Nos enfants grandissent dans quoi ?
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Nos enfants grandissent dans quoi ?
"J'ai vécu à Sarcelles
J'crêve aux Champs-Elysées"
(derniers vers de la chanson "Les charognards" de Renaud).
C'est tout simple.
A force de discutailler sur les sytèmes, nous oublions de leur fabriquer suffisamment d'Amour, à nos gosses ! Nous réduisons leurs cerveaux et leurs sensations à des abaques.
Je sais qu'il en est qui, nés à "Sarcelles" ne crèvent pas aux "Champs", après un braquage loupé.
Regarder au dehors, toujours les regarder, leur parler, leur sourire, plaisanter avec eux, c'est pas du bonheur, ça ? Et si, du bonheur, il s'ensuivait une rectitude de vie ?
Alors, réfléchissez à ce terme galvaudé : "Amour" . Ils y ont droit aussi. Autrement que "gnan-gnan-gnan" quand ils sont petits. Autrement que "Va te faire f...!" quand ils grandissent.
Les porter au devant de la vie dans les bras de l'Amour que nous aurions troqué contre nos anciens bras désarticulés d'individualistes ... Réfléchissons. Et Aimons.
(Les gosses, ça ne se porte pas comme des bijoux. Ca pèse très lourd, très très lourd).
J'crêve aux Champs-Elysées"
(derniers vers de la chanson "Les charognards" de Renaud).
C'est tout simple.
A force de discutailler sur les sytèmes, nous oublions de leur fabriquer suffisamment d'Amour, à nos gosses ! Nous réduisons leurs cerveaux et leurs sensations à des abaques.
Je sais qu'il en est qui, nés à "Sarcelles" ne crèvent pas aux "Champs", après un braquage loupé.
Regarder au dehors, toujours les regarder, leur parler, leur sourire, plaisanter avec eux, c'est pas du bonheur, ça ? Et si, du bonheur, il s'ensuivait une rectitude de vie ?
Alors, réfléchissez à ce terme galvaudé : "Amour" . Ils y ont droit aussi. Autrement que "gnan-gnan-gnan" quand ils sont petits. Autrement que "Va te faire f...!" quand ils grandissent.
Les porter au devant de la vie dans les bras de l'Amour que nous aurions troqué contre nos anciens bras désarticulés d'individualistes ... Réfléchissons. Et Aimons.
(Les gosses, ça ne se porte pas comme des bijoux. Ca pèse très lourd, très très lourd).
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Encore faut il avoir de l'amour à donner....Cela semble si rare aujourd'hui. Merci pour le partage cher Hérodote
odyseus- Maitre Philosophe
- Messages : 1750
Date d'inscription : 10/10/2011
Age : 52
Localisation : Marseille
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Oulala vous êtes bien pessimistes ou je vos vraiement dans un monde de bisousnours ou les parents sont des adultes aimant et les enfants des jeunes respectueux. Une partie de ma famille habite les barres d'immeubles entre Aulnay et Vilpinte où les Français de souche et la police n'osent plus mettre les pieds et même dans ces familles j'ai toujours trouvé beaucoup d'amour envers leurs enfants.
Je pense que le monde va beaucoup moins mal que les médias veulent bien le dire. Et que la TV c'est une loupe qui agrandit les défauts de notre société.
Améliorons notre société mais cessons de n'en voir que les cotes négatifs. Il y a aussi beaucoup de bien belles choses entreprises. Non ?
Je pense que le monde va beaucoup moins mal que les médias veulent bien le dire. Et que la TV c'est une loupe qui agrandit les défauts de notre société.
Améliorons notre société mais cessons de n'en voir que les cotes négatifs. Il y a aussi beaucoup de bien belles choses entreprises. Non ?
Marie Gouze- Sage Confirmé
- Messages : 960
Date d'inscription : 20/02/2013
Age : 64
Localisation : Paris
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Oui bien sur marie, tout n'est pas si noir. Je suis juste sensibilisé à ces questions depuis que je suis papa et je me rends compte, à l'image de ce qu'exprimait Hérodote, combien donner de l'amour aux enfants est la chose la plus merveilleuse, et comment cet amour les fait grandir et s'épanouir. Nos enfants ne demandent que ça, de l'amour et encore de l'amour, c'est dans cet amour que l'éducation prend tout son sens, mais ce n'est pas si évident...j'ai parfois l'impression que pour certains parents, l'éducation c'est une belle console de jeux ou une claque
odyseus- Maitre Philosophe
- Messages : 1750
Date d'inscription : 10/10/2011
Age : 52
Localisation : Marseille
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Très juste, cher Odyseus. Juste en tous points. Qu'il y ait des gens bienfaisants y compris dans la croissance (physique et intellectuelle) de leurs enfants, je ne le nierai pas. Mais pas plus qu'une hirondelle ne fait le printemps, un père ou une mère qui aiment vraiment leurs enfants, non pour leur propre satisfaction, mais en ayant conscience de leurs devoirs les plus sacrés, ne font une société qui ne s'asseoit pas lourdement sur ce qui constitue son avenir.
Je ne nie pas qu'il y ait des parents qui dispensent beaucoup d'Amour à leurs petits, même dans des conditions défavorisées. Il y en a . J'aimerais qu'ils soient tous ainsi. Celà devrait être un réflexe de survie de l'espèce (et donc de sa survie "en tant" qu'espèce). J'ai cité la chanson de Renaud, dont la localisation est imagée. Mais c'est valable ailleurs. Mon voeu, c'est que celà ne soit plus valable nulle part !
Nota : J'apprécie tout partlculièrement, forme et fond, les deux dernières lignes de l'intervention d'Odyseus.
Je ne nie pas qu'il y ait des parents qui dispensent beaucoup d'Amour à leurs petits, même dans des conditions défavorisées. Il y en a . J'aimerais qu'ils soient tous ainsi. Celà devrait être un réflexe de survie de l'espèce (et donc de sa survie "en tant" qu'espèce). J'ai cité la chanson de Renaud, dont la localisation est imagée. Mais c'est valable ailleurs. Mon voeu, c'est que celà ne soit plus valable nulle part !
Nota : J'apprécie tout partlculièrement, forme et fond, les deux dernières lignes de l'intervention d'Odyseus.
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
J'ai l'intime conviction qu'un parent malaimant est un parent qui ne s'aime pas lui même.
Ma génération a eu beaucoup de chance car après guerre nos parents ont eu conscience de ce que signifiait l'amour et ont essayé comme ils ont pu d'au moins nous faire comprendre qu'ils nous aimaient assez pour vouloir nous donner un avenir.
