Le droit à mourir, suicide et euthanasie

Ce que tu dis est vrai Elixir, le manque affectif est une chose terrible, bien plus terrible qu'on ne l'imagine. On peut mourir de faim ou de soif, tout comme on peut mourir sans amour...

Parfois il suffit d'un rien pour aider ces personnes, mais si personne ne le fait, ce vide peut devenir un abîme, et il est trop tard. C'est pour cela que je suis un idéaliste et un humaniste, car il vaut mieux accorder un excès d'amour et de confiance à l'humain que l'inverse, au moins on peut sauver de précieuses vies, quitte à passer pour un naïf. Si une personne en détresse se moque des gens idéalistes, elle sera bien contente de les avoir à disposition le jour où elle n'aura plus rien à quoi se raccrocher...

Comme le chantait si bien Jacques Brel, quand on a que l'amour...

D'ailleurs à se sujet ça me fait penser à un thème que j'aimerai aborder avec vous. Je m'en vais de ce pas ouvrir un sujet sur : Haine ou indifférence, quelle est la pire selon vous ? Car en lisant ceci je me dis qu'en fait il y a pire que la haine, il y a le désintérêt, l'indifférence total à quelqu'un car on ne lui montre même pas d'attention...

Bref tout ça pour dire que quand quelqu'un se sent seul et pas aimé, il a tendance a vite tomber dans le désespoir, et ça c'est terrible...

Il est possible d'accorder quelques heures à quelqu'un que l'on plaint, mais (écoutez mon expérience) cette personne risque souvent de s'accrocher désespérément à vous, et qui va gâcher sa vie à faire plaisir à une personne, par pitié ? La thérapie est sans doute plus utile mais - à nouveau - c'est payant, donc moins gratifiant pour le demandeur d'attention.

Parfois j'imagine que je puisse être inapte à toute communication et mouvement...

On me mets sous assistance automatique et pendant des années je subsiste comme un arbre.... Que mes proches me regardent avec amour n'y change rien.

Seulement, malgré toutes les bonnes intentions de ceux qui "m'auraient confié à mon destin" ( ça n'est pas trop compromettant !!!) il se trouve que je suis conscient, conscient surtout de terribles douleurs physiques, ressenties mais inexprimables... et cela peut durer des années.

Bonjour l'enfer et que l'amour, ou la cruauté, de ceux qui me tiennent " branché" les conduisent au paradis

abac : tu as vu le scaphandre et le papillon ? (le film)