Monde de demain : le retour du rural

3, 4, 18 G, fibre, Adsl 2  3 5
le réseaux se développe. Un chirurgien Japonais peut opérer un patient Belge à distance. La technologie est prête pour la décentralisation. On peut travailler pour une société Parisienne depuis son village du Périgord. 

Pourquoi s'entasse t 'on dans le métro pour aller travailler: A cause des habitudes, des préjugés, de certains managers intermédiaires qui seraient obligés de contrôler le travail effectif et plus l'acte de présence. Mais les choses évoluent, trop lentement mais elles évoluent.

Moins de déplacements en masse donc: 
- moins de stress
- moins de pollutions
- moins de fatigue
- moins de frais publics
- plus de temps libre

A ceux qui rétorquerai, à juste titre, moins de contact humain, je répondrai : 
oui, avec nos critères de maintenant, mais si la société s'organise massivement autrement, rien n'est moins sûr. On verrai apparaitre un monde rural où cohabitent technologie, nature, traditions...

Je serais plutôt pour. Effectivement, grâce à l'avènement d'Internet et du télétravail, l'idée de s'entasser tous au même endroit (= en ville) apparaît de plus en plus ridicule...
Un exode urbain serait le bienvenu, surtout que la campagne, c'est top.

Je l'ai fait en quelque sorte, puisque lorsque je suis rentré de mon premier séjour londonien pour rejoindre mon Paris natal, j'ai continué à travailler à distance pour la société anglaise dans laquelle j'étais avant.
Je l'ai fait pendant 4 mois tous les jours, et bien à la fin, j'en avais quand meme un peu marre.
Cela est sans doute du au fait que mon bureau, là ou je bossais, etait vraiment dans mon appartement, et que de ce fait, il se passait des journées entières sans que je mette le nez dehors.
Au début, c'est vraiment bien, on se dit qu'on gagne du temps, et que c'est chouette. Et puis on finit par bosser en caleçon et en T-Shirt, à ne plus sortir, et à devenir tout blanc.

De plus j'aime les transports, j'aime prendre une heure le matin et une heure le soir pour aller et rentrer du travail, vu que c'est pendant cette période, quasi exclusivement, que je lis.

Tout à fait d'accord avec toi, c'est pour ça que ce mouvement de télétravail serai accompagné d'une transformation sociale de masse. Si tu habites dans un village, tu ne travaillerais pas forcément chez toi. Tu pourrais aller dans un club de télétravailleur à un quart d'heure de chez toi.

Oui, et puis quand tu vis à la campagne, y'a quand même mille raisons de sortir de chez soi : les herbes folles, les animaux, le beau temps, le jardin, j'en passe...

C'est un peu mon rève à terme.
J'aimerais avoir suffisamment de contact pour aller m'installer en Bretagne ou dans le sud de la France et continuer à bosser à distance.

Comme toi Spirale j'ai expérimenté le télétravail et comme toi j'ai eu les même écueil. Mais j'ai réitéré l'expérience mais cette fois ci en devenant ultra mobile, en choisissant le lieu où j'allais travailler. Et là, ça a marché et c'était plutôt agréable.

Spirale a écrit:C'est un peu mon rève à terme.
J'aimerais avoir suffisamment de contact pour aller m'installer en Bretagne ou dans le sud de la France et continuer à bosser à distance.

Moi aussi

Lux Lisbon a écrit:Oui, et puis quand tu vis à la campagne, y'a quand même mille raisons de sortir de chez soi : les herbes folles, les animaux, le beau temps, le jardin, j'en passe...

Bref une vie plus riche qu'une masse de tronches blafardes entassées dans un métro qui marche plus ou moins mal.

Le problème de la campagne, c'est qu'à la longue, j'ai peur de me faire un peu suer...
C'est à dire que dans l'idée (oui parce qu'avec 2 enfants, c'est plus dur), j'aime bien aller au musée, au cinéma, à des concerts, dans des cafés, et faire tout un tas d'activités qu'on ne peut pas faire aussi facilement qu'à Paris.