Par contre pour leur génération l'amour n'était pas au rendez vous. En haut une obéissance à l'église qui à cette époque là était plutôt égoïste et castratrice et en bas des mômes souvent à l'ADASS à cause des guerres ou chez des nourrices, enfants qui en général grossissaient les rangs de l'armée ou faisaient le bonheur des paysans qui profitaient d'une main d'œuvre gratuite.
Seul salut les syndicats qui permettaient sans doute de recréer une sorte de fraternité. Le patron faisant office de père sur lequel on pouvait taper.
Le monde a énormément changé et le numérique transforme à nouveau la société.
Il faut le prendre avec joie et découvrir avec nos enfants de nouveaux modes d'expression et de solidarité. Et ne jamais oublier que nous ne sommes pas les seuls à eduquer nos enfants. L'environnement qu'on leur donne petit façonne aussi leur personnalité.
Ma génération a eu beaucoup de chance car après guerre nos parents ont eu conscience de ce que signifiait l'amour et ont essayé comme ils ont pu d'au moins nous faire comprendre qu'ils nous aimaient assez pour vouloir nous donner un avenir.
Par contre pour leur génération l'amour n'était pas au rendez vous. En haut une obéissance à l'église qui à cette époque là était plutôt égoïste et castratrice et en bas des mômes souvent à l'ADASS à cause des guerres ou chez des nourrices, enfants qui en général grossissaient les rangs de l'armée ou faisaient le bonheur des paysans qui profitaient d'une main d'œuvre gratuite.
Seul salut les syndicats qui permettaient sans doute de recréer une sorte de fraternité. Le patron faisant office de père sur lequel on pouvait taper.
Le monde a énormément changé et le numérique transforme à nouveau la société.
Il faut le prendre avec joie et découvrir avec nos enfants de nouveaux modes d'expression et de solidarité. Et ne jamais oublier que nous ne sommes pas les seuls à eduquer nos enfants. L'environnement qu'on leur donne petit façonne aussi leur personnalité.
Marie Gouze- Sage Confirmé
- Messages : 960
Date d'inscription : 20/02/2013
Age : 64
Localisation : Paris
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Marie Gouze a écrit:
Je pense que le monde va beaucoup moins mal que les médias veulent bien le dire. Et que la TV c'est une loupe qui agrandit les défauts de notre société.
Améliorons notre société mais cessons de n'en voir que les cotes négatifs. Il y a aussi beaucoup de bien belles choses entreprises. Non ?
Je trouve tout cela très juste Marie.
En effet, les médias (et plus particulièrement la TV) repèrent et accentuent tout ce qui fait "sensation", et, de fait, cela altère forcément leur objectivité. Lorsqu'on se met à réfléchir sur les situations, et que l'on veut être parfaitement objectif, on réalise à quel point notre vision sociale peut être déformée. Tout n'est pas faux dans ce que présentent les médias, mais comme vous le souligniez Marie, cette part de réalité n'est qu'une portion des faits, en outre elle est souvent distordue par un regard critique et exclusif, partial.
Les beaux moments font également partie de la vie de milliers de gens qui vivent dans ces lieux, mais ils ne sont pas valorisés car ils ne correspondent pas à cette dramatisation journalistique qui fait recette (soit disant) ! Certes les citées sont des lieux violents, chargés de dangers, mais ce sont aussi des lieux d'amour, quoi qu'on en pense... Un enfant de deux ans reste un enfant de deux ans, c'est le contexte qui le change et le façonne, pas la fatalité ou je ne sais quel destin. Les choses ne sont jamais irréversibles pour nous tous, elles le deviennent au moment où l'on ne se rend plus compte de ces choses, et où l'on ne peut plus voir ce qui se cache derrière le rideau médiatique. De l'amour oui, il y en a partout, comme de la violence, tout est une question de situation, de contexte.
Invité- Invité
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Je pense que nos enfants grandissent surtout dans l'incompréhension, et le manque d'échange. Vous ne le savez peut être pas mais d'après de nombreuses études psychologiques, c'est dans les familles que l'on parle le moins ! C'est à dire que c'est dans les familles que la communication passe le plus difficilement, un comble ! Nous communiquons davantage avec nos amis et collègues de travail, et beaucoup de problèmes ne passent plus par les principaux intéressés. Bien sûr ce n'est qu'une étude, mais elle contient certainement une part de vérité non négligeable.
Nos enfants naissent neufs, ils ne connaissent rien du monde surmédiatisé qui les attend. Comme les enfants d'autrefois ils entendent des sons dans le ventre de leur mère, mais ne savent pas encore les identifier exactement, ils n'en connaissent pas encore la source. Il est du ressort des parents de les accueillir ici, et de leur montrer la voie. Oui Marie, le monde a changé, et les générations qui viennent auront fort à faire avec les enjeux cruciaux qui les attendent, notamment celui de l'éducation.
Nos enfants naissent neufs, ils ne connaissent rien du monde surmédiatisé qui les attend. Comme les enfants d'autrefois ils entendent des sons dans le ventre de leur mère, mais ne savent pas encore les identifier exactement, ils n'en connaissent pas encore la source. Il est du ressort des parents de les accueillir ici, et de leur montrer la voie. Oui Marie, le monde a changé, et les générations qui viennent auront fort à faire avec les enjeux cruciaux qui les attendent, notamment celui de l'éducation.
Invité- Invité
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
On retombe, Olve, dans cet esprit de système que je réfutais au tout début du sujet.Je m'attendais bien (prenez celà comme une plaisanterie) à ce que votre "optimisme de béton" ne pose une poutre en travers de ma réflexion !
Vous avez raison quand vous remarquez que le bambin de deux ans est l'objet d'autant d'Amour qu'un autre plus favorisé. Mais quelle différence faites-vous donc entre le "contexte" et le " destin"? L'un est malléable, l'autre est impérieux. Statistiquement parlant, ce bambin de deux ans, même s'il est porté par l'Amour d'un poids équivalent, sera soumis à la fatalité de son milieu culturel, de ses moyens d'étudier, de s'offrir la fameuse avancée technologique numérique qui doit dispenser le bonheur à tout le monde. A deux ans ,à Drancy, on n'a pas les mêmes virtualités futures qu'à deux ans Avenue Mozart. Ou ça se saurait ! Et même à volume d'Amour équivalent.
