Symboles et histoires Celtes

J'ai admiré plusieurs fresques dont une à côté de Saint Brieuc dans des églises romanes où dieu est représenté avec un compas et une équerre . Comment l'expliquez vous? C'est peut être une simple question d'histoire de l'art et non de philosophie., mais j'aime l'art roman...

Si vous aimez l'art roman, il faut aller le chercher ailleurs que dans les environs de saint-Brieuc. je ne trahis pas ma Bretagne en écrivant celà.
Mais du côté d'Angoulême, de Pons, dans les Charentes comme on dit et sans parler du midi de la France. (région Toulousaine)
Peut-être, quand les choses se seront calmées en Syrie et si au nord d'Alep il subsiste encore quelque chose, vous trouverez les merveilles initiales de l'Art Roman, notamment autour du pilier de saint-Siméon Stylite. Essayez de trouver des bouquins en "taggant" Saint Siméon Stylite et vous devriez trouver quelque chose d'intéressant pour vous.

Merci du conseil je parcours la France et l'Europe et je connaissais la Syrie , Alep le moyen orient avant la guerre au Liban . Voyager est ma passion et j'apprécie aussi d'autres architectures et leurs symboliques. Je reviens de Chine et je pars en mars au Mexique et au Guatemala. Toujours passionnée par les symboles . Mais je suis peut être HS pour vous comme on me l'a dit en loge . Je mélange l'art et les symboles FM. Je suis entrain de relire la voie symbolique de Raoul Berteaux et j'y trouve tout ce vers quoi je tends. Il me semble qu'il est bien franc maçon et je le trouve passionnant. Mais peut être me suis je en effet trompée de route. Lui m' ouvre la voie que je cherche.

Herodote a écrit:Si vous aimez l'art roman, il faut aller le chercher ailleurs que dans les environs de saint-Brieuc. je ne trahis pas ma Bretagne en écrivant celà.

Je me souviendrai toujours de cet édifice (baptistère ?) de Lanleff, perdu dans la campagne...

Je connais bien Lanleff et la danse macabre de l'église à côté . Je pense que vous connaissez aussi l'abbaye de Beauport qui est magique surtout la nuit. Je ne suis pas bretonne mais mariée à un vrai breton qui a ses attaches à Treguier. Il faut aller à la saint Yves patron des avocats.
Je dis souvent du mal des bretons sans y croire mais ils n'aiment pas les parisiens et me le font souvent savoir. C'est un jeu. La cote nord est particulièrement splendide.
Sur Lanleff il y a plusieurs interprétations et les druides sont partout...
Kenavo. Je ne garantie pas l'ortographe.

Ca s'écrit comme ça se prononce.
Qui a obligé les petits Bretons, jusqu'à ce qu'il perdent l'habitude de parler entre eux, même en jouant, leur langue maternelle en leur faisant porter un vieux sabot accroché à leur cou gracile par une ficelle ? Qui ? Les Préfets de la République, répercutant les ordres de Paris. A quoi pensait Per-Jakez Helias, que j'ai bien connu, quand il écrivait en épigraphe de son beau lvre" Le cheval d'orgueil" : "A ma Bretagne, en souvenir du sabot qu'on lui pendait au cou". Jusqu'à 1981, aucun préfet breton en Bretagne.Les préfets bretons d'origine terminaient leur carrière dans les Hautes -Alpes ou dans un bureau parisien. Où apprend-t-on que sur les monuments aux morts de la Bretagne, totalisés il ya un sur onze morts pour la France, alors que, la moyenne nationale de cette cette boucherie était de un sur vingt-deux. Le double. Quel est le général français qui a toujours sa statue à Paris et qui vainqueur au Chemin des Dames, s'écriait ensuite comme d'un fait à sa propre gloire : "Ah! J'en ai fait tuer du Breton !"
Et pourtant, le maquis de Saint-Marcel a existé (j'en parlais cet après-midi) et les pêcheurs de l'Ile de Sein sont tous partis dès l'appel du 18 juin 1940. Mon, fils Jean-Dominique, qui est apprécié ici, ne supporte pas qu'on méprise la Bretagne devant lui. Lui, si doux, si courtois, entre en furie alors.(Il a passé son bacc à Paris, avec option" breton". Les plus merveilleuses vacances qu'ait passées mon petits-fils, Iwann, sont à Saint-Pol de Leon.
Voila. Quand on touche à mes fibres celtiques, je réagis malgré mon âge. Veuillez m'en excuser. (Mon avatar représente un petit chanteur résidant en Grande-Bretgnae mais Irlandais. Je n'ai pas hésité une seconde dans mon choix... . Bonsoir et "Breizh, te a garan!".