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Ces problèmes sont connus et pris en compte. Au même titre que la stabilité d'un réseaux électrique est indispensable pour alimenter un respirateur artificiel, les cannaux numériques du chirurgien sont un minimum surveillé.
Effectivement si le chirurgien m'annonce qu'il va utiliser sa freebox pour m'opérer, la je serai un peu inquiet.

Spirale a écrit:Le problème de la campagne, c'est qu'à la longue, j'ai peur de me faire un peu suer...
C'est à dire que dans l'idée (oui parce qu'avec 2 enfants, c'est plus dur), j'aime bien aller au musée, au cinéma, à des concerts, dans des cafés, et faire tout un tas d'activités qu'on ne peut pas faire aussi facilement qu'à Paris.

Ça serait pas le même rural qu'on connait, le monde serait dècentralisé. Le rural ne serait plus un desert humain. En plus il y a des régions où des possibilité il y en a foison, il y a juste pas assez de travail.

Personnellement j'adore le dépaysement de la campagne, notamment fait de trouver la solitude, le calme, loin du bruit, de l'agitation de la ville.
J'ai la chance de vivre néanmoins à Versailles, qui est l'une de ces grandes ville entourée de forêts, les joies des Yvelines.

Ta théorie est intéressante louiguimel, je vais y réfléchir et je reviendrai sur ce sujet par la suite.

L'ennui est que si tout le monde va à la campagne, on en vient à la définition de A. Allais : mettre les villes à la campagne

Le monde de demain risque de se caractériser par les économies d'énergie? Si c'est le cas on cherchera à rassembler pour éviter les transports, optimiser les systèmes de chauffage...

Des villes nouvelles, peut-être avec des parcs au lieu de parkings ?

Ah le rêve que cela serait ! Vivre à la campagne, profiter du soleil, de l'espace, de l'air pur, et des spécialités gastronomiques de la région. Ce qui m'embêterait c'est comme dit Spirale ne plus avoir rapidement accès au cinéma, aux concerts et j'en passe.

Et puis bon... pour commander des pizzas ça serait plus le même délais... en même temps, si t'as une grosse envie de jambon, tu commandes pas une quatre fromages... Non tu vas cher le boucher et tu lui demande un bon gros jambon de pays. Slurp !

Comme je n'ai jamais vécu en ville, je ne dirai rien, sinon que j'aurais du mal à quitter ma belle campagne si odorante. Et quand je veux visiter des musées, faire du lèche-vitirine, aller au concert, j'ai le choix des métropoles les plus proches, Pau, Bordeaux ou Toulouse - Toulouse, soit dit en passant, a son orchestre du Capitole qui vaut le déplacement (moins d'une heure en train depuis Pau).
Cela dit, si le monde de demain doit être rural, veillons qu'il soit aussi bucolique : il ne s'agit d'exporter les mentalités citadines à la campagne, chacun pour soi et Internet pour tous, mais de s'imprégner de ce précieux esprit de convivialité qui donne lieu à de mémorables soirées entre voisins.

LordToms a écrit:En même temps, si t'as une grosse envie de jambon, tu commandes pas une quatre fromages... Non tu vas cher le boucher et tu lui demande un bon gros jambon de pays. Slurp !

Je n'ai pas bien compris le sens de ta phrase LT, peux tu développer ?

Ben en gros ce que j'essaye de dire c'est qu'il est bien plus simple et bien plus sain de manger du jambon quand t'habite en campagne que de commander une pizza quatre fromage qui risque d'arriver froide ! Mais ce n'est que mon avis !

LordToms a écrit:Ah le rêve que cela serait ! Vivre à la campagne, profiter du soleil, de l'espace, de l'air pur, et des spécialités gastronomiques de la région. Ce qui m'embêterait c'est comme dit Spirale ne plus avoir rapidement accès au cinéma, aux concerts et j'en passe.

Et puis bon... pour commander des pizzas ça serait plus le même délais... en même temps, si t'as une grosse envie de jambon, tu commandes pas une quatre fromages... Non tu vas cher le boucher et tu lui demande un bon gros jambon de pays. Slurp !

