qui donnent ce qu'un ancien ministre d l'Education Nationale a qualifié de "sauvageons ".
J'ai lu, ici ou là, quelques personnalités, qui au regard d'eux-mêmes, ont des idées sur une autre école.
Qu'ils passent une semaine dans une classe de banlieue de n'importe quel âge, ou dan une classe unique de campagne avec 15 élèves de la classe enfantine au cours moyen !
Je gage que leur " génie" pédagogique sera soumis à rude épreuve.
Re: Un autre problème éducatif
Nâhämäar a écrit:Tu as raison
. Pour ma part, la seule chose que j'ai reproché dans mes messages précédant à l'E.N, c'est de ne pas toujours faire attention aux besoins de l'enfant. Or, c'est une chose très importante lorsque l'on travail avec des jeunes gens. L'adulte se doit en toute circonstance d'assurer leur sécurité Physique, Morale, et Affective. D'ailleurs, les éducateurs, les A.S, les Animateurs, les directeurs d'A.C.M, les BPJEPS, les DJEPS, les STAPS, etc... Le savent tous. Ce n'est pas quelque chose de bien compliquer à mettre en pratique, et en ce sens.
Nâh, je pense pour ma part que c'est tout sauf, pas compliqué à mettre en pratique. Même si l'enseignant est animé de la meilleure volonté du monde, il ne pourra tout voir, tout sentir, pour chaque enfant, tout simplement parce que les classes sont blindées. Il dit faire tourner une classe, faire le programme, assurer une progression et des choses passeront forcément à la trappe parce que ce n'est pas un super-héros. Tu fais toujours ton travail sans faire d'erreur? Moi, pas.
J'irai voir les vidéos dont tu parles mais ce qui me gêne dans la comparaison entre ces structures alternatives et l'EN pour le tout-venant, c'est que les uns et les autres ne disposent pas des mêmes moyens. Les structures d'enseignement alternatives sont souvent formidables, épanouissantes mais elles tournent avec un effectif de 15 élèves max par classe alors que dans le public, c'est 25/30 par classe. Comment veux-tu que l'enseignant avec 30 enfants ait la même disponibilité que celui avec 10 ou 15? C'est tout bonnement impossible, encore une fois même avec la meilleure volonté du monde. Tu crois que c'est parce qu'il ne veut pas se remettre en question, qu'il est obtus, dogmatique systématiquement ? Je crois qu'il n'a tout simplement pas le temps. Bêtement matériel. Et aussi, un môme te remet 15 fois par jour en question, donc multiplié par 30, je doute que la majorité profs ne s'interroge pas.
Clio souligne que dans la relation enseignant-enseigné, on est deux et je crois que c'est fondamental. C'est une relation, et s'il y a échec très souvent, on accuse l'enseignant sans se remettre soi en cause, élève ou parent d'élève. Il y a des moments dans la vie de certains élèves, où ils ne voudront rien recevoir, pour des raisons multiples et que l'on peut comprendre du reste. Néanmoins, le prof aura beau tout faire, il n'obtiendra rien, n'aboutira à rien avec un élève particulier car il tombe à un mauvais moment de la vie de ce dernier qui ne peut recevoir l'enseignement qu'on veut lui offrir.
Donc pour conclure, je crois que c'est tout sauf simple que de mettre en pratique le fait de faire attention aux besoins de l'enfant. De la même façon que c'est tout sauf simple d'être parent: perso, je bricole beaucoup, je fais de mon mieux mais j'ai fait des erreurs, j'en fais et j'en ferai. Je ne tiens pas la façon dont j'éduque mon enfant comme la meilleure, je regarde comment font d'autres familles, je me pose des questions, je doute, mais il faut être sur le pont tous les jours et quand ton enfant fait une bêtise, tu dois réagir de suite et tu n'as pas trop le temps de faire une dissert pour évaluer le bien-fondé, les failles, les avantages de ta réaction. Ton môme te teste souvent aussi, tu dois réagir.