Après recherches sur Google, c'etait le samedi 26 avril 1986, et c'etait Clzude Roy (ecrivain et non professeur) qui nous a fait des conférences dans les chapelles de Bretagne. Il avait écrit : les chercheurs de dieux en 1981. Je viens d'écouter son interview de l'époque concernant son livre. Ça m'a donné envie de le lire. Et je pense que ce livre peut aussi vous intéresser. Grand homme ce Claude Roy.

Très certainement HS, mais « cette histoire de Bretons », me reporte à mes origines.

Non pas Bretonnes, mais Celtes, et « chez nous », nous avons poussé l’orgueil jusqu’à dire que nous sommes les seuls de « sang pur ».

Soy de Asturias ! Je suis des Asturies
Dé pura Sangré ! De sang Pur
Nunca en nuestra Tierra moro puso pié ! Jamais sur notre Terre, un more n’a posé le pied !

C’est ce que déclarent avec orgueil les natifs Asturiens !

Et, historiquement c’est vrai que jamais les mores n’ont pu franchir les montagnes qui bordent les Asturies d’un côté et bordées par la mer de l’autre.

Et toujours présents au Festival Inter celtique de Lorient !

Ici, dans un petit coin de campagne

Allez, faisons de ce petit HS un beau sujet

Une petite carte pour représenter tout ça
Les Maures ont effectivement tenté des incursions, mais ne sont jamais parvenus à s'établir.
La ligne rose est la limite de leur conquête, ils ont ensuite été progressivement repoussés, jusqu'à partir pour toujours en Janvier 1492 (il ne leur restait alors plus que Grenade). Pile poil avant le moment où Christophe Colomb partit découvrir les Amériques
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La Galice conserve en son nom la trace du passage et de l'nstallation des Celtes.
A partir de Santander, jusqu'au nord du Portugal (Minho et Tras-os-montes) il y a comme en Bretagne un réservoir de Celtes qui, ayant buté sur l'Océan dans leur quète de ce foutu Soleil couchant, ont fni par stagner là, de l'Ecosse à Braga;
Qu'il se soit fait une fragmentation par des circonstances historiques ou climatiques diverses, c'est bien certain. Le seul pays celtique indépendant maintnant est l'Irlande, à qui je voue le culte qu'on doit à l'héroïsme des O'Connell et d'autres.
Il y a eu une Unin Internationale Celtique dont je ne sais pas si l'ensmble Asturies/Galice fait toujours partie. Mais il subsste toujours des Celtes de toutes origines qui viennent à Lorient, chaque année pour assister au Festival Interceltique créé par Jean-Yves Le Driant, actuel Ministre de la Défense et ancien Président de la Région Bretagne. Il subsiste la tradition des cultivateurs d'oignons d'Yffiniac, près de Saint-Brieuc, qui partent tous les ans vendre leurs produits (oignons, échalottes, ail) de l'autre côté de la Manche en Cornouaille britannique (nous avons assi une Cornouaille autour de Quimper) et en Galles et qui ne parlent qu'un seul et même dislecte..
Belle musique que ceci.
Si je savais déposer de la musique ici, j'en metrais bien, mais je suis obligé de passer par des recours obligeants. Merci pour cet H.S passionnant. Pour nous, peut-être pas pour tout le monde.

Oui, Galicia et Asturias sont toujours présents au Festival à Lorient !

Encore une anecdote !

Lors de l'occupation maure, le Condé Castellan était en Asturies, et les premiers rois furent les princes de ce Condé.

Eh bien les Asturiens dans leur Corté (division administrative de l'Espagne), ne reconnaissent le roi d'Espagne comme leur Roi, qu'à la condition que la Corte l'ait accepté comme Prince des Asturies !