Quant à l'Amour reçu, j'ai été petit moi aussi, il y a longtemps avant que d'être très vieux. Et j'en ai reçu autant que le fils du cordonnier en dessous de chez mes parents. Nous avons joué ensemble et nos jouets nous ont séparés, inexorablement. Il est faux de prétendre qu'on aimait moins sa progéniture qu'à présent ou dans une période intermédiaire.
Que l'Amour doive disposer de moyens matériels pour s'exprimer, qui le nierait ? Mais c'est la "sorte " d'Amour répandu sur l'enfant qui compte et non les avancées tecnologiques. Faut-il que tout le monde parle "kevin" (comme on dit, parait-il) pour être aimé ? Et Aimer ?
Nous voici reparti dans la ligne des systèmes d'éducation qui ont fait l'objet de longs débats ici-même. Ce n'était pas mon propos. Mais notre esprit de système est si puissant avec la mécanisation des modes de pensée que nous n'y échappons pas. C'est pourquoi je vous dis bonsoir.
Vous avez raison quand vous remarquez que le bambin de deux ans est l'objet d'autant d'Amour qu'un autre plus favorisé. Mais quelle différence faites-vous donc entre le "contexte" et le " destin"? L'un est malléable, l'autre est impérieux. Statistiquement parlant, ce bambin de deux ans, même s'il est porté par l'Amour d'un poids équivalent, sera soumis à la fatalité de son milieu culturel, de ses moyens d'étudier, de s'offrir la fameuse avancée technologique numérique qui doit dispenser le bonheur à tout le monde. A deux ans ,à Drancy, on n'a pas les mêmes virtualités futures qu'à deux ans Avenue Mozart. Ou ça se saurait ! Et même à volume d'Amour équivalent.
Quant à l'Amour reçu, j'ai été petit moi aussi, il y a longtemps avant que d'être très vieux. Et j'en ai reçu autant que le fils du cordonnier en dessous de chez mes parents. Nous avons joué ensemble et nos jouets nous ont séparés, inexorablement. Il est faux de prétendre qu'on aimait moins sa progéniture qu'à présent ou dans une période intermédiaire.
Que l'Amour doive disposer de moyens matériels pour s'exprimer, qui le nierait ? Mais c'est la "sorte " d'Amour répandu sur l'enfant qui compte et non les avancées tecnologiques. Faut-il que tout le monde parle "kevin" (comme on dit, parait-il) pour être aimé ? Et Aimer ?
Nous voici reparti dans la ligne des systèmes d'éducation qui ont fait l'objet de longs débats ici-même. Ce n'était pas mon propos. Mais notre esprit de système est si puissant avec la mécanisation des modes de pensée que nous n'y échappons pas. C'est pourquoi je vous dis bonsoir.
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Je trouve ça fou d'imaginer qu'il y a encore 150 ans en France le père avait le droit de vie ou de mort sur ses enfants, qu'on envoyait des mômes de 5 ans à la mine parce qu'ils étaient assez menus pour passer dans les boyaux, que les riches payaient les pauvres pour les remplacer à la guerre, que battre son enfant tous les jours était un signe de bonne éducation, qu'à l'hôpital si une femme qui accouchait n'avait pas de mari on lui retirait l'enfant. Qu'un étranger venu de Russie ou de Pologne par exemple était un apatride et se cachait pour qu'on ne le renvoie pas dans son pays, qu'on payait les artisans pour prendre des apprentis et que si celui-ci fuguait son père avait le droit de le descendre…
Bref que des exemples pris dans ma famille…
L'enfant… ça n'existait pas. quand tu n'étais pas enceinte à 13 ans, tu pouvais t'estimer heureuse…
Bref… quand on fait de la généalogie on tombe sur le cul…
notre France Laïque et nos droits c'est un petit miracle gagné à force de luttes.
Un petit miracle qu'il faut préserver et espérer de ne pas le perdre.
Améliorer oui. Soupeser, analyser, comprendre, écouter, communiquer oui.
Mais avant tout profiter de chaque seconde qui passe comme si c'était la dernière. Et ne jamais lâcher d'acquis. sous peine d'en lâcher d'autres… jusqu'à ne plus en avoir…
Je parlais hier avec un prof de fac qui venait de Russie pour un colloque. Là-bas plus d'école publique dans les villages, plus d'hôpitaux publiques ni de médecins…
Que du privé hors de prix. Et des mafias.
Ils regrettent le temps de Staline où ils n'avaient pas à se soucier du lendemain…
Bref que des exemples pris dans ma famille…
L'enfant… ça n'existait pas. quand tu n'étais pas enceinte à 13 ans, tu pouvais t'estimer heureuse…
Bref… quand on fait de la généalogie on tombe sur le cul…
notre France Laïque et nos droits c'est un petit miracle gagné à force de luttes.
Un petit miracle qu'il faut préserver et espérer de ne pas le perdre.
Améliorer oui. Soupeser, analyser, comprendre, écouter, communiquer oui.
Mais avant tout profiter de chaque seconde qui passe comme si c'était la dernière. Et ne jamais lâcher d'acquis. sous peine d'en lâcher d'autres… jusqu'à ne plus en avoir…
Je parlais hier avec un prof de fac qui venait de Russie pour un colloque. Là-bas plus d'école publique dans les villages, plus d'hôpitaux publiques ni de médecins…
Que du privé hors de prix. Et des mafias.
Ils regrettent le temps de Staline où ils n'avaient pas à se soucier du lendemain…
Marie Gouze- Sage Confirmé
- Messages : 960
Date d'inscription : 20/02/2013
Age : 64
Localisation : Paris
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Vos témoignages me touchent (Marie et Herodote).
C'est un débat assez complexe, car il contient une part historique et sociale, humaine, variable et évolutive.
L'une des différences notables avec le passé c'est aussi la structure actuelle de la famille, qui n'est plus vraiment ce qu'elle fut. Aujourd'hui nous parlons volontiers de "familles recomposées", et autres nouveautés contemporaines.
L'enfant peut vivre ou se noyer dans une situation familiale et sociale empoisonnée. Parfois il revient de très loin, et se construit une vie relativement équilibrée. De quoi un enfant de deux ans peut-il avoir besoin ? D'amour bien sûr, mais aussi de valeurs, et de repères. C'est un monde affectif qu'il doit bâtir chaque jour, et si ce monde est chancelant, il le ressentira à sa manière. Mes parents ont connu la guerre de 39-45, et ils étaient encore des enfants à cette époque; les souvenirs qu'ils en ont gardé sont étonnants, car ils révèlent ce puissant attachement à la famille. Ils étaient cernés par les évènements, parfois tragiques, qui se déroulaient autour d'eux, et pourtant la fusion (affective et sécurisante) qu'ils vécurent avec leur famille leur apporta des valeurs formidables et constructives.