Je reprécise que j'ai conscience de ce qui ne fonctionne pas dans l'EN, qu'il y a de mauvais profs, des esprits brillants aussi mais pas doués pour la relation pédagogique, mais le cassage systématique de cette profession, comme d'autres, qui sont tout sauf simples, me fait toujours réagir.
Ijja- Maitre Philosophe
- Messages : 1365
Date d'inscription : 04/05/2011
Re: Un autre problème éducatif
abac a écrit:Combien de parents sont aptes à devenir les précepteurs de leurs enfants ?
A quelle couche sociale appartiennent-ils ?
Voyons les pays où l'école n'est pas obligatoire.
Pensons aux dérives libertaires ou à celles de l'indifférence parentale qui donnent ce qu'un ancien ministre d l'Education Nationale a qualifié de "sauvageons ".
J'ai lu, ici ou là, quelques personnalités, qui au regard d'eux-mêmes, ont des idées sur une autre école.
Qu'ils passent une semaine dans une classe de banlieue de n'importe quel âge, ou dan une classe unique de campagne avec 15 élèves de la classe enfantine au cours moyen !
Je gage que leur " génie" pédagogique sera soumis à rude épreuve.
Claro. Je pense que même une heure avec une classe bien chaude et là les beaux principes éclatent en mille morceaux. La remise en question, on se la prend méchamment dans la figure.
Ijja- Maitre Philosophe
- Messages : 1365
Date d'inscription : 04/05/2011
Re: Un autre problème éducatif
Nâhämäar a écrit:
Si ce sont les parents qui pensent et dirigent la vie de leurs enfants à leurs place, comment vont ils apprendre à vivre par eux même? Sans devenir des pourri gâtés? Comment vont ils devenir indépendants?
Comment vont ils faire pour se détacher du cocon familiale? Prendre leur envole?
Comment vont ils faire pour aller de l'avant, d'eux même? Si leur seuls référentiels sont leurs parents?
Le but même de l'éducation, n'est ils pas de favoriser l'autonomie des enfants, au fur et à mesure qu'ils grandissent?
Je suis d'accord avec toi, sur le fait qu'il y ait des bases à avoir, pour grandir. Simplement, peut être que ces bases ne sont pas si exigeantes qu'on ne le pense.
Merci.
-Eduquer un enfant, n'est pas penser à sa place, c'est l'accompagner. L'esprit critique de nos chers petits se manifeste très, très jeune. Les parents ne sont pas les seuls référentiels car l'enfant a une vie sociale, va à l'école, a accès à internet, etc.
Un exemple très simple en qq mots. Mon fils m'a demandé il y a qq années si dieu existait, comme si j'avais la réponse. Je n'allais pas ne pas répondre à mon fils pour ne pas le polluer, être son seul référentiel. C'est mon fils: il me pose une question, je lui réponds. Pas facile en plus la question. Donc, je lui ai dit qu'il y a avait en gros trois façons de voir les choses
- ceux qui sont sûrs qu'il existe et ils adhèrent à une religion ou pas.
- ceux qui sont sûrs qu'il n'existe pas
-ceux qui doutent, ceux qui disent qu'ils ne peuvent savoir.
Bien évidemment, il m'a demandé ce que je pensais, le bougre. Je le lui ai dit, c'est mon fils, mince, je n'allais pas le laisser tout seul, en lui précisant qu'il pouvait n'être pas d'accord avec moi et qu'il avait le temps de se décider, qu'on pouvait changer d'avis, etc.
Je crois savoir que la phase de révolte de l'enfant/l'ado contre les schémas parentaux est à peu près inévitable et lui permet de se construire. Si tu ne lui offres rien contre quoi se révolter, batailler, comment peut-il aussi se construire ? crois-moi, le mien et les autres enfants autour de moi s'en donnent à coeur joie de contester le discours parental.
Ijja- Maitre Philosophe
- Messages : 1365
Date d'inscription : 04/05/2011
Re: Un autre problème éducatif
Ah, ah, Ijja, ç'aurait pu être pire : ton fils aurait pu te demander : "maman, est-ce que Justin Bieber est un grand artiste ?". Vois un peu ton embarras ! La question de Dieu, à côté, c'est du pain bénit
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
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Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Un autre problème éducatif
Pimbi a écrit:Ah, ah, Ijja, ç'aurait pu être pire : ton fils aurait pu te demander : "maman, est-ce que Justin Bieber est un grand artiste ?". Vois un peu ton embarras ! La question de Dieu, à côté, c'est du pain bénit
Qui ça?