Dans le même style qu'en pays de Galles où le roi d'Angleterre, doit d'abord être reconnu par les Gallois comme aussi leur Prince.

Pourquoi n'avoir pas transféré tout ce qui était hors-texte celtiqu?.

je sais très bien que je ne suis plus que "temporaire"... Mais pourquoi avoir la cruauté de me le rappeler ?

On dirait maitenant que c'est une affaire de Maures et de reconquète par les "reyes catholicos".
cela n'a plus rien à voir, que marginalement, avec le sujet essentiel que j'abandonne donc.

En plus cette carte est fausse. Les Fatimides n'ont jamais règné sur le Maroc. Le Sud du Portugal, sauf l'Algarve (Al-Gharb : l'ouest), qui ne composait qu'une plaine littorale riche de la culture des amandiers, n'a jamais été sous domination des Califes de Cordoue. Mais nous voila partis sur un autre sujet, encore nouveau. Alors que je répondais à des questions sur l'architecture romane dans les Côtes dArmor !!!

Je suis vraiment désolé, car je crois être le responsable du HS.

Non, tu faisais un a-parte sur les Celtibères, ce qui allait très bien avec le sujet, mais en coupant, en dessous du sujet "breton", cela déséquilibrait tout. On ne savait plus ce qui avait amené cette histoire des Asturies et de la Reconquète. Je pense qu'ils ont, suite à ma réclamation, tout ramené ici. Ce qui fera un sujet plus cohérent.
J'ai rectifié quant à la carte car je ne pouvais en tant qu'historien de ces temps et de ces contrées laisser croire que les Fatimides d'Egypte aient régné sur la Maroc. Alors qu' à l'apogée de leur gloire sur la pésinsule ibérique, c'était l' 'époque du grand Abdelmoumen, le fondateur de la dysnastie des Almohades fondateur de Marrakech, premier souverain moderne (une E.N.A. créée par lui par lui pour administrer l'Empire.). Mais... Berbère, ce qui est très mal vu dans les histoires officielles arabes qui sont entre les mains des pauvres élèves des écoles de ces pays-là. Comme si le Maroc n'avait existé depuis la dynastie actuelle (chérifienne et partie de Yambo, en Arabie, et surtout pas du tout Berbère). Les Almohades se sont heurtés aux Fatimides d'Egypte à l'est de la Tunisie où Abdelmoumen installa un gouverneur à lui. Son empire allait du Sénégal à la Sicile, et englobait les deux tiers de la péninsule ibérique

Mais trève de plaisanterie. Dans ta vidéo, Vitrio, tu as eu le bon goûtt de montrer un instrument qui évoque plus la cornemuse écossaise que le biniou-coz breton au son bien plus aigu et parfois même strident. Quant à la danse même il faudrait que je regarde mieux, mais les face-à-face que se font les couples, ne sont pas sans évoquer l"An-Dro" du Morbihan ("An dro" signfie le "le mur").
Nous voici revenus au sujet strict et sans bavure !.
Merci de ta coopération, mon cher Vitriol !

Herodote : dis moi quel post reprendre de l'autre côté et je le remets ici
J'ai juste voulu remettre l'autre sujet à plat (on peut aussi découper celui-ci en deux). En même temps, un HS dans le HS, ça devient compliqué à gérer
Pour la carte, j'avoue ne pas avoir regardé autre chose que la péninsule ibérique ... (notamment la démarcation du califat) - je pensais que c'était une carte sérieuse vu la présentation :/

Le pauvre Yacoub-el-Mansour, petit-fils d'Abdelmoumen ("Almanzor", pour les espagnols) au XI ème siècle! je ne suis même pas sûr qu'il était né !

En effet, pas entendu parler !

Bon allé je continue le HS !

Voilà "Notre hymne national" en Asturies



et là, mes armoiries, reconnues au Grand Armorial de France

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Ce n'est plus HS ici puisque Mathieu avec sa baguette magique a ouvert un nouveau topic!!!
Et moi je le trouve super ce nouveau topic!!!

Voici l'hymne national breton (peu connu hors des limites de la Bretagne Armoricaine). Les paroles sont du Barde Taldir Jaffrenou et la musique qui avait été composée bien avant, et qui sert aussi de support à l'hymne natioal gallois, est de du Gallois James James.

