Une personne se définit-elle par ses idées, ou par ses actions ?

Une personne se définit-elle par ses idées, ou par ses actions ?

Je vous pose la question. Mais c'est votre avis qui m'interesse, pas celui des divers courants philosophiques.
Lorsque vous croisez quelqu'un, allez vous vous faire une opinion sur la personne en fonction de ses idées, ou en fonction de ses actions ?

Il y' à selon moi des hommes d'idées, d'autre d'action, certains concilient les deux.
Je pense que j'aurais tendance à faire confiance aux actions qui donnent logiquement suite aux idées et permet de leur donner raison. S'il y à absence d'action alors avons nous d'autres choix que de juger sur les idées de cette personne ?

De prime abord, quand on ne connait pas la personne, je dirais qu'on est obligé de se fier aux idées. Pour les actions, cela implique une connaissance plus approfondie.

Une petite réflexion de Cioran sur le sujet:
"Je me ménage chaque jour quelques instants avec celui que j'aurais voulu être".

Personnellement je ne connais pas le serial killer canadien qui à envoyer des morceaux de ses victimes un peu partout dans le monde, mais ses actions me suffisent à avoir mon avis sur ce personnage.

Spirale a écrit:Lorsque vous croisez quelqu'un, allez vous vous faire une opinion sur la personne en fonction de ses idées, ou en fonction de ses actions ?

Non, j'essaye d'avoir des rapports spontanés avec les gens. Je n'aime pas coller des étiquettes sur qui que ce soit, chacun de nos choix est parfaitement justifiable... En ce sens, je ne suis pas là pour empêcher qui que ce soit de vivre sa vie, de s'épanouir en faisant son propre lot d'expériences. BLA BLA BLA.

Selon moi, une personne se définit selon les idées qu'elle véhicule. Après si cette personne dit vrai à l'égard de ces dernières, logiquement elle devrait tendre à les concrétiser dans la possible du réalisable.

quelques réflexions tardives..

- deux intellectuels assis à réflechir iront toujours moins loin qu'un con qui marche !
- le communisme quelle merveilleuse idée, sa mise en oeuvre .. quelle catastrophe !
- a quoi sert de réflechir si l'on ne veut/peut pas agir, quelle pertinence dans nos actions si on a pas pris le temps d'y réfléchir avant.
- qui est le plus humain ? celui qui théorise sur la générosité ou celui qui donne 1€ à une pauvre cloche ?

Pour moi, une personne se définit par ses idées qu'elle met en oeuvre.

Picoloo41 a écrit:quelques réflexions tardives..

- deux intellectuels assis à réflechir iront toujours moins loin qu'un con qui marche !
- qui est le plus humain ? celui qui théorise sur la générosité ou celui qui donne 1€ à une pauvre cloche ?

Tardive, mais tellement bon pour les yeux
Puisse tu partager tes idées tardives encore longtemps.

Pour moi y a pas de règle là dessus... C'est juste une question temporelle. On peut très bien définir une personne par ses idées et changer d'avis en s’apercevant de ses actes. Une définition d'une personne n'est jamais statique, elle se fait à un instant t et changera à un autre instant.

Les actes valent parfois plus que les paroles, mais devons-nous pour autant les négliger ?

C'est une question fort difficile.

A mon sens on ne peut définir une personne qu'au travers du prisme de notre propre vision de ce qu'elle représente, aussi bien sur le plan culturel qu'intime. On peut très bien apprécier une personne pour ses actions et une autre pour ses idées, tout cela me semble très relatif.

Parfois les idées peuvent être aussi utiles que les actions, et inversement. Je sais que c'est une réponse neutre, mais c'est sincère, je ne parviens pas à dégager un avis personnel à ce sujet. Sinon celui-ci. Alors bien sûr comme beaucoup de gens, je vais avoir tendance à définir quelqu'un selon ce qu'il dit (ses idées), et encore, car j'attends toujours la suite ! Concernant les actions, si celles-ci nuisent à autrui je les condamnerais. Mais si elles ne nuisent pas à autrui je vais porter sur elle un regard empreint d'une certaine éducation, je suppose. Mais en général, j'évite de définir quelqu'un ainsi, en tous cas je m'y efforce. Cela n'a pas toujours été, plus jeune j'avais tendance à vouloir définir trop facilement les gens au travers de leurs idées et de leurs actions; mais avec l'âge, j'ai de plus en plus le sentiment que c'est une chimère qu'il vaut mieux bien examiner avant de se prononcer.