Les temps changent, les parents et les enfants aussi, qu'est-ce qui évolue positivement et négativement ? Tout est là. Quelles sont les priorités pour bien éduquer et aimer ses enfants sans les choquer ? Le contexte actuel est assez virulent sur le plan social et culturel, car il implique de nombreux paramètres, notamment celui des technologies. Un enfant boit à la source de ses parents, à la résurgence affective que l'on peut lui fournir; s'il n'a pas ses apports, il risque de mourir de soif ! Peut-il manquer d'autre chose ? Bien sûr, surtout si ces choses sont absentes du discours parental. Soyons pragmatiques, à quoi est confronté un enfant de nos jours : à un contexte familial donné, à une société complexifiée, et à une technologie qui lui tend les bras !
Le choix est important, et celui des parents s'inscrit aussi dans ce monde qui mute, tout cela n'est pas simple...
C'est un débat assez complexe, car il contient une part historique et sociale, humaine, variable et évolutive.
L'une des différences notables avec le passé c'est aussi la structure actuelle de la famille, qui n'est plus vraiment ce qu'elle fut. Aujourd'hui nous parlons volontiers de "familles recomposées", et autres nouveautés contemporaines.
L'enfant peut vivre ou se noyer dans une situation familiale et sociale empoisonnée. Parfois il revient de très loin, et se construit une vie relativement équilibrée. De quoi un enfant de deux ans peut-il avoir besoin ? D'amour bien sûr, mais aussi de valeurs, et de repères. C'est un monde affectif qu'il doit bâtir chaque jour, et si ce monde est chancelant, il le ressentira à sa manière. Mes parents ont connu la guerre de 39-45, et ils étaient encore des enfants à cette époque; les souvenirs qu'ils en ont gardé sont étonnants, car ils révèlent ce puissant attachement à la famille. Ils étaient cernés par les évènements, parfois tragiques, qui se déroulaient autour d'eux, et pourtant la fusion (affective et sécurisante) qu'ils vécurent avec leur famille leur apporta des valeurs formidables et constructives.
Les temps changent, les parents et les enfants aussi, qu'est-ce qui évolue positivement et négativement ? Tout est là. Quelles sont les priorités pour bien éduquer et aimer ses enfants sans les choquer ? Le contexte actuel est assez virulent sur le plan social et culturel, car il implique de nombreux paramètres, notamment celui des technologies. Un enfant boit à la source de ses parents, à la résurgence affective que l'on peut lui fournir; s'il n'a pas ses apports, il risque de mourir de soif ! Peut-il manquer d'autre chose ? Bien sûr, surtout si ces choses sont absentes du discours parental. Soyons pragmatiques, à quoi est confronté un enfant de nos jours : à un contexte familial donné, à une société complexifiée, et à une technologie qui lui tend les bras !
Le choix est important, et celui des parents s'inscrit aussi dans ce monde qui mute, tout cela n'est pas simple...
Invité- Invité
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Concernant la famille recomposée ce qui est nouveau c'est le therme mais dans les faits il y a bien longtemps que les familles se recomposent. Elles faisaient peut être semblant d'être unies pour toujours mais quand on pense au nombre de guerres qu'on subit nos anciens, on doit bien imaginer que papa partit à la guerre ne revenait pas. Dans ce cas le fils tout puissant prenait la place du père pour foutre des claques à sa mère.
Sans parler des pères qui abusaient de ses filles et des enfants dont on ne savait plus s'ils étaient de la mère de la fille ...
Du père du frère ou de l'oncle... insestes.
Tout ce qu'on connait aujourd'hui dans d'autres contrées.
Mon père pour la petite histoire est né alors que la grand mère bourgeoise digne normande était mariée à un émigré, ingénieur de métier.
Et oui elle avait déjà une fille avec ce mari mais son amant était trop bien. Elle tombe enceinte de cet amant, de plus le meilleur ami de son mari, émigré de l'est lui aussi et si séduisant.
Bon. Faut pas déconner quand même. Le mari pas content divorce et répudie le bébé. L'amant marié à la sœur de son ami a aussi un petit garçon. Il divorce aussi et les amants infidèles peuvent convoler en de justes noces.
Bref une seconde petite fille naît.
Sur ce la guerre de 40. Merde alors on l'avait pas vu venir celle là.
Alors on va s'arranger.
L'amant remarié prend un apparte avec sa mère et son ex femme. Et puis son fils aîné. Le premier mari se remarie. Et ma grand mère qui commençait à préférer la douceur de la flagellation chrétienne aux étreintes de son beau slave rentre chez son père avec ses trois marmots.
Coup de bol l'argent des bourgeois normands avait réussit à payer une maison de famille assez grande ou s'étaient déjà réfugié une autre sœur mère célibataire, un frère avec son fils qu'il a eu d'une américaine qui l'a larguée. Et voilà je crois que le compte est bon.
Alors je tenais simplement à faire remarquer que ma grand mere entre son adoration du christ et ses flagellations chrétiennes qui lui mettaient le dos en sang et l'ame en extase, a bien réussit à se faire épouser deux fois et élevé ses enfants entouré de plein de gens différents.
A j'oubliais, elle aimait ses amants mais pas des masses ses enfants. D'ailleurs à l'époque personne ne s'est posé de questions à ce sujet.
Autre chose les enfants avaient pas tous le nom de leur père.
Bref le bordel de l'époque
Arrêtez de fantasmer sur un monde de soit disant famille protectrice. Ça n'a jamais existé sauf chez de rares familles bourgeoises comme celle de Freud. Ou dans les années soixante chez quelques employés ou fonctionnaires.
Et je ne pense pas que les enfants rentres de camps en 40 ayant vu leur parents disparaître ai eu plus d'amour que nos bambins blonds et choyés qui nous traite de conne des sûon ne leur a pas servi leur repas. Il y a des claques qui se perdent je vous dis ! Ha ! Ha ! Ha ! Oui bon d'accord il m'a un peu énervé ce soir mon ado.
Sans parler des pères qui abusaient de ses filles et des enfants dont on ne savait plus s'ils étaient de la mère de la fille ...
Du père du frère ou de l'oncle... insestes.
Tout ce qu'on connait aujourd'hui dans d'autres contrées.
Mon père pour la petite histoire est né alors que la grand mère bourgeoise digne normande était mariée à un émigré, ingénieur de métier.