Procurez-vous la musique, qui ressemble, tant sur le rythme que sur le fond mélodique, à ce que je viens d'entendre comme Hymne National Asturien.

Je vus donne d'abord la version en langue bretonne, puis sa traduction en langue française :

BRO GOZ MA ZADOU ( VIEUX PAYS DE MES PERES)

Ni Breiziz a galon karomp hon gwir Vro !
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro dro
Dispont kreiz ar brezel hon Tadou ken mad
A skuilas eviti o gwad.

(Refrain, en breton: "Diskan")

O Breiz, ma bro, me gar ma bro !
Tra va vo mor' vel mur'n he zro
Ra vezo digabestr ma Bro !

(second couplet):
Breizn douar ar Sent koz, douar ar Varzed,
N'eus bro all a garan kemant ' barz ar bad.
Peb menez, peb traonienn d'am c'halon zo ker ;
Enno kousk meur a Vreizad ter !

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(traduction en langue française)

Nous Bretons de coeur, aimons notre Patrie !
L'Arvor est renommé partout dans le monde.
Sans peur dans la guerre, nos pères si généreux,
Répandirent pour elle leur sang !

(Refrain) :

O Bretagne, ma patrie, j'aime ma patrie !
Tant que la mer formera un rempart autour d'elle,
Sois libre ma Patrie !(1)

Bretagne, terre des vieux Saints, terre des bardes,
Il n'est d'autre pays que j'aime tant au monde.
Chaque mont, chaque vallon, à mon coeur sont chers,
Plus d'un Breton fougueux y repose !

(1) La traduction exacte grammaticalement serait : "puisses-tu rester libre, ma Patrie!". Dans la version de Herry Caouissin que j'ai sous les yeux, il s'agit sûrement du même nombre de pieds qu'en breton, pour pouvoir chanter sans inconvénient en français.

Vitriol. je n'ai pas d'armorial. Même la noblesse bretonne n'en avait pas toujours et allait labourer aux champs (ils avaient quand même une épée qu'ils accrochaient à une branche avant de s'emparer des mancherons de la charrue). Il a fallu l'Acte d'Union de 1532 (le Parlement de Bretagne( ou, mieux, les Etats de Bretagne) délibérant à Vannes, le roi de France, François Ier, embossé dans le chateau de Suscinio, avec d'assez nombreuses troupes, pour le cas où le Parlement voterait mal. Le Roi avait évité et Rennes et Nantes où le Parlement de Bretagne était soutenu "par la rue". Vannes, refuge de Parisiens aujourd'hui ainsi que le Morbihan, étaient plus sûrs).

Clio : je suis ravi que celà vous plaise ainsi.

Bah alors Herodote, tu ne tutoie pas ta Soeur ?

Clio : Mathieu a raison, mais je m'en suis expliqué déjà. Je tutoie peu et dfficilement. C'est un effet de mon éducation sans doute. J'ai toujours vécu dans un milieu où la plus totale liberté d'être avait pour corollaire cette limitation de l'expression orale à deux. Mes maîtres ne me tutoyaient pas et je pense me souvenir que des parents pas très éloignés pourtant me disaient "vous" et je le leur rendais. J'avais des camarades dans l'armée que je n'ai jamais tutoyés. Chez moi, c'est une marque de respec qui entraine bien au delà du respect formel. Tu es une dame Clio . Il m'est diffcile de tutoyer une dame. Témoin, cette affaire que j'ai eue avec une Soeur du DH avec qui nous entretenions des relations étroites et que je rencontrai un jour dans un super-marché commun. Il m'est revenu après que je lui avais dit "Bonjour, Madame, comment allez-vous ," et que nous nous sommes embrassés trois fois entre les rayons. Ce n'est qu'après que j'ai eu le récit, hilare, de notre conversation. Elle m'avait répondu, voyant que je m'obstinais dans cette voie, en m'appelant "Monsieur " et en me voussoyant. J'ai dit à ma femme qui la connaissait bien, en rentrant : "J'ai vu cette bonne M... à l'Intermarché. Elle m'a chargé de t'embrasser !". Rien ne me paraissait anormal. En Loge, quand elle nous visitait (ce qui était fréquent, nous nous entendions vraiment très bien) le relflexe maçonnique rectifiait la situation. Je parle d'elle avec tendresse car elle nous a quittés pour l'O. Eternel peu après. Elle n'était plus jeune et je devais avoir vingt ans de moins. Tout m'inclinait à la respecter comme on me l'avait appris.
Excuse moi, chere Soeur Clio (nos pseudos ne facilitent pas les choses!). Je suis heureux que cette vieille coutume de vieux Celte n'ait pas oblitéré le plaisir que tu éprouves à en prendre connaissance. Voici ce qui s'appelle rattraper un HS par un cheveu