Invité- Invité
Re: Un autre problème éducatif
Ouep, en effet Pimbi, finalement j'ai échappé au pire.
Mais pour combien de temps ?
Mais pour combien de temps ?
Ijja- Maitre Philosophe
- Messages : 1365
Date d'inscription : 04/05/2011
Re: Un autre problème éducatif
Certes Ijja, en tant que maman tu as une expérience directe de ce qu'éprouve un jeune scolarisé, c'est certain. Concernant ce que disait abac, lorsque je parlais de précepteur je voulais simplement faire allusion à mon cas personnel, qui est un peu particulier...
Dès la petite école j'ai eu beaucoup de difficulté à m'intégrer, et les autres enfants le sentaient. Les enseignants pensaient (Naïvement ? Consciencieusement ?) que j'étais maltraité par mes parents ! Bien évidemment ce n'était pas le cas, mais il n'avait pas vu quelque chose de fort simple : je n'étais pas prêt à être mis en contact direct avec les autres enfants huit heures par jour. Par la suite les choses se sont dégradées, et ma scolarité a été un échec quasi-total ! Aujourd'hui, j'estime ce résultat comme consécutif à plusieurs facteurs combinés : mon tempérament très timide, le manque de compréhension du corps enseignant (Un peu tout de même, je sais ce que j'ai vécu mieux que quiconque), le système scolaire qui visiblement ne me convenait pas... Je ne dis pas que les enseignants que j'avais étaient incompétents, mais ils suivaient un modèle ancien qui ne me convenait pas. C'est ainsi, je n'y pouvais rien. Paralysé par la pression scolaire et ses enjeux, j'ai échoué, et j'ai du reconstruire mon avenir à partir d'autres occupations. Je ne fais le procès de personne, je constate simplement que ce système a faillit m'entrainer dans un abîme où, Dieu merci, je ne suis pas tombé !
Alors, je le répète, on ne peut pas attribuer un précepteur à chaque enfant; dans ce cas, c'est le système scolaire qu'il faut revoir. Ou modifier quelque peu tout au moins. Et pour revenir à ce que tu disais Ijja, à propos de la construction de l'adolescent, il me semble que celle-ci se déroulerait peut-être mieux si la scolarité n'augmentait pas la pression que subit l'adolescent lorsqu'il a besoin de s'affirmer; par exemple en évitant de trop le blamer (Je parle des professeurs) lorsqu'il n'obtient qu'un 8 sur 20 en géographie, alors qu'il est capable d'obtenir 15 ! Mais le jeu des hormones se greffant sur un système basé sur la notation est un jeu dangereux, explosif même. Plus de libre cours à l'imagination plus tôt, plus de libre arbitre là où le système pose déjà beaucoup de contraintes, je ne sais pas...
Il parait qu'au Luxembourg, un établissement pilote (Un lycée) a déjà tenté l'expérience de la pédagogie sans note, avec une émulation entre les professeurs et les élèves. Et bien les résultats sont prometteurs apparemment, et les élèves semblent mieux s'en sortir ainsi. En tous cas ils semblent ne pas subir cette pression compétitive qui est propre aux établissements dits classiques.
Dès la petite école j'ai eu beaucoup de difficulté à m'intégrer, et les autres enfants le sentaient. Les enseignants pensaient (Naïvement ? Consciencieusement ?) que j'étais maltraité par mes parents ! Bien évidemment ce n'était pas le cas, mais il n'avait pas vu quelque chose de fort simple : je n'étais pas prêt à être mis en contact direct avec les autres enfants huit heures par jour. Par la suite les choses se sont dégradées, et ma scolarité a été un échec quasi-total ! Aujourd'hui, j'estime ce résultat comme consécutif à plusieurs facteurs combinés : mon tempérament très timide, le manque de compréhension du corps enseignant (Un peu tout de même, je sais ce que j'ai vécu mieux que quiconque), le système scolaire qui visiblement ne me convenait pas... Je ne dis pas que les enseignants que j'avais étaient incompétents, mais ils suivaient un modèle ancien qui ne me convenait pas. C'est ainsi, je n'y pouvais rien. Paralysé par la pression scolaire et ses enjeux, j'ai échoué, et j'ai du reconstruire mon avenir à partir d'autres occupations. Je ne fais le procès de personne, je constate simplement que ce système a faillit m'entrainer dans un abîme où, Dieu merci, je ne suis pas tombé !