Et oui elle avait déjà une fille avec ce mari mais son amant était trop bien. Elle tombe enceinte de cet amant, de plus le meilleur ami de son mari, émigré de l'est lui aussi et si séduisant.
Bon. Faut pas déconner quand même. Le mari pas content divorce et répudie le bébé. L'amant marié à la sœur de son ami a aussi un petit garçon. Il divorce aussi et les amants infidèles peuvent convoler en de justes noces.
Bref une seconde petite fille naît.
Sur ce la guerre de 40. Merde alors on l'avait pas vu venir celle là.
Alors on va s'arranger.
L'amant remarié prend un apparte avec sa mère et son ex femme. Et puis son fils aîné. Le premier mari se remarie. Et ma grand mère qui commençait à préférer la douceur de la flagellation chrétienne aux étreintes de son beau slave rentre chez son père avec ses trois marmots.
Coup de bol l'argent des bourgeois normands avait réussit à payer une maison de famille assez grande ou s'étaient déjà réfugié une autre sœur mère célibataire, un frère avec son fils qu'il a eu d'une américaine qui l'a larguée. Et voilà je crois que le compte est bon.
Alors je tenais simplement à faire remarquer que ma grand mere entre son adoration du christ et ses flagellations chrétiennes qui lui mettaient le dos en sang et l'ame en extase, a bien réussit à se faire épouser deux fois et élevé ses enfants entouré de plein de gens différents.
A j'oubliais, elle aimait ses amants mais pas des masses ses enfants. D'ailleurs à l'époque personne ne s'est posé de questions à ce sujet.
Autre chose les enfants avaient pas tous le nom de leur père.
Bref le bordel de l'époque
Arrêtez de fantasmer sur un monde de soit disant famille protectrice. Ça n'a jamais existé sauf chez de rares familles bourgeoises comme celle de Freud. Ou dans les années soixante chez quelques employés ou fonctionnaires.
Et je ne pense pas que les enfants rentres de camps en 40 ayant vu leur parents disparaître ai eu plus d'amour que nos bambins blonds et choyés qui nous traite de conne des sûon ne leur a pas servi leur repas. Il y a des claques qui se perdent je vous dis ! Ha ! Ha ! Ha ! Oui bon d'accord il m'a un peu énervé ce soir mon ado.
Marie Gouze- Sage Confirmé
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Localisation : Paris
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Voici ce que je reçois d'un écrivain connu et que j'ai amené à lire la discussioon sur le sujet que j'ai souhaité vous soumettre. Il m'a simplement demandé de ne pas révéler son identité, ce que je respecte sans faillir . Voici (en copier coller. Je n'y ai rien soustrait ni rien ajouté) :
---------------------------
"S'il est une erreur terrible de notre civilisation, c'est d'avoir confisqué la nature aux enfants. L'enfant au milieu du béton est un captif pieds et poings liés. Son insouciance libre et pétulante réclame des horizons frais, du vent dans les cheveux, des flaques d'eau pour y patauger, des marais où barbotent des bataillons de grenouilles, des arbres dans les bois, des passereaux dans les arbres, des espaces sans fin, des champs pour s'y rouler, des talus pour s'y râper les fesses et du soleil pour s'en extasier. L'enfant privé de ces choses, les plus simples et les plus magnifiques, dépérit. Les hommes ne comprennent pas ce besoin, ou plutôt ils ne veulent pas le comprendre, étant occupés de leurs affaires. Tant qu'ils persisteront à bâtir de froides cités sans joie, tant qu'ils parqueront leur descendance entre les quatre cloisons du morne carré parfait des immeubles et des terrains vagues, ils auront beau multiplier les associations, les maisons de jeunesse, épingler des badges à leurs vestons et fourrer leur discours des intentions les plus louables, rien n'y fera, la violence continuera de prospérer en convoyant son déplorable attelage, drogue, vol, viol, ces hideuses écoles de la délinquance, et l'adolescent, pauvre plante à jamais nouée dans un rachitisme destructeur de tout épanouissement s'engloutira, de plus en plus désemparé, au fond des abîmes de la déchéance et du désespoir où croupissent les victimes impuissantes de l'inqualifiable bêtise de la civilisation déshumanisée . "
Fin de citation.
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"S'il est une erreur terrible de notre civilisation, c'est d'avoir confisqué la nature aux enfants. L'enfant au milieu du béton est un captif pieds et poings liés. Son insouciance libre et pétulante réclame des horizons frais, du vent dans les cheveux, des flaques d'eau pour y patauger, des marais où barbotent des bataillons de grenouilles, des arbres dans les bois, des passereaux dans les arbres, des espaces sans fin, des champs pour s'y rouler, des talus pour s'y râper les fesses et du soleil pour s'en extasier. L'enfant privé de ces choses, les plus simples et les plus magnifiques, dépérit. Les hommes ne comprennent pas ce besoin, ou plutôt ils ne veulent pas le comprendre, étant occupés de leurs affaires. Tant qu'ils persisteront à bâtir de froides cités sans joie, tant qu'ils parqueront leur descendance entre les quatre cloisons du morne carré parfait des immeubles et des terrains vagues, ils auront beau multiplier les associations, les maisons de jeunesse, épingler des badges à leurs vestons et fourrer leur discours des intentions les plus louables, rien n'y fera, la violence continuera de prospérer en convoyant son déplorable attelage, drogue, vol, viol, ces hideuses écoles de la délinquance, et l'adolescent, pauvre plante à jamais nouée dans un rachitisme destructeur de tout épanouissement s'engloutira, de plus en plus désemparé, au fond des abîmes de la déchéance et du désespoir où croupissent les victimes impuissantes de l'inqualifiable bêtise de la civilisation déshumanisée . "
Fin de citation.
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Je crois que tu avais déjà posté ce texte, ou en partie, il y a un an Herodote.
Mes meilleurs souvenirs d'enfance sont à faire du vélo à la campagne chez mes parents, explorer les ruisseaux, explorer les plages en normandie, explorer la forêt à chercher des champignons ou des marrons, explorer les champs chez ma grand-mère en Auvergne, cueillir des mures ... et j'en passe plein. Pas besoin de console de jeu ou de TV quand on a tout ça à portée de main - pourtant j'avais les deux sous la main, mais je ne m'en servais pas. Je lisais pas mal aussi - ce qui est plus simple quand on a du calme.