PS / Si vous chantez le "Bro goz ma Zadou", retenez qu'en breton, le "c'h" se prononce toujours comme la "j" espagnole,ou le "ch" allemand dur, ou le "Kh" arabe".

"Même la noblesse bretonne n'en avait pas toujours et allait labourer aux champs (ils avaient quand même une épée qu'ils accrochaient à une branche avant de s'emparer des mancherons de la charrue)".

Il en était de même Hérodote avec la petite noblesse de ce coin d’Espagne. C’étaient « les faits d’armes » qui faisait d’un petit paysan « un cabarello », mais cela ne lui donnait pas plus de biens, sauf cas très exceptionnel. Et pour lui aussi, la charrue restait le moyen de faire vivre les siens.

Mais, les archives ont été établies dès le XII ème siècle, (et sont toujours)conservées à Simancas (près de Valladolid ), ce qui a permis, entre autre, lors de la « Réconquista », de « remercier » nombre de Caballeros en leur confiant des charges et des terres.

Bon, rien d’exceptionnel. Cette manière de faire s’est pratiquée dans toutes les parties du monde !

La Fée Morgane, qui a une réputation mitigée en pays celte, concurrement avec sa rivale, Viviane, elle, très localisée, à Brocéliande (forêt de Paimpont actuelle), jalouses l'une de l'autre, et doutant de la fiabilité des sentiments de l'Enchanteur Merlin, l'enfermèrent , à Brocéliande, sous les inégalées frondaisons de cette forêt, dans "une prison d'air". Oui, vous avez bien lu : dans une "prison d'air". Ceci inspira le grand peintre Lemonnier, professeur d'arts plastiques au Lycée ,sans nom alors ,de Rennes (depuis: Emile Zola), qui peignit un momumental rideau de scène pour l'Opéra de Rennes. On y voit l'une des deux fées, on me disait que c'était Viviane, qui se campait devant Merlin et qui semblait lui désigner les espaces entre les arbres, en lui indiquant : "Non, mon coco, tu ne m'échapperas plus! Je t'ai fabriqué une prison d'air.

Il me semble avoir lu quelque part, il y a longtemps, que la tradition des prisons d'air ait existé. Pour qui est amateur de symboles, ce serait incontestablement, la puissance sur les éléments, puissance féerique et féminine, qui serait en cause. Imagine -t-on une prison d'eau (noyade), de feu (tout cramé), de terre compactée et semblable à Fresnes ou à la Santé. Il fallait que les Fées eussent à leur disposition le beau Merlin, alors jeune et fringant, et qui connaissait tant de trucs rigolos, sans l'abimer ni le perdre. Laissons de côté l'identité de Morgane (vindicatve ou généreuse, suivant les cas) et de Viviane (plus effacée) et essayons de nous rappeler s'il existe de légendaires prisons d'air, comparables, en milieu égal, à celle dont nous venons de parler. Je suis très friand de vos avis. Peut-être ne s'agit-il que d'un cercle maléfique paralysant les pas de l'Homme dès qu'il s'agit de savoir "de visu" ce qu'il peut bien y avoir un peu plus loin. Ce serait alors le Symbole Universel de l'incapacité d'embrasser l'Univers et aussi celui de leur nostalgie ,du temps où les Celtes l'espéraient.
Ce serait une histoire digne de la celtitude (je dis "celtitude", comme Senghor" négritude", les deux ayant été, à des époques diverses, considérées avec aussi peu de sérieux).