Alors, je le répète, on ne peut pas attribuer un précepteur à chaque enfant; dans ce cas, c'est le système scolaire qu'il faut revoir. Ou modifier quelque peu tout au moins. Et pour revenir à ce que tu disais Ijja, à propos de la construction de l'adolescent, il me semble que celle-ci se déroulerait peut-être mieux si la scolarité n'augmentait pas la pression que subit l'adolescent lorsqu'il a besoin de s'affirmer; par exemple en évitant de trop le blamer (Je parle des professeurs) lorsqu'il n'obtient qu'un 8 sur 20 en géographie, alors qu'il est capable d'obtenir 15 ! Mais le jeu des hormones se greffant sur un système basé sur la notation est un jeu dangereux, explosif même. Plus de libre cours à l'imagination plus tôt, plus de libre arbitre là où le système pose déjà beaucoup de contraintes, je ne sais pas...
Il parait qu'au Luxembourg, un établissement pilote (Un lycée) a déjà tenté l'expérience de la pédagogie sans note, avec une émulation entre les professeurs et les élèves. Et bien les résultats sont prometteurs apparemment, et les élèves semblent mieux s'en sortir ainsi. En tous cas ils semblent ne pas subir cette pression compétitive qui est propre aux établissements dits classiques.
Invité- Invité
Re: Un autre problème éducatif
Votre échange est très riche... et il il y a encore tant de choses à faire au sein de l'E.N. pour répondre au mieux aux besoins de ces enfants, tous différents, si différents.
En tant que maman d'enfants qui vivent très bien leur scolarité, je rejoindrai l'avis d'Ijja.
En tant qu'adulte réfléchissant sur le système et au regard de mon propre parcours, je comprends parfaitement les propos d'Olive.
En tant qu'enseignante en école primaire d'une ZEP de banlieue, je me débats tous les jours avec les moyens qu'on ne me donne pas pour faire au mieux pour chacun de mes élèves. Et j'invite les sceptiques à venir passer une heure ou une journée (s'ils tiennent) dans ma classe.
En tant que maman d'enfants qui vivent très bien leur scolarité, je rejoindrai l'avis d'Ijja.
En tant qu'adulte réfléchissant sur le système et au regard de mon propre parcours, je comprends parfaitement les propos d'Olive.
En tant qu'enseignante en école primaire d'une ZEP de banlieue, je me débats tous les jours avec les moyens qu'on ne me donne pas pour faire au mieux pour chacun de mes élèves. Et j'invite les sceptiques à venir passer une heure ou une journée (s'ils tiennent) dans ma classe.
lapunta- Sage Confirmé
- Messages : 727
Date d'inscription : 23/02/2012
Age : 52
Re: Un autre problème éducatif
Oui, et je suis persuadé que tu le fais très bien lapunta, avec conscience et dévouement...
C'est toi que j'aurais du avoir comme maîtresse !
C'est toi que j'aurais du avoir comme maîtresse !
Invité- Invité
Re: Un autre problème éducatif
mais peut-être aurais-je échoué avec toi, qui sait ? Il y a tellement de facteurs qui font que malgré toute l'énergie qu'on peut déployer pour un enfant, la réussite n'est pas toujours au rendez-vous... malheureusement.
Nous sommes très nombreux à faire ce métier avec conscience et dévouement. Bien plus nombreux que beaucoup le croient.