Mes meilleurs souvenirs d'enfance sont à faire du vélo à la campagne chez mes parents, explorer les ruisseaux, explorer les plages en normandie, explorer la forêt à chercher des champignons ou des marrons, explorer les champs chez ma grand-mère en Auvergne, cueillir des mures ... et j'en passe plein. Pas besoin de console de jeu ou de TV quand on a tout ça à portée de main - pourtant j'avais les deux sous la main, mais je ne m'en servais pas. Je lisais pas mal aussi - ce qui est plus simple quand on a du calme.
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« Suivez ceux qui cherchent la vérité, fuyez ceux qui l'ont trouvé. » - Vaclav Havel
« L'éducation est votre arme la plus puissante pour changer le monde. » - Nelson Mandela
« Es mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado » - Emiliano Zapata - soit en Français « Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux », maxime qui fût reprise par Charb …
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Oui. Je me souviens aussi de la marre aux grenouilles, des champignons, et cache cache dans le jardin mitoyen avec celui de mes petits voisins avec lesquels je jouais.
Mes parents avaient les moyens humains de faire de ce jardin un havre de paix dans ce quartier privilegié. Et puis des événements politiques leurs demandent un engagement. Une partie du jardin est fermé. Nous les petits sommes fiers. Nous savons que l'on y cache des hommes.
Mais les événements précipitent les choses. Tout engagement se paie. Et parfois cher. Guerre. Mort. Fuite.
Mon jardin reste un doux fantasme. Soleil, tendresse, paix. Je m'en souvient comme un paradis perdu. Et j'oublie toujours le terrain qu'il fut, de violence, de larmes, de sang... Le terrains des hommes en guerre.
Aujourd'hui en ville, inconnue parmis d'autres habitants j'ai offert tout le matériel internet à mon fils pour qu'il soit informé du monde tel qu'il est.
Il n'a jamais été intéressé par ces outils même s'il s'est fait un site et connait parfaitement lutilité.
Il fabrique des meubles pour son plaisirs, il crée et il bosse son bac.
Le monde d'aujourd'hui terrorise les générations passée mais la génération de nos gamins est bien dans ces baskets.
Ils crient ? Ils boivent ? Ils frappent ? Oui sans doute, comme chaque génération ils ont besoin de tuer le père.
Mais ils sont en train d'inventer un nouveau monde. Et je leur fait confiance.
Car le monde qu'ils sont en train de construire ne sera jamais pire que celui de les parents et des camps de concentration.
Nous avons vécu des moments de luxe pendant les années 60 et c'est fini. Il faut absolument arrêter de psychoter et de démoraliser nos jeunes. Le monde est immense et grâce aux réseaux ils trouverons du travail de l'amour des copains et battirons aussi des cathédrales mais sans esclaves ...
Mes parents avaient les moyens humains de faire de ce jardin un havre de paix dans ce quartier privilegié. Et puis des événements politiques leurs demandent un engagement. Une partie du jardin est fermé. Nous les petits sommes fiers. Nous savons que l'on y cache des hommes.
Mais les événements précipitent les choses. Tout engagement se paie. Et parfois cher. Guerre. Mort. Fuite.
Mon jardin reste un doux fantasme. Soleil, tendresse, paix. Je m'en souvient comme un paradis perdu. Et j'oublie toujours le terrain qu'il fut, de violence, de larmes, de sang... Le terrains des hommes en guerre.
Aujourd'hui en ville, inconnue parmis d'autres habitants j'ai offert tout le matériel internet à mon fils pour qu'il soit informé du monde tel qu'il est.
Il n'a jamais été intéressé par ces outils même s'il s'est fait un site et connait parfaitement lutilité.
Il fabrique des meubles pour son plaisirs, il crée et il bosse son bac.
Le monde d'aujourd'hui terrorise les générations passée mais la génération de nos gamins est bien dans ces baskets.
Ils crient ? Ils boivent ? Ils frappent ? Oui sans doute, comme chaque génération ils ont besoin de tuer le père.
Mais ils sont en train d'inventer un nouveau monde. Et je leur fait confiance.
Car le monde qu'ils sont en train de construire ne sera jamais pire que celui de les parents et des camps de concentration.
Nous avons vécu des moments de luxe pendant les années 60 et c'est fini. Il faut absolument arrêter de psychoter et de démoraliser nos jeunes. Le monde est immense et grâce aux réseaux ils trouverons du travail de l'amour des copains et battirons aussi des cathédrales mais sans esclaves ...
Marie Gouze- Sage Confirmé
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Localisation : Paris
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Je ne partais pas d'un constat de déchéance Marie Gouze, mais je sais que même maintenant, cette verdure me manque Ce n'est pas forcément le cas de tout le monde.
J'ai la terre dans le sang, petit fils de paysan / mineur - et je ne veux pas que mon petit ne voit que du béton, et des parcs tout bien rangés avec un coin jeux pour enfants. J'ai le choix de lui proposer autre chose, je le ferais (et en passant, ça me fera du bien aussi).
Pour ta conclusion, je suis d'accord avec toi, arrêtons de broyer du noir en permanence. Ça me fait penser aux sondages d'opinion qui vont de mal en pis en ce moment : mais bordel, arrêtez d'attendre que tout vous vienne tout cuit dans le bec en vous laissant abattre !
J'ai la terre dans le sang, petit fils de paysan / mineur - et je ne veux pas que mon petit ne voit que du béton, et des parcs tout bien rangés avec un coin jeux pour enfants. J'ai le choix de lui proposer autre chose, je le ferais (et en passant, ça me fera du bien aussi).
Pour ta conclusion, je suis d'accord avec toi, arrêtons de broyer du noir en permanence. Ça me fait penser aux sondages d'opinion qui vont de mal en pis en ce moment : mais bordel, arrêtez d'attendre que tout vous vienne tout cuit dans le bec en vous laissant abattre !
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Voilà deux témoignages poignants Marie et Mathieu ! Et émouvants aussi.
Je suis d'accord, d'autant que ce n'est pas en culpabilisant la nouvelle génération que l'on avancera. Je pense que la double lecture du monde actuel, celle des jeunes et celles des parents, et un peu conflictuelle mais sans être complètement déconnectée. Les parents se rendent compte de ce qui est bon dans leurs expériences, et les jeunes de ce qui est bon dans la nouveauté ! Bien sûr je généralise un peu, mais c'est volontaire, car je crois qu'il existe une dynamique, en cela je suis d'accord avec vous Marie et Mathieu.