La personne se définit elle par ce qu'elle EST, ou par ce qu'elle AURAIT VOULU être ?
Ou par ce qu'elle pense DEVENIR ?

Etre ou ne pas être ? Telle est la question !

Mais je préfère les mots d'Albert Jacquard : L'important n'est pas d'être, mais de se savoir être...

Et ses actions qui suivent ses idées ????
Et ses idées qui suivent ses actions ???

Une action est toujours suivie d'idées, et vice-versa, hélas !

Pourquoi Hélas, c'est constructif justement...

Je voulais dire que, généralement, nous sommes incapables d'arrêter le flux de nos pensées.

Alors nous sommes vivants, Chouette.

Voyageur a écrit:Selon moi, une personne se définit selon les idées qu'elle véhicule. Après si cette personne dit vrai à l'égard de ces dernières, logiquement elle devrait tendre à les concrétiser dans la possible du réalisable.

Si les idées si nobles soient-elles ne se prolongent pas dans la concrétisation et par conséquent par l'action positive, quelle valeur ont ces idées ?

Théorique, sans plus

Par conséquent elles ne présentent aucun intérêt, sinon pour la personne les ayant. C.Q.F.D. !

Je dirai donc qu'une personne se définit par ses actions découlant de ses idées et de ses convictions.

Ne dit-on pas que l'on reconnait l'arbre à ses fruits ? Ô combien vrai, je trouve !

Je suis obligé de te donner raison.

L'idée, l'idée... Impression volatile qui donne du poids à l'esprit.

Bouddha aurait dit :"Nous sommes les héritiers de nos actes" ; sommes nous aussi les héritiers de nos idées, tout comme de nos actions ?

Si quelqu'un a l'idée de tendre la main à une personne qui se morfond toute seule sur un banc isolé, et qu'il décide de muer cette idée en action, il obtient un résultat étonnant : il a définit son geste, et par conséquent son être, comme étant altruiste. S'il s'était contenté d'en avoir simplement l'idée, rien n'aurait pu se faire. L'idée alliée à l'action donne du poids, à condition que cela se fasse dans la durée. On peut aussi avoir l'idée de faire du mal à quelqu'un et passer à l'acte ! Tout comme nous passons notre vie à avoir des idées qui ne se réaliseront jamais, et heureusement dans certains cas !

Moi il m'arrive souvent d'avoir l'idée de sourire à un enfant, et je passe à l'acte ! Et savez-vous ce qui me rend heureux ? C'est de voir qu'il a apprécié l'idée...

Olive1968 a écrit:
Moi il m'arrive souvent d'avoir l'idée de sourire à un enfant, et je passe à l'acte ! Et savez-vous ce qui me rend heureux ? C'est de voir qu'il a apprécié l'idée...

N'es ce pas plutôt le geste qu'il à apprécié ? autrement dit l'action ?

Rappelons que l'enfer est pavé de bonnes intentions, ce sont pour moi les actions qui prévalent sur les idées. En revanche en absence d'action nous ne pouvons que nous tourner vers les idées.

Enfin que penser de ceux qui parfois émettent des idées mais agissent à revers ?
Je pense notamment à nos chers candidats aux élections.

Peut être Ouranos...

Mais là je ne voulais faire qu'un simple jeu de mot.

Oui, bien sûr qu'il apprécierait l'action, c'est le geste qui compte, c'est bien connu... L'essentiel est d'être soi même selon moi. Si l'on a envie d'apporter un peu de joie et de réconfort à quelqu'un, autant le faire, et peu importe les conséquences. Sauf si cette personne les refuse évidemment. Mais je pense que de nos jours, un simple geste (qu'il soit précédé d'une idée mûrement pensée ou non) peut être un gage de bonheur...

Olive1968 a écrit:Peut être Ouranos...
Mais là je ne voulais faire qu'un simple jeu de mot.

Autant pour moi

Olive1968 a écrit:
Mais je pense que de nos jours, un simple geste (qu'il soit précédé d'une idée mûrement pensée ou non) peut être un gage de bonheur...

Je te rejoins entièrement sur ce point