Nous sommes très nombreux à faire ce métier avec conscience et dévouement. Bien plus nombreux que beaucoup le croient.
lapunta- Sage Confirmé
- Messages : 727
Date d'inscription : 23/02/2012
Age : 52
Re: Un autre problème éducatif
Un autre problème éducatif vient de ce que l'école a en face d'elle un " contre courant" : la rue, la télé, les jeux vidéos, la vie de loisirs, de transports urbains, de revues et cassettes... d'informations et jeux politiciens.
Ah l'école ! ce sanctuaire où s'éveillent les esprits ! Elle est cernée par tant d'influences négatives.
Ah l'école ! ce sanctuaire où s'éveillent les esprits ! Elle est cernée par tant d'influences négatives.
Re: Un autre problème éducatif
Si on se souvient ce qu'était l'école , quand je m'y rendais tous les matins...pas de télé chez moi, juste la radio grâce à laquelle mon père écoutait les matchs de foot et les informations sur RadioLuxembourg. Pas d'autres journaux que le journal local. Un journal féminin auquel ma mère était abonnée, "bonne soirée"
Pas de revue pour les enfants, pas de livres, enfin si quelque uns, ceux de la bibliothèque de l'école.Pas de musique autre que l'accordéon dont jouait mon père(fort bien et sans connaître la musique)
C'esr sùr , mes enseignants n'étaient pas contestés par les médias et autres poisons pour les esprits juvéniles ...
Ils avaient la partie facile de ce côté là....
Pas de revue pour les enfants, pas de livres, enfin si quelque uns, ceux de la bibliothèque de l'école.Pas de musique autre que l'accordéon dont jouait mon père(fort bien et sans connaître la musique)
C'esr sùr , mes enseignants n'étaient pas contestés par les médias et autres poisons pour les esprits juvéniles ...
Ils avaient la partie facile de ce côté là....
Clio- Maitre Philosophe
- Messages : 1985
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 76
Localisation : Languedoc
Re: Un autre problème éducatif
Oui Clio et abac, ce que vous dites m'évoque ceci :
L'école se veut le reflet de la société, ou plutôt un lieu commun où les influences sociales se croisent. Aujourd'hui les médias agissent fortement sur les jeunes, et les orientent vers des états d'âme dont ils se seraient sans doute passé; des désirs et des besoins inutiles... Et tu sais Clio, lorsque tu évoques si bien ton enfance, tu me fais penser que l'essentiel se trouve dans les relations naturelles entre les membres de la famille et les enseignants, sans parasitages médiatiques. Qui à mon avis n'ont pas de rôles à jouer en l'occurrence.
Mais si lapunta ! Je suis sûr que tu te serais montrée très compréhensive vis-à-vis de moi, et que tu aurais au moins cherché à me comprendre, ce que n'ont pas fait les enseignants que j'ai connu. Alors que mon mal être était évident, et assez unique dans les manifestations. Je ne parlais quasiment pas, car très touché par une forte timidité, qui trouvait son origine dans de multiples sources. Mais encore une fois, je ne fais pas le procès de mes enseignants passés, je constate simplement que les choses auraient pu être tout autres.
L'école se veut le reflet de la société, ou plutôt un lieu commun où les influences sociales se croisent. Aujourd'hui les médias agissent fortement sur les jeunes, et les orientent vers des états d'âme dont ils se seraient sans doute passé; des désirs et des besoins inutiles... Et tu sais Clio, lorsque tu évoques si bien ton enfance, tu me fais penser que l'essentiel se trouve dans les relations naturelles entre les membres de la famille et les enseignants, sans parasitages médiatiques. Qui à mon avis n'ont pas de rôles à jouer en l'occurrence.
Mais si lapunta ! Je suis sûr que tu te serais montrée très compréhensive vis-à-vis de moi, et que tu aurais au moins cherché à me comprendre, ce que n'ont pas fait les enseignants que j'ai connu. Alors que mon mal être était évident, et assez unique dans les manifestations. Je ne parlais quasiment pas, car très touché par une forte timidité, qui trouvait son origine dans de multiples sources. Mais encore une fois, je ne fais pas le procès de mes enseignants passés, je constate simplement que les choses auraient pu être tout autres.
Invité- Invité
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