Moi je suis dans un cas différent, n'étant pas parent je peux (ce n'est pas forcément une chance d'ailleurs) observer ce qui se passe, sans être confronté aux interactions générationnelles. A part peut être avec mes propres parents mais les rapports sont différents, peut être davantage dans l'échange et surtout le soutien (physique et psychologique). Ce qui compte c'est que chaque enfant puisse se construire au travers d'une jeunesse équilibrée, lui apporter ce que l'on estime être bon (dans la mesure du raisonnable) est forcément positif; par exemple lorsque tu évoques la campagne Mathieu, car je crois qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre cela et une approche moderniste. Le drame n'est donc pas tant interne qu'externe à la famille ! Parfois c'est un peu les deux, mais c'est autre chose...
Quelquefois aussi, nous voulons préserver les jeunes de ce qui nous apparaît néfaste, mais selon moi c'est une illusion, car les jeunes sont parfaitement capables d'observer et de déduire. Le juste équilibre entre l'influence en tant que soutien, et la liberté infantile de pouvoir choisir, est quelque chose de rare et de précieux. Nous voulons toujours le meilleur pour nos enfants, mais l'obtenons nous systématiquement ? Non bien sûr, car le triangle affectif (mère-père-enfant) est relié au monde extérieur, en même temps complexe et structurant, et le tout évolue assez bien en général, car c'est naturel. Il faut faire confiance aux enfants, et SE faire confiance, sinon pas de symbiose, et sans symbiose affective, pas d'avenir sain.
Je suis d'accord, d'autant que ce n'est pas en culpabilisant la nouvelle génération que l'on avancera. Je pense que la double lecture du monde actuel, celle des jeunes et celles des parents, et un peu conflictuelle mais sans être complètement déconnectée. Les parents se rendent compte de ce qui est bon dans leurs expériences, et les jeunes de ce qui est bon dans la nouveauté ! Bien sûr je généralise un peu, mais c'est volontaire, car je crois qu'il existe une dynamique, en cela je suis d'accord avec vous Marie et Mathieu.
Moi je suis dans un cas différent, n'étant pas parent je peux (ce n'est pas forcément une chance d'ailleurs) observer ce qui se passe, sans être confronté aux interactions générationnelles. A part peut être avec mes propres parents mais les rapports sont différents, peut être davantage dans l'échange et surtout le soutien (physique et psychologique). Ce qui compte c'est que chaque enfant puisse se construire au travers d'une jeunesse équilibrée, lui apporter ce que l'on estime être bon (dans la mesure du raisonnable) est forcément positif; par exemple lorsque tu évoques la campagne Mathieu, car je crois qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre cela et une approche moderniste. Le drame n'est donc pas tant interne qu'externe à la famille ! Parfois c'est un peu les deux, mais c'est autre chose...
Quelquefois aussi, nous voulons préserver les jeunes de ce qui nous apparaît néfaste, mais selon moi c'est une illusion, car les jeunes sont parfaitement capables d'observer et de déduire. Le juste équilibre entre l'influence en tant que soutien, et la liberté infantile de pouvoir choisir, est quelque chose de rare et de précieux. Nous voulons toujours le meilleur pour nos enfants, mais l'obtenons nous systématiquement ? Non bien sûr, car le triangle affectif (mère-père-enfant) est relié au monde extérieur, en même temps complexe et structurant, et le tout évolue assez bien en général, car c'est naturel. Il faut faire confiance aux enfants, et SE faire confiance, sinon pas de symbiose, et sans symbiose affective, pas d'avenir sain.
Invité- Invité
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Suis ok avec toi Mathieu. Mon bout de jardin me manque aussi. Ou plutôt cette impression nostalgique qu'il y a eu une époque où je pouvais m'assoir dans l'herbe, regarder les petites fourmies s'agiter pendant que mon petit frère creusait le chemin avec sa petite cuillère et mon grand frère se cachait dans le feuillage de figuier fuyant une fessée pour avoir cassé les tuiles du toi en espionnant les voisins. Nostalgie de cette illusion de l'enfance dorée qui pense être a l'abri dans un monde protègé sous la surveillance d'adultes tous puissant.
Grand plaisirs physiques aussi car on découvre notre corps, le soleil sur nos épaules, l'odeur des fleurs, la piqûre de l'abeille, la douceur du papillon, les bousculades d'un grand frère, une figue qui te tombe sur la poire, et c'est en arrière fond très subtil que l'on entend le monde des adultes vibrer de ses névrose.
Il faut donner à tous les enfants la possibilité de goûter à ces joies qui on aussi comme continuation les belles histoires d'amour enfantine.
Dans un monde idéal. Oui.
Et heureusement beaucoup on cette chance.
C'est sans prix.
Pour les petits citadins comme mon fils, étant un humain il a trouvé sans doute d'autres formes de plaisirs. Dans les études.
La campagne ça ne la pas branché. La mer oui. Comme un bébé. Il adore l'eau.
Mais depuis quelques années la conjoncture nous cloue à Paris. Petit citadin entre 4 murs il s'épanouit malgres tout.
Grand plaisirs physiques aussi car on découvre notre corps, le soleil sur nos épaules, l'odeur des fleurs, la piqûre de l'abeille, la douceur du papillon, les bousculades d'un grand frère, une figue qui te tombe sur la poire, et c'est en arrière fond très subtil que l'on entend le monde des adultes vibrer de ses névrose.
Il faut donner à tous les enfants la possibilité de goûter à ces joies qui on aussi comme continuation les belles histoires d'amour enfantine.
Dans un monde idéal. Oui.
Et heureusement beaucoup on cette chance.
C'est sans prix.
Pour les petits citadins comme mon fils, étant un humain il a trouvé sans doute d'autres formes de plaisirs. Dans les études.
La campagne ça ne la pas branché. La mer oui. Comme un bébé. Il adore l'eau.
Mais depuis quelques années la conjoncture nous cloue à Paris. Petit citadin entre 4 murs il s'épanouit malgres tout.
Marie Gouze- Sage Confirmé
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Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Pardon pour les fautes.
Marie Gouze- Sage Confirmé
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Date d'inscription : 20/02/2013
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Localisation : Paris
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Tu peux éditer ton texte si nécessaire et le corriger Marie Gouze - avec le bouton "editer" normalement présent sur ce que tu as posté.
On ne le voit plus en ce moment, mais je The Loner nous avait dit qu'il accueillait des enfants au travers d'associations, en bord de mer l'été ... je trouve ça génial
On ne le voit plus en ce moment, mais je The Loner nous avait dit qu'il accueillait des enfants au travers d'associations, en bord de mer l'été ... je trouve ça génial
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Localisation : Nantes (rock n' roll !)