Tout dépend où tu vis. Si comme moi tu as une petite bourgade sympa à proximité qui offre de multiples services, je t'assure qu'il n'y a aucun problème de délais, et les pizzas arrivent ventre à terre autant que la pâtisserie. L'autre jour, mon copain Fafa débarque sur sa grosse moto, j'étais un peu à sec de victuailles : allo Etchola (resto qui livre à domicile), je voudrais ceci, cela. En une heure, c'était fait, on s'est régalé d'un ris de veau de derrière les fagots avec un Margaux, je ne te dis pas... Pareil pour le boulanger : je ne le sollicite jamais, mais il livre sur commande. A Mauléon, 3.500 habitants et la plus petite capitale de province de France, il y a un complexe cinématographique super dernier cri. Ah, pour les concerts, il faut aller à Pau, je te l'accorde, on n'a pas encore fondé le Philharmonique souletin (dirigé par Vivien Sauvenergues, bien sûr....), mais ça viendra, j'y travaille (ma première symphonie, en sol majeur, la symphonie "Irouléguy", sera donnée en exclusivité, venez nombreux).
Enfin, tout cela pour dire que si l'on consent à quelques efforts et de menus sacrifices très relatifs, il fait merveilleusement bon vivre dans ces campagnes où tout est à l'échelle humaine, où l'on finit par connaître tout le monde, et où n'existe pas plus la barrière des âges que celle des conditions sociales : papy ou jeunot, riche ou pauvre, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.

"Comment peut-on être persan" persiflait Voltaire...

Moi, je me pose la question:
Comment peut-on vivre en ville ?
J'aurais l'impression d'étouffer lentement.
Malgré ses avantages certains, je ne pourrais pas.
Mon gros village me suffit.
Bon, pour ce qui est du culturel, j'ai deux grandes villes à 20 km. C'est cool.

LordToms a écrit:Ben en gros ce que j'essaye de dire c'est qu'il est bien plus simple et bien plus sain de manger du jambon quand t'habite en campagne que de commander une pizza quatre fromage qui risque d'arriver froide ! Mais ce n'est que mon avis !

Aaaah daccord, et si tu veux justement une 4 fromages, tu fais comment ? ^^

Ben soit tu fais comme Pimbi et t'habite une bourgade sympa, soit tu te la fait toi même ta quatre fromages ! ^^ Non mais !

Voui mais s'il n'a pas les quatre fromages, qu'il n'en a que deux, comment il fait, le pauvre Ouranos affamé ? Le voilà amputé de deux fromages, ce qui est d'une cruauté sans nom. Mais tu me diras, il peut leur substituer du chorizo ou jambon de Bayonne, ou même de la ventrèche, ça d'accord ; mais ce n'est jamais qu'un exutoire, une solution de raccroc, un consensus diplomatique avec son estomac. Alors, le mieux, c'est de repérer ceussent qui font des pizzas dans leurs petites camionnettes aménagées, de noter le téléphone et de commander, puis d'enfourcher son vélo (équipée d'un porte-bagage, sinon je ne te dis pas la gueule de la pizza...) et de voler joyeusement jusqu'à la baraque du pizzaiolo en chantant l'air mondialement connu : "hegoak ebaki banizkion, neuria izango zen, ez zuen aldegingo, bainan horrela..."

Spirale a écrit:Le problème de la campagne, c'est qu'à la longue, j'ai peur de me faire un peu suer...
C'est à dire que dans l'idée (oui parce qu'avec 2 enfants, c'est plus dur), j'aime bien aller au musée, au cinéma, à des concerts, dans des cafés, et faire tout un tas d'activités qu'on ne peut pas faire aussi facilement qu'à Paris.

Bullshit : grâce à Internet, on a largement accès à une offre culturelle intéressante, et puis vivre en campagne ne veut pas dire vivre à 300km de la ville la plus proche... Actuellement je suis à une distance raisonnable, une petite demie-heure en voiture, et c'est un compromis tout à fait acceptable.
Après pour Paris il faut s'exiler davantage si on veut trouver la vraie campagne... mais je crois que j'apprécie davantage Paris maintenant que je n'en ai que les avantages (offre culturelle quand j'y vais, sans métro bondé le matin, etc etc).