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
C'est vrai Marie, nous avons tous des souvenirs d'enfance plus ou moins lumineux. Moi je me souviens de mes rêveries, et de mes jeux solitaires...
Mes parents me racontent parfois leur enfance heureuse malgré les inquiétudes de la guerre, ils étaient bien, et au-delà du contexte difficile de cette guerre, ils trouvaient l'équilibre au sein de familles aimantes et attentionnées. Mon grand père paternel, que je n'ai hélas jamais connu, était prisonnier en Allemagne durant cette période, et lorsqu'il est revenu, le fait de retrouver ses enfants était quelque chose d'incomparable, je crois que mon père avait été beaucoup affecté par cette situation, d'ailleurs il a fait une dépression à la disparition de mon grand père peu avant ma naissance...
Les enfants que nous étions étaient insouciants, nos jeux (comme ceux de la plupart des enfants) étaient basés sur le rêve, les situations fantasmagoriques, que de bons moments nous passions... Mais à présent nous sommes adultes, et ce qu'il nous reste de ce temps vit en nous, car rien ne disparaît, tout est voué à s'écrire quelque part en notre âme.
Mes parents me racontent parfois leur enfance heureuse malgré les inquiétudes de la guerre, ils étaient bien, et au-delà du contexte difficile de cette guerre, ils trouvaient l'équilibre au sein de familles aimantes et attentionnées. Mon grand père paternel, que je n'ai hélas jamais connu, était prisonnier en Allemagne durant cette période, et lorsqu'il est revenu, le fait de retrouver ses enfants était quelque chose d'incomparable, je crois que mon père avait été beaucoup affecté par cette situation, d'ailleurs il a fait une dépression à la disparition de mon grand père peu avant ma naissance...
Les enfants que nous étions étaient insouciants, nos jeux (comme ceux de la plupart des enfants) étaient basés sur le rêve, les situations fantasmagoriques, que de bons moments nous passions... Mais à présent nous sommes adultes, et ce qu'il nous reste de ce temps vit en nous, car rien ne disparaît, tout est voué à s'écrire quelque part en notre âme.
Invité- Invité
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Ahh, je suis adulte en apparence, mais je peux te dire qu'avec mon petit, je retourne en enfance - et ça fait du bien
Bon, ok, même sans lui, je n'en suis jamais vraiment sorti
Bon, ok, même sans lui, je n'en suis jamais vraiment sorti
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« L'éducation est votre arme la plus puissante pour changer le monde. » - Nelson Mandela
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 27/06/2012
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Localisation : Nantes (rock n' roll !)
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Moi non plus Mathieu !
C'est merveilleux, et cet amour que tu apportes à ton enfant Mathieu, c'est autant d'étoiles que tu retrouveras dans ses yeux...
C'est merveilleux, et cet amour que tu apportes à ton enfant Mathieu, c'est autant d'étoiles que tu retrouveras dans ses yeux...
Invité- Invité
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Le RER (il n'y en avait pas !) ? Il faut supprimer les RER D dans l'Essonne pour que les chérubins d'à côté de Corbeil-Essonne retrouvent leur incapacité de nuire ?
Pas de pessimisme, mais de la lu-ci-di-té, bon sang !
Le plus jeune a 12 ans ! Sur 20 arrestations pour attaque du RER ;seuls trois sont majeurs. La moyenne des autres est de 13 ans !
On fait le lit du populisme ( et au bout, on sait de qui !).
Comme en Alemagne la République de Weimar, en son temps !. Modernité/ L'Histoire est en perpétuel recommencement.
Moi aussi j'ai fait du vélo à travers champs, moi aussi j'ai conté fleurette là où il en avait, moi aussi j'ai bien joui de mon enfance. Il y avait la Gare, certes. Mais je défie quiconque de me démontrer que dans l'une de nos têtes d'enfants même pauvres (et il y en avait, oh oui !) il serait venu à l'esprit d'aller prendre d'assaut un wagon et de piller les voyageurs.
D'où mon titre : "Nos enfants grandissent dans quoi ?"
Réponse : il ne faut pas les désespérer, ni les choquer, ni les empêcher de jouer contre la modernité technologique.
Anti-réponse : Il faut les élever et pour cela les entourer d'Amour vrai, d'Amour qui donne et qui n'attend rien, d'Amour qui ouvre des portes et qui ne les claque pas au nez. Mais d'Amour qui sait aussi réprimander et priver de tel instrument! Alors on pourra prendre le RER D tranquille !
Pas de pessimisme, mais de la lu-ci-di-té, bon sang !
Le plus jeune a 12 ans ! Sur 20 arrestations pour attaque du RER ;seuls trois sont majeurs. La moyenne des autres est de 13 ans !
On fait le lit du populisme ( et au bout, on sait de qui !).
Comme en Alemagne la République de Weimar, en son temps !. Modernité/ L'Histoire est en perpétuel recommencement.
Moi aussi j'ai fait du vélo à travers champs, moi aussi j'ai conté fleurette là où il en avait, moi aussi j'ai bien joui de mon enfance. Il y avait la Gare, certes. Mais je défie quiconque de me démontrer que dans l'une de nos têtes d'enfants même pauvres (et il y en avait, oh oui !) il serait venu à l'esprit d'aller prendre d'assaut un wagon et de piller les voyageurs.
D'où mon titre : "Nos enfants grandissent dans quoi ?"
Réponse : il ne faut pas les désespérer, ni les choquer, ni les empêcher de jouer contre la modernité technologique.
Anti-réponse : Il faut les élever et pour cela les entourer d'Amour vrai, d'Amour qui donne et qui n'attend rien, d'Amour qui ouvre des portes et qui ne les claque pas au nez. Mais d'Amour qui sait aussi réprimander et priver de tel instrument! Alors on pourra prendre le RER D tranquille !
Re: Nos enfants grandissent dans quoi ?
Le problème c'est que ces gamins n'évoluent plus dans un contexte familial et social équilibré. Ils n'ont aucune idée de la portée de leurs actes, car ils ne se projettent pas, et il est même possible qu'ils fussent envoyés par des "plus âgés". C'est un beau gâchis où tout le monde ou presque y perdra...
Il est urgent de se demander pourquoi les choses dérivent ainsi, car les enfants sont toujours des enfants, et bien souvent ils ne sont que le résultat d'un système, et plus d'une famille.
Il est urgent de se demander pourquoi les choses dérivent ainsi, car les enfants sont toujours des enfants, et bien souvent ils ne sont que le résultat d'un système, et plus d'une famille.
Invité- Invité
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